Umbra Noctis Movens
NC (-16) | Avatar réel | Pas d'activité minimum | 150 mots mini IRP
Umbra Noctis Movens est un forum RPG, bien sûr, mais pas que. Il vous propose un système d'évolution. Gagner des exp en faisant vos RPs, en participant à la vie du forum, ect... Et monter de niveau pour développer vos maîtrises et skills de sorcier ! Plus encore, chaque personnage à une réelle influence sur les intrigues qui se jouent façon « roman dont vous êtes le héros ». Avec des fins alternatives à chaque épisode et chaque saison ! Vous pourrez aussi dès le niveau 10 avoir votre propre familier et le faire grandir, choisir de vous faire aimer par votre animal magique, ou au contraire le faire obéir par la peur. Vous collectionnerez les dragées surprises de Bertie Crochue pour vous en servir comme monnaie au marché noir, vous pourrez aussi remplir votre compte en banque pour faire du shopping à la boutique... En bref, UNM avec ses quêtes, classes, boss et j'en passe, c'est un habile mélange entre le forum RPG tel que nous le connaissons et le « mmo rpg » !
V O T E S

Nos prédéfinis

Les informations

Nous sommes actuellement entre le 1er Janvier 2025 et le 30 Avril 2025. Voir le calendrier | Le Forum a été créé par Kassie (contexte, le système de jeu, intrigues, les annexes, etc...) et lui appartiens entièrement. NC(-16) présence de propos caractère hérotique et/ou violent, cb interdite aux mineur à partir de 00h.
Deux décennies après la guerre des sorciers, des groupes extrémistes menacent la paix magique. Vous incarnez les différentes factions sur un forum RPG et serez amenés à choisir votre camp lors du conflit qui s'annonce. Préparez-vous à prendre position et à influencer le destin du monde magique.

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Marisol L. Flores
Marisol L. Flores

Mes compétences magiques
Maîtrises:
Bonus/Malus:
Coffre Gringotts:
Sortilèges:
Potion:
Familiers:
Classe principale:
Classe secondaire:
Photomaton : Marisol Lupita Flores 7sfx
Feat. : María Gabriela de Faría
Niveau : 26/100
Points d'Exp : 6052
Health Point : 2 600
Scolarité et Métier : Actuellement je suis Barmaid sur le Campus de Grimardent. Je suis aussi artiste tatoueuse à mes heures perdues. Et si vous me reposez la question de mes études magiques... pendejos, je suis une moldue !

Marisol Lupita Flores Empty
Ven 25 Nov - 22:36
Marisol L. Flores



nom et prénom : Marisol Lupita Flores. Les appellidos au Mexique sont souvent à grosse rallonge. MLF -Oui, on peut aussi le traduire par Mouvement de Libération des Femmes- est donc le diminutif de son nom complet Marisol Lupita Rivera (premier nom de famille de son père) Flores (premier nom de famille de sa mère) del Rosales (pour rappel du lieu où elle est née) ; statut du sang : B négatif -sait-on jamais, ça peut servir- Moldue ; âge : 20 ans ; sexe//genre : femme ; date & lieu de naissance : 13 mai 2004, Culiacán Rosales - Etat de Sinaloa - Mexique ; nationalité : mexicaine ; orientation sexuelle : hétérosexuelle ; statut civil : célibataire ; situation financière : pauvre ; métier(s)/étude(s) : Artiste Tattoueuse à ses heures perdues - pour ne pas dire en formation sur elle-même dans des conditions d'hygiène douteuses - ; Barmaid sur le campus de Grimardent -Merci @Celeste Prewett ?- ; Baguette magique : Je mange rarement japonais, hormis des boulettes de riz de temps en temps, mais ça se mange avec les doigts. Epouventard : ¡Madre de Dios! *va chercher son petit dictionnaire des conneries magiques* Hmmm... Je dirais une piñata mexicaine remplie de têtes humaines ? ; Patronus : Est-ce que j'insulte votre maman le matin en me levant ? Non. ¡Vete a la verga, pendejo ! ; Avatar : María Gabriela de Faría ;


Savoir

Mes 3 premiers sortilèges :

Ils sont à choisir dans la liste de sorts proposée par le forum, dans ceux de niveau 1 (puisque vous commencez niveau 0 donc maîtrise de sort 1).

• Abracadabra
• El Chupacabra
• Piña Colada

Ici vous allez nous renseigner sur votre moyenne ou vos notes aux buses/aspics afin que nous ayons une petite idée de votre niveau scolaire, évidement les surdoués qui aurons des "0" ou des "E" dans toutes les matières ne seront pas admis. Car personne n'est parfait.

De la 1è à la 5è année :

→ Ecole publique de la feuille de coca; spécialité cartel.

Option de 3è année :

→ Option sportive ; session esquive et développement de la fuite. Ne passez pas par la case prison et vous gagnez 2000 pesos.

6è & 7è année :

→ Ecole supérieure des arts de la vaisselle et du service; spécialité empoisonnement par vinaigre blanc et bicarbonate de soude.

