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Umbra Noctis Movens est un forum RPG, bien sûr, mais pas que. Il vous propose un système d'évolution. Gagner des exp en faisant vos RPs, en participant à la vie du forum, ect... Et monter de niveau pour développer vos maîtrises et skills de sorcier ! Plus encore, chaque personnage à une réelle influence sur les intrigues qui se jouent façon « roman dont vous êtes le héros ». Avec des fins alternatives à chaque épisode et chaque saison ! Vous pourrez aussi dès le niveau 10 avoir votre propre familier et le faire grandir, choisir de vous faire aimer par votre animal magique, ou au contraire le faire obéir par la peur. Vous collectionnerez les dragées surprises de Bertie Crochue pour vous en servir comme monnaie au marché noir, vous pourrez aussi remplir votre compte en banque pour faire du shopping à la boutique... En bref, UNM avec ses quêtes, classes, boss et j'en passe, c'est un habile mélange entre le forum RPG tel que nous le connaissons et le « mmo rpg » !
Nous sommes actuellement entre le 1er Janvier 2025 et le 30 Avril 2025. Voir le calendrier | Le Forum a été créé par Kassie (contexte, le système de jeu, intrigues, les annexes, etc...) et lui appartiens entièrement. NC(-16) présence de propos caractère hérotique et/ou violent, cb interdite aux mineur à partir de 00h.
Deux décennies après la guerre des sorciers, des groupes extrémistes menacent la paix magique. Vous incarnez les différentes factions sur un forum RPG et serez amenés à choisir votre camp lors du conflit qui s'annonce. Préparez-vous à prendre position et à influencer le destin du monde magique.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Cela faisait désormais un peu plus d’un mois que Demetrius Lupin avait intégré le corps enseignant de Poudlard. Une carrière à laquelle le jeune français ne s’était pas vraiment destiné et à laquelle il n’avait jamais pensé. L’atteinte à son égo de sorcier, de mousquetaire, d’élite, qu’avait constitué l’accident qu’il avait subi avait profondément changé les manières de penser de Demetrius. Sa confiance en lui était ébranlée, il avait besoin de quelque chose pour lui montrer qu’il n’était pas le nul, le raté, qu’il pensait être et que parfois sa famille lui faisait comprendre qu’il était. Ce fut un mois des plus enrichissant pour lui, tout d’abord parce qu’il découvrait une nouvelle école, lui avait fréquenté l’institut français ne connaissait pas du tout Poudlard, à son époque les portails entre écoles n’existaient pas. Il avait dû se faire aux escaliers capricieux, apprendre à se repérer dans les couloirs des différents étages pour à la fois passer de son bureau à sa chambre mais aussi participer aux rondes que les professeurs doivent faire de temps à autre. En outre, il devait apprendre à enseigner, ce n’était pas inné chez Demetrius. En tant que mousquetaire, il était jeune et avait plus souvent été l’apprenant que l’instructeur, ce qui était parfaitement normal. Ce rôle d’enseignant était tout nouveau pour lui. Les plus vieux tentaient de le démonter, heureusement, il savait parfaitement les recadrer.
En ce week-end de début octobre, Demetrius avait décidé de profiter des portails pour se rendre à Beauxbâtons afin d’y rencontrer le Directeur, qui enseignait en partie sa matière du côté de l’école française. Ils l’avaient tous les deux fréquentée plus ou moins à la même époque. De plus, ce serait agréable de revoir son ancienne école, faire remonter quelques souvenirs, se promener, remettre les pieds en France, où il ne s’était pas rendu depuis très longtemps. L’entrevue avec le directeur fut enrichissante pour lui. Quelques conseils à la fois sur les méthodes d’enseignement et sur le contenu à donner aux élèves. C’était toujours agréable d’avoir le retour d’un collègue qui savait de quoi il parlait. Même s’il avait les grandes lignes du programme à enseigner aux élèves, cela restait très libre. Alors il avait besoin d’un peu de repères et il était important également que les écoles aient approximativement le même niveau d’enseignement sur le corps principal des matières qu’ils partageaient.
A la suite de ce rendez-vous, le jeune homme s’était attardé dans les jardins de l’école française, assez peu pressé de rentrer. Personne ne l’attendait spécialement à Poudlard et ce n’était pas un week-end au cours duquel il était de garde pour les élèves. Autant en profiter pour se promener après être resté reclus pendant plusieurs années. Les jardins étaient très jolis, peut-être encore mieux entretenus qu’à son époque. Cela avait toujours été une partie extrêmement importante de l’école. De magnifiques fleurs de diverses espèces dont il ne saurait jamais donner le nom, les cours de botanique ne l’avaient jamais passionné. Pourtant, il était extrêmement agréable, apaisant de se balader dans cet endroit.
Alors qu’il était presque en train de se perdre tant il flanait sans prendre gare aux directions qu’il suivait, Demetrius entendit un bruit provenant d’un peu plus loin vers la droite. Quelque chose venait de tomber, en tout cas c’est ce qu’il lui avait semblé. Le professeur de défense contre les forces du mal accéléra un peu le pas jusqu’à trouver une femme, les fesses par terre, sa baguette dans une main, et plusieurs outils de jardinage autour d’elle.
“Est-ce que tout va bien ?” demandait-il en s’approchant, la main tendue pour l’aider à se relever.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
La fin de l’Halloween avait toujours été un mois complexe pour bon nombre de jardiniers. En premier lieu, c’était dû au fait que nombre de récolte étaient dû pour cette période avant que le froid s’implante officiellement dans la terre. Deuxièmement, c’était aussi à cette période de l’année ou attendait d’elle de décorer les jardins en vue d’Halloween qui se passerait dans quelques jours. Si à cette occasion, beaucoup d’étudiant passait un moment au village voisin, la majorité d’entre eux, restait à Beauxbâton pour profiter de la soirée organisée par la Direction de l’école. Si à Poudlard, les fêtes avaient tendances à se tenir principalement dans la Grande Salle, l’utilisation des jardins à Beauxbâton pour les célébrations étaient quelques choses de terriblement plus commun qu’à son homologue anglais. Ainsi, en plus de s’assurer que la récoltes des citrouilles seraient optimales cette année, la voilà qui se perchait dans les airs à installer décorations et quelques animations visuelles pour agrémenter le jardin et le rendre encore plus festif. Au départ, elle s’était questionnée à savoir si elle ne taillait pas les colonnades d’arbuste pour en faire des citrouilles l’une sur l’autres, puis après elle c’était finalement dit qu’à la place, elle voilerait les corridors du jardin de guirlande de lumière et d’animation de chauve-souris magique voletant de part et d’autre. Mais son temps était limité et elle avait opté pour sortir ces cisailles et débuter du moins pour l’option un. Il ne lui en restait d'ailleurs que quelques un à tailler.
De bas en haut, voilà comment elle opéra. Elle tailla la forme, arrondissant vers le haut et le bas de l’arbuste et tailladant pour lui faire un visage avant d’y inséré des lampions magiques, qui illumine mais ne brûle pas et qui se mettrait à clignoter une fois la lumière du jours presque disparu. Sur une échelle, elle grimpa; passant à la seconde citrouille de hauteur avant de s’attaquer à la toute dernière dont la forme de la tige la poussa à se tenir sur le bout de ces orteils. Trop loin, trop juste. Elle en vint à perdre pieds de son échelle avant d’échapper ces cisailles qui vinrent poignarder le sol de terre battu. Et elle… comme une roche, elle tomba sur le côté et finit sur le dos par terre, les bras en croix, surprise d’être atterrie sans s’être fait attaquer par son outil de travail. Les yeux grands comme des galions, elle entendit des bruits de pas puis un visage venir s’assurer de sa survie et elle cligna des yeux trois fois comme une abrutie qui n’est toujours pas bien remis de sa chute. Si elle allait bien. Excellente question. Elle aurait bien mieux été si elle n’était pas tombée comme une idiote de son perchoir mais à ce stade, revenir en arrière n’était pas d’actualité. Elle porta les mains sur son ventre, se rendant compte qu’elle retenait son souffle ou tout simplement parce qu’elle l’avait perdu sous le choc et expiré un bon coup.
Peut-être valait-il mieux qu’elle reste au sol ? Elle ne savait que trop, mais comme un désastre qu’on voit arriver au ralenti. Ce fût son perchoir qui semblait se dandiner sur ces assises et le fait que cet homme allait se le manger dans le dos qui sembla plus l’inquiéter que le fait de répondre dument à la question pourtant si simple. Inspiration.
Attention!
Et elle pointa du doigt, l’escabeau qui semblait vouloir rejoindre Poppy ainsi que subir la gravité. Tout ce qui monte redescend ?
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin” Comme il s’y attendait, le jardin était réellement joliment entretenu. De nombreux souvenirs remontaient dans son esprit lorsqu’il en parcourait les allées. Ses premières amourettes, ses premiers baisers avaient eu lieu en ce lieu. Il n’y avait pas meilleur endroit pour charmer des filles qu’au beau milieu de ces jolies fleurs, cela avait un côté romantique qui ne les laissait pas indifférentes. Au-delà de cela il avait passé de supers moments avec ses amis, les fêtes de l’école, les premiers slows, bref, c’était un endroit chargé d’émotion pour le jeune professeur. Cela lui faisait beaucoup de bien de s’y rendre. Quelque part, cela lui faisait regretter d’être resté si longtemps enfermé. Ces années de jeune adulte qu’il avait perdu à essayer de reprendre confiance à lui, à reformer son égo de sorcier s’étant bêtement fait renversé par une voiture moldue parce qu’il n’avait pas été assez prudent. Ces pensées il préférait les chasser et ne penser qu’à ses souvenirs, au positif et à tout ce qui l’attendait maintenant qu’il était professeur à Poudlard. En outre, connaissant le passif de l’école, il ne se passait pas une année sans catastrophe ou événement majeur, il aurait forcément à un moment donné un peu d’action à se mettre sous la dent. Combien de temps il resterait professeur ? Il ne l’avait pas défini, peut-être subirait-il lui aussi la malédiction des professeurs de défense contre les forces du mal de l’école britannique dont on lui avait parlé. Cette malédiction qui fait que les professeurs ne font jamais plus d’une année à ce poste. Pour le moment, il préférait se concentrer sur le programme de son année que de s’inquiéter de telles choses, il fallait vivre le moment présent.
D’ailleurs, dans le moment présent, un bruit sourd semblable à une chute l’avait sorti de ses pensées. S’agissait-il d’un élève ? Si oui, même s’il n’était pas dans son école, il devait s’assurer que celui-ci allait bien, les gamins avaient le don de se mettre dans ses situations rocambolesque, surtout quand ils pouvaient user de la magie, alors valait mieux s’assurer que tout allait bien et que la situation était sous contrôle. En avançant en direction de la source du bruit, Demetrius se rendait compte que cette partie du jardin n’était pas encore décorée au thème d’Halloween, et justement la personne qu’il trouva sur le sol devait être la jardinière ou au moins la décoratrice en charge de l’animation. Un sécateur était planté dans le sol côté lame non loin d’elle, elle l’avait échappé belle. Rien de dangereux au demeurant alors il s’avança pour lui tendre sa main et l’aider à se relever. Mais alors qu’elle semblait prendre un peu de temps à la saisir, elle lui dit de faire attention, mais à quoi ? Elle pointa quelque chose dans son dos, mais il n’eut pas vraiment le temps de se retourner pour voir et se décaler que déjà l’escabeau flanchait et venait heurter le haut de son dos le faisant tomber sur la pauvre jeune femme qui subissait une deuxième couche à sa chute. Le nez du jeune homme vint se heurter au ventre de la jeune femme et il se décala assez rapidement, fortement gêné par la situation.
