▬ Mes 3 premiers sortilèges :

Ils sont à choisir dans la liste de sorts proposée par le forum, dans ceux de niveau 1 (puisque vous commencez niveau 0 donc maîtrise de sort 1).

• Avifors
• Eviggron
• Rictusempra

▬ Ici vous allez nous renseigner sur votre moyenne ou vos notes aux buses/aspics afin que nous ayons une petite idée de votre niveau scolaire, évidement les surdoués qui aurons des "0" ou des "E" dans toutes les matières ne seront pas admis. Car personne n'est parfait.

• De la 1ère à la 4ème année :
→  Astronomie : ceinture noire
→  Botanique : ceinture noire
→  Histoire de la Magie : ceinture verte
→  Étude des Runes : ceinture bleue

• De la 5ème à la 9ème année :
→  Sortilèges : ceinture verte
→  Potions : ceinture marron
→  Métamorphose : ceinture noire
→  Magie offensive et défensive : ceinture blanche
→  Magie élémentaire : ceinture jaune
→  Arithmancie : ceinture blanche
→  Étude des Runes : ceinture jaune

• Options à partir de la 7ème année :
→  Médicomagie (Mahoutokoro) : ceinture bleue
→  Cuisine Magique (Ilvermorny) : ceinture marron
→  Soins aux Créatures Magiques (castelobruxo) : ceinture marron

• De la 10ème à la 11ème année :
→  Astronomie : ceinture bleue
→  Botanique : ceinture noire
→  Sortilèges : ceinture jaune
→  Potions : ceinture verte
→  Médicomagie (Mahoutokoro) : ceinture verte
→  Cuisine Magique (Ilvermorny) : ceinture noire
→  Soins aux Créatures Magiques (castelobruxo) : ceinture marron


• Etude à Grimardent :

→ Herbologie et botanique en filière principale
→ Magizoologie en filière secondaire

On a un caractère en or ou peut-être en argent voir même en bronze ? On ne sait pas trop, c'est qu'on n'est pas trop portées sur les métaux par ici. On est plutôt plantes et petits animaux, c'est qu'on a plus l'habitude vous comprenez. Et qu'on aime bien que sa petite vie ne soit pas trop bousculée. Enfin non, ceci n'est pas tout à fait exact. Ou plutôt, les mots ne sont pas bien choisis. C'est qu'on a un petit côté fidèle à ce qu'il paraît, que ce soit à des habitudes ou des lieux. On aime bien évoluer dans ce qu'on connaît mais on aime bien aller explorer aussi. Ce à quoi on n'est pas trop fidèle, c'est notre manière de penser, ni même nos objectifs. Parce qu'on n'en n'a pas vraiment en réalité, on aime bien se laisser porter et puis, on n'a jamais été attrapé. Donc on n'est pas encore obligé de faire valoir la moindre forme de fidélité. A Rei-Rei, peut-être, mais ça, c'est normal. C'est parce qu'on est issu de la même boule de poils.
De toute façon, ce serait tellement triste si on ne pouvait plus s'adapter. C'est qu'on aime assez notre sensation de liberté, même si elle n'est pas toujours parfaite ou que, parfois, il y a des défauts dans l'engrenage. On fait ce que l'on peut avec ce que l'on a, n'est-ce pas. C'est qu'on est un peu maladroite parfois, surtout sur deux pattes. Et si on ne tombe pas tout les quatre matins, on arrive encore à buter sur un peu tout et n'importe quoi. Comme des mots par moment, qui n'ont pas beaucoup de sens puisqu'on n'a pas les même sens que les sorciers lambda. C'est qu'on n'est pas un sorcier, vous comprenez, on est autre chose et on a l'instinct qui va bien avec. Et la vitesse aussi, même si on tombe. C'est qu'on court vite ! La fuite c'est sacré, on trouve que c'est un excellent moyen de se protéger. De quoi, on sait pas trop. Parce qu'on n'éprouve pas souvent la peur en réalité, on est un peu trop la tête dans les nuages pour ça. Ou bien on a juste oublié ? Ou alors on se dit que tout ceci est tout à fait normal dans cette communauté ? C'est que la vie, bien protégée dans un temple, ça aura pas forcément aidé à tout bien développer. Hormis de la curiosité peut-être ? C'est qu'on fouinerait bien partout en réalité, pourquoi on sait pas trop mais se le demander c'est toujours intéressant. On aime bien ça, ça fait sûrement paraître un peu niaise sûrement, un peu naïve aussi. C'est qu'on avale facilement des couleuvres en réalité. Parce que même après des années d'études dans le monde sorcier, on reste encore attaché à ce que l'on a connu avant.

