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Umbra Noctis Movens est un forum RPG, bien sûr, mais pas que. Il vous propose un système d'évolution. Gagner des exp en faisant vos RPs, en participant à la vie du forum, ect... Et monter de niveau pour développer vos maîtrises et skills de sorcier ! Plus encore, chaque personnage à une réelle influence sur les intrigues qui se jouent façon « roman dont vous êtes le héros ». Avec des fins alternatives à chaque épisode et chaque saison ! Vous pourrez aussi dès le niveau 10 avoir votre propre familier et le faire grandir, choisir de vous faire aimer par votre animal magique, ou au contraire le faire obéir par la peur. Vous collectionnerez les dragées surprises de Bertie Crochue pour vous en servir comme monnaie au marché noir, vous pourrez aussi remplir votre compte en banque pour faire du shopping à la boutique... En bref, UNM avec ses quêtes, classes, boss et j'en passe, c'est un habile mélange entre le forum RPG tel que nous le connaissons et le « mmo rpg » !
Nous sommes actuellement entre le 1er Janvier 2025 et le 30 Avril 2025. Voir le calendrier | Le Forum a été créé par Kassie (contexte, le système de jeu, intrigues, les annexes, etc...) et lui appartiens entièrement. NC(-16) présence de propos caractère hérotique et/ou violent, cb interdite aux mineur à partir de 00h.
Deux décennies après la guerre des sorciers, des groupes extrémistes menacent la paix magique. Vous incarnez les différentes factions sur un forum RPG et serez amenés à choisir votre camp lors du conflit qui s'annonce. Préparez-vous à prendre position et à influencer le destin du monde magique.
Mes compétences magiques Maîtrises: Bonus/Malus: Coffre Gringotts: Sortilèges: Potion: Familiers: Classe principale: Classe secondaire:
Photomaton : Feat. : ??? Niveau : 50/100 Points d'Exp : 3852 Health Point : 2 500 PC (compétences) : ??? PC (caractéristiques) : ??? Scolarité et Métier : Je suis un pnj commun, je vous sert à donner vie à des personnages de votre choix en cas de besoin. Tout le monde peut m'utiliser.
Dim 1 Jan - 18:36
Le membre 'Poppy Wood' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Echec/Reussite' :
Le hasard c’est “l’involontaire simulant le volontaire”.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Comme l’avait demandé Demetrius, la jeune femme se présentait de manière un peu plus complète. Valeria c’était quelque chose de très joli, elle possédait deux prénoms originaux et vraiment jolis. Est-ce que tout chez elle était fait pour être attrayant ? Comme il s’y attendait, elle était jardinière pour Beauxbatons, assez peu surprenant étant donné ce qu’elle faisait quand il l’a trouvée sur le sol.
« Enchanté Miss Woods. Je vous rassure je ne cherchais rien de plus que ce que vous venez de dire. Il semblerait que vos pouvoirs m’aient poussé à vouloir vous impressionner. »
Il se rendait bien compte de ce qui s’était passé quand il avait été sous son influence. Quand il repassait la scène dans sa tête il avait surtout la sensation d’être spectateur et que quelqu’un avait prit possession de son corps. C’était une sensation des plus étranges. Les pouvoirs des velanes étaient réellement particulier. Mais le plus inquiétant en quelque sorte, c’était que Poppy était une demi, à quel point les velanes pures pouvaient être puissantes ? Elles devaient certainement pouvoir réduire un homme à un état des plus misérables. Cette pensée faisait froid dans le dos. A sa connaissance il n’existait aucun moyen de s’en prémunir. Pas obligée d’en faire à la théière … elle pouvait donc lui faire un thé selon ses goûts ? C’était vraiment gentil de sa part de lui proposer cela. Elle n’était pas du tout obligée de le faire. La voir sourire lui donnait la sensation qu’elle se sentait désormais un peu plus à l’aise. Il vit que quelque chose dans sa main la gênait quand elle passa devant lui. Poppy essaya de réduire la taille de l’échelle mais n’y parvint pas, le professeur ne se moqua pas et se dirigea vers l’échelle.
« Laissez je m’en occupe, essayer de vous occuper de votre main en attendant. »
Il attrapa l’objet entre ses mains sans vraiment prendre gare aux échardes n’ayant pas compris ce qui était arrivé à la jeune femme. Cela aurait pu couler de sens mais il n’y avait pas pas pensé. Prêt à avancer et à emboîter le pas de sa collègue, le jeune homme tenait entre ses mains l’échelle.
