feat. @"Pseudo" • 05.09.2024 • Parc de Poudlard • DIALOGUE EN #186353

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A l’ombre d’un saule, je lisais attentivement le livre que j’avais entre les mains. A prime abord il n’avait rien de bien excitant ; un manuel scolaire tout au plus. Rien d’anormal non plus, après tout nous nous trouvions dans le parc d’une école de sorcellerie. Quoi de plus banal que de croiser une élève en année d’ASPIC semblant réviser ses cours d’histoire de la magie, via un tome emprunté à la Bibliothèque de l’école.

Mais là était toute la subtilité de la chose. Car si un regard non éclairé verrait une situation des plus banales, l’œil aguerrit lui, comprendrais que le choix du livre, au chapitre lu jusqu’à la page que je décortiquais avec grande attention n’avais absolument rien de banal. Bien au contraire. Si la connaissance était le pouvoir, alors les questions et zones d’ombres en était le némésis. Et s’il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c’était d’avoir des questions sans réponses. Surtout par ses temps trouble.

Habituellement on aurait pensée me trouver avec ma « clic », entouré de mon groupe de suiveuse, Sutton à ma droite. Mais pas cette année. Pas après la Garden Party. Pas après les mois passés à l’hôpital dans un coma si profond qu’il avait laissé des cicatrices particulièrement profondes. Et certainement pas après que Jessica m’a trahi pour dénoncer mes origines. Ou ce qu’elle croyait être mes origines. Si elle avait raison en parti, elle n’avait pas bien fait ses devoirs. Laissant de fait Matthew et Stephen hors d’état de nuire. Peu importait dès lors que je prenne le blâme. La vengeance est un plat qui se mange froid. Et je comptais bien le lui faire déguster à la sauce Gaunt.

Mais pour l’heure, il y avait plus important, plus pressant. Les dynasties impériales d’Asie du Sud, chapitre VII, la grande histoire du Japon moderne. J’avais déjà lu ce livre, par curiosité. Mais sans vraiment y porter grande attention. Cette fois cependant, ma concentration était tel qu’on pouvait voir une petite ride se dessinée entre mes sourcils tant je les fronçais. Comme si le doigt glissant sur les pages cherchait quelque chose. Si la droite était occupée à parcourir les lignes de l’ouvrage, la gauche, elle, faisait tourner ma baguette entre les doigts. Je pense qu’il y aurait pu avoir une révolte des Gobelin à trois pas de moi, je ne men serais même pas aperçue.

feat. @Roxane Eagle • 05.09.2024 • Parc de Poudlard • DIALOGUE EN #186353

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Le vol d’une petite hirondelle de papier qui atterrit avec douceur devant mes pied. Le pliage d’un petit morceau de parchemin blanc suivis d’un adage, d’une citation. Mon regarde s’attarde sur le petit oiseau quelques instant. Puis ce mot « désolé ». Pourquoi désolé ? Pourquoi s’excuser ? Il n’y avait aucune faute commise, aucun mal, rien. Rien de plus qu’une once de douceur quand je levais finalement mon regard d’un vert brillant en direction des pieds de la Serdaigle tout d’abord. Avant de remonter jusqu’à la baguette que je ne connaissais que trop bien pour l’avoir confectionner moi-même qui était tenu entre ses long doigt fin. Et enfin ce visage d’ange, cette bouille d’enfant creusé par les épreuves. Si bien que Roxane semblait avoir gagner une maturité prématurée cette dernière année. Mais c’était tout particulièrement ses yeux, la profondeur de ce regard rougis et légèrement bouffis qui en disais long.

Je ne sais pas si mon expression était neutre ou si on pouvais y voir un fin sourire à la commissure de mes lèvres, qui n’existait peut être que pour moi. Je penche la tête de côté. Et j’essai, de vraiment sourire, au moins un peu.