On sait pourtant, qu'on doit faire attention. A soi et aux gens. Mais on a un peu tendance à l'oublier quand on entend trop de mots en même temps. C'est qu'on se fait facilement influencer et qu'on pourrait adhérer à des idées étranges par moments, tout comme elles seraient diverses et variées. Mais c'est comme ça qu'on en vient à se faire une opinion, n'est-ce pas ? Ou quelque chose comme ça ? On sait pas trop encore une fois. Même si on n'est pas con-con, on a un peu tendance à pas trop vouloir se poser la question. Mais ça, on le sait, c'est parce qu'on est pas tout à fait pareil que les autres. On est un peu unique, même à deux. Et puis faut bien vivre un poil dans la légèreté, n'est-ce pas ? C'est toujours sympa. Mais ça nous laisse souvent un peu trop sensible, faut l'avouer. Comme si parfois les choses touchaient sans qu'on le veuille vraiment et on le comprend pas trop non plus. C'est le petit côté innocent. Ou bien c'est un genre tout simplement ? On sait pas trop, on le dit pas. C'est pas un secret mais c'est pas nécessaire de l'étaler. C'est que faut savoir garder des choses pour soi. Des petits secrets aussi. Ou apprendre à les masquer ? C'est qu'on vit pas porte-bonheur comme ça en réalité. Donc il y a des choses qu'il faut masquer. Que ce soit sur une personnalité où sous autre chose. Mais on ne calculera pas aussi loin que ça, c'est juste inné. De cacher des trucs sous d'autres trucs et d'essayer de s'en sortir comme ça. Y'en a qui disent que c'est être astucieux, d'autre que c'est être un peu fourbe voir rusée. On le vit bien comme ça, c'est normal en un sens, ça donne du charme à la personnalité. Même si on le dira pas non plus. Un peu comme tout en fait.

Parce qu'on est très vrai en réalité. Un peu trop parfois. Mais ça ne nous empêche pas d'aimer garder nos petits secrets. Ou notre petit queue bien planquée. C'est que c'est un peu stressant de se retrouver entre deux eaux en réalité, on aime pas trop. On préfère que ce soit tout l'un ou tout l'autre et pas un mélange des deux, c'est un peu dérangeant. Puis ça pourrait être dangereux à ce qu'il paraît. Même si on a déjà dit qu'on n'était pas trop penchée sur les sentiments de peurs. Sauf pour certaines choses, les chiens par exemple. Ça, c'est pas possible. Ou tout ce qui y ressemble d'ailleurs. Même les caractères qui se rapprochent des comportement de chiens, ça pose problème et ça défrise des poils sur un corps humain. Mais on ne va pas trop s'y attarder, c'est un fait comme un autre et on a beaucoup d'autres choses à noter depuis toutes ces années. Parce qu'on a beau être dans le monde des sorciers, y'a des moments y'a rien qui rentre dans la matrice et ça nous rend un peu dubitative. Puis on est plutôt du genre expressive donc ça se voit directement sur notre visage. Enfin l'humain, l'autre on le voit moins. Donc oui, on aime beaucoup essayer de comprendre un peu tout et n'importe quoi. Pas forcément les gens, mais toutes les autres choses aussi, c'est notre côté un petit peu enfant. Celui avec lequel on aime bien vivre cela dit en passant. C'est pour toutes ces choses là qu'on a parfois un peu de mal à se concentrer et lancer des sorts, on vous raconte même pas. Par moment, ça fonctionne juste pas. Alors on a eu un peu de mal durant nos années d'études à Mahoutokoro. Le renard et moi. Parce que on, c'est ça. C'est pas deux personnes c'est juste moi, nous, on.

