Umbra Noctis Movens
NC (-16) | Avatar réel | Pas d'activité minimum | 150 mots mini IRP
Umbra Noctis Movens est un forum RPG, bien sûr, mais pas que. Il vous propose un système d'évolution. Gagner des exp en faisant vos RPs, en participant à la vie du forum, ect... Et monter de niveau pour développer vos maîtrises et skills de sorcier ! Plus encore, chaque personnage à une réelle influence sur les intrigues qui se jouent façon « roman dont vous êtes le héros ». Avec des fins alternatives à chaque épisode et chaque saison ! Vous pourrez aussi dès le niveau 10 avoir votre propre familier et le faire grandir, choisir de vous faire aimer par votre animal magique, ou au contraire le faire obéir par la peur. Vous collectionnerez les dragées surprises de Bertie Crochue pour vous en servir comme monnaie au marché noir, vous pourrez aussi remplir votre compte en banque pour faire du shopping à la boutique... En bref, UNM avec ses quêtes, classes, boss et j'en passe, c'est un habile mélange entre le forum RPG tel que nous le connaissons et le « mmo rpg » !
V O T E S

Nos prédéfinis

Les informations

Nous sommes actuellement entre le 1er Janvier 2025 et le 30 Avril 2025. Voir le calendrier | Le Forum a été créé par Kassie (contexte, le système de jeu, intrigues, les annexes, etc...) et lui appartiens entièrement. NC(-16) présence de propos caractère hérotique et/ou violent, cb interdite aux mineur à partir de 00h.
Deux décennies après la guerre des sorciers, des groupes extrémistes menacent la paix magique. Vous incarnez les différentes factions sur un forum RPG et serez amenés à choisir votre camp lors du conflit qui s'annonce. Préparez-vous à prendre position et à influencer le destin du monde magique.

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Kai Moana A. Shinoda
Kai Moana A. Shinoda

Mes compétences magiques
Maîtrises:
Bonus/Malus:
Coffre Gringotts:
Sortilèges:
Potion:
Familiers:
Classe principale:
Classe secondaire:
Photomaton : Kai Moana "Achlys" Shinoda 386f5da8071e_4
Feat. : Miyavi
Niveau : 100/100
Points d'Exp : 32479
Particularité : succubus palier 7/7
Health Point : 5 000
PC (compétences) : 33/103
PC (caractéristiques) : 15/103
Scolarité et Métier : J'ai fais mes études à ILVERMORNY.
Actuellement je suis le GERANT du NELEGALEN BAR dans la merveilleuse ville de Sofia. Du moins, est-ce l'emploi qu'on me connait...


Kai Moana "Achlys" Shinoda Empty
Ven 1 Juil - 10:53
Kai Moana A. Shinoda



nom et prénom : Kai Moana Shinoda. A.K.A Achlys au sein du Q-Ulte. ; statut du sang : mêlé, Noblesse Japonaise ; âge : trente et un ans ; sexe//genre : homme ; date & lieu de naissance : Trois avril mille neuf cent quatre-vingt treize, Île Kahoolawe, Archipel d’Hawaii, Etats-Unis ; nationalité : américain ; orientation sexuelle : mage du Q-Ulte ; statut civil : idem ; situation financière : finanquoi ? ; métier(s)/étude(s) : Gérant du Nelegalen Bar à Sofia ; Baguette magique : Bois d'Acacia Koa, 24,93 cm, plume d'Oiseau Tonnerre, souple Epouventard : un Tsunami ; Patronus : Raie Manta ; Avatar : Miyavi ;


Savoir

Mes 3 premiers sortilèges :

Ils sont à choisir dans la liste de sorts proposée par le forum, dans ceux de niveau 1 (puisque vous commencez niveau 0 donc maîtrise de sort 1).

• Lumos
• Mutismus
• Diffindo

Ici vous allez nous renseigner sur votre moyenne ou vos notes aux buses/aspics afin que nous ayons une petite idée de votre niveau scolaire, évidement les surdoués qui aurons des "0" ou des "E" dans toutes les matières ne seront pas admis. Car personne n'est parfait.

