▬ Mes 3 premiers sortilèges :

Ils sont à choisir dans la liste de sorts proposée par le forum, dans ceux de niveau 1 (puisque vous commencez niveau 0 donc maîtrise de sort 1).

• Mutismus
• Croche-pieds
• Kaskad

▬ Ici vous allez nous renseigner sur votre moyenne ou vos notes aux buses/aspics afin que nous ayons une petite idée de votre niveau scolaire, évidement les surdoués qui aurons des "0" ou des "E" dans toutes les matières ne seront pas admis. Car personne n'est parfait.

• De la 1è à la 5è année :

→ Etudes à domicile. J'ai pas mes BUSE et certainement pas mes ASPIC.
→ Botanique (1à5)
→ Soins aux créatures magiques (1à5)
→ Cuisine magique (1à5)
→ Astronomie (1à5)
→ Potions (1à4)
→ Sortilèges (1à5)
→ Défense (bases 1à3)
→ Métamorphose (bases 1à3)

→ A force de voyages. Autodidacte.
→ Arts Magiques (écriture / musique)



• Etude à Grimardent :

→ ... C'est le bruit que ça fait quand j'expire la fumée d'une cigarette ...

C'est tout ce qu'on voit et tout ce qu'il y a à voir. Et puis, c'est pas comme si elle avait envie de communiquer réellement avec vous. Manque d'intérêt, sûrement. Blase intense, également. C'est qu'elle voit pas pourquoi elle devrait se dévoiler et se présenter. Ce qu'elle est et comment elle pense ne regarde strictement personne. Et puis, y'a rien à dire. De toute façon ça fait quinze ans qu'elle ne parle plus.
Peut-être que ça vous intéresse de savoir qu'elle était différente avant. Ou bien de savoir pourquoi les sons ne passe plus la barrière de ses lèvres. Elle vous le dira pas. Elle s'étalera pas et elle vous regardera même pas. Ou simplement pour vous renvoyer tout le désespoir que vous lui inspiré. Parce que c'est ça, qu'on voit, la plupart du temps. Quelqu'un qui s'en fout de ça et du reste, de tout. Ca la marque pas et c'est pas loin d'être le cas. Elle s'en fout, elle vous le dira juste pas mais elle le pensera tellement fort que la plume magique qui la suite partout finira par le faire pour elle.
Vous pourriez croire qu'elle a besoin d'un psy, qu'elle devrait prendre des cachetons -ça elle le fait déjà mais ça doit pas être ceux auxquels vous pensez. Et alors? Là encore, ça ne l'atteint pas. La vie des autres ne l'atteint pas, c'est pas la sienne, ils sont pas elle.


Pensez ou ne pensez pas ce que vous voulez, elle ne vous dira pas la vérité. Parce qu'il n'y a aucune vérité. Elle n'ouvrira pas sa porte, pas à n'importe quoi. A personne pour l'instant. Elle gardera pour elle ses peurs, ses insécurités, ses doutes. Elle gardera tout juste pour être ce qu'elle est. Parce que la vie, c'est maintenant. Pas avant. Pas après. Demain on peut bien tous crever, tous être abandonnés. Il faut un rythme pour tout, le sien c'est juste d'en abuser et de continuer, pour toujours de s'y trainer. La, dans la merde qui couvre le monde, dans la merde qui bouffe le monde. J'm'en fous, on s'en fout. On vit la vie et on la construit. Si elle vous va pas, c'est votre choix, il ne m'impactera pas.

Je parlerais pas de ma vie d'avant. Parce que c'était avant. Et je parlerais pas de ma vie maintenant. Parce que vous n'avez pas besoin de la connaître. Je vis dans ce monde comme prête à y mourir à tout instant. Je vis à fond, je me détruit à fond et parfois, je me reconstruit avant de tout casser à nouveau. Parce que c'est comme ça que je dois faire si je veux tout garder pour moi.
Je veux tout, tout de suite et maintenant. Je veux que ça tourne, je veux qu'on roule, je veux qu'on danse et je veux qu'on se perde là-dedans. Vous n'aurez pas les détails. Parce que ça vous converne pas. Ni maintenant, ni jamais. Je suis pas vous, vous êtes pas moi.

