▬ Mes 3 premiers sortilèges :

Ils sont à choisir dans la liste de sorts proposée par le forum, dans ceux de niveau 1 (puisque vous commencez niveau 0 donc maîtrise de sort 1).

• Revigor
• Forcus
• Lumos Solem

▬ Ici vous allez nous renseigner sur votre moyenne ou vos notes aux buses/aspics afin que nous ayons une petite idée de votre niveau scolaire, évidement les surdoués qui aurons des "0" ou des "E" dans toutes les matières ne seront pas admis. Car personne n'est parfait.

• De la 1è à la 5è année :

→ Enchantements & Maléfices : Argent
→ Biologie Magique : Or
→ MST : Argent
→ Histoire de la Magie : Etain
→ Potions : Argent

• Option de 3è année :

→ Médicomagie : Or
→ Zoomagicologie : Argent
→ Cuisine Magique : Or

• 6è & 7è année :

→ Enchantements & Maléfices : Argent
→ Biologie Magique : Argent
→ MST : Bronze
→ Potions : Or
→ Médicomagie : Or
→ Zoomagicologie : Argent
→ Cuisine Magique : Or

Passionnée, douce et compréhensive ; Irina est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus avenant. Assez calme pour suivre une conversation qu'elle soit intéressante ou non. Assez polie pour ne pas vous faire remarquer qu'elle n'en a strictement rien à cirer et toujours très cordiale lorsqu'elle en a par-dessus la tête. Mesurée dans ses propos, toujours très respectueuse et souriante autant que possible : beaucoup la considère comme une jeune femme à qui on peut aisément se confier. Et pourtant, si vous saviez à quel point elle s'en tamponne le citron de votre petite vie ennuyeuse à mourir ! Elle est juste trop bien élevée pour vous le faire remarquer de vive voix mais, autant le dire clairement, vos états d'âme lui passent totalement au-dessus de la tête lorsqu'elle n'est pas dans un bon jour. Le seul problème c'est qu'elle ne vous le fera sûrement jamais remarquer et certain peuvent ainsi être tentés de la prendre pour une bonne poire qui dira amen quel que soit l'objet de la conversation.

Et ça lui va très bien comme ça qu'on se le dise !

Moins les gens en sauront sur son caractère profond et moins ils viendront mettre leur nez dans ses petites affaires. Irina ne supporte en effet pas les petits fouineurs qui ont à cœur de se mêler des affaires des autres. Elle ne se mêle pas des votre, sauf si vous êtes un ami proche, alors elle entend bien garder son petit jardin secret pour elle et elle seule. Si vous n'êtes pas invité, merci de prendre la prochaine à gauche, vous y trouverez la sortie !

Pourtant, il serait vain de croire qu'elle est une réelle je-m'en-foutiste, totalement imbue d'elle-même et aussi orgueilleuse qu'elle pourrait être vaniteuse. C'est effectivement très loin d'être le cas... Irina ne se pense pas au-dessus des autres que ce soit à cause de sa lignée issue de la noblesse Française ou bien à cause de ses capacités, notes à l'école ou tout autre sujet. En vérité, elle est même tout le contraire !

Irina est réellement une personne qui à le cœur sur la main. Elle est profondément amoureuse des contacts humains et apprécie grandement échanger avec les gens ; cependant, elle est aussi et surtout, très sélective dans ses rapports à autrui. Non pas qu'elle juge que certains soient plus dignes d'intérêt que d'autres mais elle préfère de loin se sentir proche de personnes qui ont de la bouteille ou peuvent tenir des conversations plus intellectuelles qu'un échange au troquet du coin. Pour elle, le fond est plus important que la forme et si les capacités des gens sont toutes différentes et qu'elle tolère échanger avec chaque classe, elle cache assez bien cependant que certaines personnes ont un potentiel plus grand pour éveiller son intérêt.