De la 1è à la 5è année :

→ Astronomie : P
→ Botanique : E
→ Défense : A
→ Histoire de la magie : T
→ Métamorphose : T
→ Potion : E
→ Sortilège : E

Option de 3è année :

→ Etude des Runes Anciennes : E
→ Cuisine Magique : A

6è & 7è année :

→ Défense : A
→ Botanique : E
→ Potion : E
→ Sortilèges : A
→ Etude des Runes Anciennes : O



Caractère

Être ambivalent, ambigu. Pouvoir être deux choses différentes tout en en étant une seule. Savoir mêler ordre et chaos, faire régner l'un pour distiller l'autre. Être noirci par la crasse et la débauche quand un sourire sera servit aussi blanc que ce plateau d'argent. Il n'y a pas de juste milieu entre les extrêmes, il n'y a que du jeu : Mensonge permanent qui comble un vide encore plus grand.
N'espérez pas trouver en lui quelque écho que ce soit, il n'y en aura pas. L'article est périmé, biaisé, falsifié. Vous, les autres, eux ; qu'est-ce que c'est ? Outre le peu d'intérêt que ça éveille, le peu d'attrait que ça pourrait supposer; vous êtes nourriture du corps, nourriture de l'esprit; panier garnis que l'on offre à noël et autant de douces expérimentations quand vient la nuit.

Trouble de la personnalité : Perturbations sévères d'ordre caractérologique et comportemental concernant habituellement plusieurs secteurs de la personnalité et accompagnées en général de difficultés personnelles et sociales considérables.

Être déviant. Non conforme, pas dans la norme. S'écarter perpétuellement de ce que le commun des mortel appel la normalité et apprécier ne pas l'être. Savoir que l'on est exceptionnel simplement parce que l'on ne va pas dans le sens des autres. Qu'on ne pense pas comme les autres. Que l'on n'est pas l'autre.
Savoir qu'on ne pourrait être différent de ce chemin même si on le voulait. Être heureux cependant qu'on ne le veuille pas, que l'idée ne nous effleure pas. Parce que ça excuse le reste peut-être, ou bien parce que c'est comme ça. Qu'on le veuille ou non, le conformisme n'est pas pour nous, il n'est pas nous. Il est un détail insignifiant pour les vies insignifiantes.

Instable. Parce que naviguer d'un pôle à l'autre est une nécessité. Qu'on ne peut se contenter de vivre dans le juste milieu. Parce que ce milieu est ennuyant, insipide, qu'il ne révèle rien et ne fait qu’endormir l'âme. Parce que la vie est à la mort ce que la douceur est à la colère. Parce que suivre le fil du temps n'est pas important. Parce que tout ceci n'est que du vent, un vent imposant qui balaye tout sur son passage. Tempête aussi silencieuse qu'elle est tonitruante. Ici un instant, là-haut à un autre moment. Ne pas prévenir ou laisser aux autres le choix de voir venir.

Antisocial : Comportement manquant que considération pour les autres individus et susceptible d'être préjudiciable à la société.

Inconscience. Puisque le remord n'existe pas, qu'on ne le voit pas. Qu'il est un énième détail dans une machine qui ne tourne pas. Il est tout et rien à la fois. Au fond, il n'existe juste pas. Le remord n'a pas d'intérêt. Savoir qu'il peut naître n'a pas d'intérêt. Savoir qu'on le ressent... N'est pas dans son intérêt. Entre les extrêmes, le rien c'est le mieux. Le vide c'est l'instant de la liberté, celui où l'on peut profiter. Celui où nos derniers masques peuvent se poser.
Dans des yeux aux vagues noires, le désespoir de l'âme en face, l'utilité de cette dernière qui se voit bercée par des mots colorés. Le reste ? C'est là, même si ça n'y est pas. Qu'est-ce qu'on s'en fiche de savoir ce que vous voyez, votre vision est, de toute façon, biaisée.

Psychopathie : Trouble de la personnalité, caractérisé par un comportement antisocial, un maque de remords et un manque de "comportements humains" décrit comme étant un mode de vie criminel et instable.

Ne pas être Empathique. Ne pas se soucier des autres, de ce qu'ils ressentent, de ce qu'ils veulent. Ne pas avoir de considération pour ce à quoi ils pourraient aspirer. Voir les autres comme autant d'outils nécessaire à la satisfaction personnelle de l'égo et des besoins vitaux. Parce qu'il n'y a que le centre qui est important et que le centre n'est pas l'autre. Il est unique, fondu dans un tout et incapable de voir autre chose.

Manipulation. Parce que le monde n'est pas tout blanc, ou tout noir. Qu'on ne peut en être le centre et souhaité que l'Ordre le soit si on ne convient pas qu'une dose d'adaptabilité est nécessaire. Ambivalence qui repointe le bout de son nez, glisse sur les traits, cache la misère et révèle une nouvelle couleur. Parce qu'un sourire est suffisant, parce qu'une main tendue est suffisante. Parce qu'un baisé est puissant, qu'une aura est puissante. Parce qu'être tout, c'est aussi être le contraire. Parce que si l'on ne veut rien, que l'on n'est rien et que l'on n'a besoin de rien alors il ne sert à rien d'être vivant. Trouver le moule, se fondre dedans ; devenir autre chose.

