▬ Mes 3 premiers sortilèges :

Ils sont à choisir dans la liste de sorts proposée par le forum, dans ceux de niveau 1 (puisque vous commencez niveau 0 donc maîtrise de sort 1).

- Fulguris Lumineux,
- Expulso,
- Petrificus Totalus,

▬ Ici vous allez nous renseigner sur votre moyenne ou vos notes aux buses/aspics afin que nous ayons une petite idée de votre niveau scolaire, évidement les surdoués qui aurons des "0" ou des "E" dans toutes les matières ne seront pas admis. Car personne n'est parfait.

• De la 1è à la 5è année :

→ Enchantements & Maléfices : E
→ Biologie Magique : A
→ Métamorphose-Sortilège-Transmutation : O
→ Histoire de la magie : E
→ Potions : A


• Option de 3è année :

→ Arts Magique (Uagadou) : E
→ Alchimie (Beauxbâtons) : A

• 6è & 7è année :

→ Enchantements & Maléfices : A
→ Métamorphose-Sortilège-Transmutation : O
→ Histoire de la magie : E
→ Arts Magique (Uagadou) : E

• Etude à Grimardent :

→ On y est pas encore mais... peut-être les BeauZZarts ? On verra.

Jeune fille épanouie grâce à cette nouvelle vie qui est venue la cueillir à l'âge de onze ans, Magdalena est telle une fleur, autrefois abîmée, dont les pétales s'ouvrent lentement au fil du temps. Un à un, ils viennent révéler les couleurs qui animent la jeune femme. D'une personnalité avenante, elle à le sourire facile et dégage une énergie positive qui vient facilement se poser sur les gens, comme si sa présence était capable de réchauffer les cœurs et d'apaiser les esprits torturés. Une capacité qu'elle ne note pas vraiment et qui prend tout son sens quand on apprend ce qu'elle a traversé il y a bien des années. Plutôt positive face aux aléas de la vie, elle ne cherche pas forcément à cacher les choses et ses mots dépassent souvent le fil de sa pensée. Tombant sur les âmes sans qu'elle ne le calcul vraiment et se révélant parfois complètement hors contexte. Comme si filtres et barrières n'arrivaient pas à s'installer face à elle. Sa franchise, parfois incongrue, ou qui traduit une pensée qui vient de naître pourrait la faire passer pour plus candide qu'elle ne l'est réellement ; donnant parfois l'impression qu'elle est un brin stupide, un brin hors du temps ou perdue dans un monde qui lui est propre.

C'est sûrement vrai... Magdalena ayant tendance à être une grande rêveuse. De celles qui pensent que la vie à toujours autre chose à offrir et qui, pourtant, n'osent pas encore passer le cap d'aller le découvrir réellement. On la trouvera souvent perdue dans ses pensées, à imaginer ce qu'il pourrait bien se passer entre les lignes de ces romans qu'elle aime tant. Comme si son esprit se détachait du monde pour atteindre d'autres sphères qui sont proches, pour elle, de la félicité. Cette sensibilité qu'elle porte souvent à fleur de peau se retrouve dans l'art qu'elle pratique depuis des années. Que ce soit dans des écrits, des dessins ou des sculptures qu'elle réalisent comme si ça permettait à ces rêves de prendre vie sans, pour autant, déborder sur la vie qu'elle a maintenant. Une vie qu'elle ne compte pas vraiment bouleverser même si elle semble en attendre toujours plus.

Sous ses airs un brin sensibles et réservée, Mags est une jeune femme qui vie pour des rêves qui ne seront peut-être jamais atteints. Comme si sa vie était un roman qu'elle n'arrivait pas à écrire complètement. Se laissant porter par l'amour et la loyauté qu'elle ressent depuis des années et qu'elle aura parfois eu du mal à croire, à intégrer. Et c'est pourquoi elle enferme parfois toutes ces envies, toutes ces idées ; qu'elle les retranscrit autrement qu'avec des actions éclatantes et qu'elle va préférer les observer. Un petit paradoxe qui vient se glisser dans les profondeurs de son être et qu'elle exprime rarement, si ce n'est par une touche d'humour, quelques sarcasmes ou une apparente tranquillité. Ça n'enlèvera rien au fait qu'elle rêvera toujours à de grandes aventures, à trouver l'amour ou même le prince charmant -une autre version que celle que lui offre la figure paternelle qu'elle place sûrement bien trop haut pour son propre bien-. Et toutes ces idées adolescentes font parfois naître un feu d'une force incroyable en elle, lui donnant autant d'envies que de courage pour aller découvrir ce qui se cache à la périphérie de cette vie. Comme si la soif d'aventures et de découvertes n'arrivait pas à être satisfaite.