« Navré… » disait-il simplement en se retournant pour s’asseoir sur ses fesses, genoux pliés, l’escabeau à ses côtés.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Poppy n’était pas tombé d’une échelle depuis… beaucoup de temps. Cela faisait si longtemps qu’elle se disait que ça ne lui avait probablement jamais arrivé, du moins pas de sa vie d’adulte. Après, c’était peut-être qu’elle avait toujours succéder les postes d’apprentie ou d’adjointe et que la propriétaire des échelles dans lesquels elle montait était de outils communément utilisés. Là, c’était plus comme sortir une relique qu’elle ne connaissait qu’à demi du cabanon en espérant que ça ne tomberait pas en morceaux. Elle avait pris une chance, et jusqu’à il y a qu’un instant, elle aurait pu affirmer que l’échelle était solide. Était-ce une chute ou l’échelle qui s’était brisé sous ces chaussures ? On aurait pu dire que Poppy aurait pu noter si l’échelle était brisée alors qu’elle tombait au ralenti sous ces yeux sur l’homme qui venait à son secours, mais non. Elle avait juste eu le temps d’aviser, point barre. Après être tombé, voilà qu’on lui tombait dessus. Elle aurait pu penser qu’il aurait réussi à stopper l’échelle dans sa dégringolade, mais non. Alors Boom. Seconds souffles coupés, alors qu’il tombait sur son ventre. Elle tourna la tête pour éviter que ça lui tombe sur le visage et alors qu’elle reportait à nouveau son regard vers le haut, elle tenta de repousser l’échelle loin du dos de cet homme. Comme il devait se sentir stupide de l’avoir secourus! Navré ? Navré ! Poppy se mit à rire, malgré sous souffle court, ce qui donna plus l’impression qu’elle s’étouffait, alors qu’il se redressait et s’asseyait à même le sol.
Mon échelle….
Elle posa ses mains sur son ventre. Incertain qu’elle allait se lever ou non pour le moment. De cet angle, ces citrouilles découpés à même la charpente de l’arbre avait l’air tout bonnement n’importe quoi. Une chance que personne ne les voyait dans ce sens. Elle ferma les yeux avant de frotter de ces mains gantées de cuir brun son front, ce qui étala quelques morceaux de feuillages de cèdres sur son front et sur le côté au travers des ses cheveux.
… vous … attaquée.
La jardinière était peut-être dû pour une petite pause, elle ferma les yeux. Voilà qu’elle allait devoir traîner quelqu’un à l’infirmerie croisé l’odieuse blondinette agaçante. Pitié, faites qu’il n’ait rien de trop grave, ou encore faite qu’elle ait quelques choses chez elle pour lui permettre d’éviter une courte visite à sein des locaux scolaires. Le temps passa, probablement qu’il était à déterminé s’il était casé et quand elle attendu le léger boom sur le sol, elle comprit que l’échelle avait finit sa course gravitationnelle. Elle souffla, souffla encore, les yeux toujours fermés, attendant de se sentir assez à l’aise pour potentiellement se redresser. Encore un instant, un tout petit instant. Après tout, elle ne risquait pas de tomber encore. Il ne lui restait qu’à espéré que la citrouille du haut était assez jolie pour ne pas avoir à remonter pour finir le travail. Car elle ne remontrait pas à l’instant même.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Tomber… La dernière fois que cela lui était arrivé c’était lors de ce fameux accident. Une vive douleur plus psychologique que physique lui saisit la jambe alors qu’il heurtait le ventre de la jeune femme avec sa tête. C’était une douleur vive et rapide, qui ne dura que quelques instants, le temps de lui remémorer ce traumatisme qu’il essayait de mettre derrière lui. Cela lui avait fait l’effet d’un éclair qui lui passait dans la jambe, coupant au passage son souffle. Pourtant il s’était vivement éloigné de cette jeune femme inconnu pour éviter que sa tête ne reste trop longtemps au niveau de son ventre. Une fois encore il chutait bêtement, la honte et la gêne s’emparaient de lui intégralement. Une chance encore que sa tête n’avait pas atterri ailleurs, cela aurait été le summum de la gêne pour lui. Bien qu’elle soit très loin d’être moche cette jeune femme, ce n’était pas une raison pour atterrir sur elle et un endroit inapproprié. Alors qu’il était désormais assis face à cette femme, il tentait de son côté également de reprendre son souffle et de mouvoir sa jambe, qui certes ne le faisait plus souffrir mais était comme paralysée. Elle était pliée contre lui sans qu’il ne parvienne à en faire autre chose. Il l’entendit se mettre à rire dans un bruit des plus étranges, elle lui faisait presque peur de s’étouffer. Néanmoins, elle s’asseya à son tour et commença à essayer de parler. Visiblement, tous deux ne parvenaient pas à articuler de longues phrases. Attendant qu’elle termine la sienne, il l’observait tout en essayant de se détendre pour que sa jambe reprenne sa mobilité, il savait qu’il n’avait aucune blessure physique. Il la vit étaler sur son propre visage des petites feuilles ainsi que dans ses cheveux, cela eut le don de l’amuser grandement alors qu’elle terminait enfin sa phrase.
“Ce n’est pas bien grave.” Répondait-il sur un ton tout aussi amusé alors qu’il avait réussi à reprendre son souffle ainsi qu’à se détendre grâce aux propos de la jeune femme ainsi qu’à son geste sur son visage. “Je n’ai rien de grave …” Il s’approchait en utilisant ses mains pour se déplacer et venir face à Poppy, assez près d’elle pour tendre son bras et essuyer son front où elle avait étalé ces feuilles et en enlever de ses cheveux. “...en revanche vous avez des feuilles partout.” terminait-il amusé.
Etait-ce inapproprié ce qu’il venait de faire ? Peut-être, c’était bien probable. Mais bon, son visage venait d’atterrir directement sur le ventre de la jeune femme alors autant ne pas se gêner. Cela serait moins amusant de lui indiquer qu’elle s’était salie toute seule. Il espérait vraiment qu’elle ne s’était pas fait trop mal en tombant et que lui n’avait pas aggravé ses douleurs. Ce serait vraiment dommage que de faire davantage de dégâts en ayant voulu lui venir en aide. Comme elle ne s’était pas encore relevée et que lui non plus, il prit appui sur ses mains pour se relever, sa jambe répondait plutôt bien, bonne nouvelle. Il tendit ses deux mains pour aider sa camarade d’infortune à se relever à son tour.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Était-ce parce que Poppy n’avait jamais vraiment eu à porter attention à son apparence ou simplement parce qu’elle préférait avoir l’air quelconque mais dès l’instant où cet homme tenta de retirer les maigres vestiges herbeux sur son visage, qu’elle se mit à le regarder avec de grands yeux ronds. Elle était jardinière; et même si elle faisait attention à ne pas se salir, il fallait se l’avouer que jouer avec de la terre, des fleurs et des branches toute la journée n’était pas l’activité la moins salissante du monde. Combien de fois enfant sa mère avait abdiquer en l’envoyant directement au bain, vêtement inclus ? Même sans nécessairement le chercher, il fallait se l’avouer que le cœur de son travail n’était pas aussi propre qu’un professeur qui installé à son bureau corrigeait des copies. Elle aurait pu prendre cette voie; enseigner Botanique quelque part, je ne sais où; mais elle ne se faisait pas totalement confiance et probablement ne s’y risquerait peut-être jamais. Et pourtant Poppy était callé et patiente, deux qualités qui auraient pu faire d’elle une bonne enseignante; mais l’idée de perdre le contrôle d’une classe de gamin turbulent la poussait à des questionnements et des retranchements qu’elle ne désirait ni voir ni expérimenté; alors elle travaillait dans les jardins avec un aplomb naturel et dans un climat calme, voir serein. Calme. Du moins, généralement! Assise, Poppy commença à noter son décor tout en ne bougeait que ces yeux pour constater les dégâts, elle trouva les cisailles plantés au sol. Après tout, elle était en train de subir un nettoyage en bonne et due forme; le mieux qu’elle puisse faire c’était de ne pas trop faire obstruction.
Si ce n’est que des feuilles…
Mais malgré tout, ça n’empêcha pas le brun de continuer et de parachever ce qu’il comptait faire depuis le début, puis après être sagement resté calme, elle commença à retirer doigt par doigts ces gants de travails marrons, puis passa au second gant avant de mes poser sur ses jupes avant de croiser le regard de l’inconnu un bref instant et de poursuivre sa course vers… derrière lui ou elle pouvait finalement noter l’état de l’échelle. Était-elle gênée ? De manière général, Poppy ne l’était pas vraiment; à condition qu’on se fasse attaquer par ces outils de travails. Elle avait cet aplomb anglais qui donnait l’impression qu’ils étaient les maîtres du monde et pourtant la demoiselle n’aimait jamais l’assurance du plein contrôle de sa vie. Néanmoins, elle avait la vive impression qu’elle ne devait pas soutenir le regard de cet individu; pas parce qu’elle manquerait de contrôle, mais plutôt parce qu’il agissait avec une familiarité et que ne se connaissant ni d’Êve ni d’Adam, le fixer aurait été particulièrement grossiers et aurait eu l’effet de la mettre dans un état probablement beaucoup moins détaché que dans celui qu’elle se tenait habituellement toujours. Depuis les derniers jours, on l’avait poussé à user des ces pouvoirs pour les maîtriser, puis quelques choses ou quelqu’un avait littéralement fait tomber son self contrôle et voilà qu’elle avait été en proie à une crise comme jamais auparavant. Non, elle ne pouvait pas trop se faire confiance à cet instant, même si c’était tout simplement charmant comme attention.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Demetrius n’avait jamais été vraiment timide avec les femmes. Populaire pendant ses années à Beauxbâtons, une école réputée pour ses magnifiques élèves, il avait souvent eu du choix en la matière. Mais le jeune Lupin ne restait passif à attendre que ses prétendantes lui tombent tout cuit entre ses mains. Ce n’était pas amusant, il préférait être pleinement acteur de ses relations, peu importe jusqu’où elles allaient. Parfois cela pouvait s’arrêter à quelques baisers, câlins et caresses sans autre lendemain, parfois cela pouvait aller un peu plus loin dans certains coins cachés de l’école et durer quelques semaines comme de nombreuses amourettes d’adolescent. Néanmoins, il ne s’était jamais vraiment engagé dans une relation, peu importe sa durée. Ce n’était pas son genre. C’était un homme d’égo qui aimait plaire, aussi il préférait multiplier les conquêtes, sentir qu’il plaisait peu importait où le menait ce dans quoi il s’emportait. De ce fait, venir poser ses mains sur le visage de Poppy était comme naturel pour lui, peut-être un peu trop au goût de certains, cela pourrait être aisément vu comme une intrusion, et il pourrait parfaitement comprendre que cela soit le cas. Mais il n’avait pas senti qu’elle puisse être réfractaire à ce geste alors il avait continué, un sourire sur ses lèvres alors qu’elle semblait dire que ce n’était pas grand chose ne s’agissant que de feuilles. En effet, si elle était la jardinière elle devait être habituée à se salir. Seulement, c’était le seul endroit où elle avait quelques saletés, alors autant les lui enlever. De son côté, elle enlevait ses gants pendant qu’il terminait son office. Evidemment, Demetrius n’avait rien remarqué de la vraie nature de Poppy, comment aurait-il pu, cela ne se voyait pas comme le nez au milieu du front.
Alors qu’il lui tendait les mains pour l’aider, elle semblait perdue dans ses pensées, pas encore prête à se relever. Perdue dans ses pensées mais tout de même ravie qu’il ne soit pas blessé. Le professeur se retourna vers l’échelle, coupable de ce léger incident, afin d’aller voir ce qui s’était. Au premier coup d’oeil il remarquait que cet échelle était peut-être aussi vieux que lui. Peu étonnant que les barreaux se soient brisés, entraînant la chute de la jeune femme.
“Vous devriez songer à changer d’échelle, je sais bien que nous approchons d’Halloween mais il serait dommage d’effrayer les élèves en vous blessant.”
Trait d’humour raté ? Peut-être, il essayait d’être raccord avec le thème du moment. D’ailleurs son regard commença à balayer la décoration entamée par la jeune femme. C’était très réussi, comme le reste de l’entretien du jardin. Seulement, la nuit commençait à tomber, ce n’était pas prudent de continuer, surtout avec cette vieille échelle.
“Il vaudrait mieux vous arrêter pour ce soir et …changer d’échelle. Cela vous dirait d’aller boire un verre au village ?”