Etude à Grimardent :

→ Université de la Santa Muerte. Tu touches, tu payes. Option mode du rouge et défilés


Caractère

Marisol est une personne aux multiples facettes, tantôt charmeuse ou tantôt joueuse, elle sait aussi se montrer d'une étrange brutalité et d'une franchise insolente. La faute, peut-être, a une vie en dent de scie qui n'a pas toujours été des plus tendre. Mais si parfois, on trouve son sourire écarlate outrageux ce n'est que pour mieux sentir, quelques instants plus tard, un gant de velours nous caresser le cou.
Dotée d'une certaine faculté d'adaptation à ce qui l'entoure, Marisol aime jouer des apparences. Candide à ses heures dans ses tenues qui semblent tout droit sorties d'une comédie musicale américaine des années 70 -Grease pour ceux qui ne verraient pas d'où sortent les blaser flashy, les cheveux volumineux et les nœuds outranciers-, elle passerait pour presque niaise quand elle vous regarde de ses grands yeux sombres. Niaise ou manipulable, au choix. Et elle est volontiers capable de sauter à pieds joints dans un piège pour mieux vous planter un couteau dans le dos par la suite.

Marisol, au-delà de toute apparences, n'est fidèle qu'à elle-même et à sa jeune sœur. Tout ce qui est autour est autant de possibilités de garder la tête hors de l'eau et de ne pas se faire bouffer par la vie. C'est qu'on ne naît pas réellement battante, on apprend à le devenir par la force des choses. Et pourtant, ce sont souvent ces caractères là qui sont le plus bourrés de peurs et de doutes. De sempiternelles questions sur les choses de la vie et le pourquoi du comment. Et bien Marisol, elle lui dit merde à la vie et avec le doigt d'honneur qui va avec. Ainsi que tout un lot d'injures diverses et variées. C'est qu'elle aime avoir un langage fleuri et que sur son visage de poupée, ça surprend autant que sa colle bien.

Son petit air de peste qui écraserait la première fille à passer trop près d'elle, elle ne le porte pas pour rien. Dans la vie, c'est œil pour œil et dent pour dent et si certains aiment manger le plat de la vengeance froid, elle l'aime bien chaud et limite bouillonnant. Pour elle, il ne sert à rien de laisser traîner les choses en longueur, mis à part se mettre encore plus dans les ennuis. Alors autant régler le souci tout de suite, les conséquences seront prises en compte après. Et n'allez pas croire que c'est parce que vous agiter vos petits bouts de bois devant son nez -un peu comme un clochard agite son sexe devant une école primaire- que c'est pour ça qu'elle ne va pas vous faire la joie de vous présenter son très mauvais caractère.

Tête de cochon butée comme pas deux, elle a raison et vous avez tord. La plupart du temps. Mais de là à ce qu'elle vous accorde la supériorité par votre façon de penser où d'agir, vous vous fourrez le doigt dans l’œil bien profond et jusqu'à l'os. Marisol n'a qu'une chose à vous dire : Allez tous vous faire foutre, bien cordialement si vous le voulez.

Suivant l'humeur et avec des personnes plus proches, elle pourra se montrer potentiellement plus douce. Mais pas moins maligne et retorse si le besoin s'en fait sentir. C'est pas en s’asseyant sur sa carapace qu'on réussi à se sortir des pires emmerdes. Nan, vraiment, elle est pas prête de la lâcher sa petite façade hautaine qui a l'air de ne pas y toucher. Charretière au visage délicatement maquillé. Tout atout est bon à prendre et de tout il faut savoir se servir. La tête, les pieds, les fesses et autres attributs. Quitte à devoir s'asseoir sur une bonne partie de sa dignité. Elle n'est plus franchement à ça prêt depuis bien des années.

Louve sur-protectrice avec sa jeune sœur, elle ne vous dira jamais le choc qu'elle a ressenti quand elle a compris leur grande différence. Elle ne vous dira pas, non plus, comment elle se comporte en sa présence mais son instinct de mère poule n'est jamais bien loin. Bien heureux serait celui -qu'importe l'espèce à laquelle il appartient- qui ne va pas à l'encontre du développement de sa cadette ou qui ne se met pas en travers de son chemin. Il y a fort à parier que dans le cas contraire, elle soit encore capable de vous sortir les yeux des orbites pour les placer dans un tout autre orifice. A bon entendeur... xoxo


Histoire


Culiacàn Rosales – Etat du Sinaloa – Mexique / 13 mai 2004 – 15 août 2009


Flûtes de champagnes, rires, sourires, vêtements colorés et or au bout des doigts. Si la vie avait dû être un rêve peut-être aurait-elle eu le goût de ce souvenir. Marisol ne pourrait mentir, mama non plus... Quand elles vivaient au Mexique, la vie était douce. La vie était riche et les portes-monnaies bien remplis. Papa n'était pas souvent présent mais il revenait toujours avec plus de vêtements, plus de poupées, plus d'argent. Comme si celui-ci poussait dans les arbres. Chaque soir, jusqu'au jour suivant, il y avait la fête. Du monde, toujours du monde et encore plus d'enfants. L'opulence reine de ceux qui se sont fait un nom dans leur métier. L'opulence de l'argent facile également.
Mama était une femme de seconde zone avant qu'elle ne rencontre Papa. Elle faisait du porte à porte pour ne rien gagner. Mais quand sa fraîcheur et sa beauté ont attirés les yeux de Papa ; sa vie a changé.
Et, n'en doutons pas, Guadalupe Flores Vargàs s'est bien adaptée à cette vie. Qu'importe si elle devait vivre entre deux mondes, si elle devait mentir à ses voisins ; a des professeurs de l'école de sa fille. A tout le monde qui n'était pas du milieu. Elle était la petite reine de son peuple et de son quartier ; ses bijoux le montraient, la façon dont elle marchait et celle qu'elle avait de parler également.
Pourtant, papa n'était qu'une petite frappe dans cette grande famille. La grande famille de la coca ; du beau cartel de Sinaloa. Il était une petite vis dans l'engrenage ; une vis qui tenait la vie des siens au creux de ses mains. Mais papa... Il était merveilleux dans les yeux de sa fille et ce, depuis sa naissance et peut-être encore maintenant. Mais il n'est plus là papa... N'est-ce pas ?