Véritable utopiste, elle rêve d'un monde d'éléphants rose et de paix dans lequel tout Homme et Femme qu'il soit sorcier ou moldu pourrait évoluer sur un pied d'égalité. Elle est capable d'imaginer sans mal que la vie est un conte de fée, un peu dark par moment il faut bien se l'avouer mais qu'il mérite d'être vécu par tout un chacun... Du moins, tout un chacun tant qu'il n'est pas hybride... Parce que les hybrides, c'est tout de même vachement plus compliqué pour elle. Bon, les demie-vélane ça passe à peu près puisqu'elles font parties du paysage et de certains folklore et les demi-géant ça rentre encore dans son champ de tolérance quand on voit qui était la précédente directrice de Beauxbâtons... Mais les autres... Merci mais non merci ! La famille d'Irina s'est fait une petite fortune en débarrassant (quelques-uns de ses ancêtres préféraient utiliser le terme « protéger » à la place) certaines banlieues d'agglomérations française d'Êtres atteint de Lycanthropie et cette aversion qui lui en donnerait presque de l'urticaire est très bien passée de génération en génération. Même si la jeune femme travaille sur le sujet pour éviter de cataloguer toutes ces créatures dans la case « déchets à recycler », elle doit cependant bien avouer qu'il lui reste pas mal de travail à faire à ce niveau-là et qu'elle se méfie comme de la peste de tout ce qui s'en rapproche de près ou de loin. Comme on dit, les chiens ne font pas des chats !

Après, si vous ne rentrez pas dans cette catégorie, tout devrait bien se passer entre elle et vous. Après tout, la jeune femme est connue pour être très serviable et douée d'une capacité d'écoute impressionnante (si vous vous demandez comment c'est possible, essayez de voir en mettant votre cerveau en « off », ça fonctionne assez bien pour elle).
Jeune femme élevée dans une famille dont le rôle principal est le contrôle et la régulation des créatures magiques (oui, ça veut dire « couic » les loup-garous quand ils sont trop nombreux ou trop agressifs), Irina à toujours été très proche de la nature l'environnant (en même temps, elle est un peu née dans le trou des fesses de la France, donc elle n'avait pas grand chose d'autre à faire étant enfant) et elle a développé une véritable passion pour les créatures peuplant les divers territoires ; créatures magiques entendons nous bien. Sujet dont elle ne se lasse jamais donc, si vous souhaitez être pleinement écouté, autant partir sur une dissertation de ce genre ; elle devrait être assez réceptive pour restée concentrée.

Prenant racine dans le centre de la France, plus précisément dans les anciennes terres du Gévaudan et du Segala, la famille d'Irina est une vieille famille de sorciers dont la noblesse a été acquise il y a bien des années. A cette époque, certaines contrées du Royaume de France étaient terrorisées par ce que les Moldus ont appelés une bête ; la Bête du Gévaudan. Et tandis qu'ils chassaient de leurs terres les loups lambda pour n'en laisser que peu ou prou, la famille d'Irina se voyait décorée d'une Médaille du Mérite alors que le sorcier d'où cette légende fut tiré fut abattu. L'on peut dire, à proprement parlé, que c'est à cette époque que les Lupin se firent un nom et qu'ils entrèrent dans les bonnes grâces de la Prévôté, depuis ce jour, ils mettent ainsi tout en œuvre pour ne plus jamais risqués de perdre leur titre de noblesse et la fierté qu'ils en tirent. Soyons francs, et honnêtes, depuis ces temps reculés, la famille d'Irina n'a eu de cesse de servir dans un seul et unique but : permettre à chaque génération de rester dans le Registre afin que jamais leur nom ne soit oublié. Et pourtant, pourtant tout ne fut pas si simple car si être bien né est acquis quasiment à vie pour certaines familles, faire partie des Maisons du Mérites en revanche est beaucoup moins relaxant...

 Depuis qu'elle est toute jeune, Irina vit avec une sorte d'épée de Damoclès au-dessus de la tête. Ses parents, sa mère comme son père, attendent d'elle qu'elle soit leur digne représentante au même titre que son frère aîné qui à la charge de maintenir leur rang social ou que sa jeune sœur, bien que celle-ci ait encore quelques belles années devant elle avant que le ciel ne s'obscurcisse. Pour Irina, en revanche, la position est plus délicate. On apprécierait grandement qu'elle délaisse un peu ses utopie nées durant son enfance et son adolescence pour mieux se concentrer sur son avenir et l'avenir de sa famille. On aimerait d'autant plus qu'elle soit aussi calculatrice que sa mère et capable de prévoir quel homme sera à-même d'assurer à sa maison de conserver le titre si durement acquis. Plus la fratrie mettra de chances de son côté et plus il sera assuré que les Lupin et les Fauchet réussiront à se maintenir socialement. Cependant, bien qu'elle comprenne l'idée, on ne peut pas dire qu'Irina soit très portée sur la question et c'est ainsi depuis qu'elle est toute jeune. Certes, on l'a élevée avec des valeurs, on lui a inculqué des idéaux quitte à les marteler encore et encore pour qu'ils deviennent sa vérité. Malheureusement, l'enfant puis l’adolescente qu'elle était, avait à cœur de se forger sa propre personnalité, d'avoir ses propres avis et d'être capable, par elle-même, de savoir ce qui était le mieux pour elle. Un esprit libre dans un carcan prédéfini, voilà peut-être ce qui lui a le plus pesé dans sa jeunesse et ce qui lui pèse encore.