« Cela fait combien de temps que vous travaillez ici ? » demandait-il par curiosité, tachant de faire la conversation pour essayer d’apprendre à connaître la jeune femme. Peut-être qu’en la mettant à l’aise en discutant, il parviendrait à en savoir un peu plus sur sa nature, ses pouvoirs.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Elle ne savait trop quoi penser du fait qu’il ait voulu l’impressionner avec ces hauts faits comme sorcier ou plutôt son curriculum vitae. Qu’il soit un Lupin avait été un problème dès l’instant ou il l’avait mentionné et après toute la longue suite de mots qui avait suivi, elle n’en avait que comprit qu’il était enseignant à Poudlard. Quelques parts, le restant des informations étaient emmagasiné dans son esprit mais à l’heure actuelle c’était uniquement la base qui continuait à hanter ces pensées. Elle avait proposé du thé, du whisky ou les deux; et finalement, c’était vers ces appartements qu’elle le ramenait dans plus ample garantie qu’elle tenterait de ne pas faire exprès d’user de ces dons sur lui. Foi de Poppy, ce n’était plus vraiment ce qu’elle cherchait à faire et bien qu’elle ne l’ait pas cherché à prime abord, cette écharde dans sa main aurait tout matière à lui rappeler de ne pas se laisser aller, sauf un détail… elle avait escompté sur celle-ci pour l’aider à provoquer une pointe de douleur dissuasive, voir une piqure de rappel; mais qu’il noterait qu’elle s’était faite mal en examinant son outil.
Alors que son sort avait tout bonnement raté, elle mit le compte sur le fait de la douleur; avant de tourner un regard étonné vers l’enseignant. Une chose était certaine, il était observateur. Peut-être un peu trop. Qu’arriverait-il à découvrir sur elle sans qu’elle n’ouvre la bouche alors qu’il aurait droit à ses affaires partout dans la petite maisonnée qui lui servait de domicile, ici à Beauxbâton ? Elle n’était pas particulièrement trainarde; mais d’imaginer ce qu’il arriverait à en lire avait quelques choses de limite inquiétante. Et voilà que recommençait l’interrogatoire... Au moins celui-ci n’était pas à propos de ces capacités tant redoutés.
Quelques semaines. Je suis arrivé à la fin de l’été. Merci.
Elle avait déjà avisé être nouvelle; alors clarifié n’avait rien d’astronomique comme information. Elle inséra ces mains dans les poches de ces jupes et pinça les lèvres en touchant de sa main droite des deux gants bien rangés dans sa poche. Comme quoi, elle aurait peut-être dû les mettre. Et alors qu’il s’occupait de prendre l’échelle, elle se dirigea vers ces cisailles qui étaient aussi longue de l’entièreté de son bras. Solidement entrée dans la terre, elle tira à une main dessus avant de se rendre compte qu’elle n’aurait nul choix que d’utiliser sa main blessée ou de recourir à nouveau à des sortilèges pour l’en y déloger. Rien à faire, la gravité avec fait son œuvre et les lames étaient solidement entrer dans le terre compacte sous leurs pieds. Elle tenta de tirer dessus avec vigueur sans trop de réussite et poussa un soupir qui n’avait absolument rien de résignée. À la guerre comme à la guerre. Elle ne pouvait clairement pas les laisser là, d’imaginer un gamin en train de se balader avec celle-ci dans les mains avait quelques choses dignes d’un joyeux conte d’épouvante, et elle ne voulait nullement en être la commanditaire par accident.
Deffodio.
Deffodio - Sort niv. 4:
Réussite ou Échec. Arrive à creuser la terre autour de son outil pour l'y déloger ou pas.
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Lun 2 Jan - 7:09
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Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Si sa famille savait qu’il tenait cette conversation civilisée avec une hybride, Demetrius serait certainement entièrement et définitivement renié. Seulement, elle n’avait rien fait de mal. Certes, elle l’avait perverti pendant quelques instants en usant de son pouvoir mais elle avait avoué sa perte de contrôle, ne pas l’avoir fait sciemment. Surtout elle avait fini par mettre un terme à tout cela par elle-même et l’avait empêché de sceller leurs lèvres en lui offrant son cou. Malgré tout, il parvenait difficilement à comprendre pourquoi elle ne l’avait pas repoussé de but en blanc, ils ne se connaissaient même pas et elle l’avait laissé la toucher, embrasser son cou. Certaines choses restaient à élucider pour Demetrius. Raison de plus pour poursuivre cette discussion, était-ce une bonne idée étant donné la chaleur qu’elle avait fait naître en lui ? Une douce sensation qu’il n’avait pas connue depuis longtemps. Après tout, il était adulte, il pouvait bien freiner ce genre de sensation.
En tant que mousquetaire, Demetrius avait en effet aiguisé son sens de l’observation, c’était un talent nécessaire si l’on voulait exceller dans ce métier. De plus, cela pouvait permettre d’anticiper le genre de situation qu’il avait subie quand il s’était fait renversé. En étant plus attentif, plus observateur, cela ne serait peut-être pas arrivé. Toujours était-il qu’il avait remarqué la douleur ressentie par la jeune femme à son doigt. Elle n’avait pas non plus été complètement discrète à ce propos.