Mi papa...

L'aube avait à peine pointée le bout de son nez ce jour-là, les rayons du soleil étaient encore trop bas pour pouvoir lécher le ciel et la terre. Il y avait cette douce couleur rosée qui semblait vouloir pénétrer à travers sa fenêtre. On aurait dit qu'elle était bloquée par les rideaux et qu'elle peinait à passer par-dessus les peluches et les jouets pour atteindre le visage rondelet de Marisol.
Cette scène n'est peut-être pas très claire cependant, pas plus que celle qui a suivi, la sortant de son lit en vitesse ; prise de panique qu'elle était du haut de ses cinq ans.

A l'étage du dessous, là où ses parents devaient terminer une soirée bien trop arrosée, il y avait eu des cris, des hurlements stridents lorsque la police était entrée. Marisol avait à peine eu le temps de passer la tête hors de sa chambre que sa mère s'était jetée sur elle, essayant de lui protéger les yeux. Les objets volaient dans la maison et entre ses mèches de cheveux, Marisol pouvait voir son père maîtrisé sur le sol, plusieurs agents de police le maintenant au sol, tordant ses bras musclés qui avaient pour habitude de l'enlacer. Chaque fois qu'ils pénétraient dans une pièce les agents hurlaient pendant que Marisol essayait d'échapper à l'étreinte de sa mère, ses yeux exorbités par la terreur de voir l'homme le plus fort du monde se prendre des coups.
Son cri dû déchirer le reste de l'aube alors que son père était tiré hors de la maison, son visage frottant contre le sol avant qu'il ne soit balancer sans ménagement à l'arrière d'un fourgon.

Le temps s'est arrêté ce jour là ; papa ne reviendra pas.

Les jours suivants on interrogea sa mère, puis elle aussi qui tenait son ours en peluche au ruban rouge. Ils l'ont interrogé dans sa chambre, dans le salon, là où ils étaient tous regroupés comme du bétail. Mais ils ne lui ont jamais dit comment allait son père. Ni... Où il était ? Pas plus le jour où il reviendrait.
Ça à durer des lustres, des jours pendant lesquels mama ne dormait pas, ne mangeait pas, ne sortait pas. Elle semblait attendre, les yeux vides alors qu'elle regardait son monde s'écrouler. Puis... Ils sont venus. Les employeurs de papa. Eux aussi, ils ont retournés la maison l'arme au poing ; ils ont frappés mama pendant qu'elle, si petite, les regardaient faire la tête posée sur la rambarde de l'escalier.

Mama devait vite trouver quelque chose pour eux, sinon... Le rouge ne serait plus que sur le ruban de son nounours...
Le coup de feu tiré en l'air, tel un avertissement, termina de briser ce qui restait de cette petite vie de princesse dans laquelle elle vivait. La nuit même, Guadalupe avait pris sa fille sous son bras et s'enfonçait dans le désert en direction de la frontière américaine.
Elles y sont restées des lustres avant de trouver un passeur et les heures de marches qui avaient suivies avaient été un véritable supplice pour une gamine de cinq ans. Les hommes parlaient à voix basse, chuchotaient des ordres, prenaient les maigres possessions des gens. Eux aussi ils avaient des armes qui pourraient faire beaucoup de bruit, et d'autre plus brillantes qui en faisaient sûrement moins.

D'après les hommes crasseux, ça avait été une bonne traversée, personne n'était mort et personne n'avait été laissé à l'agonie sous un buisson...Pas même elle dont la fatigue devenait tellement importante qu'elle ne savait même plus si elle était morte ou vivante.



Waco – Etat du Texas – USA / 15 août 2009 – 23 mars 2013


Abuelita était loin d'être une femme désagréable, elle était même plutôt gentille même si il y avait toujours beaucoup de passage chez elle. Selon ses faux frères et sœurs de substitution, elle délivrait des herbes pour que les gens se sentent mieux. Ici aussi, de temps en temps, les anciens amis de papa passaient par là. Ils demandaient où était la femme et l'enfant et repartaient de la même manière. Ces jours là, Marisol devait resté dans le placard de sa chambre.
La maison de abuelita était toute petite comparée à sa maison à Culiacàn mais ça suffisait pour les quelques personnes qui vivaient là. Le plus dur, c'était peut-être de partager sa chambre avec trois autres enfants mais c'était toujours mieux que le désert...

Après la traversée de la frontière, mama et elle étaient restées quelques jours à El Paso. Mama pensait qu'elles y seraient tranquilles le temps de se retourner ; du moins c'était ce qu'elle disait. Mais c'était encore bien trop près du Mexique et bien trop dangereux. La communauté ici n'était pas très agréable non plus. Ceux qui avaient passés la frontière avec elles et qui avaient de la famille avaient vite disparus des rues ; comme des fantômes. Les jours durant lesquels elle n'avait pas changé de vêtements devinrent des semaines. mama se plaignait souvent de l'odeur mais ce qui embêtait plus Marisol, c'était l'état de son nounours couvert de terre ; un œil lui manquait et de la mousse sortaient des coutures à force qu'elle le sert trop fort. Ses cheveux de jais étaient constamment collés à sa tête et mama en profitait pour l'envoyer demander de l'argent, salissant un peu plus son visage au besoin.
Elle pleurait beaucoup à cette époque là, mama aussi même si elle, elle semblait plus en colère qu'autre chose.
Guadalupe dû se faire une raison à un moment, parce qu'elle quitta El Paso à l'arrière d'une camionnette ; emportant ce qui restait de leurs maigres affaires.