Intrépide, un brin farouche, elle est telle une fleur délicate qui s'habille d'épines lorsqu'elle se sent en difficultés ou qu'elle ne sait plus où se poser dans cette quête d'identité. Indécise par moment, elle est parfois en proie au doute et n'arrive pas toujours à se décider. Comme si seule, elle ne pouvait pas y arriver. Ou comme si il était nécessaire qu'on l'aide un peu, en lui mettant un coup de pied aux fesses potentiellement. Des petites difficultés qui se gravent dans son esprit et dans son cœur, qu'elle masque habilement sous une certaine couche d'assurance et de superficialité ; une sorte de barrière qui permet à ses rêves de continuer de grandir, déplaçant toujours un peu plus les limites de ce qu'elle voudrait atteindre. Un jour, on ne sait pas trop quand...

Quand j'étais petite, j'ai toujours eu l'impression de vivre dans une zone de passage. Comme un hall de gare où les gens vont et viennent et où ils ne restent jamais vraiment longtemps. Une zone de transit en quelque sorte, où mon âme humaine aurait été oubliée. C'est un peu vrai d'ailleurs, que j'ai été oubliée quelque part, emmitouflée dans une couverture et déposée dans une tour d'abandon lorsque je n'étais qu'un nouveau né. Je n'en ai pas de souvenir bien entendu, la marque de cette journée ne pouvant pas s'implanter dans mon esprit même si la sensation d'avoir été laissée de côté, posée là sans un regard en arrière, elle, elle restera. Recouvrant mon cœur d'un voile épais, comme une cage de fer dont il n'arrive pas à sortir où une cicatrice laisse une marque profonde.
La vie dans cet endroit, elle était particulière. Je n'ai jamais eu l'impression d'y avoir ma place et en grandissant j'ai pensé qu'on avait fait une erreur. Que c'était l'enfant d'un autre qu'on avait déposé ici et que j'avais été échangée par mégarde. Un peu comme on échange des bébés à la naissance.

J'étais parmi les plus jeune, la seule fille aussi et si pendant un temps, on est restés tous ensembles. Bébés puis petits enfants rejetés par leurs parents, à l'âge de trois ans les choses ont commencés à changer. J'ai été déplacée dans le dortoir des filles. Là où elles étaient toutes plus âgées, certaines ne revenant que pendant les vacances, d'autres disparaissant avec le temps. Un peu comme si elles avaient pris un train qui les menaient vers une nouvelle vie. A l'autre bout du couloir, il y avait les garçons, autant d'âmes écorchées qui développaient des personnalités pour se protéger. Ou quelque chose comme ça. A l'époque, j'avais toujours l'impression de regarder à travers une fenêtre que je n'arrivais pas à ouvrir, comme si on voulait m'empêcher de m'évader, de m'envoler ; de profiter un peu de cette jeunesse. Ce n'était pas drôle tout le temps, de vivre ici. De grandir au milieu des autres sans avoir personne à qui s'accrocher réellement.

Quand mes souvenirs ont commencés à se former, mon esprit à trouver de quoi analyser, j'ai parfois été prise de crises de larmes. Mon cœur rempli d'une tristesse infinie que je ne comprenait pas réellement. Après tout, c'était comme ça. Notre vie était comme ça. Elle connaissait de bons et de mauvais jours. On a sûrement été proches, à un moment. Et puis on s'est éloignés avec le temps. Eden et Adam trouvant l'un de l'autre de quoi survivre, ou une sorte de complément ? Et même si on se connaissant depuis tout ce temps, j'étais différente en même temps. Le lien qu'ils ont créés, je l'ai souvent envié. Même si le résultat aujourd'hui, est un manque de stabilité. Je ne dit pas qu'on s'est détestés, pas tout le temps et pas tout les jours. Il y avait aussi des moments où ils avaient de quoi m'étonner. Où ils donnaient l'impression que sous les travers qui les habitaient, il y avait encore des souvenirs de ce passé qu'on à partager. De berceaux posés les uns à côté des autres dans une petite pièce séparée. Ça passait par une sucrerie donnée, une main tendue pour aider à se relever, des remarques moins déplacés ou des soupirs mieux voilés. Mais on n'a jamais réussis à créer ce lien, même en arrivant dans notre nouveau foyer. On avait de famille que le nom. On est allés dans les écoles moldues ensembles. Mais là encore, on a laissé la distance nous marquer.