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Y-avait-il réellement autre chose qu’elle aurait pu dire à cet inconnu, autre qu’elle était contente de ne pas avoir à le trainer devant Mlle Lupin? Il était probablement très loin de se douter de l’animosité qu’elle lui retournait d’un simple regard tout comme du malaise profond qui l’avait pris en apprenant qu’elle avait embrassé en plein milieu de WWP son fiancé lors de l’incident de l’acromentule. Rien pour aider, c’était devenu assez clair que cette zone de l’école resterait bien inconnue de sa personne. Alors quand elle était tombée c’était en même temps une crainte de s’être vraiment très fait mal en premier lieu qui lui avait traversé l’esprit. Aurait-elle risqué une visite sur un lit de l’infirmerie ? Son âme et surtout sa conscience préférait habilement éviter cette situation, tout au plus, en espérant que le temps ferait son usage et que les mémoires s’effaceraient peu à peu; pour autant que ça soit possible. C’était peut-être un peu égoïste de sa part, mais de savoir qu’elle n’aurait pas à se balader avec une civière pour transporter ce monsieur était de seconde satisfaction.
S’il avait tendu sa main, c’était l’esprit bien attaché dans ses rêves qu’elle ne l’avait même pas vu. Puis alors qu’il s’était arrêté de passer ces mains sur son visage, elle l’avait regardé alors qu’il semblait vouloir observer son outil de travail qui lui avait tombé dessus comme dans un très mauvais roman graphique. Si la phrase qu’il lui dit la choqua un peu, elle n’en montra absolument rien. Lui avait-on confié des outils en mauvais états ? Voilà qui allait lui donner du travail en bonus pour aller s’assurer qu’ils étaient tous compatibles avec les tâches qu’elle effectuait déjà depuis quelques semaines. D’autre chute indésirable, ne devait pas s’ajouter à son planning déjà assez bien bouclé.
Veuillez savoir pourquoi ou comment, il sembla dans la tête de cet homme que son travail se terminait à partir du moment ou son outil de travail s’était fracassé sur le sol. En plus, cette invitation à aller prendre un verre sortait absolument de nulle part. Machinalement, son premier réflexe fût de s’assurer que son pouvoir était bien sous contrôle et qu’elle n’était pas en train d’influencer cet individu. Encore assise au sol, comme une gamine boudeuse, sans pour autant en avoir l’air, elle ferma les yeux pour sonder la vague de son énergie propre question de voir si elle … avait des fuites. Oui, oui! Comme de la tuyauterie et un robinet. Que ressentait-elle ? Cela lui donnait-elle l’impression qu’il y avait des fissures et qu’un brin s’échappaient ? Comme elle devait avoir l’impression d’être une idiote les yeux fermés sur le sol froid de terre battue; sans pour autant lui répondre et ce pendant quelques secondes. Avec un peu de chance, il aurait la tête tournée ou serait plus intéressé par l’échelle qu’elle, ce qui lui donnerait le temps de se sonder et lui de ne pas avoir l’impression qu’elle se refusait à lui répondre. Pour autant, elle ne savait trop quoi penser de cette invitation. Alors, son premier réflexe avait été de penser que ses talents latents s’étaient encore mis à faire n’importe quoi. De plus, si son attention était réellement portée sur l’échelle devait-elle considéré que son pouvoir était effectivement inactif ? À moins qu’elle n’ait inconsciemment poussé cet homme à une invitation vu qu’elle désirait un peu de compagnie qui ne serait pas choqué de sa présence ou qui serait un nid de crabe dont elle n’aurait jamais dû s’approcher. Oh par Merlin, même émotionnellement, elle était un peu en vrac! C’était peut-être vraiment en train de se passer! Elle avait à nouveau perdu le contrôle ?
Juste y penser, son cœur lui sembla s’accéléré. Et voilà qu’elle sentait peu à peu la chaleur lui chauffé les joues. Quelle idiote, elle faisait! C’était beaucoup plus facile que calmé ces colères que réfréner ses envies. Ça faisait trois jours qu’elle n’arrivait pas à contenir la flamme qui la prenait en esprit alors qu’elle songeait à ce qui s’était passé au WWP. Qu’elle s’engouffrait très loin dans les jardins pour ne croiser personne et d’éviter à nouveau un incident diplomatique avec quiconque. C’était qui lui pour lui porter secours comme un chevalier médiéval et qui soudainement lui faisait réaliser que mettre de la distance entre ces envies n’étaient pas quelques choses de particulièrement possible ou logique à faire. Alors même si c’était partie d’une envie de sa part, d’un simple verre complètement banal, voilà qu’elle se révélait comme un feu d’artifice. Elle aurait voulu dire qu’elle n’avait aucun contrôle sur ce qu’elle faisait mais à cet instant quand elle ouvrit ses yeux, elle sut qu’il lui avait tendu un rameau avec arrière-pensée, les siennes s’étaient emballés et finalement c’était bien toutes ces pensées grivoises et son envie qui s’était relâché. La solitude de sa petite cabane, la honte de ce qui c’était passé avec Étienne, cette envie d’être désirée qui s’était manifesté avec violence et dont elle n’avait pas succombé jusqu’à cet instant. Voilà le poison qui voulait quitter ces veines. Et elle devait faire cela maintenant ? Elle tendit la main vers le haut, désirant qu’on la prenne et qu’on l’aide à se relever du sol. Son désir était-il réellement des ordres ? Mais quand elle se hissa sur ces deux pieds, ces gants bruns chutèrent au sol à ces pieds, elle détourna le regard pour les observer et prit conscience qu’elle donnait des indications très claire qu’elle voulait les récupérer sans pourtant adresser le moindre mot. Elle sentait son sang chanté, conscience que se soustraite à ces envies étaient inutiles. Elle devait s’assouvir ou tenter de bloquer ce qu’elle avait déclenché mais elle ne pouvait nullement revenir en arrière et ne pas réaliser ce qu’elle avait fait en ouvrant le robinet et libérant son chant.
Je suis désolé, dit-elle doucement en posant la main sur le torse de l’homme qui venait de se relever devant elle.
Désolé de l’envoutée? Désolé qu’il se soit trouvé sur son chemin ? Désolée qu’il se soit pris une échelle en plein dos alors qu’il ne voulait que venir à son secours ? Désolé de lui refuser ce verre qu’il lui proposait ? Il y aurait un marre de possibilités, mais pour l’instant, il était un moindre mal à tout ce qu’elle aurait pu causer comme problème dans sa vie quotidienne. Les lampions dans les arbustes commençaient à briller doucement, alors que la pénombre s’installait autour d’eux. Les citrouilles décorées agrémentaient le parcours comme des visages scintillants. Et puis, pour cette échelle, c’était bien bien loin dans le creux de ces pensées.
Validation Pallier Velane Niv.3:
• Niveau 3 ¤ Commence à maîtriser le côté harpie (usage du dé échec/réussite nécessaire), maîtrise total de la séduction (dure 3 post rp) >> Pour passer au palier supérieur, vous devrez faire un rp expliquant votre travail sur votre don de 700 mots
Réussite • Réussite du pallier • Séduction dure 3 post RP Échec • Rien ne se passe, Poppy n'active pas ces pouvoirs. N'arrive pas à contrôlé Séduction.
Mes compétences magiques Maîtrises: Bonus/Malus: Coffre Gringotts: Sortilèges: Potion: Familiers: Classe principale: Classe secondaire:
Photomaton : Feat. : ??? Niveau : 50/100 Points d'Exp : 3827 Health Point : 2 500 PC (compétences) : ??? PC (caractéristiques) : ??? Scolarité et Métier : Je suis un pnj commun, je vous sert à donner vie à des personnages de votre choix en cas de besoin. Tout le monde peut m'utiliser.
Mer 28 Déc - 22:10
Le membre 'Poppy Wood' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Echec/Reussite' :
Le hasard c’est “l’involontaire simulant le volontaire”.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Se retrouver à l’infirmerie de Beauxbâtons en tant qu’adulte après s’être fait bousculer par une simple échelle serait le summum de la honte pour Demetrius. Surtout qu’il n’y avait jamais mis les pieds quand il fréquentait l’école. Si son égo avait été fortement affecté après son accident avec la voiture moldue, à quel point le serait-il s’il se retrouvait blessé par une simple échelle ? Probablement plus encore. Ce manque de vigilance de sa part était énervant au plus haut point. Une fois encore, il s’était fait avoir, dans son dos, par quelque chose n’ayant absolument rien de magique. D’ailleurs, pourquoi la jardinière n’avait-elle pas utilisé sa baguette pour réaliser toutes ces décorations plutôt que monter sur cette échelle comme une simple moldue ? Il faudrait qu’il lui pose la question à un moment. La botanique était loin d’être sa spécialité ni même dans ses centres d’intérêts, mais il était assez certain qu’elle pouvait faire la même chose en usant de sa baguette. Cela leur aurait évité à tous les deux cette situation gênante. Néanmoins, si elle n’était pas tombée de cette échelle, il n’aurait probablement jamais fait sa rencontre, un mal pour un bien en quelque sorte.
Loin d’avoir remarqué la nature profonde de Poppy, Demetrius s’était retourné vers l’objet coupable de son agression. Le bois était vieux, craquelé de toutes parts. Lorsqu’il se pencha pour toucher son aspect, il sentait qu’avec un peu d’efforts il pouvait le briser s’il le voulait. Alors avec le poids d’un corps humain adulte, aussi svelte soit-il, peu de chances que les barreaux résistent. D’autant plus qu’elle avait dû se remuer là-haut pour pouvoir donner l’aspect qu’elle souhaitait à ses décorations, cela ne contribuait pas à assurer la solidité de l’échelle. Après autant de temps renfermé sur lui-même, Demetrius n’était plus aussi à l’aise socialement qu’il pouvait l’être en étant plus jeune. Le garçon si populaire qu’il avait été toujours entouré d’un groupe d’amis, à l’aise en communauté, parvenait désormais difficilement à sortir des phrases amusantes. Il ne se rendait même pas compte que ce qu’il avait dit avait pu heurter sa nouvelle connaissance. Ce serait bien dommage de descendre déjà dans l’estime de la jeune femme alors qu’il ne la connaissait même pas. Toujours retourné en direction de l’échelle, il ne se rendait même pas compte à quel point elle pouvait être tiraillée dans ses pensées entre ses deux natures. Alors même qu’elle était face à un autre Lupin, un cousin de celle dont elle a embrassé le mari. Un autre Lupin qui serait loin d’être ravi de savoir qu’il avait affaire à une hybride. Bien qu’il ne l’agresserait pas, le jeune homme la laisserait simplement en plan, montrant qu’elle n’était plus digne d’aucun intérêt de sa part. Demetrius était bien moins radical que la plupart de sa famille, tant qu’ils ne commettaient aucun crime, les hybrides avaient le droit d’exister, du moins cela valait pour tous en dehors des loups-garous, ceux-là, il pensait comme sa famille qu’il fallait les chasser et que rien de bon ne pouvait sortir de leur part.
Il se retourna finalement pour lui indiquer qu’il vaudrait mieux qu’elle s’arrêter pour la soirée et en profita pour l’inviter à boire un verre. Autant en profiter pour faire plus ample connaissance. Elle était en quelque sorte une lointaine collègue, autant commencer à tisser des liens, peu importe combien de temps il resterait professeur. Avoir des connaissances était quelque chose d’important. Cette fois-ci ce fut elle qui tendit ses mains pour qu’il l’aide à se relever. Demetrius sentit qu’il devait le faire, le parfum de Poppy lui parvenait aux narines plus intensément, ses yeux vinrent accrocher les siens, s’y perdant comme dans l’infini. Un contact, elle lui offrait un contact entre leurs mains, impossible de le refuser, il en avait profondément envie. Ses mains se tendirent vers l’avant pour se glisser dans celles de Poppy d’une manière plus sensuelle que cela ne devrait être dans cette situation. Il tira délicatement pour l’aider à se mettre debout. Ses gants qui glisaaient sur le sol, il n’en avait absolument rien à faire, seule la jeune femme comptait. Seulement, quand son regard se baissa sur ceux-ci, il ne put faire autrement que se baisser pour les ramasser avant de les lui tendre. Elle ne parlait pas, pourtant il avait la sensation de l’entendre chanter, l’appeler. Son parfum lui donnait envie de venir nicher sa tête dans son cou, lui montrer qu’il était on ne peut plus ouvert, complètement subjugué par cette jeune femme. Sa douce main vint se loger sur son torse, une sensation divine que d’être ainsi touché par cette magnifique femme.