On s'est sûrement un peu égarés. C'est qu'on peut perdre un peu le fil entre nos diverses passions. Qu'elles soient portées sur le monde, sur les gens, sur nous ou sur tout. On sait pas trop, on essaye encore de déterminer si c'est bien ou pas. Mais on n'a pas trop de doute sur le fait que c'est bien comme ça, parce qu'on est très confiante aussi. Un peu trop sûrement et on sait que les gens comprennent pas forcément pourquoi. C'est pas grave en soi, c'est qu'on ne va pas prendre la peine de l'expliquer, c'est juste une idée comme ça. Mais ça nous permet de vivre et de vivre bien, comme on l'entend, dans une sorte d'harmonie imparfaite parfois. Mais un peu de cacophonie, on trouve que ça ne fait pas de mal. C'est qu'on peut être très silencieuse mais aussi très bruyante par moment, on y peut rien. Y'a un temps pour tout. Sauf le matin, on aime pas trop ça. Mais c'est parce qu'on est un animal nocturne et que les rythmes sont parfois difficiles à garder, on fait comme on peu à ce qu'il paraît et on essaye de trouver des solutions pour ça. C'est qu'on a plus d'un atouts dans sa manche en réalité, c'est juste qu'on le sort pas souvent parce qu'on a aussi beaucoup d'autres choses à faire en même temps. C'est ça de déborder d'un peu trop d'énergie, même si on saute pas partout, faut trouver le moyen de l'exprimer et donc trouver des idées et des activités pour le faire. Et ça, des idées on en manque pas. C'est qu'on est très créative en vérité et que ça va un peu trop vite parfois, mais c'est pour aller avec notre petit côté enfantin qu'on aime bien.

On pourrait dire plein d'autres chose sur nous en réalité, mais on a besoin d'aller se reposer. On a beaucoup couru cette nuit et on est un peu fatigué. Donc vu qu'on ne peut pas se creuser un terrier, même si ça reste le meilleur endroit pour se reposer, on va se contenter d'aller s'allonger. A côté de Rei-rei si possible, jusqu'à ce qu'une nouvelle aube se lève.

On était bien là, lovées l'une contre l'autre dans ce trou. Et pas n'importe quel trou, un trou de renard. Pas très loin duquel un deux pattes venait déposer de la nourriture, des offrandes qu'on apprendra un jour. Mais plus tard, quand on sera sur deux pattes. Parce qu'on n'est pas née sous la forme qu'on connait actuellement, on est née différente. Tout comme le renard qui nous as donné naissance était différent. On sait pas trop de quelle origine exacte on est, on est simplement née près de ce temple, dans ce trou. Et on y est restée jusqu'à ce qu'on en sorte pour découvrir le monde. La nuit surtout, on aime beaucoup la nuit et les offrandes aussi. C'est bon pour bien dormir et ne pas courir partout. On est un renard un peu flémard peut-être. On l'est toujours remarque, même si on en a plus l'apparence la plupart du temps.
Au départ, les deux pattes ils devaient penser qu'on était des renards comme les autres, sauf qu'on a vécu beaucoup plus longtemps que les autres et qu'on a gardé notre forme de bébé beaucoup plus longtemps aussi. Même encore maintenant, on est un bébé sous cette forme là, même si on ressemble à une jeune fille maintenant. C'est que la forme deux vieillie plus vite que la forme un, pour s'adapter à la vision des sorciers. En vérité, quand on a prit notre forme humaine on aurait déjà du être un renard mort ou un grand-parent. Mais on est pas un simple renard non plus, on est un peu différent de ça, on est un animal -ou une moitié- qu'on présente plus comme un esprit qu'autre chose, même dans le temple. C'est qu'on est rare à ce qu'il paraît mais ça, on en avait pas conscience maintenant. Alors là où on aurait du vivre que cinq ans, on en avait déjà vécu deux de plus cette nuit là. Et on en a vécu encore plus depuis. Mais on ne va pas vous apprendre à compter.