Quand elles arrivèrent à Waco, mama la déposa chez la vieille dame qui était sa grand-mère. Ou quelque chose comme ça, Marisol ne l'avait jamais vue mais si elle était la mère de papa alors ça irait bien comme ça.
Il y eu beaucoup de disputes le temps que mama resta dans la maison. Abuelita n'aimait pas trop que sa belle-fille commence à se pavaner alors qu'elle n'avait plus un sous en poche. Un jour, Abuelita la jeta dehors ; lui disant d'aller trouver un emploi et de revenir quand ce serait fait, elle gardait Marisol en attendant.

L'avantage avec Abuelita c'était qu'elle n'avait pas besoin de sortir de la maison. Tout s'est fait ici pendant une année complète. Maman ne revenant qu'une fois tous les deux mois. Elle souriait moins qu'avant, était plus fatiguée aussi et ses belles tenues, elle ne les portaient plus. Apparemment, elle avait trouvé un travail de femme de ménage ; quelque chose dans une belle maison et qui ne nécessitait pas de papiers. Parce qu'il était bien là, le souci... Les papiers... Marisol non plus, elle n'en avait pas. Alors elle restait dans la communauté pendant que les autres allaient à l'école ; jusqu'à ce que abuelita fasse la demande pour elle.

L'entrée à l'école du quartier fût un véritable choc. Au départ, on lui parlait un peu dans sa langue natale pour qu'elle comprenne mais très vite... Elle n'entendait plus que de l'anglais ; devait jongler avec sa grand-mère qui ne lui parlait que dans sa langue natale, de même que tout le reste de la communauté.
L'adaptation ne fût pas des plus simples, loin de là et les succès scolaires ne furent jamais vraiment au rendez-vous. Marisol passait du temps, encore, à serrer son nounours ; a chercher papa dans les rues de Waco en espérant le voir au bout du chemin. Elle n'avait pas eu de nouvelles, abuelita refusait d'en donner et mama espaçait de plus en plus ses visites. Elle était à Dallas ; est-ce que c'était loin Dallas ?

Pas assez loin d'ici du goût de Abuelita...

Un jour, mama était revenue avec une petite valise ; elle avait perdu son travail. Abuelita avait hurlé dans toute la maison, s'époumonant de la honte qu'elle était pour la mémoire de son fils. Qu'elle n'était même pas divorcée et qu'elle osait faire ça...
Marisol ne compris pas. Pas sans qu'un des autres enfants lui explique que sa maman était enceinte de son employeur. Par honte, ce dernier lui avait offert une belle somme d'argent et un billet en première classe dans un bateau cargo à destination de Angleterre. Selon lui, elle pourrait refaire sa vie là-bas et en avoir une meilleure. Le tout était qu'un nombre important de kilomètres les séparent et qu'elle ne reviennent jamais avec l'enfant qu'elle portait. Il avait même promis de lui verser une rente confortable jusqu'à la fin de ses jours ; ou son avortement ; au choix...

Dit, mama, combien de fois allons nous devoir partir ?

Une, trois, dix ; Marisol avait à peine passé trois ans aux USA qu'elle était de nouveau déraciné sous les menaces et prédictions de mauvais œil de sa grand-mère. Finalement, au départ ; est-ce que c'était vraiment la faute de papa ?



Borough de Newham – Londres – Angleterre / 15 avril 2013 – …


Quelques mois après l'arrivée en Angleterre, c'est sa petite sœur qui est venue les rejoindre sur cette terre. Maman avait gardé quelques économies depuis les Etats-Unis ; de quoi acheter des langes et du matériel de bébé. Mais du moment où l'enfant à vu le jour, elle avait dû repartir travailler...
Toujours avec ce même problème de papiers, et une absence totale de référence...
Les rentes que son ancien employeur avaient promises n'arrivèrent jamais ; l'argent avec lequel elles étaient parties avait tout juste suffit à louer l'appartement une pièce dans lequel elles se trouvaient maintenant à trois.
Enfin... appartement ; comme la moitié des bâtiments de Newham, celui là était plus proche du dépotoir que des beaux bâtiments londonien. Maman avait précisément choisi ce quartier parce que c'était celui qui comptait le plus de population d'immigrés ; ici on s'entraiderait. Même si on devrait rendre des services plus tard. La communauté hispanique y était importante et avoir un bébé dans les bras, ça ouvrirait les portes des voisins. Surtout si c'était une enfant de neuf ans qui le portait.

Maman n'a pas vraiment été là après la naissance, elle courrait dans toute la ville pour trouver un emploi stable dans un coin pas trop dégueulasse. Et Marisol, restait avec sa sœur ; l'élevait plus précisément et devait se débrouiller pour savoir quoi faire avec un vrai bébé.
Son nounours en peluche avait suivi durant cette seconde épopée mais sa petite sœur avait fini par prendre sa place dans ses bras. La journée elle faisait le tour du quartier avec l'enfant, les voisines l'aidaient souvent. On lui expliquait comment faire et on excusait même sa maman. C'était un peu bizarre en vérité, toute cette charité. La moitié d'entre eux allaient bien finir par penser que c'était sa gamine n'est-ce pas ?
Mais, au moins, elle les comprenaient tous. Ici on parlait toutes les langues. D'un coin de rue à l'autre on entendait plein de dialectes ; ils étaient pas très riches pour la plupart mais ils savaient se débrouiller et les enfants étaient relativement en paix. Au fond, c'était marrant. Et c'était toujours mieux que de voir sa mère rentrer le soir, exténuée avec le visage émacié et les traits tirés. Chaque soir, elle s'endormait sur sa bouteille, sur la petite table au milieu de la pièce. Elle chantait une ou deux chansons à ses filles et sa tête vacillait.