“Oh vous avez commencé en même temps que moi je suis devenu professeur alors, à quelques semaines près j’imagine. Nous sommes tous les deux nouveaux. Le plus amusant est que vous me semblez venir de Poudlard pour travailler à Beauxbâtons et que je fais le chemin inverse.”
Cela n’était pas une situation des plus courante, en particulier pour les professeurs. Rares étaient les sorciers qui se rendaient dans une école étrangère pour y enseigner. C’était pourtant ce que faisait Demetrius, en même temps lui avait complètement déménagé en Grande-Bretagne. S’éloigner le plus possible de sa famille. Pour combien de temps ? Ce n’était toujours pas déterminé, cela prendrait le temps qu’il faudra. Déjà, il commençait à se sortir de son traumatisme, à reprendre son existence en main, c’était un bon point. Alors autant faire ce qu’il voulait et poursuivre sa discussion avec cette hybride qui somme toute n’avait rien de dangereux. Peut-être que ses informations au sujet des demi-vélanes seraient les bienvenues un jour. Il vit qu’elle grimaçait quand quelque chose touchait son doigt sur lequel elle s’était fait mal quand elle avait voulu s’emparer de ses cisailles. Poppy finit par s’aider avec sa baguette et y parvint magnifiquement cette fois. Au moins, elle n’avait pas usurpé sa baguette.
“Si vous voulez je vous aiderai avec votre doigt.” proposait-il avec un léger sourire, n'ayant aucune arrière pensée en le disant.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Mais elle n’était pas partie directement de Poudlard pour arriver ici. Certes, elle avait suivi toute sa scolarité dans l’établissement britannique comme grand nombre d’élève. Et était de ceux qui pouvaient affirmer y avoir survécu! Pour autant qu’on puisse dire sa période de convalescence à Ste-Mangouste comme étant un point tournant sur sa survie et sur… le fait qu’elle avait finalement trouvé toutes les bouées pour cette carrière qu’elle avait maintenant. Elle se reprit conscience de l’ironie de la discussion étrange qu’il avait tout deux depuis un moment; lui s’adressant en français et elle en anglais. C’était particulier; et quiconque n’était pas habitué à l’anglais pourrait assurer un regard de travers à la jardinière sans pour autant qu’elle n’eut été surprise.
J’ai étudié à Poudlard. – Revenant en français. – Je n’aurais pas la prétention de dire que j’y ait travaillé. D’ailleurs mon expertise est … plus reconnu ici.
Quoique ce n’était pas totalement vrai. Elle aurait pu aussi travailler dans un grand hôpital ou encore pour un domaine sorcier, comme le faisait son père. Mais les risques de séduire le maître de maison était considérablement plus grand et plus problématique que si elle perdait le contrôle face à un adulte à l’école. Et puis, pour ce qui était des gamins; elle les trouvait généralement charmant et ne les croissaient sciemment que rarement ou était alors très bien occupé à ces tâches. Elle appréciait aussi les serres ou l’on faisait pousser grand nombre de plantes médicinal ou d’autre pour des potions variés; rien d’extraordinaire à moins d’un besoin du maître de potion. Si elle arrivait à conserver le plant alors tous étaient réellement gagnant de l’avoir dans l’équipe. C’était presque dommage qu’elle n’ait réellement aucun atome crochu avec l’infirmière de l’école car elle aurait pu lui être très utile et aurait pu même y prendre plaisir. Mais non, l’infirmière ne pouvait pas la voir en photo; ou plutôt la cousine de cet individu devant elle qui s’était porté à son secours pour transporter son échelle. Comme c’était étrange!
Armé de sa baguette, elle creusa la terre d’une main avant d’arriver avec son pied à faire chanceler les cisailles formats jumbo. Quand il fut clair qu’elle arriverait à les bouger de là, elle lança encore une fois un nouveau sort pour les rendre très légère et les souleva du sol. La suggestion lui fit tourner la tête vers Demetrius, armés des gros ciseaux qui avait l’air largement trop gros pour elle avec ces tailles frêles, ces bras minces et ces doigts longs et fins. Mais l’écharde était un peu comme une mise en garde contre elle-même. Le laisser l’aider était comme enlever l’épine dérangeante qui l’empêchait de totalement se laisser aller. Ce n’était peut-être pas une très bonne idée.
C’est gentil.