J'étais pas comme ça avant, fut une époque où je parlais d'ailleurs. Même si ce n'était que l'apprentissage. Mais le dernier cri que j'ai poussé, les larmes que j'ai versé ; y'a tout qui s'est arrêtée ici. Quand elle est partie. On venait de France et est partie des Etats-Unis. Et je l'ai plus jamais revue. Je sais pas qui est mon père, j'ai pas envie de me rappeler les rumeurs de tout ce qu'il se passait dans ce cabaret. Les souvenirs d'enfants, ceux d'avant, ils sont partis. Elle voulait réussir sa vie, je crois. Je devais être un poids. Je sais pas. Mais, j'étais de trop sûrement quand elle m'a laissé près de l'auberge de ma grand-mère, limite en plein milieu d'un champs.
Et ça fait mal. Si mal que ma voix elle a disparue ce jour là et qu'elle est jamais revenue. Les gens n'ont pas insistés, la médicomagie c'est pas le genre de la maison. Pas dans cette communauté de cul serrés qui prèchent des choses dans lesquelles je ne crois pas. Dans lesquelles je n'ai jamais crus. Les moldus ils ont un nom pour ça, les Amish. Ou les attardés. Parce que c'est ça. Vivre là-bas, c'est se dépouiller de son identité pour servir les autres. Y'a pas de couleurs, y'a pas de saveurs. Tout est gris, complétement gris. De la coiffe à la robe qu'on te fait porter.
Faut pas jouer de musique, faut pas penser hors des rangs, faut rien produire qui ne soit pas utile et il ne faut pas donner envie aux gens. Faut être comme un mort vivant qui se trimballe au milieu des champs sans rien avoir et sans rien voir. Mais, elle m'a élevée, alors je supposes que je devrais la remercier ?

Ou pas.

Je sais pas. Je suis plus là-bas. Je suis partie à quatorze ans, quand elle est morte. Sinon quoi ? J'aurais fini mariée avant même de teste de voir le monde ? C'était pas possible pour moi. J'ai juste pas attendue d'être sortie de l'enfance pour me casser, prendre mes jambes à mon cou et oublier le tout. Si vous me demandez, je vous dirais que je ne sais pas. Ou plutôt je vous regarderait entendre de ma plume que je ne sais pas. J'ai toujours pas retrouvé ma voix. Elle doit pourtant être là, quelque part. Mais mon dernier son, il se doit d'être pour Elle, celle qui m'a lachée comme une vieille chaussette. Alors vous l'entendrez pas. Et vous aurez pas de détails non plus. Ma vie, elle est à moi. Vos histoires, elles sont à vous.
Vous voulez savoir quoi ? Comment j'ai vécu ? Comme j'ai pu. J'ai travaillé, j'ai dealé, j'ai écarté les cuisses une ou deux fois, juste pour un fix. Et puis j'ai déménagé, j'ai bougé. J'ai appris les trucs par moi-même et j'ai avancé. Parce que vivre c'est maintenant. Pas demain, je serais morte. Et c'était pas avant non plus. J'suis bizarre, c'est comme ça. Ca vous plait pas, c'est comme ça. J'ai besoin de rien ni de personne. Ou bien j'ai pas encore ceux dont j'ai besoin.

Maintenant que je suis plus vieille, j'ai appris. J'ai pas d'illusions sur la vie. Elle est pourrie mais y'a de belles choses dedans. Des choses en marge, qu'on prend pas la peine de regarder. Des gens en marge aussi, comme celui à qui j'ai tiré la basse qui me suit partout depuis. J'avais pas les tunes pour la payer. Je l'ai toujours pas d'ailleurs. C'est pour ça que d'un squatte à l'autre, je fais comme je peux. Je vis comme je peux et ça semble me suffire. Même si, un toit ce serait bien pour pas trop penser au lendemain. Je l'ai trouvé je crois, le jour où j'ai vu cette annonce, reste à voir, non ? Après tout, c'est une colocation.

Les autres histoires ? Les attentats et tout ça, une 'garden party' ? J'étais pas là. C'est pas mon élément. Je vis dans un autre monde et il ne bat pas au même rythme. Il vit de cordes et de codes que les sorciers ont pas toujours l'air d'apprécier. C'est dommage, vous savez pas ce que vous louper. Mais j'vais pas vous faire un discours ; j'vais même pas vous regarder. Et j'vais certainement pas me mettre à parler.