Si on regarde, maman avait du courage ; assez au moins pour se lever le lendemain matin et ne rien laisser paraître. Se peinturer le visage avec délicatesse, mettre ses vêtements de femme de chambre et traverser tout Londres pour se rendre dans les beaux quartiers. Elle avait fini par en trouver du travail ; Marisol n'a jamais su comment. Mais la famille qu'elle servait au black, bien entendu, payait plutôt grassement.
Ils avaient même acceptés que les enfants viennent de temps en temps. Encore un truc de charité pour aider les pauvres gens, comme si leur filer un coup de main pour obtenir des papiers ; ce n'était pas plus important.
Après plusieurs visites, Marisol amena sa sœur de plus en plus souvent. Visiblement, la maîtresse de maison adorait les enfants et ne pouvait pas en avoir ; du coup, elle s'occupait souvent du bébé qui commençait à pousser. Le reste de la journée, Marisol pouvait aider sa mère avec les tâches ménagères.

Ça a duré longtemps comme ça. Et puis un jour, Marisol a juste travaillé là. Les papiers avaient finis par arrivés, elle allait à l'école la journée et venait travailler dans cette maison le soir ; s'occuper de sa petite sœur aussi, accessoirement.
Quand la famille recevait des invités, elles restaient toutes les deux dans la cuisine. mama ne voulait pas qu'elles rentres seules à Newham. C'était de longues journées pour une gamine. Et travailler ici pour Marisol, n'apportait pas plus d'argent.
En plus, il y avait toujours des réceptions ; d'après ce qu'elle avait compris, l'homme était un homme politique important du pays ou bien il envisageait de le devenir ? Est-ce que ça avait de l'importance ?
Les années passaient et tout ce qu'elle voyait c'était qu'elle était coincée là à leur sourire bêtement avec sa sœur dans ses bras. Elle avait l'impression qu'on faisait d'elles des animaux de foire...

C'est ici qu'elle l'a rencontré pour la première fois. Dans cette belle maison de personnes importantes et de bonnes familles. Quel âge avait-elle déjà ? Treize ans ? Oui, ça doit être ça ; elle se souvient surtout que sa petite sœur avant quatre ans et qu'elle allait bientôt faire ses premiers pas à l'école.
Elle se souvient aussi de l'allure de cette femme aux cheveux poivre et sel. Étrangement, malgré la couleur de sa chevelure, on ne pouvait pas vraiment lui donner d'âge exact. Vielle sans l'être vraiment peut-être ? Dans son souvenir, elle était un peu étonnée de voir deux enfants si jeunes travailler à une heure aussi tardive ; enfin travailler, sa sœur faisait plus office de mascotte. Après tout, ils lui avaient payés quelques beaux vêtement alors Marisol et sa maman pouvaient bien être un peu reconnaissant et servir le dîner jusque tard dans la soirée. Elle avait eu l'air d'être agréable cette femme, même si elle n'avait pas fait beaucoup de remarques le reste de la soirée. Celeste Prewett de ce qu'elle se rappelait une fois rentrée chez elle au petit matin.
C'est aussi l'une des dernière fois où elle est allée travailler là-bas. Du moins, lui avait-on gentiment demandé de venir moins souvent quand des invités étaient présents. Apparemment, le travail des enfants en dessous d'un certain âge, ça faisait mauvais genre. Les seules fois où elle irait maintenant, ce serait pour remplacer sa maman lorsque cette dernière était malade. Ce qui allait arriver de plus en plus, l'abus d'alcool et le tabac, sans compter les horaires de travail, ne font jamais bon ménage...

A nouveau, elle se retrouvait presque seule avec sa jeune sœur. Elle l'envoyait le matin à l'école, partait dans la sienne et revenait la chercher le soir après les études. Sauf qu'elle n'était plus une enfant, Marisol, elle devenait une adolescente avec tous les attributs qui vont avec.
Et autant le quartier trouve que les enfants sont à protéger, autant les adolescentes sont bien d'autres sources de préoccupation ; sait-on jamais ce qui peut se cacher sous leurs jupons...
Treize ans, puis quatorze ans, c'est aussi l'époque où l'on expérimente.

Comme dans plein de quartiers défavorisés, il y avait ces jolis cache-misères qu'on appelait des foyers. Des maisons pour que les jeunes puissent se retrouver, apprendre des choses plus utiles que traîner dans la rue. Les éducateurs faisaient le pied de grue devant les écoles pour inviter les adolescents à s'y rassembler. Marisol a mit du temps à y aller, pas certaines de vouloir tester ou de se voir utilisée à nouveau. On y faisait plein de chose là-bas, on y apprenait plein de choses. Ils aimaient aussi beaucoup parler de ce qu'il se passait à la maison, des dangers de traîner dehors ; de ci, de ça... Ça marchait peut-être pour les petits anglais qui avaient des parents moins riches que les autres mais chez eux ; au milieu de toutes ces communautés... On savait déjà ce qu'il fallait faire pour survivre.