Que pouvait-elle dire d’autre que cela ? Non, laissez faire ? Ou encore, je suis capable de m’occuper de moi, merci ? C’était un peu grossiers, non ? Alors elle se contenta d’un sourire et de le guider dans les rangés de cèdre découpés en tenant les cisailles vers le bas de sa main saine, tout en déglutissant en silence, se rendant peu à peu mal à l’aise elle-même. Si elle avait un peu plus d’aplomb, peut-être n’aurait-elle pas autant de problème dans sa vie en général. Elle devait s’en prendre à elle-même pour beaucoup de situation dans sa vie. Si elle voulait être normal; elle n’avait qu’à mieux se contrôler. Si elle voulait se sentir libre, elle devait trouver les bonnes personnes pour lesquels ses talents ne les gêneraient pas tant et pour qui elle n’aurait pas la sensation de devoir les forcer à faire des choses selon sa volonté. Elle avait besoin d’amis qui la respecte pour elle; totalement. Ou du moins, qui ne la regarde pas avec méfiance et reproche. Pourquoi continuait-elle à guider ce gentleman jusqu’à sa maisonnette; était-ce le fait qu’il accepta ces excuses ou qu’il attribuait cela à une perte de contrôle ? C’était bel et bien le cas. Mais encore! Elle ne l’avait pas forcé à faire grand-chose de particulièrement … oh. Elle se cherchait milles excuses… pour l’apprécier ou ne pas l’apprécier. Sa tête était un vrai foutoir, c’était peu dire. C’est le rouge aux joues qui la mena à la porte de sa maison. Il avait voulu un endroit ou sa cousine ne pourraient pas les trouver; elle l’entendait encore dans sa tête, la réminiscence du souvenir qui était si proche et si loin. Elle prit la cisaille à deux mains; calma son sentiment d’une dose de douleur avant de les guider tout deux sur le côté de la maisonnette pour déposer l’échelle et les cisailles. Elle attendit alors que sa taille était plus complexe que la sienne à placer et attendit le Français adossé au mur du petit bâtiment.
Merci. Après ce qu'elle vous a fait, j'ai bien cru que vous l'auriez détruite en morceaux.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @"Demetrius Lupin” Chacun semblait s’exprimer sans faire attention à la langue utilisée par l’autre. Demetrius devait admettre qu’étant actuellement à Beauxbâtons sur le sol français, il trouvait naturel de s’exprimer dans sa langue natale. A contrario, lorsqu’il était à Poudlard, il était naturel de s’exprimer en anglais, même si la personne comprenait le français. En revanche, peu lui importait la langue employée par son interlocutrice, si elle était plus à l’aise avec l’anglais alors qu’elle s’exprime ainsi, dans tous les cas il comprendrait ce qu’elle disait. Par conséquent, il ne prêtait pas vraiment attention au changement de langue opérés par Poppy, lui continuait simplement à s’exprimer en français. Elle lui confirma ce qu’il pensait, elle venait bien de Poudlard, le contraire aurait réellement été surprenant étant donné son accent.
« Je ne vois pas pourquoi votre expertise ne pourrait pas être reconnue là-bas ? En revanche, vous avez certainement plus de matière à travailler ici, oui. Vous faites d’ailleurs du beau travail, je serai tenté de dire que les jardins sont plus beaux encore que lors de mon passage ici. Vous semblez effectivement bien qualifiée pour vous occuper de cet endroit. »
Ce n’était pas un compliment envoyé en l’air. D’autant plus qu’il n’avait plus de raison de le faire, Demetrius n’était plus sous l’influence de son aura, rien ne le poussait à tenter de séduire la jeune femme. Ce compliment était le fond de sa pensée. Etait-ce réaliste de dire qu’ils étaient plus beaux ? Probablement pas, les jardins de Beauxbâtons ont toujours été réputés pour leur beauté et leur entretien. Il serait certainement plus juste de dire qu’elle s’en occupait au moins aussi bien que ses prédécesseurs. Seulement c’était une formulation bien moins jolie, même s’il n’essayait pas forcément de lui plaire, autant être agréable. Dans le parc de Poudlard il y avait effectivement moins de matière à occuper Poppy, c’était souvent le garde-chasse qui en avait la charge et c’était probablement amplement suffisant. Le parc n’avait pas vocation à avoir un aspect aussi esthétique que les jardins de Beauxbâtons, il était entretenu, voilà tout, et c’était loin d’enlever à l’école de sorcellerie britannique de son charme. L’école française était bien plus dans le paraître que l’école anglaise, pas étonnant que les jardins fassent l’objet d’un tel traitement. Quand il la vit se retourner vers lui, les pinces à la main, lorsqu’il lui proposait de l’aider avec l’écharde, il fut quelque peu surpris. Cela lui donnait un air de scène d’horreur avec les citrouilles autour d’elles sont certaines pas encore fini d’être décorées.
« Dans cette posture et dans ce cadre vous feriez une parfaite illustration pour Halloween ! » la taquinait-il sur un ton amusé.