« Bébé Roxy, ne t’excuse jamais si tu n’a absolument rien fait de mal. »

Je m’écarte quelque peut et tapote l’herbe avec douceur pour l’invité à s’y asseoir. Elle ne me regarde pas comme Lily à pu le faire, avec la colère de la trahison. Ou comme son frère Albus avec un dégout profond. Elle n’agit pas comme si je portait en moi une nouvelle forme rare de dragoncelle particulièrement contagieuse. Et à la voir comme ça, on pourrais pensée qu’elle fuis autant la civilisation que je le fait.

« Viens t’asseoir. Quitte à observer le lac en silence, lire, faire de l’origami ou ce qui te passera par la tête en silence. Ou en brisant le silence. On peut partager nos silences ou nos maux. Et puis peut-être les voir s’envoler comme cette hirondelle. »

J’avais vu, ou plutôt lu, dans les journaux. Mon dernier cousin Devon était mort. Et la Gryffondor qui accompagnais tout le temps Roxane aussi. Elle aussi avait du manger ses émotions à s’en écœurée tous l’été. Peut-être que c’est pour ça qu’elle cherchais le silence elle aussi. Ou peut être pas, ou peut être était-ce plus la solitude que le silence. On pouvait-être seule à deux.

Et mon regard repart en direction du rivage, genoux remonter contre ma poitrine et bras croisée en encerclant mes genoux pour mieux voir cette eau d’un calme plat, sans mouvement comme si le temps lui-même c’était figée.

feat. @Roxane Eagle • 05.09.2024 • Parc de Poudlard • DIALOGUE EN #186353

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Elle c’était assit à côté de moi, imitant la même position que celle que j’avais prise. Face à ce lac si calme, presque endormi. Ils lui manquaient, je la comprenais. Elle était également proche de Lancelot qui avait déménager avec sa famille après les évènements de l’été. Elle devait se sentir seule, probablement, à foulé les mur de ce château sans que les visages qui lui étaient le plus familier ne soit à ses côté. Puis elle posa la question ; comment j’allais. C’était une bonne question, à laquelle je n’avais pas vraiment de réponse en ce moment. Machinalement je répondais ce que tout le monde voulais entendre, tout le temps. Que ce soit Mattie ou Sutton, même Eiji. « Je vais bien » trois mots pour un semi-mensonge. Mon corps allait bien, je m’étais remise de ses semaines à l’hôpital et j’avais repris les entrainements. Mon esprit cependant ? Je ne savais pas, je n’était pas capable de le savoir. Pas pour le moment en tout cas. Alors pour Roxane, un simple haussement d’épaule ferait guise de réponse. Car je ne me sentais pas de donner la réponse bateau que tout le monde attendais de moi.

J’avais fait mine d’ignorée la larme que j’avais vu roulé sur sa joue par respect au moment ou mes yeux c’était tourné en sa direction. Mais par un geste d’amitié, parce que bébé Roxy avait toujours été une figure calme, douce et que je voyais presque comme fragile bien qu’elle ait plus de ressources qu’on ne pouvais l’imaginée. Je me mis en position du lotus et passa une main sur son épaule pour l’attirée doucement afin qu’elle pose sa tête sur mes cuisse. Carressant ses cheveux avec douceur.

« Laisse toi aller Bébé-Roxy, tu est juste avec moi là. Laisse tout sortir. »

J’aurais aimé, plus d’une fois, qu’on le fasse pour moi quand trop de trop enserrais ma gorge au point qu’il en devenait difficile de respirer. Alors c’est ce que je fis pour elle, ma façon à moi de l’aider. Sans chercher à fouiller dans un sac de platitude que l’on dit dans les moments difficile. Le silence suffirais, mes caresses sur ses cheveux montrais le réconfort que je voulais lui donner. Je ne la regarderais pas pour lui laisser l’opportunité de ce laisser aller si elle le voulais. A la place de quoi je me mis à chanter une chanson bien connu du monde des sorciers, rassurante. Un hymne à l’espoir sans doute. Quelques notes qui ce voulais douce et apaisante. Fort heureusement que je n’avais pas une vois de casseroles. Sans pour autant être Beyoncé, ce que je n’essayais de toute façon pas d’être. La j’essayais plutôt d’être l’amie, une forme de grande sœur. Une voix solidaire dans la solitude. Sans jamais arrêter de joué avec douceur de ses cheveux.