On a pris la forme de maintenant à sept année de deux pattes. Et on est partie à l'école quelques mois après. On avait pas tous les codes au départ, on avait pas le langage au début d'ailleurs. C'est qu'on ne produit pas les mêmes sons et que tout est beaucoup plus compliqué sur deux pattes. Mais on doit être douée, puisqu'on parle à peu près bien maintenant. On devait être un peu étrange tout de même dans cette école, on sait pas trop ou on ne veut pas le savoir. On était très jeunes et y'avait plein d'autres jeunes. Et on a eu bien du mal à gardé pour nous quelques particularités. C'est que l'homme du temple nous a dit que ce serait mieux si on essayait de se faire discrète. Mais on est pas très discrète non plus. Donc on a continué d'apprendre. Le jour avec les enfants des sorciers et la nuit ici. On revenait tous les soirs au départ et on vivait comme des filles du temple. On faisait l'entretien et tout et puis parfois on se réveillait dans un trou. On sait pas où sont passé les géniteurs. On pense qu'on a jamais vu le deux pattes qui à servit de banque d'enfants. Mais c'est pas grave, on est pas très attaché à ça, c'est comme ça. En revanche, on est très attachée à notre sœur. Elle était pas très grande notre portée, mais c'est parce que la population de renards autour de ce temple elle est très importante. Ils sont vénérés ici, les renards, c'est même un peu un sanctuaire pour eux, donc c'est pas déconnant que notre mise-bas ait eu lieu là. Après tout, on s'est occupés de nous dés le départ, surtout quand ils ont compris qu'on était pas tout à fait un renard.

En vrai, on peut dire qu'on a été rapidement lancée dans l'inconnue. Parce que passer d'un trou à une école perdue dans les nuages, ça se pose là. On a tout appris sur le tas, c'est pour ça qu'on est pas forcément très douée encore maintenant, y'a pas tous les codes qui sont bien rentrés ou pas comme il faut. Un jour, on a arrêté de revenir tous les soirs à la maison, on a fini par resté dormir là-bas et on revenait que pendant les congés. Y'en a moins que dans certains pays ici, donc on revenait vraiment pas souvent. Mais le temple n'a jamais bougé depuis ce temps-là. Toujours autant de touristes et toujours les mêmes activités ; toujours des offrandes aussi, même si les gens les donnaient plus forcément pour nous maintenant. C'est qu'on leur ressemble beaucoup, la plupart du temps. Parce qu'on a de sacrés défauts dans la matrice mais on fait ce qu'on peut. Les deux pattes ils nous donnent peut-être dix-huit ans mais, en vrai, sous l'autre forme, on ressemble toujours à une boule de poils de quelques semaines seulement, faut pas l'oublier ce détail. Il est pas encore là le grand renard rusé, il a même pas toutes ses queues à ce qu'il paraît. Oui, c'est un peu bizarre. On savait pas grand chose de la vie de sorciers mais c'est comme si on savait presque tout sur notre vie et notre évolution de l'autre côté. Comme si on l'avait toujours su aussi ; ça doit avoir un rapport avec notre côté kitsune.