Elle souriait avant de commencer à s’engager en direction de ce qu’il s’imaginait être son habitation. Etrangement, Demetrius n’avait absolument aucune idée d’où pouvait résider la jardinière de Beauxbâtons, ce n’était pas une chose à laquelle il s’était intéressé de son temps passé à l’institut. Aussi, il était obligé de la suivre, prenant garde à ne rien abîmer autour de lui en portant l’échelle dans ses mains. Il sentait dans son poids qu’elle était alourdie par l’humidité. Allait-elle suivre son conseil en tâchant d’en changer ? Les cartes étaient entre ses mains désormais. Le jeune Lupin se sentait de plus en plus à l’aise en sa compagnie. Passé le malaise lié à l’utilisation de ses pouvoirs, se sentir maître de soi était on ne peut plus agréable. Ils arrivèrent jusqu’à sa maisonnée où il déposa l’échelle sur le côté tel qu’elle le lui indiquait. En passant devant elle, il notait le rouge sur ses joues sans le mentionner, était-ce la première fois qu’elle amenait quelqu’un ici ? Quelqu’un avec qui elle avait un échange physique qui aurait pu déraper et lui avait demandé à ce qu’elle le guide ici dans le but que cela dérape ? Ses intentions étaient désormais toutes autres, mais les mots avaient bel et bien été prononcés, peu importait l’état dans lequel il était lorsque ce fut le cas. Cela trottait peut-être encore dans la tête de Poppy.
« Cela ne me serait pas très utile, en revanche vous devriez vraiment penser à vous en débarrasser et d’en utiliser une en meilleur état. » Il ajustait la position de l’échelle afin qu’elle ne tombe pas et venait rejoindre Poppy qui l’attendait adossée au mur.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Ça semblait logique qu’une jardinière expérimentée avait plus sa place dans les multiples jardins que proposait Beauxbâton à l’opposition de Poudlard qui avait surtout un labyrinthe et très peu de variété de plante extérieur et beaucoup plus d’arbre. Les arbres n’avaient pas besoin d’entretien ou d’être tailler régulièrement, contrairement à ici.
Comme meurtrière ? - Que c’était une image peu sympa à imposer à son esprit, bien que son ton eût été plus amusé de particulièrement effrayer. Mais elle renchérit cette fois avec un ton neutre qui pouvait sonner un peu macabre mais qui était totalement dans le ton. – Vous avez vu, je sais creuser des trous aussi.
Il pouvait bien penser ce qu’il voudrait d’elle à cet instant. Le regard un peu malicieux c’était déjà retourner, et elle lui montrait le chemin et la direction à prendre pour ramener tout ces instruments de travail à un endroit sécuritaire ou aucuns élèves ne pouvaient s’y prendre les pieds. Il n’avait qu’à s’en prendre à lui-même d’avoir sous-entendu qu’elle avait l’air mal intentionné avec ces cisailles. Déjà, c’était un peu tendu depuis qu’il avait sous-entendu qu’une conversation ne serait que dans l’objectif de comprendre mieux ce qu’elle était. C’était presque mal de la considérer avec de mauvaise intention alors qu’elle aurait pu à tout moment décidé de plaquer ses lèvres sur les siennes mues par l’urgent désir qu’elle ressentait toujours et encore au plus profond d’elle. Ce regard qu’elle détestait par-dessus tout et qu’elle devait soutenir, ce malaise constant et ces reproches que même malgré les sourires elle pouvait encore voir en souvenir. Pourquoi tous étaient ainsi ? Presque tous.
Elle posa ses cisailles et indiqua l’emplacement pour l’échelle dans la remise à côté de sa demeure. Elle pressa sur sa main pour se dompter un peu alors qu’elle attendait et indiquait qu’elle s’était attendue à ce qu’il détruise l’échelle à la première occasion au lieu de la transporter. – J’y songerai en y jetant un coup d’œil à la lumière du jour. – Mais écrire un message à Étienne lui procurait un sérieux malais; mais il faudrait qu’elle finisse par passé outre. Un hibou était et restait un moyen sur de garder une quelconque distance; n’avait-elle pas démontré trop d’inclinaison à son endroit. Oui, un hibou c’était vraiment un choix possible.
Merci. Pour … l’échelle.
Mais elle sentait la barrière invisible qu’elle se mettait et que lui aussi se mettait face à elle. Pourquoi Diable prendre un verre de quoi que ce soit, si ni l’un ni l’autre était à l’aise. C’était comme s’imposer une torture commune. Elle essayait de lire sur son visage, de comprendre sans pour autant comprendre les desseins réels de cet homme. Et cela paraissait maintenant qu’il n’y avait plus cette sorte de magie et cette énergie qui l’avait quitté. C’était une sorte de cordialité platonique dans lequel elle devait rester une image distante et à demi-elle-même. On était à des milles de … la prochaine fois que je passerai ici, cela sera pour vous. Les paroles blessaient presqu’autant que les gestes. Pourquoi si peu de personne pouvaient être en accord avec eux-mêmes qui elle était. Elle avait l’impression de revenir à Poudlard et qu’on brisa peu à peu sa candeur. Ils contournèrent le bâtiment avant qu’elle ne se rende à une porte d’un bâtiment qui se trouvait derrière les serres. Elle essuya ses chaussures sur la paillasse avant d’ouvrir la porte qu’elle avait bel et bien verrouillée avant de quitter son domicile plutôt. Elle tourna un regard derrière, vers l’homme, avant de pousser la porte. Il avait l’air de ne pas savoir que ce lieu existait; ou du moins n’avaient jamais compris à quoi il servait.