 Enfant Irina ne rêvait que de grands espaces et de libertés aussi diverses que variées. Elle appréciait parcourir le pays des cent vallées que ce soit seule ou accompagnée. Nombre de fois elle à eu l'audace de ses perdre dans les forêts et les collines environnantes. Nombre de fois son père est venu la chercher, comme si il savait exactement où elle était. Et peut-être était-ce le cas, car avouons le, Irina appréciait ces moments seule passés en sa compagnie. Son père à toujours été quelqu'un de très droit et de très stricte. A cheval sur des règles que lui seul semblait réellement comprendre alors le voir dans un décor différent, là où il ne donnait pas l'impression de jouer une représentation, c'était plutôt agréable. Aussi bourru pouvait-il l'être parfois, aussi doux et rieur devenait-il lorsqu'il était en compagnie de sa fille. Des histoires diverses et variées, elle en a appris venant de lui. Comme si l'homme appréciait plus de conter des hauts faits plutôt que de devoir les réaliser...
 C'est lors de l'une de ses étonnantes balades qu'Irina découvrit ses pouvoirs de sorcière pour la première fois et le lapin dont le pelage vira au bleu du s'en souvenir pendant un moment. Tout comme la jeune fille qui en rit encore de temps en temps en se rappelant cet événement. L'époque de l'innocence sûrement. Puisqu'à son entrée à Beauxbâtons, elle sembla disparaître légèrement.

 Même si Irina a apprécié l'ensemble de ses années d'études dans cette école et qu'elle apprécie y retourner aujourd'hui. Elle ne peut pas dire que tout à été si simple que ça pour elle. Déjà, il a fallu apprendre à vivre en communauté, chose assez compliquée quand vous vivez d'ordinaire dans un endroit isolé. Elle dû aussi faire face à la popularité de son frère et des cousins qui étaient passés par ici avant elle ce qui lui donnait l'impression d'avoir en permanence des yeux posés sur elle, des regards qui la scrutaient comme si ils attendaient qu'elle commette un impair pour mieux en rire et l'ébruiter. C'était une sensation que la fillette qu'elle était n'avait jamais connu avant. Et cette pression qu'elle se mettait sûrement à tord les premières années, finie par devenir réelle lorsque sa mère jugea qu'il était temps pour elle de se préoccuper d'autre chose que de vivre sa petite vie dans ce qu'elle nommait l'oisiveté.
 Irina n'a jamais vraiment compris pourquoi sa mère trouvait qu'étudier et s'intéresser aux théories magiques était oisif, mais visiblement, les deux femmes étaient tellement différentes l'une de l'autre qu'il fallait bien que la tolérance de la mère envers sa fille disparaisse au fil du temps. Aujourd'hui encore, Irina ne sait pas vraiment comment se comporter en sa compagnie. Elle a un mal fou à lui parler et à la comprendre si bien que leurs échanges sont généralement si courts qu'ils se contentent d'une simple salutation, même pas sincère. Qui le regrette ? Irina sûrement... Ou pas ? Sa mère est comme ça de toute façon. Y penser ou vouloir la changer est totalement impossible alors elle fait avec aujourd'hui, tout comme elle a apprit à faire avec quand elle était plus jeune.