On en était où ? Le passage du temps entre l'école et le temple ! On est sorti un peu aussi quand même, voir le monde d'à côté, mais ça aussi on est pas franchement habituée. On dit pas qu'on aime pas, on dit que c'est un monde encore différent de ceux qu'on connaissait jusqu'à maintenant. C'est pas forcément positif ou négatif mais bon, on va pas mentir sur le fait qu'on s'est pas toujours super bien planquée dans ces moments là. Y'a toujours des moments où c'est compliqué. On est pas parfaite, c'est ce qui est bien. Et puis tant qu'on est deux c'est ce qui est important. On parle pas beaucoup de notre sœur ? C'est normal. C'est parce que on, ça englobe tout et qu'on a toujours une pensée pour elle. On est née dans le même trou et on est devenue ce qu'on est maintenant à deux aussi, faut dire qu'on avait pas beaucoup le choix en même temps, c'est la dernière chose que le géniteur nous a fait faire avant de disparaître. C'était un cinq janvier. Du coup c'est la date de naissance qu'on nous aura donné. On est pas trop bonne pour suivre le cours du temps ? On fait des avant et des arrières visiblement. Mais c'est comme ça dans notre tête, c'est pour ça.

Normalement on aurait dû continuer de vivre dans le temple après l'école en haut de la montagne. Mais les sorciers ont ouvert une université et si on ne s'est pas impliquée dans les autres évènements, qu'on n'y a pas forcément mis les pieds non plus ; ça c'est un élément qu'on connait. Donc on s'y est intéressé. On est pas sûr que les prêtres du temple ont apprécié mais ils sont pas très doués pour nous interdire quoi que ce soit. C'est qu'ils en sont encore à nous faire des offrandes même si c'est plus devant un terrier. C'est pas pour rien qu'on porte le nom du temple où on est né. On est le temple ? Ou plutôt une partie de la mythologie du temple, donc on est le temple ? On est au moins à moitié divin sûrement pour eux, à moitié seulement. Parce qu'on a pas toutes les capacités de ceux d'antan. On a eu des règles bien sûr, pour apprendre à vivre en société mais c'était pas des règles comme des règles, c'était des chemins de pensées. On aime bien les gens de ce temple, même maintenant on y est très attachée mais on veut surtout voir ce qu'il y a, à côté et ça... Ca risque de déclencher un nouveau choc. Parce qu'au cas où vous n'auriez pas remarqué, on a toujours évoluée dans un environnement normalisé avec des règles partagée. C'est que la culture reste la même entre le temple et l'école malgré toutes les nationalités. Là, par contre... On doit encore faire des recherches pour s'adapter, parce qu'on est pas codée comme le reste du monde sorcier. Et que, si on était découverte, on aura peut-être pas la même signification ici qu'au Japon, ou en asie plus généralement...

Nature de la créature : Hybride - Kitsune

Pourquoi avoir choisi cette créature ? C'est la raison de la création de ce personnage oo

Le RP du pallier 1 :

On se souvient assez bien de ces nuits là, étrangement. Surtout la première d'ailleurs. Malgré le fait qu'on soit en train de fêter la nouvelle année dans beaucoup d'endroits du monde, la première nuit était très clair. Les étoiles, hautes dans le ciel, répondaient assez bien aux lanternes de couleurs qui habillait les milliers de torii du temple. Il y avait de la musique aussi, au loin. Mais dans notre tête, c'était une autre musique qui se jouait. Alors que museaux en l'air, on était trois à regarder vers le ciel. On ne sait pas trop comment mais, au fond, on savait comment faire, ce qu'il fallait faire. Alors on a trouvé un roseau quelque part et on a posé notre tête dessus tout en continuant de fixer le ciel.
On ne dira pas que c'est douloureux, la première fois. Puisque c'est une image qu'on projette d'abord, une forme qui nous est étrangère et qui pourtant est aussi la notre. Comme une production pure et simple de l'esprit. Il n'y a pas d'os dedans, pas de cerveau non plus. C'est une idée qui grandit lentement au fil de ces nuits où les astres s'alignent les uns après les autres. Ca n'arrive que tous les cents ans. C'est aussi la seule fois où nous pouvont quitter notre forme de renard et sur trois, nous n'avons été que deux à le faire. Surement parce que notre gardien aux nombreuses queues aurait eu une apparence si vieille que son côté humain n'aurait pas pu exister. Nous, nous étions des bébés. C'est sûrement pour ça qu'on a tenté de nous faire à cette période. Puisque le propre de tout animal, c'est de procréer. Et c'est plus simple, sûrement, quand on peu ressembler aux sorciers.