Vraisemblablement Poppy semblait ne pas apprécier du tout la blague lancée par le professeur. La tête qu’elle faisait le montrait très clairement en tout cas. Tout ce qu’il avait voulu était de lancer une petite plaisanterie dans le thème actuel dont elle était en train de décorer le jardin. Cela le décevait quelque peu que sa tentative soit aussi mal perçue. Décidément, reste reclu pendant quelques années n’avait clairement pas apporté du positif dans son relationnel. Demetrius avait la sensation d’enchaîner les erreurs sociales et de les cumuler. Cela n’allait pas être facile de remonter dans l’estime de Poppy surtout après ce qu’il lui avait dit précédemment. Une moue passa sur son visage qu’il essaya de ne pas garder trop longtemps.
“Non enfin… vous savez c’est Halloween et vous aviez ces cisailles… bref c’était une plaisanterie je ne voulais pas vous blesser davantage.”
Il se sentait bien fin maintenant qu’il l’avait vexée. Le chemin se fit dans le plus grand des silences, apparemment tous les deux devaient être gênés de l’enchaînement de parole qui avaient beaucoup plus blessantes qu’il ne voulait qu’elles le soient. Malheureusement, tout cela était trop tard, à lui de trouver une solution pour se rattraper, se sortir de cette situation. Maintenant qu’ils se dirigeaient vers chez Poppy et qu’elle l’accueillait, il n’allait clairement pas l’abandonner sous prétexte de ce malaise naissant. Ce malaise il l’avait provoqué, à lui de faire en sorte de le faire disparaître. Trouver comment était un mystère qu’il allait devoir résoudre. Après tout ce silence, elle le remerciait d’avoir amené l’échelle jusqu’à cet endroit. En même temps, qu’allait-il en faire ? La laisser sur place ? Certainement pas, c’était source de danger pour les élèves. La détruire comme elle l’avait suggéré ? Pas vraiment très utile, ce serait se donner en spectacle inutilement et ce n’était pas à lui de prendre la décision de la détruire, ce n’était pas son outil. Alors finalement, la meilleure décision restait de la lui ramener et de la laisser décider ce qu’elle en ferait. Certes ce n’était pas très sorcier de l’emmener ainsi dans ses mains mais il n’avait pas eu trop le choix, en utilisant un sort après la tentative ratée de Poppy elle aurait pu avoir la sensation qu’il tentait de l’humilier. Valait mieux qu’il procède de cette manière.
“Je vous en prie, c’est normal.”
Il ne voulait pas souligner son échec et essayait de s’en tenir au fait qu’il voulait simplement l’aider. Etait-ce mieux de la manière dont il venait de le dire ? Maintenant il peinait à être sûr de lui dans ses propos, il avait la sensation de faire une bourde chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Demetrius suivait la jardinière jusqu’à ce bâtiment qui était apparemment la maison de Poppy. Il regardait les environs, se familiarisant avec ce nouvel endroit qu’il n’avait jamais vraiment visité. D’ailleurs, Poppy l’avait remarqué et le soulignait.
“Non, jamais, je n’en connaissait même pas l’existence pour être honnête. C’est pratique pour vous !”
Il avança à la suite de la britannique, essuyant ses pieds de la même manière qu’elle l’avait fait pour éviter de salir son chez elle. Le regard de Demetrius était dénué de toute méfiance désormais, il était vraiment redevenu naturel avec Poppy, comme au tout début lorsqu’il avait voulu l’aider à se relever. Etait-ce déjà trop tard et que tout le mal était fait ? Il espérait que non.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Elle ne savait pas trop si c’était plus amusant de pour elle d’avoir cette petite vengeance placée au détour alors qu’il avait clairement sous-entendu qu’elle avait un look à faire peur avec ces grands bouts de métaux dans les mains. Il avait bien compris que ça se devait être une plaisanterie mais à se faire malmener pour presque rien la voilà qui ne se sentait pas le moindre scrupuleuse de le faire se sentir une toute petite part de son mal être. Mais elle ne pouvait pour le moment ne pas trop s’attarder aux détails alors qu’elle remontait l’allée des citrouilles pour le guider vers la remise. Il y avait un grand nombre de détails blessant qu’elle gardait en tête et qu’elle camouflait derrière des pensées d’une nature très différentes. L’aurait-il… et bien. Trouve désirable, si ce n’était que de son costume d’Halloween en permanence ? Mais elle ne pouvait pas l’enlever. Elle était et resterait une vélane. De le savoir avant tout, aurait-il quand même songé à lui offrir ce verre qui avait tout déclenché en salve ? Non. Elle ne croyait pas. Et puis maintenant c’était elle qui lui servirait quelque chose chez elle; comme le monde était à l’envers dernièrement. C’était peu dire.