Certaines personnes diront que c'était suivre le mauvais chemin, elle dira que c'était la meilleure chose à faire pour garder la tête hors de l'eau.
Elle ne dira peut-être pas qu'elle à tout bien fait à cette période là. Mais ceux qui sont devenus ses amis au fil du temps, cette seconde famille, elle ne les reniera pas. Même maintenant, alors qu'ils ont pris des chemins différents, elle les voient encore. Ils sont les nouvelles racines d'une vie qui n'en a jamais vraiment eus.
Alors comme tous les adolescents, ils testeront. Peut-être plus que ceux qui sont bien nés ou d'une manière différente. Il y a fort à parier que certains d'entre eux se passeraient bien de l'idée de voler le restaurant pakistanais du coin ; mais la recette de sa soirée était bonne. Certains diront aussi que menacer la gamine un peu trop bien fringuée n'était pas la meilleure des idées ; mais elle faisait la bonne pointure pour la fille d'à-côté. Avec eux, elle fait des choses par nécessité mais aussi parce qu'elle en a envie.
A cette période, elle fait, de toute façon, ce qu'elle a envie.

Elle amène sa sœur au foyer de temps en temps ; pendant que la plus jeune apprends à compter, à réciter des poésies et à dessiner ; elle participera aux activités. Sauf celles qui nécessite de parler. Une fois elle a tenté et ça s'est mal passé. C'est l'expérience qui lui a valu d'être orientée vers des activités qui canalise la colère. Parce qu'elle en a, de la colère, Marisol. Elle en a un peu envers tout le monde et elle à beaucoup de poids sur les épaules ; c'est même un petit miracle qu'elle ne se soit jamais écroulée. Le prof de sport est plutôt sympa, mais il impose bien trop de règles pendant ses faux combats. A croire que tout doit se passer au-dessus de la ceinture alors que dehors, c'est rarement le cas. Mais bon, ça aide un peu à se défendre et c'est déjà ça. On lui propose de tout et de rien ici, de quoi occuper ses dix doigts et de quoi se vider l'esprit. Sa sœur aussi semble apprécier.

Et quand le centre ferme, où se retrouvent-elles ? Dehors encore. C'est toujours mieux que d'être au milieu de la moisissure de l'appartement avec une mère qui continue à boire comme un trou.
Alors Marisol, après l'école, elle arpente les rues avec la plus jeune, elles font du lèche-vitrine sans jamais rien acheter ; elles s'imaginent des vies de l'autre côté de jolies baies vitrées et puis sa sœur rentre à la maison quand maman est endormie.
Marisol elle, elle ressort. Elle traîne un peu, va voir ses potes ; trouve des idées pour s'occuper. Ça boit un peu, ça fume beaucoup ; ça essaye parfois des drogues plus dures aussi même si elle n'est pas fan de ça, ça lui fait faire des choses stupides. Comme perdre sa virginité avec des inconnus et écarter les cuisses avec trop de facilités. Heureusement pour elle, elle connaît bien l'utilisation de la pilule ; un autre point positif à aller au centre de temps en temps.

Elle aura fait les quatre cent coups avec eux, ses amis, cette bande et du point de vue de certain, ce gang. C'est vrai qu'en y regardant bien, ils sont un peu tous de la même ethnie et ont un peu tous le même vêtement de couleur rouge accroché quelque part ; Marisol l'a mit dans ses cheveux, comme le vieux nœud de son nounours, un souvenir du passé sûrement...

On apprend beaucoup de choses dans la rue vous savez et en peu de temps cela dit en passant. Après tout, les faibles finissent par tomber. Mais ça ne fait pas vraiment vivre, n'est-ce pas ? Et Marisol s'ennuie souvent quand les choses se répètent trop. Le pakistanais du coin les connais maintenant. De même que la moitié du quartier et ça commence à parler, à jaser, à trouver à redire sur ça ou ça et à faire des petites leçons de morales. Elle leur en donnerait de la morale à eux qui sont si fiers d'avoir échappés à ça... Ils n'ont pourtant pas échappés au fait de faire partis d'un espèce de quart monde dans un pays développés !
Ce genre de chose, ça commence à la révolter et ça continue ; ça augmente et les tests aussi. Plus on s'ennuie, plus on s'engraine, plus on se pousse loin dans une frénésie de petite délinquance.

Elle se souvient encore de ce jour là ; depuis un ou deux mois ça allait de moins en moins bien à la maison. Maman rapportait des faits étranges quand sa sœur était dans les parages et Marisol commençait à la prendre pour folle. Elle devait reconnaître que les bouteilles d'alcool en verre avaient de plus en plus tendance à se briser dés que sa mère en approchait les doigts et forcément, ça ne pouvait être que la faute de sa sœur, puisqu'elle était là. Maman perdait l'esprit, buvait encore plus, voyait le démon dans les yeux de sa plus jeune fille et éprouvait de la honte et du dégoût pour la première qui ne la croyait pas.
A 16 ans, Marisol elle voulait simplement échapper à ça. Elle en avait ras le bol d'aller travailler à la place de sa mère pour ne pas être payée. Elle en avait marre de devoir tout nettoyer pour que la moisissure dans l'appartement n'en vienne pas à leur bouffer les poumons de l'intérieur. Elle en avait marre d'être la mère, la fille et la sœur ; elle voulait juste être elle. Et fatalement, comme à chaque fois qu'une dispute éclatait, du verre se brisait sans qu'on sache pourquoi. Et maman repartait de plus belle dans ses questions de démons avant d'aller prier la Santa Muerte.

