Niveau : 49/100
Health Point : 2 450 / 2 450
Sort utilisé à ce tour : Aucun
Potion utilisée à ce tour : Aucun
Objet utilisé à ce tour : Aucune
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Le froid s’était bien installé dans les jardins de Beauxbâtons, me dis-je en circulant entre deux colonnades de cèdres gercés de glace. Bien emmitouflé dans mon élégant manteaux crème au large capuchon de poils doux de chinchillas gris, j’arpentais les colonnades en remontant l’allée du jardin d’hiver, en notant du regard les formes des cristaux, les deux mains dans les poches malgré mes moufles griffés qui me tenait néanmoins bien au chaud. J’appréciais la quiétude des lieux alors que le soleil pâle était presque sur le point de quitté l’horizon en ce si court après-midi d’hier. Il y avait un certain calme à arpenter les lieux que l’on connaissait par cœur, et qu’on se permettait de redécouvrir par instant de mélancolie ou de nostalgie.

Pour autant ce n’était qu’un pas dans mon parcours retournant vers les arches afin de retourner en Grande-Bretagne pour la prochaine session d’hiver à Grimardent. J’avais tout simplement fait un détour, pour un café et une brioche suivant une lettre d’une ancienne camarade de classe que j’avais bien apprécié par ces années, mais qui n’avait pas poursuivi ces études. Dans le confort de la Pâtisserie Millefeuille, je l’avais regardé en souriant alors que ces boucles blondes en boudin sautillaient de gauche à droite de son visage, en me disant qu’elle perdait vraiment tout de la vie en acceptant de travailler dans une Boutique de Plume et Papier. Après, elle n’étais pas aussi aisée financièrement, alors j’avais tout simplement soutenu en souriant la conversation qui ne finissait plus de l’inventaire du magasin et de ces folles escapades avec son amour de jeunesse avec qui elle avait décidé d’emménager. D’ici un an, elle finirait femme à la maison, je ne pouvais que lui souhaiter que ce fût réellement ce qu’elle voulait parce que sa vie se finirait à ce traître instant. Cet instant fatidique, il me hantait et je m’étais bien tu de lui souligner mes inquiétudes.

Alors oui, les jardins sont signes de jeunesse et de lumière, bien loin de l’épée de Damoclès que je percevais après chaque rencontre avec le patriarche des Stein. Grand-père avait beau offrir un soutien à mes ambitions, Père avait encore assez de poids pour l’influencer si l’aubaine si présentait. Je n’étais pas dupe à ce point.

Mademoiselle.

Mon regard se tourne et se pose alors qu’on m’appelle de l’arche quittant les jardins, menant à l’une des entrées sur le côté. J’ignore pourquoi on m’interpelle, mais reste que je ne suis pas assez stupide pour noter son air un peu inquiet dans ces prunelles qui me semble presque de couleur jais à cette distance. La femme en robe longues tout aussi noire et la peau particulièrement blanche, me fait signe de la main d’une manière plutôt ralentis, comme si elle s’attendait à ce que je m’exécute. Je l’ai déjà vu, j’allonge le pas et soulève ma tête, ce même air digne que j’ai lorsque je marche dans des grands salons remplis de personne; sans pour autant ne pas comprendre ce que ma présence à de dérangeante. Je sais qu'elle travaille ici, elle hante les allées des jardins habituellement et ne m'avait jamais dérangé auparavant. Quoique, je suis rarement le problème, en soi. J’éblouis, augmentant la beauté des lieux. Mes bottillons ont à peine touché le dallage que je remarque la présence d’autrui. Pourquoi m’empêcher de circuler, déjà ? Pour les deux têtes de Rivoal ? Qu’ont-il encore fait ? Parce que c’est clair que je n’ai absolument rien à faire avec leur magouille, je ne suis même plus étudiantes ici.

Qui a…

Mais un Shhh, me fait taire tout comme il m’attire un regard de confusion qui se change en une sorte de réaction de colère noire. On me fait pas de Shhh à moi! C’est quoi ces manières de rustre! Si j’en entend un rire, je lui balance autant de colère qu’à la dame! Mes mains dans mes poches en sorte largement pour les positionner sur mes hanches.

Qu’est..

Encore ? Mais c’est une manie de couper la parole aux autres, ou c’est simplement qu’on embauche plus que des ignares et des personnes grossières; Beauxbâtons a perdu un peu de son lustre quand je l’ai quitté, mais je n’aurais jamais pensée autant.

Mais taisez-vous! Et ne restons pas là. Vous n’êtes dont pas au courant ? – De quel droit, vous me parlez ainsi! - Mais j’ai beau suivre le regard de la femme, j’en viens à me poser beaucoup de questions alors qu’elle semble tourner son attention vers les deux jeunes hommes.  - Et vous, vous n’avez aucunes excuses; vraiment!  - Elle m’avait bien ignoré, là ? Pour autant, c’est presque comme si elle nous poussait plus loin vers l’arches éclairées du domaine. Mais je suis, pour autant, parce que j’ai bien envie de la jeter devant Étienne pour qu’elle soit punie pour son attitude grotesques, avant de me tourner vers peut-être des têtes un peu plus secourable – un peu, c’est peut-être trop considéré Adam et Eden quand même- mais on fait avec les moyens du bord.

Quelqu'un peut m'expliquer ?