“Il n’y a rien à pardonner, beauté.”
Les morts étaient sortis seuls, sans aucune réflexion. Il devait la complimenter, montrer son désir, c’était on ne peut plus important en cet instant. Le verre ? Complètement secondaire si la jeune femme restait ainsi près de lui. Sans prêter attention à son environnement, aux intentions de la jeune femme ni à n’importe quoi, ses mains vinrent se loger sur les hanches de la demi-vélane, il avait la sensation d’avoir une porte ouverte face à lui et il ne se priverait pas pour la franchir. Sans s’en rendre compte, son visage s’approchait lentement de celui de la créature, comme appelé, attiré comme un aimant par celles de la jeune femme, si tant est qu’elle ne venait pas le manipuler autrement, à sa guise. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait de lui. Après tout, c’était ce que son sang lui permettait et la jeune Lupin n’opposait absolument aucune résistance. En revanche, il valait peut-être mieux pour Poppy que l’effet de ses pouvoirs dure suffisamment longtemps. S’il venait à reprendre ses esprits et se rendre compte de ce qui lui était arrivé, il ne serait peut-être plus autant enclin à la suivre. Il aurait trop l’impression d’avoir été manipulé, qu’elle se soit servi de lui comme un jouet. Dans un sens, n’était-ce pas ce qu’elle avait envie de faire de lui ? L’utiliser comme un jouet pour assouvir ses désirs de demi-vélane frustrée par les événements qu’elle avait subi depuis quelques jours, bien qu’il n’en ait pas connaissance.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Oh si! Il y avait matière à se pardonner mais elle n’allait quand même pas l’informer qu’elle était en train de le soumettre à sa volonté. C’était comme une danse magnifique alors qu’elle avait inséré ses gants dans ses poches et qu’elle avait posé sa main sur son torse avec une modestie et une simplicité toute contenue. Elle n’avait pas l’extravagance des français, ni même leur goût pour les jolies choses; comme les vêtements. D’ailleurs les siens étaient particulièrement moches mais surtout pratique; et au couleur plutôt sombre. Si ça n’avait pas été de sa peau qui restait toujours aussi blanche, soleil ou pas, elle aurait eu l’air d’être dans un enterrement presqu’annuellement, mais à la place les couleurs foncés rehaussaient son teint d’albâtre lui donnant des allures à la princesse Blanche-Neige. Même ces cheveux foncés à demi-remonté complètement parfaitement le cliché, avec de grands yeux et des lèvres d’un doux rose.
Elle sentit ces mains se poser sur ces hanches et elle ne fut qu’à demi-surprise de ne pas reculer. Elle aurait dû. C’était indécent; ici dans les jardins ou elle travaillait, devant tous ceux qui pourraient passer alors que la nuit tombait sur Beauxbâton. Mais elle ne le repoussa pas, cela concordait trop à ce qu’elle désirait plus intrinsèquement. Quand il approcha son visage, se fut un rappel urgent qui vint dans ces pensées. Et si elle commettait encore une erreur stupide. Non, elle ne pouvait pas s’y risquer sans précaution. Rajouter quelques lots de soucis ne valait pas l’assouvissement de ces envies les plus primaires. Elle releva des yeux bleus, moins pudique vers les siens, alors qu’il continuait à s’avancer et bascula la tête sur le côté pensive.
Qui êtes-vous ?
Ah ouais! Présentation d’usage avant d’embrasser n’importe qui. C’était peut-être un bon choix. Il avait limité ces options de mouvement et le carré de ces bras, bien que n’étant qu’une prison, limitait néanmoins son mouvement. Sans vraiment l’envie de lui faire dire son pedigree complet, elle n’était pas pour autant l’une de ces femmes qu’on couche dans un coin facilement. C’était contre son éducation et contre sa nature. Et puis elle restait Poppy, qui aurait préféré passer pour un muret fleuri que s’attirer des foudres de quelqu’un quelque part qu’elle ne connaissait pas. Et lui, avec ces cheveux bruns et ses sourires, devait bien appartenir à une femme ou vice versa. D’ailleurs, elle ne l’avait jamais vu par le passé; du moins, s’il travaillait à cette école alors il avait évité tous les endroits qu’elle fréquentait. Vous imaginez la catastrophe si elle séduisait quelqu’un travaillant avec l’infirmière de l’école ? Déjà l’incident du WWP planait dans l’air et elle n’avait même pas osé croiser le regard de celui qu’elle avait embrassé, déjà elle avait trouvé moyen de s’assurer qu’on veuille sa tête sur une pique alors si par malheur elle se mettait à faire travailler les ragots sur son compte, elle ne pourrait guère en tolérer plus avant de vouloir s’enfuir jusqu’en Amérique. Au moins, là-bas, il parlait anglais. Ici, elle fournissait des efforts pour s’exprimer dans une langue qu’elle connaissait peu.
Je ne vous aie jamais vu ici.
Mais c’était peut-être trop demandé à quelqu’un qui subissait l’onde de son chant que de dresser deux pensées consécutives sensée et d’y répondre sans se mettre à bafouillé ou tout simplement inventer des hauts faits pour se donner un air impressionnant.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Quel comble y avait-il à être un Lupin et se retrouver manipulé par une demi-vélane ? Demetrius était définitivement la honte de la famille. Non seulement il n’avait pas suivi la voie familiale mais en plus il avait eu un accident des plus idiots, quitté les mousquetaires, la seule chose qui pouvait encore faire de lui quelqu’un d’honorable, devenu simple professeur et désormais il se faisait avoir par une échelle qui lui tombait dessus et une demi-vélane qui usait de ses pouvoirs sur lui. Ses ancêtres devaient se retourner dans leur tombe en le voyant. Comment avait-il pu passer de ce garçon si populaire et doué quand il était à l’école et au cours de ses premières années comme mousquetaire à ce qu’il était aujourd’hui ? Lui ne se rendait même pas compte de l’aura de la vélane qui s’insinuait en lui pour venir trafiquer ses sentiments, ses émotions, décupler ses sens et son attirance pour elle. Comment réagirait-il quand il s’en rendrait compte ? Serait-il déjà embarqué trop loin avec elle pour comprendre la supercherie ? Tout cela restait encore à élucider comme bien d’autres choses. Leurs identités par exemple, elle avait raison. Ni l’un ni l’autre ne connaissait le prénom de son interlocuteur ni qui il était. Demetrius avait plus ou moins compris le poste qu’occupait Poppy, mais elle ne savait rien à son sujet. C’était l’occasion de vanter ses mérites, lui montrer qu’il méritait son attention. Le jeune Lupin avait envie de l’impressionner, il pourrait lui conter tous ses exploits en tant que mousquetaire sauf qu’en même temps il se disait qu’il n’avait pas le temps, que c’était futile. C’était elle qui était importante, il avait envie qu’elle le touche plus encore, que ses mains à lui la parcourent encore un peu plus. S’il n’avait pas senti d’opposition à ses mains, il ne sentait pas non plus qu’il pouvait commencer à les mouvoir, pourtant l’envie était grandement présente. Alors que ses lèvres s’approchaient presque fatalement de celles de la brune, celle-ci tourna la tête, lui offrant un accès des plus dégagé de son cou d’où émanait son parfum si enivrant. Demetrius ne pouvait pas résister, avant de répondre à sa question il devait goûter sa peau. Elle n’avait offert aucune opposition à cela, la réponse à la question pouvait encore attendre. Ses lèvres chaudes de désir vinrent se poser délicatement dans le cou de l'hybride, remontant le long de sa jugulaire, venant doucement mordiller sa peau pour la goûter encore un peu mieux.
“Demetrius Lupin, professeur émérite de Défense contre Les Forces du Mal à Poudlard. Ancien élève brillant de Beauxbâtons, ancien mousquetaire ayant réalisé de grandes choses à un âge si jeune pour vous servir gente dame. Et vous beauté, qui êtes-vous ?”
Avait-il demandé, son souffle chaud venant heurter la peau de son cou d’où il n’avait pas enlevé sa tête pour lui répondre. Ses mains effectuaient une légère pression sur ses hanches pour venir les presser contre les siennes. Lui n’avait plus aucune conscience de l’environnement. Seule la femme dans ses bras importait, il était probablement capable de se mettre nu sans même se rendre compte qu’ils pouvaient être observés, l’aura de la vélane avait complètement prit possession de lui. Quelle serait la réaction de la jeune femme à l’entente de son nom alors que la tête du jeune femme était nichée dans son cou ? Lui se fichait bien de tout cela en cet instant, trop occupé à profiter de ce corps divin qui acceptait d’être touché.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Elle sentit son cou s’égriser alors qu’il posait doucement ces lèvres contre sa peau. Elle avait dégagé son visage, consciente qu’elle ne connaissait rien de cet individu et que ce n’était pas digne d’elle de rester dans le noir sur ces informations de base que tous le monde devait avoir de l’un l’autre avant d’avancer dans cette danse dont l’envie n’était qu’à l’orée de toutes ces pensées raisonnables. Elle frissonna de plaisir, puis de malaise. Et tout se mélangea alors qu’elle ressentait le souffle chaud contre la peau de son cou. Un Lupin. Il allait vouloir la tuer tout autant que sa sœur, celui-là. Voilà qui expliquait beaucoup de chose. Même si Poppy se confondait clairement dans les origines réelles de Demetrius, ce fût néanmoins ce qui l’envahit alors qu’il pressait son bassin au sien. La main toujours sur son torse son esprit était à la limite entre la privation forcée et son envie incontrôlable.
Poppy.
Voilà qui allait aider à rester anonyme. Après tout, tout le monde à l’école l’appelait Valeria ou Mlle Wood. Peu de gens utilisait son surnom, alors même si elle faisait quelques choses de très honteux et particulièrement agréable avec celui-ci, elle disparaitrait comme par magie et personne ne pourrait lui indiquer le chemin facilement pour la retrouver. Sauf, Étienne. S’il s’en souvenait. Par Merlin et tous les enchanteurs du monde connu, pourquoi ne la repoussait-elle pas à cet instant. Ça aurait été tellement plus logique et sensée. Mais elle n’y arrivait même pas. Elle était tétanisée, choquée de la violence de ces sentiments opposés et n’assumait ni son envie, ni ses craintes. C’était comme un maelstrom de sensations qui la déchirait de part et d’autre. Le creux de ces reins réclamait, tout comme l’entièreté de son corps qui se mourrait d’envie; et il avait beau être ce qu’il était, elle subissait encore les effets persistants et pernicieux de l’aura du succube d’il y avait quelques jours et dont elle ignorait l’existence et même le sens. Autant dire qu’elle était bien paumée dans cette histoire et que cela l’influençait à demi sur sa nature véritable.
Je… vous …
Et elle posa mes mains sur les deux épaules de l’homme sans le repousser, sans l’approcher pour autant. Mais elle avait beaucoup de mal à décerner ce qu’elle voulait ou ne voulait pas. Ça la chatouillait trop et trop bien. Si seulement elle pouvait s’absoudre de cette mauvaise conscience qui vaquait dans son esprit… si seulement elle pouvait. Mais elle n’y arrivait pas complètement. Reprenant en anglais cette fois, comme si c’était plus facile pour elle de placer deux mots sensés dans sa langue première.
Vous êtes bien loin de chez vous…
Alors qu’elle aurait juste dû dire ou même crier, enlever vos mains de sur moi, avant que quelqu’un de votre famille ne me trucide.
... et vous n’êtes surement pas venue ici pour moi.