Les outils rangés, c’est un pas lent qu’elle marcha jusqu’à la porte de sa demeure. Il avait encore le temps de changer d’idée. Elle, elle avait encore le temps de changer d’idée. De se dire que c’était carrément le pire plan du siècle. Qu’elle n’aurait pas dû s’émouvoir de voir un homme lui porter secours. Qu’elle n’aurait pas dû y voir quelques prémisses plus intéressantes que cette main tendue pour l’aider à se lever. Qu’elle n’avait pas imaginé qu’il ait pu avoir une once d’intérêt dans son regard pour qui elle était. Elle, complètement. Cela lui conviendrait-il finalement de n’être qu’à demi elle-même ? Là voilà que sa rencontre avec un certain gentleman anglais perturbait le cours des ses pensées profondes. Monsieur Lupin était peut-être ce qu’elle aurait voulu par le passé; quelqu’un qui serait capable de faire fi de la part vélane qui sommeillaient en elle. Quoique c’était encore bien loin d’être prouvé! Mais était-ce suffisant ? Et puis, oui, ça pourrait être suffisant pour ce soir, bien qu’elle ne vît pas comment recréer la simplicité et l’alchimie qui l’avait envahi quelques temps plus tôt. Une idiote avec un éclat de bois dans la main, franchissant le seuil de sa demeure avec un inconnu qui lui n’agit que pour bien paraitre et ne pas avoir l’air d’un rustre en retirant son invitation. Ce n’était vraiment pas suffisant. Et dans cet état, elle sortirait frustrés d’avoir gâché du thé et les maigres heures de pause qu’elle pouvait s’accorder à quelques jours avant Halloween.
Poppy avait poussé la porte et après avoir noter dans son regard qu’il ignorait tout de cet endroit, elle se retourna d’un mouvement brusque mue pas l’inconfort qu’elle ne pouvait pas nier s’était bien insinué depuis ces quelques minutes de silence et de réflexion qu’elle avait pu trouver. Et son mal, lui, était grand. Et dans le cadre de la porte d’entrée, elle lui bloquait littéralement le chemin de son corps défendant. Était-elle capable de se tenir un peu pour elle-même au lieu de se donner l’impression de devoir faire usage d’artifice ou de créer un rêve qui serait si douloureux par la suite; car c’était la douleur qu’elle ressentait et qui était encore présent dans sa tête; celui d’avoir été clairement rejetée. La chaleur était toujours présente mais elle ne pouvait pas s’accompagner autant de douleur, c’était tout bonnement intenable. Il ne pouvait pas comprendre, c’était un Lupin. Il avait beau avoir dit être moins pire que les autres, il était aussi pire que tous les garçons qui lui avait brisé l’âme alors qu’elle n’était qu’une adolescente. Mais c’était un côté du miroir qu’il ne verrait pas. Et elle avait bien du mal à lui en vouloir totalement.
Je regrette, je n’arrive pas … à oublier. - Elle pinça les lèvres, tout en s’assurant de presser sa main blessée solidement sur le rebord de la porte, et poursuivit cette fois en anglais, sachant qu’elle s’exprimerait mieux et qu’il comprenait de toute manière. – C’est stupide, c’est mon don qui me met dans cette situation et c’est moi qui suis la plus mal. – Elle déglutit. - Je ne peux pas vous laisser entrer, je ne peux pas retirer cette écharde même si elle est aussi longue que mon ongle car elle me permet d’avoir assez mal pour ne pas songer à vous sauter dessus, je ne peux pas oublier ni les sensations, ni vos paroles; alors que vous n’en pensiez aucunes et je ne peux sciemment pas continuer à penser soutenir votre regard après que vous m’aviez regardé comme si j’étais maléfique et comparer à une femme dangereuse. Je ne suis rien de tout cela. Mes sentiments sont actuellement un maelstrom violent et pour votre propre sécurité, je crois qu’il est mieux d’oublier tout ceci. Si vous ne voulez pas vous électrocuter gravement.– Elle ferma les yeux un instant; douleur physique, voilà, c’était toujours bien là. Elle étira les doigts de sa main, refusant de la courber dans le cadre et recherchant un minimum un réconfort bien illusoire. – Vous avez été très gentil de maintenir votre invitation de prendre un moment avec moi; mais je vous libère de votre obligation. Vous trouverez sans peine, une compagnie qui vous soient naturellement moins horripilante que la mienne, sans nul doute. – Et voilà que ses joues s'empourpraient, encore. Elle avait chaud, elle avait mal, elle avait... trop de chose en même temps; il n'y avait aucune garantie que ce ne soit pas son pire visage qui se manifeste à un moment ou un autre; tout comme elle était vraiment incapable de se dire qu'à dix pas de son lit les images et l'envie ne la pousseraient pas encore dans ces retranchements. Elle ne comprenait rien à rien; mais une chose était certaine, soit quelqu'un lui avait fait boire quelque chose qui altérait ses sentiments, ses envies dernièrement ou ... je ne sais quoi hantait son corps. Si seulement, elle pouvait remettre la faute sur quelqu'un d'autre et dire qu'elle n'était pas maître d'elle-même. Si seulement. Allez partez. Songea-t-elle. Mais son corps resta figé dans l'embrassure de la porte.