Dérangeant. Parce que même en s'adaptant on n'est pas dans la moyenne. On n'agit pas comme un saint, on n'est pas un diable non plus. On est le danseur sur le fil, marionnettiste d'un monde de morts, de désirs, de plaisir. Juste une âme pour distiller quelque chose de plus grand, l'instiller dans les esprits et y être dévoué jusqu'à en profiter de la vie. Ou quelque chose comme ça, puisqu'on ne peut pas devenir ce que l'on n'est pas.


Histoire


I • Ile Kahoolawe, Hawaii, Etats-Unis ~ La Mère

Ohana. La famille. C'est un terme qui regroupe tout et rien à la fois. Surtout quand la base n'est déjà pas bien solide. Surtout quand la base n'aurait pas du faire naître sa suite. Pas que ce soit étrange, ce mélange. Pas sur cette petite île sorcière où le métissage entre les peuples de différents nationalités est fréquent. Parce qu'en fait, ici on est un peu tous la famille. Que nos origines soient pures ou qu'elles ne le soient pas. C'est le premier cas pour lui. Même si La Mère n'a jamais vraiment eu d'importance. Pas plus que Le Père.
C'était bien, là-bas... Sûrement. Même si c'est plus un souvenir qu'autre chose. Même si on apprécie aujourd'hui en garder les racines ; parce que c'est la base sûrement. La fondation. La naissance de ce qu'il est. Ou plutôt de ce qu'il ne sera jamais. Il aurait peut-être dû lui dire merci... Quand elle était encore en vie. Mais c'est yeux se sont fermés, il y a quelques années ; elle l'aimait trop vous voyez. Jusqu'à l'en étouffer.

Tout le monde l'aimait trop. C'était un enfant, c'est bien les enfants ; ils sont innocents, ne peuvent se servir de la magie, n'ont qu'à profiter de la vie. De la culture, de l’Océan et des joies simples de peuples simples.

Être simple, c'est bien. Mais c'est conforme à la norme et il ne l'a jamais été. Différent tout le temps. Puis ça ne l'intéresse pas. Ils ne l'intéressent pas. Être solitaire et dire qu'on est entouré, c'est le défi à relevé. C'est le mensonge qui nait le jour d'après. Parce que l'animal du voisin, ce n'est pas votre faute si il n'est plus là. Même si c'est dans un drap qu'on le retrouvera. N'était-ce pas celui de La Mère ? Il n'avait qu'à pas refuser d'approcher. Les animaux, ça sent les choses, trop de choses ; ce n'est pas forcément doué de parole mais certains les comprennent. Alors pour eux, il reste l'Océan et ses profondeurs. Ainsi ils peuvent disparaître, comme les animaux sur deux pattes et qui agitent leurs baguette, ça arrive de trébucher, ce grand-père ne sera pas le premier.

L'Océan. Il l'aime lui. Il le lui rend bien aussi. Il est simple, il ne dit rien. Il offre le divertissement, il souhaite qu'on s'incruste dedans. Au final il lave les âmes mais pas la sienne. Parce que la sienne va bien, qu'elle est comme lui. Qu'il veut qu'elle soit comme lui. Il était bien ici, il s'en souvient encore mais la fin d'une vie se finie là où une autre commence. Ou bien c'est la mort. Peut importe, c'est un détail.

II • Tokyo, Japon ~ Le Père

Yakuza. Des normes, des règles, des traditions. Toujours plus, toujours plus loin. Le désir du Père dont le sang-pur d'une famille de déficient coule dans les veines. Parce que c'est comme ça qu'il le voit. Que depuis le début il n'a aucun respect pour lui. Parce qu'il n'en aura jamais. Parce qu'il n'a pas aimé qu'il l'arrache de sa vie là-bas sans autre forme de procès. Et maintenant, qu'est-ce qu'il lui demandait ? De se conformer. De suivre une voie qu'il jugeait tronquée...
Inconscient patriarche, chef d'un clan bien trop grand de débiles en puissance qui ne vivaient que pour servir une autre famille encore plus puissante. Petit bras armé de péquenots que les années ne l'ont pas aidé à considéré.
Qu'il se conforme, ils le voulaient. Mais au final, est-ce que c'est ça qu'Il souhaitait ?

Parce que ce qu'on touche, ça se détruit. Ça s'écrase, ça s’annihile. Parce que quand vous tirez un esprit qui ne fonctionne déjà pas convenablement, vous le détraquez tout autant. Parce que là où vous demandez appuie et brutalité maîtrisée, finie par naître débauche et débâcle. C'est le prix à payer. Ramener des galions résultats d'impayés ? Oui. Mais avec les mains comme animal de compagnie. Ordonner les rangs des hôtesses de ces bars sorciers ? Oui. Mais pas sans les délester du reste de leur personnalité au passage.