Voilà. Quelques pensées logiques alors que ces mains elle ne n’attirait l’homme, ni de le reposait. Elle se sentait bien immobile alors que son sang pulsait à toute allure dans ces veines. Si elle avait pu être une statue, elle aurait été celle d’une jouvencelle particulièrement pudique, ait teint de pêche et à l’air doux et délicat. Mais elle était Poppy, et elle était complexe dans son indécision à être ou ne pas être une demi-vélane. Maintenant qu’elle regardait de travers la situation, elle se sentait particulièrement sale d’user de stratagème pour attirer cet homme jusqu’à elle. C’était indigne d’elle. Et surtout, ça ne prouvait qu’une seule chose; qu’elle usait de ses pouvoirs. Comment être sûr d’être désirée quand on avait latence d’attirer facilement autrui en agitant les mains doucement et activant l’odeur et la musique de son chant. C’était un trait particulièrement empoissonné. Si elle n’avait voulu que ce moment d’adulation, elle se serait arrêtée à des scrupules; mais elle ne voulait pas de ce bref instant et c’était comme sorcière qu’elle voulait être apprécié; pas pour le vestige d’une nature qu’elle ne comprenait qu’à demi ou dont elle ignorait même la provenance. Elle n’avait jamais connu celle qui l’avait enfantée et si ça aurait été le cas, elle aurait eu quelques mots à lui dire. Ce qui lui restait à faire était de reprendre le contrôle, pour autant qu'elle puisse y arriver; car son corps lui n'en avait nul envie.
Mlle Lupin, va m'assassiner si elle me voit ici avec vous.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin” Demetrius s’était présenté à Poppy de sorte à vanter ses mérites, l’impressionner par son CV et ses talents de sorcier, il se disait que cela pourrait contribuer à la séduire. Y était-elle réellement sensible ? Il n’en savait absolument rien, en revanche, il se rendait bien compte qu’elle ne le repoussait pas et cela l’enchantait. Alors que ses lèvres parcouraient son cou, elle semblait plutôt s’en délecter. Le jeune homme sentait la peau de la jeune femme réagir sous sa pulpe, un frisson qui l’exaltait plus encore, le corps de la demi-vélane semblait le réclamer et il n’allait pas se priver de répondre à cet appel alors que ses sens étaient complètement sensibilisés par l’aura qu’elle dégageait. Leurs deux bassins finirent pressés l’un contre l’autre, Poppy semblait toujours aussi consentante. Malgré l’aura, il avait toujours un semblant de réflexion bien qu’elle soit complètement embrouillée. S’il s’inquiétait de ce consentement c’était pour plusieurs raisons, déjà l’aura perturbait complètement ses perceptions et il avait la sensation qu’elle était bien trop belle pour lui, une déesse de la beauté descendue sur Terre et il doutait la mériter, s’attendait à finir repousser à tout instant. En outre, comme elle l’avait souligné, ils ne s’étaient absolument jamais croisés, ce qui était en train de se passer était fort surprenant mais pour rien au monde il n’avait envie de s’arrêter. Elle lui révéla son prénom, rien d’autre, il devrait se contenter de cette information. Oh cela lui allait amplement, il n’avait pas besoin de plus.
« Enchanté Poppy. » murmurait-il chaudement contre sa peau.
Demetrius pouvait passer des heures à se perdre sur sa peau, restant tout contre elle. Sentir son parfum si proche était si bon, procurant une sensation de bien-être intense, les mains de Poppy sur lui procuraient une joie profonde, elle le touchait, il le méritait, c’était si gratifiant qu’une telle femme pose ses mains sur lui. Pouvait-il commencer à mouvoir ses mains sur elle ? Il n’en avait aucune idée mais pourquoi se le refuser ? Jusqu’alors rien ne montrait qu’il ne pouvait pas, dans le pire des cas elle le repousserait et voilà tout. Evidemment il en serait énormément frustré, mais cela ne semblait pas prendre cette direction alors le risque en valait amplement la récompense potentielle. Lentement, ses mains glissèrent vers son dos dans un mouvement de caresses, prenant le temps d’explorer ses courbes. Il remonta jusqu’à ses omoplates avant de commencer une redescente tout aussi lente en direction de son galbe fessier. Doucement, il vint commencer à le palper, se laissant désormais emporter par des instincts un peu plus primaires. Les mains de la jeune femme vinrent se poser sur ses épaules alors qu’elle essayait d’articuler quelque chose. Il crut dans un premier temps qu’elle voulait mettre un terme à cet échange, alors il se figea. Seulement, elle ne fit rien de plus, ses mains ne le repoussaient. Alors il recommença ses mouvements auxquels il joignit à nouveau les baisers au creux de son cou. Elle s’exprima à lui dans une langue qui lui semblait bien plus naturelle, celle dans laquelle il s’exprimait au quotidien au château et pour enseigner sa matière. Son cerveau étant trop embrumé pour parvenir à vraiment s’en rendre compte et à opérer le changement dans sa tête, il répondit dans sa langue natale, la langue locale.
« Maintenant que je suis là…je ne compte pas bouger. » Certes ce n’était pas pour elle qu’il était venu mais elle pouvait amplement faire l’objet d’une visite à elle toute seule. « La prochaine fois…je viendrais uniquement pour vous… »
Le ton du jeune Lupin était clairement échaudé, séducteur, ses lèvres continuant à se déposer sur la peau de la jeune femme, descendant même jusqu’à ses épaules. Il avait envie d’en explorer plus encore. Néanmoins, le tissu de ses vêtements l’en empêchait. Avant qu’elle n’ajoute quelque chose à propos de sa cousine, ses mains vinrent jouer avec l’extrémité de son haut, montrant implicitement ce dont il avait envie : le lui enlever pour continuer son exploration de son corps divin, autant avec ses mains qu’avec ses lèvres. Lorsqu’elle mentionna sa cousine, il ne comprit pas bien pourquoi, mais le cerveau ramollit par l’aura de vélane, il ne parvenait pas à réfléchir et la seule chose qui lui passa par la tête était en lien avec le fait de pouvoir assouvir ses envies.
« Alors allons ailleurs, là où elle ne nous verra pas. Chez vous ? » proposait-il sans pour autant enlever ses lèvres ni ses mains de son corps.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Poppy avait réagi stupidement en pressant ces hanches contre les siennes, comme si elle avait pu fuir ces mains qui avait descendu jusqu’à ces fesses en fonçant droit devant. Qu’était-elle allée lui raconter en lui disant qu’elle savait qu’elle n’avait jamais été sa destination de visite à Beauxbâtons. Ces prochaines paroles étaient tentées du désir et la fragrance de son don. Elle aurait tant aimé que ça soit réel et non le doux leurre du chant de son sang. Il n’y aurait pas de prochaine fois, il n’y aurait pas de fois du tout. Il fallait juste qu’elle arrive à reprendre ces esprits et ne pas succomber à la tentation. Il fallait qu’elle arrête le fiasco total dans lequel elle s’était jetée à corps perdue avant que frappe à nouveau la fatale réalité. Elle serra doucement les doigts sur la veste de Demetrius, soupirant du contact des lèvres dans le creux de son cou. Nouvelle tentative de sortie, énoncé Irina au tableau. Non, toujours pas. Il voulait qu’elle le traine chez elle. Butinant la base de son cou et se heurtant au pourtour de son très maigre décoté, elle sentait de plus en plus son cœur s’accéléré, s’affoler autant de crainte que de désir.
Vous êtes beaucoup plus chez vous ici que moi. Je ne connais que les jardins.
Et c’était vraiment très vrai. Elle ne connaissait ni cachette, ni racoin, ni abri et se doutait bien que même s’il y en avait, il devait probablement être connu de la majorité des élèves de l’école ou même du personnel. Penser s’enfuir dans un coin reclus avec un Lupin était absolument impossible en pensée. Mais elle savait qu’elle aurait pu l’attirer à la petite maisonnée qu’elle occupait à l’extérieur de la propriété, mais avant qu’il n’en franchisse le seuil, elle se serait résignée et il n’aurait plus eu la femme charmante et sensuelle qu’il s’imaginait, mais que la version fragile et maladroite. Elle sentait qu’elle reprenait le contrôle de son pouvoir, qu’elle le serrait fort pour que ceci cesse. C’était une torture. Elle n’aurait pas dû. Elle…
Vous ...
Quand il se réveillerait, il faudrait qu’elle se mette à courir, même si ces jambes lui semblaient comme du shamallow, que sa tête tournait un peu, que ses mains n’arriveraient probablement même pas à se détacher de son corps et qu’elle n’en avait aucunement envie. Il se sentirait dupé et manipulé, et il aurait raison de se sentir ainsi. Elle… elle n’avait pas voulu ou avait trop voulu. Elle aurait dû prendre des dispositions au lieu de juste se laissé imploser comme une idiote. Mais Poppy ne comprenait pas ce qui la poussait ou non à agir ainsi. Et même en sachant contrôlé son pouvoir, ce n’était pas une de ces femmes du monde qui passait d’un amant à un autre sans souvenir de leur visage, de leur odeur ou de leur goût. Un Lupin; il faudrait leur mettre des pancartes sur le dos pour la prévenir des désastres. Mais ce n’était pas juste, il avait eu bon cœur de vouloir l’aider et elle… elle l’avait poussé à se jeter sur elle pour combler ces envies. Mais qui dans ce monde faisait ce genre de chose immonde. Pas elle.
Vous … allez finir par ne plus pouvoir vous arrêter.
Parce qu’elle était forcée d’admettre qu’elle avait beaucoup de mal à garder la tête froide alors qu’il la besognait. Il allait déclencher une nouvelle crise; une sorte de boucle et cycle qui n’allait que repartir encore et encore son envie. C’était comme une drogue dont elle avait besoin et dont elle l’avait accidentellement gavé. Elle le poussa doucement, prenant sur elle ce qui lui restait des minces fibres de son être qui lui disait que s’étendre en plein milieu du Jardins de Beauxbâtons étaient une très grave erreur. Ailleurs, peut-être n’aurait-elle-même pas été capable de se geste instinctif mais ici, c’était la seule chose à faire. Et pourtant ça ne changeait nullement l’envie qui la hantait et qui se trahissait à chacun de ces soupirs et chaque ondulation de ces hanches contre les siennes.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
La demi-vélane pressait en retour ses hanches contre les siennes. Bon sang, c’était divin de se sentir désiré par une femme aussi belle, aussi envoûtante. L’environnement n’existait plus du tout pour Demetrius, aucun son ne lui parvenait hormis celui de leurs deux corps se frottant l’un contre l’autre, le bruissement de leurs vêtements. Dans sa vision, il n’y avait plus qu’elle et rien d’autre, la peau de son cou se dessinant merveilleusement bien alors que son visage était niché en son creux. Le jeune homme ne montrait aucun signe de résistance à l’aura si dangereuse de cette inconnue lui ayant uniquement révélé son prénom. S’il connaissait les jardins ? Evidemment, comme tout élève de Beauxbâtons, s’il était possible de trouver un coin tranquille pour se bécoter entre adolescents, c’était une autre paire de manche de trouver un endroit pour des affaires plus sérieuses entre adultes. Ce n’était clairement pas un endroit fait pour ce genre de choses, hormis peut-être en été quand les élèves n’étaient plus présents. Seulement, Demetrius n’avait plus la présence d’esprit pour ce genre de réflexion,il était complètement obnubilé par la jeune femme.
“Vous devez bien avoir un endroit où dormir…” répondait-il la voix empreinte d’impatience à l’idée de trouver ce coin tranquille où il pourrait lui faire quitter ses vêtements.
Mais déjà, alors que l’aura de la jeune femme se tarissait peu à peu, ses mains passèrent sous le haut de ses vêtements, ne résistant plus à l’appel de sa peau qu’il avait tant envie de caresser, sentir ce contact sous la pulpe de ses doigts. Les pouvoirs faisaient encore légèrement leur effet mêlé à l’excitation provoquée par ce qui se passait entre eux et l’idée qu’il s’était de cette jeune femme au rang de déesse de la beauté. C’était un élan qui l’emportait, venant caresser la peau de son dos lentement, explorant chaque parcelle de son corps. Peu à peu, le parfum de Poppy était bien moins enivrant, toujours présent dans ses narines évidemment étant donné la position de celles-ci, néanmoins ses pensées n’étaient plus altérées. Sa conscience de l’environnement reprenait, au loin le brouhaha de quelques élèves passant dans l’allée principale du jardin lui parvenait aux oreilles. Effectivement, il ne fallait pas rester là. Le cerveau encore ramolli par les effets du pouvoirs de Poppy, il ne se rendait pas encore compte de l’usage qu’elle en avait fait sur lui, de la manipulation qu’il avait subie, bien que cela ne saurait tarder. Finir par ne plus s’arrêter… Comme s’il en avait envie, si Poppy était tiraillée par une envie profonde générée par une créature qu’elle ne connaissait pas, Demetrius n’était pas vraiment sorti de chez lui depuis plusieurs années, le désir était fortement présent chez lui maintenant qu’elle l’avait ravivé.