 Les années passants, Irina grandissant, le poids des traditions devint un peu plus lourd pour elle chaque jour. Et si sa mère n'y était pas étrangère, sa famille paternelle non plus. Il faut dire que même son père n'est pas particulièrement connu pour être un modèle de tolérance et bien qu'Irina ait essayé de voir les choses de manière différente, elle doit avouer aujourd'hui n'y être pas totalement parvenue, une tare sûrement qu'elle gomme assez efficacement en n'en parlant jamais.
 Parce qu'il ne faut pas croire, mais quand les faits de vos ancêtres qui remontent sur des générations sont la fierté dont tout le profit est tiré, forcément ils sont marquants et on vous éduque avec. Autant le père d'Irina pouvait se montrer compréhensif avec elle quand elle était très jeune, autant quand ses années d'études à Beauxbâtons arrivaient à leur fin, ce n'était plus vraiment le cas. Irina a toujours eu un mode de pensée un peu différent de celui de ses parents mais si il y a  bien une chose que son père ne supportait pas, c'était l'idée qu'elle puisse croire que tous étaient égaux. Par exemple, un moldu n'est pas forcément inférieur. Il a certes un handicape non négligeable puisqu'il ne possède pas de pouvoir magique mais à tout de même son utilité dans le fonctionnement du monde, qu'on le comprenne ou non. De même, une personne qui ne fait pas partie de la Noblesse Française, n'est pas forcément moins bon mage, il n'est juste pas du même niveau. La seule chose, en réalité qui ne mériterait même pas d'exister, ce sont les autres. Ceux qui ne sont comme personne, des aberrations aux noms trop connus d'hybrides.
 Même si la jeune femme à voulu prendre cette question dans l'autre sens et partir du principe que toute personne, hybride compris, ne pouvait pas être simplement mauvaise parce que ses gênes étaient différents. Son éducation rend cette approche légèrement compromise. Et si certaines races d'hybrides sont plus tolérées que d'autres dans son environnement, peut-être parce que certaines d'entre elles ont un jours fait parties de la noblesse ; d'autres en revanches sont beaucoup moins bien vues, même par elle. Irina a beau se targuer d'être un modèle de tolérance et d'empathie... Les hybrides, c'est vraiment pas sa tasse de thé et elle s'en méfie comme de la peste. Ils ont beaux être tout à fait normaux dans certains cas, ils cachent tout de même une bête au plus profond d'eux-mêmes ; bête qui pourrait se réveiller sans prévenir et risquer de compromettre un nombre assez impressionnant de vies...

 Peut-être est-ce pour ce fait qu'à la fin de ses études, elle hésita à suivre la voie tracée par sa famille ou celle qu'elle emprunte maintenant. A vrai dire, avant la fin de ses études, elle s'était tellement persuadée qu'elle n'aurait jamais le choix de rien que quand on lui offrit, elle ne su même pas comment le prendre. Soit elle suivait les traces de sa mère et se trouvait un mari dans la minute, ce qui n'était clairement pas dans ses attributions. Soit elle suivait les traces de son père et rejoignait un apprentissage au Ministère Français en vu d'intégrer la même unité que la moitié des membres de sa famille. Sauf que poursuivre des créatures magiques, hybrides ou non et les contrôler... A bien y regarder, l'idée n'était peut-être pas si mauvaise que ça, mais Irina avait tout de même un peu de mal à se dire qu'elle devrait mettre fin à des vies, mêmes indignes... Pour l'utopiste qu'elle est, c'était tout simplement contre nature et elle préféra vanter les mérites d'une troisième voie. Celle-ci fut aussi bien accueillie qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine mais il fallait bien un avantage à ne pas être l’aînée de la fratrie. Après tout, son frère était un très bon représentant du côté « conservateur de traditions » alors autant qu'elle se paye le luxe de déroger un peu à la règle tant qu'elle le pourrait. Sa mère ne mettrait pas bien longtemps à lui tomber sur le râble pour la coincer dans un mariage dont elle n'avait pas envie.

 Tout juste diplômée, Irina entama un apprentissage pour devenir infirmière. A vrai dire, elle aurait tout aussi bien pu s'orienter vers des études de Médicomage ou de Psychomage mais, selon elle, l'infirmière était toujours la première personne que l'on voyait et c'était ce qu'elle voulait être. Elle voulait être le moment où l'on sait que malgré tout, l'on est toujours en vie. L'instant où l'on sait que quelqu'un prendra soin de nous, de jour comme de nuit. Elle voulait voir les maux dans leur plus simple appareil et entendre les gens sans retenue alors qu'avec les médicomages, certains avaient tendance à se fermer. L'apprentissage dura trois ans. Trois ans de dur labeur aux nuits courtes et sans sommeil. On ne va pas mentir, c'est sûrement la période de sa vie où Irina a eut le moins de relations sociales malgré les partages avec les patients. A la fin de sa formation, elle en vint même à douter d'avoir choisi la bonne voie et de ne pas s'être trompée en ne travaillant pas directement sous les ordres de son père et en compagnie de son frère.
 Si bien qu'au lieu d'accepter l'offre d'emploi de l'hopital à la fin de ses études, elle préféra mettre les voiles sans rien dire à personne. Irina avait besoin de savoir. De sentir qu'elle ne s'était pas trompée et puis, il lui manquait quelque chose. Il lui manquait la liberté, cette capacité de pouvoir penser par elle-même et de découvrir autre chose que ce que l'on voulait bien lui enseigner.
 Elle a ainsi passé deux ans à tourner autour du globe, allant jusqu'en Polynésie pour se perdre dans des petits hôpitaux de campagne moldus tout comme des établissements magiques bien plus réputés. Même si elle ne l'avouera pas, ses deux années ont réellement été un pur bonheur pour elle et elle aurait bien voulu qu'elle dure encore. Malheureusement, la réalité la rattrapa bien rapidement en la personne de sa mère et Irina préféra assurer ses arrières. Au diable le mari prévu, elle était indispensable ailleurs.
 Peut-être que si sa mère voyait qu'elle se posait non loin d'elle, elle la laisserait tranquille et après deux ans hors du sol français, la jeune femme postula une nouvelle fois à l’hôpital dans lequel elle avait été formée, mettant à disposition ce qu'elle avait également appris lors de ses périples à l'étranger.