Parce qu'il y a été forcé. Parce qu'on lui a dit de se conformer. De servir le clan, les gens importants et ceux qui étaient encore plus au-dessus. Parce que c'était demandé de courber l'échine à toujours plus d'autorité dont il est aujourd'hui partiellement libéré. La folie, elle est née là ; sûrement. Même si elle existait déjà. Elle a coulée dans les pores de sa peau, s'est instillées sur chaque bande d'innocence jusqu'à tout détérioré. Qu'on se plaigne maintenant n'est-il pas signe que la déficience mentale ne vient pas de lui mais des autres. Parce qu'à être le fils de ce petit chef de pacotille ; ce petit sorcier qui n'aurait pas dû être né, on ne peut pourtant pas le tuer. Que voulez-vous ; les traditions et le respect resteront à jamais cons.

III • Ilvermorny, Massachusetts, Etats-Unis ~ L'enfant

Une école. Pour apprendre la magie. On y va, parce qu'on est né sur son territoire même si ça aurait peut-être été mieux si on n'avait pas eu de pouvoir. Parce que donner une baguette à un enfant, c'est lui ouvrir grand la porte à l'expérimentation. C'est s'assurer qu'on va lui apprendre à s'en servir et bien s'en servir. C'est être fou, au fond que de laisser une statue décider de sa maison...

Être fou. Toujours plus fous ils le seront à vouloir lui apprendre ses leçons, le faire suivre des cours pour l'aider à apprendre et tout canaliser dans un bout de bois meurtrier. Ils n'ont rien vus pourtant... Inconscients.
Le mensonge il naît là, plus qu'ailleurs. Il dévoile l'aspect sociable, l'aspect agréable. Parce qu'il faut savoir se fondre dans ce monde pour pouvoir vivre à côté sans trop être repéré. Parce qu'en sept ans, on a le temps d'en apprendre plus sur tout ce fonctionnement. Sur ces humains qui vont et viennent et qui pense, à tord, se parer de mille couleur. L'imitation est un bon entraînement. Il apprend à se fondre, à se confondre ; a gagner cette popularité que le métissage aide bien à supporter. Ils sont là, il s'en fout. Ils lui parlent, il s'en fout. Mais il écoute, il apprend. Il connaître en sept ans les mimiques qu'il faut simuler pour obtenir les objets convoités. C'est une découverte perpétuelle, plus que les cours, plus que les matières. C'est l'Humain qu'on lui a enseigné...

Sept ans contre une vie. Contre un masque qui se suffit à lui-même, qu'on fini par apprécier. Qui devient cette fausse personnalité que l'on n'a pas. Parce que la vrai nous met d'office au ban de la société. Eux, ils ont été utiles, en quelque sorte. Il n'a pas encore décidé.

IV • Le Q-Ulte, Quelque part en Europe de l'Est ~ L'As

Commission, acquittement, appointements, émolument, paiement, tribut. C'est ce qu'il est. Un don. Un objet qu'on lègue à un tiers pour renflouer ses rangs. Parce qu'au final, il ne servira jamais mieux là qu'ailleurs. Parce qu'on ne pourrait bientôt plus s'en servir ailleurs. Parce que la folie règne trop profondément, qu'elle ne se cache même plus, que l'instabilité est totalement lachée. Parce que la bête à sauter le pas, trop de fois et avec des manières que l'on n'attendait pas.
Parce que ceux qui règnent n'ont pas besoin de lui ici et qu'il sera mieux là-bas. Relais qu'on jugerait éteint entre diverses autorité. Parce que son cerveau, on considère aussi qu'il ne pourra pas être lavé ; pas totalement. Et qu'il est, au final moins importants que les régnants. Il est l'étage d'en dessous, le sacrifiable qui nous arrange et qui peut ainsi avoir sa place. Parce que l'effacer totalement c'est prendre le risque d'en effacer d'autres en même temps. D'autres dont on ne peut pas se passer maintenant. Une Mafia pour une Secte. Qu'est-ce que ça change au final pour lui ?