Ce jour là, Marisol revoit son visage de La Catrina qui se réfléchit dans les immenses fenêtres de la demeure où sa mère vient de finir sa longue journée. Le visage peint d'un masque de la mort coloré alors qu'on n'est même pas le premier novembre, ni même le deux. Elle voit ses amis autour d'elle avec leurs petites armes de fortunes.
C'est une ruée vers l'or et une ruée vers l'air. Avec tout ce qu'il y a ici et la misère de leurs deux employées ; c'est un petit miracle que jamais rien n'ai été volé.
Marisol se souvient être entrée avoir brisé des vitres et des vases, de la vaisselle aussi. Elle se sera abstenue de frapper les propriétaires ; mais les autres, peut-être pas. Le bijoux de Madame ont finis dans sa poche alors qu'elle rit et qu'elle chante ; il est doux le son de la vengeance.

Santa Muerte, la sainte mort ; a l'autre bout de la ville, ça n'allait pas tarder. Étrangement ce jour là, alors qu'elle saute par-dessus le mur pour s'enfuir, elle aura l'impression d’apercevoir cette silhouette avec les cheveux argentés. Marisol aura un froncement de sourcils avant de filer à toute vitesse pour sauter dans les derniers transports en commun.
La Catrina, elle est devenue son amante ce jour là. Mais elle ne la protégea pas de ce qu'elle trouva chez elle.

Mama était devenue totalement folle, elle hurlait si fort qu'on l'entendait depuis la rue. On l'aurait crue possédée alors que tous les voisins étaient pendus à leur fenêtres, volets grands ouverts sans daigner bouger le petit doigt.
Mama vociférait de plus en plus quand Marisol entra dans l'appartement... Ce qu'elle y trouva la laissa sans voix. Guadalupe Flores avait totalement perdu l'esprit. Pensant sa jeune enfant possédée par un démon d'une quelconque religion ; la voilà qui faisait sacrifier une chèvre sur la table de la cuisine ; un prête du culte de Santa Muerte éventrant l'animal alors que sa sœur était assise sur une chaise.
L'horreur dans son état le plus brute. Et ça hurlait, de plus en plus ; jusqu'à ce qu'on force Marisol à s'asseoir sur le sol gluant pour regarder, jusqu'à ce qu'on lui mette un bâillon sur la bouche sous les yeux horrifiés de sa sœur. Qu'est-ce qu'elle a dû imaginer, la pauvre petite ? Marisol la voyait déjà sacrifiée sur l'autel de la folie, heureusement seule la chèvre allait succomber. Mais ce rite et tout ce sang et ces paroles déviante d'une secte qui faisait honte à toute une religion et tout un culte pacifiste. Cette déformation de la Santa Muerte et tout ce... Bordel... La Catrina sur son visage perdait des couleurs alors qu'elle pleurait, le noir se mêlant au rouge qui se mêlait au blanc. Elle eu l'impression que ça avait duré des heures, des jours ; assez pour que tout le monde en tombe de fatigue.

Le matin suivant, quand les espèces de prêtres furent partis, elle se releva, enleva le lien sur sa bouche et alla détacher sa sœur. Mama cuvait encore sur la table de la cuisine, la main dans l’intestin d'une chèvre et la bouche sur le goulot d'une bouteille.

Mi mama ; cette femme ne les reverraient plus après ça.

Comment est-ce qu'on fait pour élever une gamine de 7 ans quand on en a que 16 ? Qu'on vient d'arrêter l'école parce qu'on a l'âge légal et qu'on n'a même plus un toit au-dessus de sa tête ? D'ordinaire, on demande de l'aide, parfois pas à la personne à laquelle on pensait.
Dans un premier temps, Marisol alla trouver refuge dans le bar où sa bande traînait souvent. Ça lui vaudrait deux ou trois services d'être hébergée par le propriétaire mais ça mettrait sa sœur au chaud le temps qu'elle trouve mieux. Ce serait aussi un bon moyen de se former à quelque chose même si elle n'avait pas vraiment l'âge requis pour se retrouver derrière un comptoir. Une langue bien pendue, un joli sourire et des manières de pin-up régleraient la question de son âge et de son inexpérience. Sa petite réputation de petite frappe aiderait aussi sûrement à attirer un peu de clientèle. Et puis, c'est ça ou vendre un autre talent et pour le moment, elle préfère encore prendre son pied sans être payée.

Mama ne viendra jamais les chercher, pas à la connaissance de Marisol en tout les cas. Mais sa sœur est bien assez traumatisée comme ça par ce qu'elle vient de vivre. Et ça n'aide pas à ce que les curiosités ralentissent.
Marisol aussi commence à se poser des questions alors que son déguisement de Catrina commence à être comme une seconde peau. Elle le porte au bar le soir ; quand elle va danser au coin de la rue pour quelques billets ou bien qu'elle s'aventure dans les parcs de Londres pour faire de jolies démonstrations.
Partout où elle va, elle peint son visage ; comme une seconde peau pour toute ses activités. Elle ne reste elle qu'avec sa sœur et ses potes. Elle est douce sans son fard mais un peu folle tout de même. Comme si la nuit d'avant avait cassé autre chose en elle que le peu d'amour filial qu'elle avait encore pour sa mère.
Marisol aurait pu s'enfoncer si elle n'avait pas eu sa jeune sœur, quelqu'un à protéger. Qu'elle protégeait depuis sa naissance, comme si ça avait été sa propre fille au final.