“Comme si j’avais envie de m’arrêter…” murmurait-il
Mais alors qu’elle le repoussait, sa conscience revenait lentement, regardant autour de lui, il comprenant tout ce qui s’était passé depuis un temps qu’il ne saurait définir. Ils venaient vraiment de faire tout cela au milieu du jardin ? Ses mains quittèrent les hanches de la jeune femme, à contrecoeur tout de même. Un pas en arrière, il l’observait attentivement. C’était comme une déception, bien qu’elle restait une très belle jeune femme, il avait la sensation de tomber des nues. Comme s’il avait été beaucoup trop ivre pour réellement se rendre compte de l’apparence de la personne qu’il emmenait en fin de soirée pour se rendre compte le lendemain que cette personne ne lui plaisait pas du tout. Il se rendait compte qu’elle n’était plus cette déesse de la beauté qu’il avait eu la sensation d’avoir entre ses mains.
“Qu’est-ce que vous m’avez fait ?” demanda-t-il sur un ton méfiant, montrant une pointe de déception dans la voix.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Mais même s’il avait manifesté son désintérêt de mettre fin à tout ceci, alors que son chant se tarissait à force d’incertitude et qu’elle repoussait doucement ces épaules du peu de contenance qu’il pouvait lui rester; c’est exactement ce regard qu’elle avait redouté qu’elle perçut comme un séisme en plein cœur. Et pourtant, elle savait bien qu’elle ne s’était pas métamorphosée d’une beauté époustouflante à une jeune femme; elle avait toujours été cette dernière sans aucune altération de sa peau. Elle passa sa main dans son cou, à l’exacte endroit ou le sillon creusé par les lèvres de Demetrius avait savamment creuser sur son épiderme. Elle pinça les lèvres avant de remonter sa main traîtresse dans le renflement de ces cheveux.
J’ai … – Essayer de s’arrêter elle-même. Et de l’arrêter en même temps? – C’est que vous êtes très … convaincant.
Allons, flatter son égo n’allait clairement pas sauver Poppy du désastre mais c’était un maigre effort à donner pour éviter un regard encore plus courroucé. Du moins, espérait-elle. Elle n’allait quand même pas lui avouer qu’elle était en pleine crise existentielle et que depuis quelques jours elle déraillait. C’était son problème à elle, pas le sien. Du moins, pas ainsi. Et puis, ce n’était pas comme s’ils avaient fait des choses beaucoup plus graves en plein milieu d’une foule ou à la vue des curieux. Ça c’était arrêtée, même si ça ne réglait en rien son problème.
Je nous aie empêchée de faire une belle bêtise dans les jardins ?
Mais ce n’était pas tout à fait cela qu’elle avait fait. Elle l’avait ramené à la réalité. Et à la pénombre des lanternes en forme des citrouilles gravés dans les cèdres, ils n’étaient plus que deux sorciers bien paumés à demi dans l’obscurité. Elle, parce qu’elle ne voulait pas charmer un individu pour assouvir ces besoins et lui parce qu’en tant que Lupin il devait se poser beaucoup de question sur la personne en face de lui. Jamais, il n’aurait pris autant de risque pour la simple Poppy d’autant plus qu’elle n’avait rien d’une créature hyper séduisante dans ces vêtements ternes de travail. Mais elle devait s’avouer que debout ainsi, à noter qu’à demi les réactions de l’homme devant elle, elle se sentait tout autant comme une statue, sans le sublime et l’ivresse des caresses sur son corps. Voilà que ça remontait. Et c’était toujours là. Lascif et pernicieux. À l’orée de ses pensées, impossible à complètement noyé. Il faudrait que lui ou elle s’éloigne. C’était presque nécessaire pour éviter toute rechute. Mais elle ne pouvait soutenir ce regard et donc, elle bifurqua ses yeux vers la plus haute citrouille afin de contempler son œuvre et valider si elle devait ou non se remettre à grimper dans cette échelle.
Ou même chez moi. Vu le regard que vous me portez, maintenant.
Elle bifurqua sur le côté pour se rendre à l’arbuste à environ un pas du dos de l’enseignant. Elle restait là à portée mais n’était pas capable de sentir la honte grandir en elle alors qu’elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour revenir à cette sombre réalité. Quand elle passa sa main dans le branchage, ce fût pour allumer un lampion dont l’enchantement n’avait pas encore été lancé. Était-ce de l’indifférence ou du mépris ? Elle tourna rapidement un coup d’œil vers l’homme sans pour autant lui forcer sa compagnie.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Demetrius essayait de remettre ses idées en place, de reprendre un fil de pensée plus construit, se sortir ces idées de déesse descendue sur terre. C’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire, il avait la sensation d’avoir le cerveau engourdi, comme s’il était resté endormi pendant beaucoup trop longtemps, rêvant d’une seule et même personne. Il sentait que quelque chose avait agi sur lui, contre sa volonté, maintenant qu’il y repensait et revoyait la scène, le jeune homme avait la sensation que quelqu’un ou quelque chose avait prit possession de ses pensées pour les focaliser sur cette jeune femme, la rendant beaucoup plus attirante. Evidemment, même avant qu’elle ne commence à utiliser ses pouvoirs sur lui, il la trouvait déjà charmante, malgré la saleté, malgré ses vêtements ne la mettant que très peu en valeur. Sinon il ne lui aurait pas proposé ce verre. Il sentait que sous cette carapace de jardinière se trouvait une magnifique femme si elle se donnait la peine de s’apprêter ne serait-ce qu’un peu, mais pour cela il voulait prendre son temps et commencer par un verre plutôt que d’attaquer si rapidement comme elle l’avait provoqué à le faire.
“Convainquant ? Vous semblez l’être également, mais pas de la même manière.”
Son ton restait méfiant, la déception commençait à lui passer. Malgré tout, il n’avait pas encore récupéré toutes ses facultés, et n’avait pas encore compris ce qu’était réellement Poppy. D’ailleurs, sa réponse ne le satisfaisait pas vraiment, certes elles les avait effectivement empêché de faire une bêtise, néanmoins ce n’était pas de cela que Demetrius s’inquiétait. Pour le moment, rien ne lui donnait envie de partir. D’autant plus qu’il restait au fond de lui cette excitation qu’il avait ressentie, une part du jeune Lupin avait envie de ressentir à nouveau ce qu’il avait eu précédemment, c’était si intense, si agréable. Mais en même temps, il sentait bien que ce n’était pas vraiment naturel. Elle l’accusait de lui porter un mauvais regard… pouvait-elle vraiment se le permettre ? Poppy savait ce qu’elle avait fait, il le sentait, sinon elle n’aurait pas détourné le regard vers son travail comme elle venait de le faire. Elle se savait coupable.
“C’est la raison de ma question, que m’avez-vous fait ? Une fois la réponse obtenue, je déterminerai s’il s’agit d’une bêtise ou non ?”
Alors qu’elle s’éloignait, passant devant lui pour se diriger vers ses oeuvres, son cerveau mettait lui-même une réponse sur ce qu’il venait de subir. Tout à coup il se remémorer les enseignements de sa famille sur les hybrides. Elle était une vélane, ou au moins une demi-vélane. C’était à cause de cela qu’il avait ressenti son parfum aussi puissamment, que sa voix était devenue aussi enchanteresse qu’un chant de sirène des récits d’Homère. Tout devenait clair. Un long soupir sortit des lèvres de l’enseignant qui se trouvait bien bête. Lui qui essayait de ne pas être aussi radical que sa famille au sujet des hybrides venait de faire une amère expérience, donnant en quelque sorte raison à sa famille plutôt qu’à lui-même.
“Vous savez… Votre nature n’est pas une fatalité, vous n’êtes pas obligée d’user de vos pouvoirs, si ?” Maintenant il comprenait pourquoi elle avait mentionné sa cousine un peu plus tôt, cela venait de lui revenir comme un flash. “J’ai beau être un Lupin je ne vous tuerai pas. Ce serait fâcheux, et puis je suis plutôt du parti de dire que les hybrides peuvent vivre librement tant qu’ils ne se rendent pas coupable de méfait. Néanmoins, ce que vous venez de faire pourrait être considéré en tant que tel.”
La voix de Demetrius ne montrait pas d’animosité à l’égard de Poppy, il avait réellement envie de discuter. C’était la première fois qu’il avait affaire à ce type d’hybride, il avait envie d’en savoir plus.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Dans la vie, il y avait peu de chose qui distrayait naturellement Poppy. La première était les plantes et les fleurs de toutes sortes; elle pouvait y passer des heures sans même que l’ombre d’une compagnie de la tarisse de cette expression de joie et de plénitude qui s’insinuait sur son visage sans même qu’elle n’en ait réellement conscience. Couper, tailler, replacer la terre, récolter, diviser, fusionner, arroser et planter, était des actions qui lui apportait une satisfaction sereine. Alors pourquoi depuis son retour en mode honte du WWP, pourquoi Poppy était envahie de remord et d’envie et n’arrivait qu’à demi à se concentrer pleinement dans chacune des ses tâches. Certes, son agenda avait bien avancé; mais même en meublant chacune des secondes de sa vie et en évitant tout le monde, l’envie, elle, et les souvenirs, eux, ne la quittaient jamais réellement. Si ce n’était pas de l’échelle qui s’était cassé sous son pied, elle en serait peut-être venue à tomber elle-même sans autre artifices, au goût de l’amertume et du souvenir des lèvres d’Étienne Ballessaim qu’elle avait cueillies. Et voilà qu’un Lupin se baladait dans les jardins. Peut-être avait-il été envoyé pour lui offrir une correction de la part de l’infirmière ? Peut-être était-ce simplement qu’un adon mais elle s’était vite ravisée de le libéré de l’étreinte de son aura pour qu’il puisse reprendre ces esprits, malgré qu’il semblât bien disposé à lui offrir ce qu’elle se refusait de réclamer au Directeur-Adjoint de l’école dont elle était la toute nouvelle jardinière. Elle n’aurait jamais osé et aurait préféré s’enfuir qu’ose imaginer quelconque réponse de sa part, alors elle faisait comme si rien n’était et travaillait aussi loin possible de quiconque. Elle ignorait ce qui l’avait poussé à attirer les hommes à elle; mais elle sentait que cette envie lui persistait.
Elle s’était détournée, le laissant faire les mathématiques de bases. Vu son âge, il avait au moins une connaissance en commun estimait-elle; et vu son nom et la réputation qu’elle avait découvert dernièrement autant dire qu’il devait en connaître des masses sur différentes engeances et pas seulement la sienne.
Je doute que vous soyez capable de me tuer, bien honnêtement. Il me suffit de … vous arrêter. Et ce n’est pas vraiment pour m’étrangler que vous poseriez vos mains sur moi.
Elle lâcha un demi-sourire, bien penaude à l’idée de devoir encore s’acharner sur ce monsieur, alors qu’elle cassait le lien focal de leurs yeux. Les mains sur le cèdre devant elle, elle répondit néanmoins à quelques questions. Le chatouillis sous ces mains était agréable, puis inséra sa main pour allumer un lampion toujours éteint; qui prit une teinte jaune doré d’une agréable chaleur.
Mes dons sont liés à mes sentiments. Alors bien que je me contrôle en général admirablement bien, j’ai découvert récemment que je peux perdre le contrôle comme une gamine de douze ans. Ce n’est pas ce qui s’est passé à l’instant. Ou peut-être, un peu. -L’esprit d’analyse de la Serdaigle s’enclenchait peu à peu; alors qu’elle pouvait plus aisément se distraire par la végétation environnante et ne pas observer les réactions de Demetrius.