Ils ne sont pas comme lui. Eux le sont un peu plus. Ou bien c'est juste qu'il a totalement perdu l'esprit. Que l'As devient suffisant, qu'il est l'état qu'on juge important. Il pourra servir en tant qu'élément. Qu'on place, qu'on déplace ; tant qu'il est satisfait. Tant qu'il arrive à se satisfaire. Parce que les chaînes aussi douces soient elles, il préférera toujours les enroulées au travers des âmes plutôt que de s'en entouré. Parce que ces vies sont insipides ; parce que l'obligation est une hémorragie. Alors il sera mieux ici. Dans un coin où bien un autre.
Le cerveau, il n'a jamais été là. Il n'a jamais suivit. Pas là-bas, pas ailleurs mais ici il peut naître. Trouver un écho. Apprendre quelque chose qu'il ne soupçonnait pas. Ca lui va. Tout lui va. Il n'est pas si compliqué que ça au final, tant qu'on sait comment lui parler. Tant qu'on sait comment le faire abdiquer. Offrir sur un plateau un monceau de désirs, de plaisirs qui bientôt pourra s'associer à une autre folie. Bientôt. Après l'initiation. Quand on sera différent, quand on aura un nom différent. Qu'on sera ça, sans l'être ; qu'on naîtra comme autre chose et qu'on appréciera.

Le poison, il est là, dans ses veines. Dans le cœur. Dans chaque parcelle pourrissante qui n'ont de cesse de s’agrandir sous ses sourires.

Achlys. Déesse sommes toute inexistante du poison, du malheur, de la brume. Un nom de femme, parce qu'on n'a jamais été un homme. Parce qu'on n'est pas une femme non plus. Parce que notre genre va changer et qu'il n'a jamais vraiment été considéré. Un nom, c'est bien. Même si ce n'est rien. Même si ça laisse voir ce qu'il y a derrière. Être mineur qu'on ne défini pas vraiment, qui n'a de norme que celle qu'il veut bien prendre en compte et seulement en de rares instants. Être ceci, être cela ; qu'est-ce que c'est au final ?

V • Artemissia, Le Temple ~ La Dame

Des flammes qui dansent, comme autant de points lumineux. Repères insensibles à ce qui pourrait animer l'esprit de celle qui s'avance au sein du cercle. Reine de la nuit d'aujourd'hui alors que celle qu'on dit être sa sœur l'a été quelques temps avant.
L'initiation. Passage par lequel il était passé avant, est-ce qu'il avait relevé divers sentiments à cet instant ? Quand Lui était à sa place à Elle ? Qu'il les avaient observés, ces mêmes personnes dans leurs capes sanguines les visages à moitié cachés ? Peut-être... Après tout, c'était le passé. Aujourd'hui c'était elle que l'on célébrait, l'enfant de treize printemps. Elle qui boirait la potion, y survivrait ou non. Et plus tard, ce serait aussi sur elle que ses mains se poseraient, en compagnie de celles des autres. Multiples caresses sous le couvert de cette lune pourpre qui voyait naitre une nouvelle amie au creux de sa nuit.

Artemissia... Plus tard Zoé. Même si il ne la nommera jamais comme ça. Jamais ainsi. Membre du Q-Ulte si différente d'eux, des autres, de lui. Une Dame de Cœur dont les couleurs rougies sont bien au-delà de ses envies. Parce qu'au sain de ce que les fous nommeraient secte, il y a cette hiérarchie, ce pouvoir qui se distille, qu'on croit né dans le cœur de ses filles à lui. Lui Chronos, elle sa fille, celle d’Héra ; l'enfant qui ce soir voit son corps assaillit des passions dévorantes de ses condisciples. Un, dix, mille, cent. Combien de minutes, d'heure, de temps, de gens différents dont les corps en vienne à se mélanger pour ne former plus qu'un.

Artemissia; l'enfant du Q-Ulte, celle que de loin, il a vu grandir entre ses murs. L'enfant de L'As, l'enfant du Roi. Petit prodige que l'on suit de près qu'on le veuille ou pas. Même lui le fait. De loin, de prés, aux aguets. Est-ce un lien qu'on pense unique, qui n'existe que dans une tête qui n'est même pas bien faite ? Est-ce un lien qu'on sait utile, inutile, symptôme de cette autarcie imposée qui oblige à toujours plus se rapprocher. L'enfant de l'As, le pouvoir de l'As... Qu'est-ce qu'elle est, au fond, cette Dame de Coeur dont la vie vient d'être transcendée ? Il la suivra. Peut-être, ou pas. Observera, peut-être ou pas. Tout ceci ne vous concerne pas.