Et dans tout ce noir, il y a pourtant des zones de lumière. Des rencontres qui ouvrent des portes et laissent penser qu'un avenir est possible. Comme passer devant cette boutique de tatouage un soir alors qu'elle ne prenait jamais ce chemin pour rentrer. Qu'elle pousse la porte encore ouverte pour voir le maître à l’œuvre. C'est comme son masque. Un art pour cacher des corps sous de la peinture qui ne s'effacera jamais. Marisol prendra maintenant ce chemin pour rentrer au bar tous les soirs ; elle prendra le temps de connaître le tatoueur et il lui prêtera une de ses vieilles machines. Pour qu'elle s’entraîne... Ou bien pour qu'elle lui foute la paix.
Le premier corps tatoué sera le sien, même si l'ombre du tatouage de l'époque est aujourd'hui recouvert de quelque chose de bien plus élaboré. Elle s’entraînera aussi entre deux services sur les membres des amis qui lui restent ; c'est que la rumeur de la folie de maman à fait des ravages jusque dans les sphères les plus proches de Marisol et, vous le savez, la folie est congénitale d'après beaucoup. C'est peut-être encore pire qu'une peste bubonique.

C'est pas facile, c'est pas simple ; ça reste dur d'élever une gamine aussi jeune. Surtout quand on ne comprend pas ce qui arrive autour d'elle. Plus ça va et plus Marisol se pose des questions, est-ce qu'elle hallucine autant que sa mère ?
Elle en aurait fait une dépression le jour où les explications sont arrivées. Ou bien se serait internée elle-même quand elle avait vu ces gens arrivés. Au milieu d'eux, il y avait la femme aux cheveux argentés.

La magie, hein ?

Les nerfs de Marisol en avaient lâchés ; elle était devenue totalement folle. Complètement siphonnée. Finalement la folie était bien héréditaire et elle l'était certainement plus que sa mère que d'y croire en partie. Sa sœur semblait soulagée... Et elle, elle était si fatiguée.
Mais le salut n'est-il pas, lui aussi, permis aux plus fous d'entre nous ?
Bizarrement, ce qui lui paraissait le plus dingue ce n'était peut-être pas que sa sœur soit une « sorcière » -elle allait avoir besoin de guillemets pendant longtemps-, ni même qu'il existait des écoles de magie pour ça... Mais bien que la femme aux cheveux blancs, Celeste Prewett, proposait de les prendre sous son aile pour leur offrir de meilleures chances...
Encore et toujours cette même charité des gens puissants. Elle l'avait pourtant vue, non, le soir du cambriolage ? celui où la vie avait à nouveau basculé...

Mais c'était l'occasion pour sa sœur d'avoir ce qu'elle n'avait jamais eu, n'est-ce pas ? Et aussi un parfait cran de sûreté pour ne plus recroiser leur folle de mère.
Il y avait des conditions bien entendu ; celle que Marisol ne verse plus dans la délinquance en était une. Pas la plus simple des conditions à respecter étrangement mais si c'était pour la plus jeune...
Dans quelques temps, une autre condition viendrait se joindre à la première ; celle de travailler dans une université. Marisol en aurait rit encore plus fort ; elle ? Au milieu de … de ça ? De cette blague fantasque qu'elle avalait encore mal...
Elle préférait encore l'asile à bien y regarder. Surtout qu'elle allait devoir s'adapter à tout et que, excusez là du peu, mais voir des gens agiter leur baguettes et chevaucher des dragons -quoi, ils devaient bien le faire non?- c'était pas encore tout à fait dans ses attributs !

Mais c'était pour sa sœur. Pour sa sœur qui, si elle n'avait pas eu de vie chez ceux qu'ils appelaient Moldus en aurait peut-être une grande et belle chez les sorciers...


pseudo : Jiji ; âge : / ; prélien, predef', scénario ou inventé ? : inventé ; comment nous as-tu connu ? : Petit dc du dc du dc o.o ; double compte ? : Team Eiji ; un dernier mot ? : E.T Téléphone maison o.o ; A propos du règlement & co' : JIJI, j'atteste également en demandant ma validation avoir lu et approuvé le règlement du forum et avoir pris connaissance des systèmes de jeux très particuliers du forum. Je m'engage donc à respecter le forum, son règlement et son système.




Depuis l'Éxtasis , les nouvelles technologies rendent la mort presque impossible, sauf si l'on se comporte comme un abruti.

KoalaVolant
Invité
Anonymous
Invité

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Sam 26 Nov - 11:23
Salut, bienvenu à toi !
J’espère que tu te plairas parmi nous.
Bon courage pour la rédaction de ta fiche, et si tu as besoin de quoi que ce soit n’hésites pas ! Mp, CB, tout ce que tu veux ! Razz
Balthazar H. Ypsilánti
Balthazar H. Ypsilánti

Mes compétences magiques
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Particularité : magie antique palier 7/7
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PC (caractéristiques) : 150/150

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Sam 26 Nov - 17:09
Tu es validé !



Bienvenue dans notre communauté de fous !

Félicitations ! Tu as complété ta fiche personnage avec brio ! Te voici prêt(e) à aller jouer sur le forum. Tu as été ajouté au groupe PRISTINOS.

Note : je suppose que la note d'Eden voulait dire qu'il était ok avec ta présentation

Mais pour une expérience optimale, tu peux aussi chercher des relations en créant ta fiche de liens ET ton répertoire de RP. Tu peut aussi créer tes scénarios en faisant un sujet ici !


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