Elle tourna le regard au ralenti. Ce Lupin était un grand malade ? Elle venait juste de lui dire qu’elle avait du mal à contrôlé ces pouvoirs dernièrement. Quelle devait avoir ressenti quelques choses qui l’avait fait tomber de ces chaussures pour avoir user de ses pouvoirs comme un mécanisme d’attaque, qu’elle l’avait repoussé pour son propre bien et il voulait l’alcooliser ? Si son but était de revoir son aura, il n’avait qu’à le dire. Mais ils allaient finir tout les deux très peu vêtus et le réveil serait encore plus moche. Alcool et lucidité n’était généralement pas un mélange heureux.
Monsieur Lupin. - Un peu de distance, ça peut toujours aider. - Vous êtes certains qu’ajoutez de l’alcool est une excellente idée ? Vous avez déjà un bel avant-goût de ce qu’une perte de contrôle de ma part signifierait pour vous.
D’autant qu’elle sentirait l’engourdissement de l’alcool dans ces veines et sa faculté de se dire non et même de repousser tomberait facilement au néant. De plus, passer cet incident au parc; qui sait si ce n’était pas tout le régiment qui se pointerait pour assouvir ce qui la travaillait encore. Ça elle ne pouvait même pas songer à le dire à voix haute. J’aimais elle n’avait atteint plus d’une personne par le passé. Ce si… son pouvoir était en train d’imploser à l’intérieur d’elle.
De plus, je suis assez certaine de n’être absolument pas présentable pour aller dans un de vos café français, un pub ou un bar … et pour ce qui est de chez moi; autant dire que mes appartements risquent l'explosion à la seconde ou quelqu'un que nous connaissons tous les deux apprendra que vous auriez franchis le seuil.
Étienne et son frère; allons voyons! Ça serait presque de la provocation face à la si blonde infirmière de l'école. Elle ignorait ce qu'elle était capable; mais chose était certaines, personne ne restait aussi stoïque quand on touchait à ces plates-bandes.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Elle doutait de sa capacité à lui infliger quelconque douleur, à la tuer. Clairement, Poppy ne connaissait pas le passé de Demetrius, son métier de mousquetaire, le nombre de criminels qu’il avait pu arrêter. Certes il n’avait jamais eu à se mesurer à une velane, mais elle présumait peut-être un peu trop de ses capacités. Seulement, il devait admettre au bnb plus profond de lui-même qu’elle l’avait bien retourné quelques minutes plus tôt. Cette part de lui-même doutait, elle parvenait à insinuer en lui ce doute et cette fois Demetrius sentait bien qu’il était en pleine possession de ses moyens, que ce doute qu’elle parvenait à lui soumettre n’était pas lié à ses pouvoirs. Poppy n’avait peut-être pas tords, elle pouvait certainement l’empêcher de lui faire du mal. De tout sens, ce n’était pas son objectif. Finalement, c’était elle qui avait raison, elle les avait empêché de faire une bêtise, alors il n’allait pas la tuer pour cela ni l’incriminer. En revanche, il était bel et bien déçu qu’elle ait fait usage de ces artifices.
« Vos pouvoir n’ont pas de limite dans la manipulation ? » demandait-il sur un ton des plus curieux. « Vous pouvez faire naître le désir et la séduction du néant ? Je veux dire … même si je venais à vous considérer comme un cible et n’avoir plus aucun sentiment positif à votre égard vous pourriez tout de même m’ennivrer ? »
Cette rencontre était une réelle aubaine pour en savoir plus sur ces créatures hybrides que sont les Demi-velanes. Allait-il tout rapporter à sa famille ? Probablement pas, du moins pas dans l’immédiat, en revanche, il allait consigner tout ce qu’il apprendrait dans un parchemin. Il n’y avait rien de plus intéressant que d’apprendre comment fonctionnait une créature. En particulier pour un professeur de défense contre les forces du mal. Poppy lui révélait alors qu’elle avait potentiellement perdu le contrôle de ses dons quelques instants plus tôt. Mais si ses dons étaient liés à ses sentiments et qu’elle venait d’en perdre le contrôle … que s’était il passé ? Il devait le lui demander, elle avait laissé échapper trop d’informations.
« si vos dons sont liés à vos sentiments et que vous avez perdu le contrôle, même légèrement … qu’est-ce qui a entraîner ce manque de contrôle ? Moi ? J’ai du mal à y croire. »
Demetrius se savait plutôt bel homme, en revanche avec ses dons elle pouvait certainement séduire n’importe quel bel homme à son goût à elle. Par conséquent, il doutait fortement de l'avoir déstabilisé grâce à son physique. Cela manquait de cohérence à ses yeux. Malgré ses a priori sur les hybrides, le jeune Lupin avait envie d’en savoir plus. Il peinait à croire tout ce que pouvaient raconter les récits sur les Demi-velanes, bien qu’il en ait un peu fait l’expérience. Elle l’avait complètement envoûté, il se revoyait glisser ses mains sous vêtements alors qu’ils ne se connaissaient même pas et qu’ils étaient au beau milieu des jardins de Beauxbatons. Une part de ce récit avait forcément du vrai.
Il lui proposa de poursuivre leur discussion autour d’un verre afin d’en savoir plus. De son côté, il n’y avait plus aucune intention hormis un désir désormais profondément enfoui, le jeune homme avait réellement envie d’en savoir plus sur sa nature, sur ses pouvoirs. Il pourrait peut-être même faire part de ce qu’il avait appris à ses élèves pendant un cours.
« Boire un verre n’est pas exclusivement synonyme d’alcool, Poppy. Si vous voulez boire un simple soda cela me va amplement. Je souhaite simplement … en savoir plus sur ce que vous êtes. »
Après tout pourquoi forcément vouloir boire de l’alcool ? Lui il s’en fichait complètement, il ne voulait simplement pas mettre un terme à cette rencontre. Du moins, il voulait en profiter pour en savoir plus.
« Pourquoi quiconque devrait apprendre ma présence dans vos appartements ? Nous avons tous deux droit à nos vies privées, non ? » répondait-il calmement sans pour autant avoir la prétention de l’obliger à quoique ce soit. « En ce qui concerne votre présentation… nous avons le choix, vous pourriez repasser chez vous vous apprêter et je reviendrai vous chercher. Ou bien nous pouvons effectivement prendre un verre chez vous, non nécessairement alcoolisé. Ce qui s’y passerait … nous sommes tous les deux adultes, non ? Tant que vous n’utilisez pas vos pouvoirs sur moi contre ma volonté comme plus tôt, cela devrait aller. »
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Voilà qu’elle devenait un sujet d’étude. Elle répondait ouvertement aux questions, mais nombreuses d’entre elles était plutôt peu connu de la part de Poppy. N’étant pas une utilisatrice des plus régulière et n’ayant jamais vraiment testé les limites de sa persuasion; elle ne pouvait absolument pas répondre honnêtement. - Je l’ignore. -Que pensait-il ? Qu’elle avait tenté toutes les expériences de sa vie en faisant l’usage de ses dons de demi-vélanes. Qu’elle s’essayait sur tous et chacun ? Qu’elle ne faisait que cela de son quotidien ? Voyons. Elle travaillait dans les jardins, dans la pénombre à tailler des citrouilles dans des cèdres… elle était loin d’une carrière prometteuse en politique.
Généralement, je n’utilise pas mes… talents. - Essayons de considérer que c’était un talent parce qu’à l’heure actuelle, ça sonnait le glas à toute relation naturellement constituée et était un peu plus une malédiction depuis quelques temps. - J’imagine que oui. Pour autant qu’il ait une inclinaison naturelle… - De qui doutait-on exactement ? De son état de bel homme ? Quelle aies eu des sentiments lorsqu’il lui avait proposé à boire et que cela avait coïncidé avec des inclinaisons moins nobles de sa part. Qu’elle ait eu envie d’y succombé et de le faire succomber aussi. Elle était contente d’être éclairée par qu’un lampion car probablement qu’elle était aussi rouge qu’un coquelicot. Elle n’avait rien de particulièrement pudique, mais de songer à tous ce qu’elle avait voulu à cet instant et qui était bel et bien présent malgré son attitude noble et désintéressée avait de quoi la rendre profondément gênée.
Savoir plus sur ce que je suis.
Son ton sonnait neutre. D’un verre très prometteur, voilà que ça passait à tout autre chose. Elle soupira avant de tourner complètement son corps vers le gentleman ou le chercheur. À ce stade, elle avait plus l’impression de n’être plus rien d’autre qu’une demi-velane alors que c’était toujours cela qu’elle avait toujours voulu éviter. Elle n’avait pas pu passer sous silence que Irina ne serait guère enchantée d’encore un quelconque écho la concernant. – C’est une école; rien ne reste très souvent privé. – Mais son discours la teintait d’une aigreur que Poppy; d’autant qu’elle ne pouvait clairement rassurer cet individu qu’elle ne succomberait pas à ces… pulsions. Et que ces émotions ne resteraient pas sous contrôle. À quelque part, il avait changé d’avis; sur la teneur de ses intentions initiale du moins. Ce qui laissait la jardinière avec beaucoup moins … d’intérêt. Elle ne pouvait que lui donner une porte de sortie; après tout, c’était peut-être simplement par gentillesse qu’il maintenait cette invitation. Après tout, quel goujat il aurait été de l’invité et de la repousser sauvagement alors qu’elle n’avait même pas abuser pleinement des circonstances. Elle méritait tellement d’être apprécié pour ce qu’elle était réellement. Mais maintenant, il ne voyait plus que le déguisement comme si c’était sa nature véritable.
Si seulement je pouvais vous le garantir…
Et elle passa du cèdre, toucha l’épaule fugacement de Demetrius avant de se diriger vers son échelle qui était effectivement en mauvais état au sol. Le bois semblait avoir bien vécu et elle n’y voyait de moins en moins bien. Il n’y avait que ces sourires malicieux qui la narguait dans le noir.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
La première réponse de Poppy ne satisfait pas réellement Demetrius. Elle ignorait les limites de ses pouvoirs, seulement après ce qu’il venait d’expérimenter, il devait admettre que cela lui faisait peur si elle disait vrai. Et étant donné le ton de sa voix, rien ne laissait penser qu’elle mentait, bien qu’il soit loin d’un expert en psychologie. Si elle-même ignorait les limites de ses atouts, cela signifiait probablement qu’elle ne les utilisait pas si souvent que cela. Quelque part, cette idée rassurait l’ancien mousquetaire. Finalement, c’était peut-être lui qui était dans le vrai en laissant le bénéfice du doute aux hybrides en comparaison avec sa famille. Certes ce qui venait de se passer était grave et il lui en tenait toujours rigueur, néanmoins, si on réfléchissait vraiment profondément à cette situation, combien de sorciers n’avaient jamais perdu le contrôle de leur magie, en particulier en étant jeunes. Combien exploitaient à 100% les limites qu’ils avaient en tant que sorcier ? Très peu voire aucun. Elle lui avait avouer ce manque de contrôle, cela avait dû lui en coûter de le lui révéler, surtout la manière dont elle l’avait fait, cela semblait l’énerver elle-même. Le jeune Lupin se disait qu’il pouvait se fier à ce qu’elle disait.
« Si vous ne les utilisez pas habituellement… pourquoi cette fois ? Admettez-vous une perte de contrôle ? »
Sa part de mousquetaire ressortait plus fort qu’il ne l’aurait voulu. Le ton avec lequel il avait posé ces questions sonnait vraiment à la manière d’un interrogatoire alors qu’il était simplement curieux. Demetrius avait envie de comprendre, il était déçu d’avoir été ainsi floué mais si elle avait perdu le contrôle, pourquoi ne pas lui accorder le bénéfice du doute ? Il était certes dangereux de rester près d’elle alors qu’elle ne savait pas se maîtriser, mais en même temps, serait-ce si mal de succomber ? Deux parts de lui s’opposaient à ce sujet, le Lupin qui se refusait à s’offrir à une hybride, et le jeune homme en manque d’affection, en manque de contacts physiques. Peut-être avait-il été trop direct en lui disant qu’il souhaitait en savoir plus. Maintenant qu’il réfléchissait à ses paroles, cela sonnait blessant. Il venait de la traiter comme un vulgaire cobaye alors qu’elle restait une hybride dotée d’une intelligence égale à la sienne. Demetrius se mordait la joue, regrettant ce qu’il venait de dire. Comment se rattraper maintenant ?