VI • Nelegalen Bar, Sofia ~ Le Valet

Une étoile à huit branches, marquée sur la peau de cette ancre magique qui ne s'évanouira jamais. Un symbole presque aussi faux que le reste. Qui se grave sur une personnalité qui porte déjà ses jumelles aux genoux. Un symbole pour dire que l'on n'acceptera jamais aucune autorité et qu'on ne courbera l'échine devant aucun homme. Même si c'est déjà fait. Sauf que Lui, n'est pas vraiment un homme. Il est le centre. Celui qu'on suit.
Une nouvelle étoile, symétrique elle aussi pour rejoindre l'autre épaule, donner un galon supplémentaire ; réplique de cette tradition de la mafia moldue. A moins qu'elle n'ait toujours été sorcière. Un symbole pour nommer un criminel et qu'on accepte de le grader, de lui octroyer une place, un domaine. Le sien ; l'antre. Ce bar géré par la mafia d'Europe de l'Est et qui servirait bien au Q-Ulte. Pas pour Eux, ceux qui s'y perde mais pour ce qu'on y entend. Pour les besoins qu'on a de ces âmes sans saveurs parfois, insipides aussi. Parce que se nourrir est l'important, parce qu'en profiter vient aussi en premier.
Une antre pour sorcier ou le burlesque rejoint le moderne ; où il faut avoir le cœur bien accroché pour peu qu'on entre dans certains petits papiers et que les rideaux s'ouvrent sur d'autres activités. Parce qu'il faut de tout pour faire un monde, son monde et que le votre n'a rien à lui envier. Parce que le luxe est compagnon de la luxure, qu'il s'invite partout ; veille partout. Sommeil, au final, en chacun de nous.

Ce lieu, c'est le repère. L'endroit où le visage porte ce masque qu'on accepte, qu'on ne juge pas propret mais dont on s’accommode et qui nous plaît. Un sourire, un rire, une boutade et du sarcasme. On sait ou bien on ne sait pas ce qu'on vient perdre ici. Sûrement un part d'innocence, sûrement son temps qu'on accepte de perdre pour lui aussi. Parce que c'est ça, le Nelegalen Bar, un endroit pour l'oubli. Un endroit pour sa vie. Cette vie qui rémunère, qui stabilise, qui donne l'impression qu'il est membre de ce monde tout en ne l'étant pas. Parce qu'avec les bonnes cartes, on a plus et que si la donne vous à été défavorable, alors vous aurez moins. Cet endroit, c'est un point de vu. Un moyen de s’accrocher dans la société même si on n'y sera jamais inséré. C'est le mensonge si simple qu'il en devient vérité pour celui qui l'habite, le hante, l'anime et le fait tourner. On dit que derrière, il y a cet autre poids, celui de cette mafia et ce qu'elle croit. Qu'est-ce que ça change tant qu'il est là ? Qu'il gère maintenant l'endroit ?

Entrez-y quelques temps, ressortez-en peut-être un peu plus ou un peu moins vivant. Est-ce important ?


VII • Le Massacre, Quelque part en Grèce ~ Le Pantin

De la cendre, de la fumée, des corps sans vies... Ça aurait pu être amusant, si ça avait été lui. Si le résultat avait été différent. Si le pion n'avait pas failli. L'autre qui se croit roi et qui, en vérité, ne l'est pas. Celui qui a abattu les âmes, trop d'âmes et qui pourtant, à laissé des survivants.
L'échec est cuisants, sûrement plus pour lui que pour Eux ; quoi que pour Eux aussi. Dans un sens, c'est amusant... vraiment. De l'autre c'est décevant. Parce qu'assister de loin à tel spectacle simplement pour en noter les défauts, c'est trop insignifiant. Ce village, ces fous ; ce pion qui se casse la figure en espérant gagner autre chose que la simple satisfaction de les avoir tous tués.

L'espoir fait vivre. Même si c'est inutile. Même si, au fond, il n'y en a pas besoin. Que c'est une utopie pour mieux se bercer quand vient la nuit.
Respect, irrespect ; c'est presque dégoûtant finalement de déployer tant d'efforts pour rien et de ne toujours pas le capter. Lui qui à les masques, lui qui reste caché ; un héritier dont l'identité peine tellement à être révélée. Utile, sans l'être puisque la mission n'est pas rondement menée, qu'elle ne sert pas vraiment... Finalement. Tout ça pour son espoir d'avoir une boite. Une boite qu'il n'aurait pas eu puisqu'elle est à Lui. Lui, l'As, le Temps, Le Roi... Et l'autre n'est qu'un pion dont le visage reste gravé sur la rétine. Peut-être qu'on devrait en rire, de son échec ; de sa folie. Parce que le rouge qu'il a versé, tout ce sang qu'il à déverser ; c'est autant de nourriture qu'on pourrait croire gâchée. Et pour quoi finalement ? Du vent.