On ne sait pas trop, cette question n'est pas née dans notre esprit alors que la lumière de la lune se refletait dans nos yeux pendant que la forme laiteuse se dessinait doucement. On a choisi sans choisir à quoi on devait ressembler. Mâle ou femelle, ça n'avait pas grande importance pour nous ; puisqu'on est ni tout l'un, ni tout l'autre au départ. On le devient ce soir là. Quand on prend la forme d'un deux pattes pour vivre dans son monde. Alors non, ça ne fait pas vraiment mal. On a tout le temps de la créer cette forme, de l'imaginer, jusqu'à voir ce qu'elle pourrait être en grandissant, en vieillissant et presque modifier ce qu'on pourrait ne pas apprécier. On est restée immobile comme ça longtemps, cinq nuit en réalité. Sans bouger et sans manger, avec cette forme au-dessus de la tête dans laquelle on a projeter notre corps petit à petit. Ca aurait dû être un sacré spectacle à voir, mais on n'aurait pas pu continué si des humains étaient arrivés. Parce que ça nous demande toute nos capacités à rester totalement immobile, jusqu'à en arrêter de respirer. Ce qui est loin d'être naturel, on ne va pas dire le contraire. On a su après, qu'avant ça ne durait pas aussi longtemps. Puisque nos premiers ancêtres pouvaient devenir ce qu'ils voulaient et prendre la forme qu'ils voulaient. Nous, on aura celle d'une petite fille cette fois. Une qui grandira en même temps que nous. La contrepartie ? On pense que c'est un peu une cage en réalité et que ça demande beaucoup d'effort aussi. Parce que c'est pas notre état normal. On est des kitsune, ou des moitiés donc on est un renard et maintenant, on va vivre sur deux pieds le plus souvent. Parce que c'est l'objectif au final.

On n'a pas vraiment aimé les jours et les nuits entières passées ici, dans un demi-sommeil, le museau posé sur un roseau. Avec cette ombre dorée derrière qui nous observait comme pour s'assurer qu'on ne bougerait pas d'ici jusqu'à ce que le processus soit terminé. C'est la dernière fois qu'on l'a vu, la dernière nuit aussi. Du moment où la forme s'est stabilisée et où on a pu se glisser dedans, notre mère, puisque c'est elle qui aura mit bas. A disparu.
C'est sûrement normale en vérité. On vit pas en meute la plupart du temps et encore moins aux crochets de nos parents. Et puis, la boucle était bouclée. Elle était restée renard, son géniteur avant elle avait peut-être été sur deux pattes et on le redevenait maintenant. Au final, à l'aube du cinquième jour, on s'est retrouvée nue comme un vers entre la neige et la rosée matinale. On a faillir attraper la mort avec toute cette absence de poils. Mais c'est la vie qu'on vivra maintenant. On sait que c'est la forme qu'on doit maintenir le plus souvent, mais c'est difficile ; on contrôle pas tout le temps. Et si certains disent que c'est d'un mensonge qu'on s'habille, c'est sûrement un peu le cas. On est pas des humains-sorciers et on est plus des renards non plus, on est quelque chose entre les deux. Une moitié des deux, c'est notre identité maintenant et on sait qu'on doit l'embrasser d'un certain côté.