feat. @Roxane Eagle • 05.09.2024 • Parc de Poudlard • DIALOGUE EN #186353

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Elle ce laissa aller doucement, la petite Serdaigle qui reposais sa tête contre elle. Timidement, ou plutôt avec pudeur. Mais je la voyais petit à petit laisser les larmes roulé et le poids s’évader par une respiration un peu plus lourde. Je ne dit rien, je la laissais tout simplement dans ce moment sans la déranger, juste en étant là. Parce que pour moi, c’était la façon de faire que j’appréciais, sans savoir si elle aurait eu besoin de plus. De mots ? De plus de réconfort ? De plus de sollicitude ?

Mais en réalité, c’était autant pour elle que pour moi. Même si aucune larme ne coulait sur mon visage, ce petit moment me permettais également de réfléchir, de remettre les choses en perspective. De m’éloignée de la distraction d’un livre d’Histoire pour être dans le présent, ou plutôt ce qu’était ma vie et non celle d’être qui avait vécus bien avant ma naissance.

Les regards dans les couloirs m’importais peu, je gardais la tête haute. Les élèves qui tournais les talons, fuyais les couloirs que j’empruntais. Le cercle dans la salle commune ou dans la grande salle autour de moi qui c’était drastiquement réduit finalement ce n’était pas grand-chose. Il me restais l’essentiel de ce même cercle, Sutton, Fallon. Les autres finalement n’étais pas forcément ce que l’on peut appeler proche.

Avec Edward relativement occupé par la rentré et Mattie à Grimardent avec son équipe d’apprentis du ministère, Eiji qui remplissais ses obligations de son côté j’était finalement seule ici. Seule à vraiment savoir, avec personne en qui je pouvais réellement confié mes pensées les plus profonde. Ici ils connaissaient Kassie Ollivander, le paraitre. Et c’est ce paraitre qui avait éclatée en éclat par la faut de Jessica.

Qu’est-ce que Kassie Ollivander ferait présentement ? Kassie Gaunt avait pris une tel place ses dernière années… Depuis la mort de maman. Que Kassie Ollivander finalement n’était plus grand-chose d’autre qu’un masque. Un masque dont la simplicité me manquait. Et si finalement en étant ici, tant que je ne pouvais pas faire grand-chose pour les enjeux « majeur » je m’occupais plutôt de ceux de Kassie Ollivander ? Et si je lui donnais l’occasion de revivre, au moins cette année, comme l’adolescente qu’elle, que j’étais. Voilà qui apporterais un peu de légèreté : du Drama adolescent.

La voix de Roxane me sortis assez brutalement du fil de mes pensée et j’en tournais légèrement la tête vers elle pour assimilée ce qu’elle avait murmurée, peut-être plus pour elle-même que pour moi, probablement même. Mais à quoi j’allais tout de même répondre. Car après tout, nous partagions ensemble – séparément ce moment individuel à deux.

« On va ce relever. On ne va pas laisser tomber. On va reprendre les armes et tenté de rebâtir sur les ruines. Une fois qu’on en aura balayer le chantier pour bâtir de meilleurs fondations. »

Détruire Jessica, un désir de vengeance, voilà une manière saine de géré ma frustration, ma colère, un tout. Un trop. Non ? Pas grave, ce sera quand même mon choix, ma croix. La vengeance.

« Tu n’es pas seule Roxy »

Et moi non plus.