Observer de loin. Voir de loin. Ne rien dire et ne pas savoir se satisfaire. Plairas-t-il à l'épine de restée douce longtemps malgré tout ce qu'elle cache en son sein. Tout ça... Pour ça... Les yeux notent, la voix confirmera l'état; que ce soit la sienne, celles des autres, celles de tous.


VIII • Tournoi des Trois Sorciers, Angleterre, France et Bulgarie ~ Les Fous

Ce ne seront que des noms sortis d'une coupe. Des noms insignifiants sauf un, peut-être. Le seul nom éveillant l'intérêt. Le seul nom symbole du masque qu'ils portent tous à un moment ou à un autre. Pour elle, ça fera sept ans et presque autant de coupures de journaux qui pourront être conservés. La coupe, les morts, le vainqueur ; ça n'a pas d'intérêt. C'est un détail dont on ne pourra même pas se moquer. Par contre conservé les clichés, les coupures relatant les faits de cette Dame de Cœur ; comme pour lui rappeler jusqu’où elle a joué ; comme pour avoir l'idée de maintenir cette image. Parce qu'à utiliser, ça peut se révéler intéressant. Ça peut aussi faire penser qu'on a de quoi se parler au travers d'autres identités. Oui, ça peut. Ou bien ça ne peut pas. C'est peut-être ici une maniaquerie comme une autre que d'avoir lu les journaux et les articles qui traitaient de cette Championne de Beauxbâtons... Oui, ça pourrait.
Ou bien c'est une collection, une relique, un artefact qu'on apprécie... Mais ça peut-être aussi la simple envie de voir ce que ça fait d'être comme tout le monde, même si le plus important de cette année n'a eu aucun intérêt.

Deux morts ? Et alors ? La vie ça va et ça vient, parfois elle est plus longue que d'autre, parfois plus courte. On ne considère pas la nourriture comme étant autre chose que vitale et l'aliment périmé n'a pas vocation à être mangé. Les détails ? Ils seront là, conservés dans un coin avec les autres coupure où cette fille rousse salue l'objectif. Peut-être même que les deux autres champions y seront ; ou pas. Il semblerait que certaines choses soient vouées a brûler n'est-ce pas ? Ou bien à disparaître, se transformer, se métamorphoser. Qui dit que ceci ne marque pas la fin de cela. Que la suite ne prendre pas la place que ce qui est présent mais pas totalement. Qui saisira ? Qui ne saisira pas le sens de tout un raisonnement que l'on croirait insignifiant.


IX • Ministère de la Magie, Angleterre ~ Le Plateau

Une explosion sous terre. Symptôme d'une maladie qui ronge la terre, ou simple outil pour distiller l'impétuosité, l'animosité. Faire naitre la folie et bercée la conscience des sorciers en les aidants à comprendre qu'ils ne sont plus à l'abris. Il y était, comment ? Pourquoi ? Sûrement le poids de cette mafia d'Europe de l'Est qui tatoue des étoiles sur trop de parties du corps. Sûrement une excuse pour être aux premières loges lorsque les premiers corps sont tombés. Toujours en prenant garde de ne pas être blessées. Âmes du monde insignifiante dont l'espoir de s'en sortir amène à tant d'ironie. Perdus qu'ils sont dans leur petit monde de sorciers bien portants qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Qui songe qu'ils sont à l’abri, surtout ici. Âmes impies qui ne captent leurs morts qu'à l'instant où celle-ci vient frapper à la porte.

Il y a bien ce corps, là-bas, sur lequel il se penche avant de sortir de la salle. Ce corps qui recharge la batterie, libère la magie, l’amplifie. Un éboulement plus tard et les étages défilent autour de lui, sous lui, devant lui. L'insecte qui rampe, qui s'insinue, qui observe et accentue la peur, libère les chaines, emprisonne les esprits. Un terrain de jeu à taille humaine où il a pu y distiller sa folie. Sans remords, sans pudeur, sans haine non plus. Juste un trop plein de non considération pour les victimes libérant leurs derniers souffles à l'unisson ; quelle douce chanson. Mélodie infinie qui n'a pour but que d'apporter à un Maître ce qu'il désire... Folie douce, folie curieuse ; celle de voir qui vivra et qui verra lorsque les âmes seront regroupés dans ce bar trop mal achalandé. Où est le vin ? Ou est le sang, alors qu'il n'y aura ici que des pansements.

C'est triste, sûrement, que de se dire que la nuit est déjà finie. Que d'autres ont repris la partie ; que la roue à tournée et que le destin l'y a ramené. Dans cet autre bar, dans cette autre antre. Jusqu'à l'instant où il en aura marre d'être une feinte sans mouvements. Une vie menti pour un cœur aigri. Ou quelque chose comme ça...