« Navré… je me rends compte que ce que j’ai dit est profondément blessant. Étant donné ce que vous avez dit à propos de ma cousine, j’imagine que vous connaissez l’opinion de ma famille sur les hybrides. J’essaie de ne pas être aussi radical, peut-être parfois maladroitement, mais j’essaie. Veuillez m’excusez si je vous ai offensé. »
Ses paroles étaient sincères, dénuées de toute tentative de manipulation. Demetrius souhaitait repartir de 0 avec Poppy. Difficilement évidement lorsque l’on avait en tête des images de soi même embrassant le cou de la jeune femme à pleine bouche, passant ses mains sur son corps, mais il essayait vraiment.
« Hmpf. Les élèves s’en fichent et surtout ne me connaissent pas. Je les imagine mal aller raconter ma venue dans vos appartements. Maintenant, si tel devait être le cas, je suis parfaitement à même de gérer ma cousine. Elle n’a pas à vous tenir responsable de mes agissements. Je vous le dis, si j’y viens cela sera de manière consentante. »
Demetrius n’avait pas envie du tout de s’en aller, de quitter Poppy. C’était certainement la part d’excitation qui avait pris le dessus. Elle ne pouvait pas lui garantir de garder le contrôle mais en même temps, le pouvait-il lui-même ? Il s’était complètement abandonné à elle, alors était-il moins responsable qu’elle ? Ce serait un débat sans fin.
« C’est honorable de votre part de le reconnaître. Je sais au moins que cela ne serait pas sciemment, du moins c’est ce que j’en conclus de notre discussion. Mademoiselle Poppy, je vous confirme mon souhait de discuter plus amplement avec vous autour d’un verre. Est-ce correct ainsi ? »
Il essayait de montrer que son objectif n’était pas uniquement de la tourner en sujet d’expérience mais bien d’apprendre à la connaître en tant que personne, en tant que Poppy.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
C’était quoi cet interrogatoire surprise ? Même sous l’effet de son aura, jamais elle n’avait poussé quelqu’un autant à des questions malaisante. Elle se sentait certes mal de s’être laissé tenté à l’animer de son parfum mais il y avait quand même quelques limites à son esprit à ne pas franchir. Elle admettait qu’on lui posait des questions en série comme un espèce de jeu trivia de connaissance. Elle était assez douée à ce genre de jeu de connaissance mais détestait être dans les questions du jours. Son visage se détourna pour regarder le cèdre, poussé dans une réflexion gênante dont elle ne voulait même pas trop se l’avouer à elle-même.
Blessant, c’était peu dire. C’était limite offensant que de donner l’impression d’être une créature disponible à être en observation au WWP. Sa cousine… Voilà qui mettait quelques notes de plus à son carnet de connaissance des Lupins. Ainsi donc, elle s’était trompée; il ne savait pas du frère de Mlle Lupin mais de son cousin. De savoir qu’il y avait une myriade de personne qui serait prêt à l’exterminer n’allégeait pas à son tourment. Elle avait envie de lui dire que c’était bel et bien le cas; qu’il avait été grossier mais dire les mots ne lui auraient donné que plus de poids pour la détesté; alors autant ne pas en rajouter, de plus, si on devait attaquer à la première offense c’était l’échelle qui méritait la plus dur des sentences; rien ne serait arrivé sans cela.
Vous excuserez mon impression; mais je vois bien la tête des élèves de Poudlard qui traverse régulièrement le Portail. Votre visa en mode incognito à des failles, Professeur Lupin.
Elle eut un sourire pour elle-même, avant de l’aviser qu’elle ne pouvait garantir de ne pas perdre le contrôle encore une fois, puis toucha son épaule alors qu’elle l’évitait tout en se rendant à l’échelle au sol qui faisait une triste mine à voir. Traîtresse. Mais insulter un objet de bois était très peu satisfaisant. – Reparo. - Sur quel limite l’échelle se réparerait-elle, alors qu’elle agitait sa baguette dans sa direction. L’éclipse de bois se rebouta dans un mouvement gracieux alors qu’elle agitait sa baguette avec souplesse. Tu vois, je suis une sorcière; semblait-elle vouloir crier à travers son cerveau encore un peu rancunier. Mais elle savait que ça passerait. Elle s’en voulait beaucoup plus à elle qu’à lui. Elle avait bien entendu, elle l’avait prévenue, elle avait été déçue et blessée. Que pouvait-il lui arriver de plus ? Qu’elle se trahisse elle-même ? Voyons, ça aussi c’était déjà fait. Quelques secondes tinrent alors qu’elle attendait la reconstruction de l’échelle avant de se relever d’un genou à terre dans un mouvement fluide et gracieux.
Accepteriez-vous une tasse de thé ? C’est tout ce que j’ai de plus noble, décent et honnête à vous offrir.
Venant d’une anglaise, c’était bel et bien ce qu’il y avait de mieux; bien qu’elle se doutât que nombre de personne à Beauxbâton ne serait pas de cet avis. En plus, il était plus important pour elle finalement de rester bien loin de la masse grouillante des habitants de l’école et du village. Du moins, tant qu’elle n’aurait pas compris ce qu’il lui arrivait. Tant qu’elle n’aurait pas endiguer le problème.
Ou du Whisky. Je dois bien avoir une bouteille quelques part dans mes cartons… À moins que vous les vouliez ensemble.
Et puis, s’il devenait insupportable. Elle n’aurait qu’à le mettre à la porte. Mélangé avec du citron ou du gingembre et du miel, c'était un heureux mariage qui avait le bénéfice d'être bon pour soigner aussi les coups de froids. Mais cela, elle se doutait bien que lui n'en avait aucune idée.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Certes, s’il avait pu se rendre à Beauxbâtons à l’aide des portails, les élèves pouvaient en faire de même, mais étaient-ils vraiment nombreux en plein week-end à se rendre à l’école française ? Ce n’était probablement même pas autorisé, ne serait-ce pas considéré comme une sortie comme celles à Pré-Au-Lard qui n’ont pas lieu tous les week-ends. C’était un point de règlement que Demetrius devrait éclaircir, il n’avait pas encore tout en tête. Être professeur signifiait connaître chaque point de règlement sur le bout des doigts, en particulier pour savoir quand accorder ou retirer des points aux élèves. Les portails semblaient relativement libres d’utilisation alors il faudrait qu’il s’enquiert de savoir à quel point ils l’étaient vraiment.
“Incognito ou non, je pense que j’ai le droit de faire ce que je veux avec qui je le veux, Mademoiselle Poppy. D’ailleurs, vous ne m’avez strictement rien dit de plus à votre sujet. Je ne connais que ça de vous : votre prénom.”
Alors que lui s’était perdu en présentation pompeuse, relatant ses accomplissements pour tenter de l’impressionner. Il se revoyait encore tenter de l’embrasser et la jeune femme qui tournait la tête. Certaines images lui montraient qu’elle avait peut-être perdu le contrôle comme elle l’avait dit. Tout cela permettait au jeune professeur d’accorder le bénéfice du doute à sa nouvelle connaissance. Sentir son contact sur son épaule le faisait frémir, ayant peur que cela ravive les pulsions qu’il avait ressenties. Néanmoins, il semblait que son pouvoir ne fonctionnait pas de cette manière. Son regard se perdait sur la silhouette de la jeune femme, s’affairant à réparer l’objet coupable de leur rencontre et du reste. Elle agitait sa baguette avec grâce, montrant qu’elle était une sorcière appliquée. Cela lui rappelait qu’elle n’était pas seulement une vélane, mais bien une sorcière comme lui ou comme son directeur. Cela lui sonnait toujours très étrange que son directeur soit un hybride, ce n’était pas tout à fait normal de laisser les rênes d’une école aussi prestigieuse à un hybride, mais c’était un tout autre débat.
“C’est parfait, au moins vous n’aurez pas l’impression que je tente de vous faire boire pour vous faire perdre le contrôle.” s’amusait-il en réponse à la jeune femme.
Surtout qu’avec tout un jardin à sa disposition elle devait certainement avoir de quoi faire des thés extrêmement savoureux. En entendant son accent, il avait su déterminer qu’elle était britannique, cela s’entendait assez clairement. Peu surprenant qu’elle lui propose ce type de boisson. Puis elle enchaînait avec une proposition de whisky, c’était bien différent de ce qu’elle venait de proposer.
“A vous de voir, je suis prêt à prendre le risque. Nous n’aurons qu’à le jouer… au dé ? Vous devez bien avoir ça chez vous ? Ou bien à pile ou face. Le hasard se chargera de choisir ce que nous boirons ?”
C’était avec un ton joueur qu’il avait achevé sa phrase. Certes en buvant il serait peut-être moins lucide pour noter et apprendre à mieux connaître ce qu’est une demi-vélane et ses pouvoirs. Mais peut-être aussi qu’elle se livrerait un peu plus aisément. Une chose était certaine, il n'avait aucune envie de la forcer à telle ou telle chose.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Connaître que son prénom… c’était plutôt erroné. Il savait qu’elle montait sur des échelles et taillait des arbustes à Beauxbâtons et qu’elle était une demi-vélane. C’étaient probablement des éléments qu’il s’était aperçu, assurément. Qu’il veule des informations alors que c’était précisément ce qu’elle avait fait en lui soutirant ces lèvres de sa vue était un nouveau rebondissement.
Poppy Valeria Wood. Cela vous fait un nom complet. – Énonçons les faits maintenant. – Je suis nouvellement Jardinière en chef ici. Et, je suis ce que je suis. – Elle prit une pause avant de lancer en soupirant. – Si c’est de haut fait que vous recherchez, vous n’en aurez point. – Ce qui était un peu faux, vu les nombreuses lettres de références qu’elle cumulait au dossier ainsi que sa dernière visite à Ste-Mangouste qui avait été un succès et pour laquelle on avait même passé son nom dans la Gazette, malgré tout ces efforts pour qu’on ne l’y inscrive pas. C’est que la Directrice était particulièrement déterminée.
Elle contourna Demetrius, agita sa baguette, reconstitua l’échelle puis en glissant sa main sur le bois, nota que bien que réparé, l’échelle avait beaucoup de vécu. Elle aurait dû déjà demander à la changer à Ballesaim, mais les jours avaient manqué et depuis elle avait hésité à formuler une quelconque demande. Même si elle voyait de moins en moins bien et qu’elle n’avait clairement pas la vue d’un hibou sous ces doigts, elle les sentait, ces morceaux de bois qui avait gonflé probablement dû à l’infiltration d’eau. Prenant sa main contre elle, elle nota avec évidence qu’elle s’était fait une écharde dans son index et alors qu’elle se relevait du sol avec la même grâce habituelle et qu’elle se décidait à l’inviter prendre le thé. - À ce stade, c’est effectivement ce qui reste le plus sage. - Elle aurait dû l’envoyer boire son verre très loin d’elle et surtout pas avec elle. Mais elle n’arrivait pas à le repousser complètement et alors qu’elle frotta son pouce à son index meurtris, se dit que ce petit malaise serait peut-être idéal pour lui rappeler que quelque chose chicotait dans son attitude; à moins qu’il ne devienne insupportable et qu’elle finisse par le retirer une fois dans sa maisonnée. - Je ne suis pas obligé d’en faire à la théière, vous savez. – Dit-elle en souriant, encore un peu craintive, dans le noir. Elle pouvait tout à fait ajouter les ingrédients spécifiquement au verre du professeur si c’était cela qu’il désirait.
Elle se retourna vers son échelle et lança un sort d’allégement pour faciliter son transport avant de prendre sa main non blessée et de la relever du sol. – Attention. - Elle ne la trainerait pas probablement jusqu’à la remise, bien que peut-être, mais souhaitait avant tout ne pas la laisser au sol et que quelqu’un d’autre se fasse mal en s’enfilant les pieds entre deux barreaux. Et surtout, elle voulait éviter de lui envoyer l’objet encore sur le dos. C’était la moindre des choses. - Reducto. – Elle aurait dû y penser avant, alors qu’elle trainait l’objet massif à une main qui n’était guère pratique.
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