« J’irais pas dire des platitudes, c’est chiant et finalement ça sert pas a grand-chose. Mais je vais m’assurer chaque jour de cette année que tu te lèvera et que tu reprendra du poil de la bête. »

Toi ? Moi ? Nous ? Je ne sais pas à qui je m’adressais. Probablement les deux.

feat. @Roxane Eagle • 05.09.2024 • Parc de Poudlard • DIALOGUE EN #186353

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Un soupire alors que je vois la demoiselle complètement abattue me répondre ça version de ce que j’aurais pu « vouloir entendre ». Je ne pouvais prétendre savoir ce qu’elle traversais actuellement, je ne connaissais pas spécialement Gwen. Et si Devon était censé être mon dernier cousin en vie, il n’était et n’avait jamais été un Gaunt. Ni un vrai Serpentard à mes yeux. Quant à Lancelot… La tendresse que j’avais encore pour lui était reconnaissante de le voir à présent loin de toute cette folie. Et souhaiterais la même chose pour bébé Roxane. Mais certain d’entre nous ne peuvent tout simplement pas tourné le dos si simplement que ça à leur responsabilité. Quand bien même nous aurions toutes les difficulté du monde, ne serait-ce que par un simple principe de loyauté.

Ma tête ce tourna, à droite, à gauche et derrière nous pour vérifier qu’il n’y avait personne. Puis je me plaça devant Roxane pour commencer à détacher mon chemisier blanc. Bouton par bouton jusqu’à fini en soutien-gorge. Je l’aimais beaucoup celui là d’ailleurs, noir avec des détails vert et argent en dentelle... mais bref c’était pas le sujet. Je le dégrafais aussi sous le regard, j’en suis convaincu, incrédule de Roxane qui ne devait pas comprendre ce qu’il me prenais. Si je cachais ma poitrine de mon avant-bras droit, je me tournais pour montré à la demoiselle une tâche de naissance, sur le flanc de ma poitrine, de mon sein gauche. Petit Runespoor.

« On à pas les même destin, je ne prétends pas savoir ce dont vous parliez avec le professeur Vablatsky j’en sais rien. Mais j’ai vu la tâche de naissance de Lancelot. Et j’ai déjà rapidement aperçue la tienne. Je sais que Devon était censé être mon cousin. »

Je remis mon soutiens gorge.

« Si tu as besoin de parler Roxane, sans avoir peut de passée pour une bonne à aliénée. Si tu a besoin de te reposer, d’exposer ta colère ou ta frustration… »

Je commençais à reboutonner mon chemisier tout en reprenant ma place à côté d’elle.

« Je suis là, sache-le. »

feat. @Roxane Eagle • 05.09.2024 • Parc de Poudlard • DIALOGUE EN #186353

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De la panique… La réaction de la petite Roxane avait été de tout simplement paniquer. J’avais vu son visage, ses yeux passée par plusieurs phases avant qu’elle ne regroupe ses affaire. Elle bafouillais tout en cherchant à prendre la poudre d’escampette. Mon premier instinct fus de me sentir menacée, de passée une main sur ma baguette : ne venais-je pas après tout de m’exposer au yeux de la sedaigle ? Mais je balayais l’idée aussi vite qu’elle était apparu, décidant de me dire que tout ça n’avait peut être rien à voir avec les nuage d’une énième trahison. Je soupirais en la voyant ce levée à une vitesse vertigineuse, suivant le mouvement tout en l'observant d'un calme olympien qui en soit était un paradoxe totale avec l’attitude de l’adolescente face à moi.

« Roxane… »

Soufflais-je mais déjà elle balbutiais pour prendre congé et filait à toute vitesse en direction du château. Je la suivais des yeux en me mordant la lèvre inférieur. Je l'aurais bien suivis, je lui aurait bien couru après. Mais quelque chose me disait que ce n’était pas ce dont elle avait besoin, que pour l’heure elle avait besoin d’espace. Je rassemblait donc mes propres affaires, un peu plus tranquillement et me mis en marche pour le château, afin de rejoindre Sutton et Fallon dans la grande salle.