 Elle y resta un an avant qu'une autre opportunité professionnelle se présente. L'ancienne infirmière de Beauxbâtons semblant apprécier l'idée de quitter le château, c'est Irina qui envoya sa demande pour ce poste. Sûrement que sa candidature se retrouva coincée au milieu d'une bonne quarantaine d'autre mais la jeune fille apprécia grandement voir que la sienne fut retenue sans trop de difficulté. Peut-être qu'une personne un peu plus jeune que la précédente réussirait à comprendre les élèves ? Du moins, c'était la réponse qu'avait trouvé la jeune femme pour justifier de son embauche il y a trois ans maintenant. Et ce fait semble avoir tellement bien coupé l'herbe sous le pied de sa génitrice qu'elle ne s'en trouve pas plus mal. Le seul ennui par moment est encore de gérer sa jeune sœur qui se trouve présentement en dernière année et qui a le don de lui mettre les nerfs en pelote malgré tout l'amour qu'elle lui porte.

 Pour être tout à fait honnête, Irina doit avouer que travailler à Beauxbâtons est sûrement ce qu'il y a de mieux pour elle. Même si l'an passé lui laisse une expérience un peu plus mitigée. En tant qu'infirmière de l'école française et même si elle y est restée une bonne partie de l'année, il n'était pas rare de la voir arpenter les couloirs de Poudlard avant ou après une tâche afin d'avoir un œil sur la Championne de l'école. Et autant dire qu'elle lui en a donné du travail, mais dans les faits, c'était pour la bonne cause. Ainsi était-elle présente cette fameuse journée, alors que Durmstrang fêtait allègrement sa victoire. Des cris, des larmes, l'horreur qui se dessine sur les visages des gens. Irina en est restée longtemps pétrifiée avant de se bouger. Elle n’allât pas bien loin cependant, ayant à peine le temps de voir le corps de la directrice qui se faisait entourée d'une foule d'élève avant qu'elle ne se fasse happer par un autre mouvement qui la dirigea dans l'enceinte du château où c'était le corps d'une étudiante qu'on avait retrouvé. Irina en eut un haut le cœur en voyant cela, c'était... Merlin...

 Merlin... Trois fois Merlin... Irina se revoit secouer la tête dans le vide. Elle se revoit encore observer les cicatrices, entendre les murmures de petite foule qui s'était créée autour avant de se retourner pour aller chercher la championne de l'école. Ce n'était pas ses affaires ! Les anglais avaient toujours eus une petite tendance à causer des catastrophes, il n'y avait qu'à voir la branche anglaise de sa famille. Qui, non content d'être radiés de leur arbre généalogique, d'avoir manqué de leur faire perdre leur titre et pour certains, de s’êtres mariés avec des moldus dont l'origine reste encore à déterminés avaient aussi eu la bonne idée d'enfanter ce qui deviendrait la pire espèce d'hybride qui soit en lieu et place de Loup-Garou mais que ce dernier, tant qu'à faire avait aussi engendré un enfant qui avait tout de même eu la présence d'esprit d'être comme sa mère plutôt que comme son père... Manquerait plus que sa descendance engendre une Maledictus et cela deviendrait la cerise sur le gâteau ! Non vraiment, mieux valait rester assez loin de ses anglais même si ils avaient une fâcheuse tendance à s'insinuer par tous les interstices possibles et imaginables !