Mensonge d'état.


Succubus

Ça aurait pu ne jamais arriver. Il aurait pu ne jamais y arriver et passer à côté. Parce que le privilège était fièrement réservé ; que tous ne pouvaient pas le supporter. Qu'au fond, il fallait avoir accepter bien plus que ce qu'une âme non résolue ne pourrait accepter. Il y en avait des vies brisées qui avaient certainement finie par s'y intéresser, s'en laisser compter et se laisser porter. Elles n'avaient pas toutes survécu. Parce que vivre ainsi, avec ce don qu'Il vous donnait. Ce n'était pas destiné à tout le monde. Du moins, voilà ce qu'il pensait alors qu'il s'avançait dans cette salle aux tentures rouges. Sur ce sol que d'autres avaient foulés avant lui.

Est-ce que c'était bien ? Est-ce que c'était mal ? Est-ce qu'il devait craindre ce passage, le redouter ou bien s'en sentir réjouit et honoré ? En vérité, ça n'éveillait pas grand chose que d'autres auraient voulus entendre. Parce que ce n'était pas un but en soi, pour lui, que d'en arriver là. Parce que comprendre qu'il ne fonctionnait définitivement pas comme les autres membres du Q-Ulte, du moins pas tous c'était un peu compliqué. Un peu flou peut-être aussi. Dans ce groupe, dans cette secte, il était bien. A sa place sûrement et le convertir n'avait pas été bien compliqué. Puisqu'il suffisait de se laisser aller, de suivre son envie du moment tout en respectant celle de celui qui se trouvait sur le trône.  C'était la concession dans un choix qu'on n'avait pas fait au départ et qui nous allait plutôt pas mal en définitive. Est-ce qu'il y avait besoin de ressentir quelque chose ici ? Est-ce qu'il fallait feindre la gratitude alors que Chronos n'en serait pas dupe ? Les autres non plus, du moins certains. C'était mieux que personne ou tout le monde remarque.

Le rite, l'initiation. L'instant que les bulbes flétris attendaient avec impatience. Comme si c'était une planche de salut. Il ne comprenait pas. S'en fichait un peu déjà. C'était comme ça, les élus finissaient par en passer par là. Qu'y avait-il de plus simple à comprendre même si certains refusaient de l'entendre. Ceux qui ne passaient pas, ceux à qui la porte était fermée d'office. Il serait bien là, au milieu d'eux. Avec ce visage qu'il conserverait, cette nouvelle magie qui se distillerait. Quelque chose qui le satisferait, permettrait aux penchants noircis de se colorés de façon différentes.
Ça, au final, ça voudrait dire être aussi différent des autres qu'on restait normal aux yeux du monde ; c'était lui au final et il n'y avait rien eu de plus à ajouter lorsqu'à ce moment, il s'était avancé.

La suite, ils la connaissent tous. Ceux qui étaient là. Ceux qui sont passés par là. Peut-être se souviennent-ils de cet aspect un peu solennel que la cérémonie revêtait. Peut-être qu'ils ont encore en mémoire la torture qui s'était glissée sur son visage. Comme une amie qu'on oubliait, qui nous faisait rire à mesure qu'elle parsemait l'intérieur du corps de cette douleur lancinante. Résultat de la potion ingurgité plus tôt. Résultat peut-être du mélange des ingrédients et du sang. Ça brûlait, ça rendait fous quand on ne l'était pas déjà. La peau donnait l'impression de prendre feu, de toujours plus se fendre chaque fois qu'on l'effleurait. Et pourtant, l'instant d'après. Douleur devenait jouissance comme si les opposés se rencontraient enfin. Comme si tous ces gens, toutes ses mains, tous ces corps qui devaient faire palir Dionysos et ses Orgies avaient enfin trouver leur but.

Jouissif oui. Épuisant aussi. Rassasiant, peut-être pas. Mais ça permettait au moins de comprendre pleinement. D'avoir conscience que l'état qui nous avait vu naître avait clairement été abandonné à ce moment où vous étiez devenu autre chose, que vous aviez été transcendé. Humain, sorcier, succube... Une étape de plus vers une nouvelle forme d'éternité.


pseudo : Jiji ; âge : / ; prélien, predef', scénario ou inventé ? : inventé ; comment nous as-tu connu ? : ninja ; double compte ? : team Eiji ; un dernier mot ? : / ; A propos du règlement & co' : EIJI, j'atteste également en demandant ma validation avoir lu et approuvé le règlement du forum et avoir pris connaissance des systèmes de jeux très particuliers du forum. Je m'engage donc à respecter le forum, son règlement et son système.




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