feat. @Eiji N. K. Masaaki • 29.08.2024 • Sainte Mangouste • DIALOGUE EN #186353

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Le cœur qui bat, si fort, si vite. L’être tout entier qui ce plonge corps et âme dans une danse dont on ne ce lasse pas. Un instant à toucher le paradis, à connaître la félicité. L’envie, le désir certes. Mais bien plus que ça. C’est une déclaration, c’est une communication bien plus profonde que l’on connais déjà, mais qui à chaque fois donne une impression de première fois. C’est ce trouver, ce retrouver. C’est s’aimer, se vouloir, se sentir si bien dans tes bras. C’est une salve de baisée, un mélange des corps, une fusion des cœurs. C’est n’être qu’un pour mieux ce le dire encore et encore sans avoir à le faire. Je t’ai tant appeler, criée ton nom, tu m’a tant manqué. Et là, maintenant, c’est comme si tout ce temps, cette absence n’avait jamais existé. Et en même temps comme si, chaque moment avait pour but de l’effacée un peu plus. Je pourrais y rester toute ma vie dans cette bulle à simplement la partager avec toi. Tout serait si simple, plus heureux aussi. C’est un rêve éphémère hors de portée bien sûr, mais il est si doux qu’en cette instant je m’y accroche autant qu’à ta peau, ton odeur, les sensation que tu me fait vivre alors que je suis tienne et que tu es mien.

Deux cœurs qui battent à l’unisson, une minute, une heure ou dix.

C’est le feu d’artifice, l’apothéose. Le grand final d’un quatorze juillet quand nos regards ce croise, que nos souffles s’accélère. Que mon cœur semble prêt à éclatée et que mon corps tout entier semble lâché prise, quitté la réalité pour en rejoindre une autre. Quand mes lèvres ne cesse de chercher les tienne, avide bien qu’à bout de souffle. Gourmande bien que rassasiée. Un baisée, un dernier. Pour l’instant du moins. Car c’est aussi une forme de dépendance dont je ne saurait me défaire, dont je ne voudrait jamais me défaire. Car l’évidence que nous avions trouver dans l’impossible me semblait maintenant avoir été écrite comme la marque même du destin. Et jamais il n’aurait pu en être autrement. Il n’y a que toi, il n’y a toujours eu que toi. Il n’y aura toujours que toi.

Reprendre son souffle, mais ne pas vouloir revenir à la réalité. Te laisser poser ta tête sur ma poitrine et caresser doucement tes cheveux. Fermé les yeux et me sentir vivante, pleine et comblé. Me sentir enfin vivre et partager un moment heureux. Car là je le suis, heureuse. Ca fait du bien, c’est comme un rêve éveillée. Et je refuse de m’en défaire. Ma respiration s’apaise, mon cœur bat toujours lui aussi fort mais peut être moins vite. Et si on restait là ? Pour toujours. On oublie tout, on fait les égoïste ? Ce n’était pas une option, ou alors juste pour quelques minutes encore. Instant partagées à l’ombre d’une bulle qui nous laissais à l’abris des regards et mettais un voile sur la réalité. C’est sans doute pour ça que c’est ici qu’on parvenais toujours à ce retrouver. Ce  n’était plus ma bulle, c’était la nôtre. Et celle de Nadash apparemment, qui avait eu la présence d’esprit d’attendre que l’on ai fini pour ce glissé sur le lit et venir s’enrouler à côté de nous, posant sa tête sur mon épaule et fermant les yeux lui aussi. C’est ça, un câlin de famille ?

« Je pense que tu m’a bien ouvert l’appétits maintenant. »

Un sourire sur mon visage alors que j’ouvre les yeux doucement mais n’arrête pas pour autant de jouer avec tes cheveux. Le regard tourné vers ce faux-ciel, vue offerte par le dôme en cristal de cette maisonnette improbable.

feat. @Eiji N. K. Masaaki • 29.08.2024 • Sainte Mangouste • DIALOGUE EN #186353

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Quelques minute qui bascule vers l’éternité alors que nos corps refuse de ce séparer. Que la douceur de la soie mêlée à la quiétude de l’endroit ne peut que nous libéré du fardeau du quotidien. J’avais faim, j’ai faim. Faim de toi ? Encore ?  De tendresse, de nous, de tout. De rien de plus. Mon estomac attendra, il n’a pas la priorité des trois dernier mois sur ce qui m’aura manqué le plus dans les ténèbres d’un sommeil agité. Non, ce dont j’ai besoin là, maintenant c’est de toi et de ses bras qui lentement m’enveloppe. Je suis comme sur un petit nuage et je niche mon visage dans ton cou en posant une main près de ton cœur. Une inspiration, longue et profonde qui démontre la paix que je retrouve alors que mes yeux ce ferme. Je sens Nadash qui roule et s’enroule sur le drap par-dessus nos jambe pour ce joindre au moment. Ma respiration ce fait de plus en plus lente, calme. C’est un apaisement tant du corps que de l’esprit quand je suis avec toi. Et finalement, je ne quitterais cette bulle pour rien au monde. Pas même pour un grill-cheese à l’huile de truffe de Neely. Le silence ne ce vois perturbée à présent que par le rythme de nos respiration et l’écho du bruit du ruisseau en contrebas. Je m’endors, petit à petit, cette fois sur un petit nuage rose et sans avoir peur des ténèbres que je découvrirais en fermant les yeux. Car je sais que tu es là, près de moi. Je ne risque rien, pas tant que je suis dans tes bras. Rien de plus que de découvrir le bonheur simple d’une heure, une minute ou dix partagé dans le secret de cette valise magique qui nous sert de refuge à chaque fois qu’on peut en avoir besoin.