Chez les cracmols, la vie était mieux. Mais on restaient nombreux. Les enfants allaient et venaient, entraient et disparaissaient. Créant des conflits en fonction des personnalité et ça me donnait cette impression d'être toujours un peu enfermée. Que je méritais mieux quelque part, que d'être une nouvelle fois dans une zone de passage. Un aire d'attente où on me laissait un peu trop longtemps. Ma personnalité à cependant changé durant ces années. Parce que même si ce n'était pas le luxe, même si il y a toujours mieux. L'endroit était déjà meilleur que celui où on m'avait déposée. J'ai appris à rêver, à parler un peu mieux, à me défendre de plus et à m'intéresser à d'autres choses. On a pris des chemins différents, avec nos idées différentes. Même si, pour eux deux, je garderais un attachement qui ne m'est pas forcément expliqué. Ils n'ont pas toujours été tendre, ils sont loin d'être parfait et les années ne les aurons pas épargnés.

Ils ont été adoptés, Eden et Adam. De tout ceux qui étaient ici. Je ne sais pas ce que la famille d'accueil à vu en eux et qu'elle n'a pas vu en moi. Mais leurs noms ont changés, ils n'étaient plus les enfants de l'orphelinat, ceux qui n'avait pas de nom alors que je conservais celui du fondateur de cet endroit dont nous dépendions. Au final, la vie nous séparait juste et elle continua de le faire.
Les lettres nous furent apportées par l'homme qui deviendrait mon sauveur. Qui me sortirait de cette zone de passage et qui permettrait de clore ce chapitre de ma vie. Malgré les différences entre sa famille et moi, entre le monde où il vivait et moi ; il y avait pourtant un fossé qu'aujourd'hui encore, j'ai l'impression de ne pas réussir à traverser. Une question de sang, de légitimité, ou de je ne sais quoi d'autre. Mais j'en ai terminé avec ce sentiment d'être toujours délaissée. Avec lui, j'ai trouvé une famille, une vie et des espoirs qui ont pu être nourris. Je n'ai pas changé de nom, question épineuse si il en est. Petit stigmate qui marque ma différence même si l'amour d'un père de substitution arrivera toujours à effacer cette petite douleur. Si on aime les métaphores, on pourrait dire que je me suis transformée en papillon. Que ce que ma famille d'accueil avait réussi à développer, aura grandit en arrivant avec lui. Mon esprit s'ouvrant à d'autres possibilités, d'autres envie. Comme si j'avais pris ce train dans lequel je n'arrivais jamais à monter. Qu'il m'avait déposé à une destination qui me convenait. Ou que je méritais ?

Avec lui, j'ai appris à ne plus avoir cette impression que je n'étais plus à ma place. J'ai appris à mieux affirmer mes idées et ma façon de pensée. A taire un peu moins ce qui se passait dans mon cœur, dans mon âme et dans mon esprit. J'ai découvert un océan de possibilités qui, même aujourd'hui, ne s'est pas encore taris. Comme si le monde s'ouvrait devant moi, me tendait les bras. M'apprenait à comprendre et découvrir ce que je n'avais jamais eu jusque là, ou ce dont je ne pouvais même pas rêver. Mon imagination s'est mise à vibrer, à déborder de vouloir tout voir et tout goûter. Et si l'académie avait cette faculté de satisfaire une partie de ce que je voulais, il arrivait à combler l'autre ou continuait de la nourrir ? C'est quelque chose comme ça, je crois. Et puis, les années ont passées et si j'ai eu la peur de retourner là-bas, ça n'est jamais arrivé. Ma confiance en la vie et en les gens en aura grandement été nourrie. De cet amour et de cette admiration, de cette éternelle sensation qu'il tient ma main comme lorsque j'étais enfant et que jamais je ne tomberait. Il y a eu des peurs, il y a eu des doutes. Il y a eu des jalousies et sûrement des conflits. Il y en aura encore. Mais c'est ainsi qu'est faite la vie.

Etienne Ballessaim est mon sauveur, celui qui m'a appris à vivre et à grandir. Qui a permis à mon corps et à mon cœur d'apprendre à aimer mieux et plus. Il a développé mes passions et mes intérêts tout en effaçant mes peurs et mes insécurités. Je lui dois d'être celle que je suis maintenant et qui n'a fait que déployer un peu plus ses ailes d'années en années. Il est l'ami, l'amour innocent, le père aussi. L'épaule sur laquelle il est possible de se reposer. Celui qui aura permis aux filtres d'être ignorés. Celui qui aura nourrit ce feu intérieur et toutes mes envies. Même si mon passé restera toujours ancré quelque part en moi, ma vie à commencée avec lui et elle continuera comme ça. Même une fois que je quitterais l'académie, qu'il réussira peut-être à épouser celle qui le fait sourire sûrement autant que moi, qu'on formera une nouvelle famille. Ou qu'on se dise qu'elle soit complète cette fois.