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @Demetrius Lupin Malgré le malaise, Demetrius était loin de se rendre compte à quel point la jeune femme pouvait être perturbée. Jusqu’alors, il sentait bien qu’il avait à plusieurs reprises été maladroit dans ses propos, mais il avait tout de même la sensation qu’ils pourraient s’asseoir autour de ce thé, avec ou sans whisky cela importait assez peu finalement, et discuter tranquillement. De son côté, c’était à peu près tout ce qu’il souhaitait. Si certes, il avait dit vouloir en savoir plus sur son espèce, c’était surtout elle qu’il voulait apprendre à connaître. Tant qu’à ne pas mettre complètement derrière lui l’échange physique qu’ils avaient eu en partant sans se retourner, autant apprendre à connaître la femme avec qui cela avait eu lieu. Néanmoins, alors qu’il était en train de s’essuyer les pieds, prêt à suivre Poppy à l’intérieur, cette dernière se retourna brusquement en sa direction. Surpris, le jeune Lupin leva ses yeux en direction des siens afin de comprendre ce qui se passait, il ne pouvait plus avancer, la jeune femme lui bloquant l’accès, l’incompréhension se lisait sur le visage du professeur de Poudlard, attendant qu’elle commence à parler, ce qui ne tarda pas, sûrement le temps qu’elle rassemble ses pensées. Elle n’arrivait pas à oublier…cela ne prenait pas longtemps à Demetrius de comprendre ce à quoi elle faisait référence. D’ailleurs, elle ne tardait pas à enchainer, mettant à nouveau son don en cause, du moins en quelque sorte. Pourtant, Demetrius avait bien compris qu’elle n’avait pas fait exprès, ce n’était plus un problème à ses yeux. En tout cas, c’était derrière lui, et au fond il devait bien admettre que cela avait été très plaisant tout en réveillant quelques sensations agréables en lui. Voulait-il à nouveau les ressentir ? Cela restait bien entendu à vérifier, Avant toute chose il préférait apprendre à connaître la jeune femme, en savoir plus sur qui elle était, se donner à n’importe qui, c’était bien quand il était adolescent, désormais il devait garder à l’esprit de faire attention avec qui il avait des relations. Une femme mal intentionnée pourrait essayer d’en profiter pour avoir un enfant sans son consentement. Non pas qu’il prêtait ces intentions à Poppy, loin de là, c’était juste une précaution qu’il prenait depuis qu’il était sorti de l’école après quelques discussions avec ses parents. Le statut de noblesse de leur famille pouvait attirer des gens mal intentionnés. La demi-vélane n'en faisait certainement pas partie, c’était lui qui était tombé sur elle, au sens littéral comme au figuré. Aucune raison que cela soit prémédité. Quand bien même, il était beaucoup plus agréable de connaître une personne avant toute chose, d’ailleurs elle l’avait très bien souligné quand il était sous son envoûtement. Elle ne désirait plus le laisser entrer, elle en était au point de devoir se faire du mal pour ne pas lui sauter dessus. Demetrius parvenait difficilement à savoir en quoi il était coupable de ces pulsions ? Certes, leur court échange avait pu éveiller quelques pulsions, quelques envies, mais peut-être pas au point qu’elle décrivait, pas au point d’avoir envie de lui sauter dessus. Pour le reste, il comprenait parfaitement. Oublier tout ceci…Demetrius s’en voudrait beaucoup de partir sans être parvenu à s’excuser de la manière dont il l’avait traitée, la jeune femme avait vraiment très mal pris tout ce qu’il avait pu dire et au fond il ne pouvait pas lui en vouloir. Même quand elle faisait une pause, fermant les yeux, il ne répondait pas, Poppy ne tardait pas à reprendre. Une obligation ? Non il était très loin de le voir de cette manière, et elle était loin d’être horripilante, sinon il n’aurait pas ce souhait d’apprendre à la connaître. Alors qu’elle avait terminé de parler, le jeune homme baissa la tête en soupirant, tâchant de trouver la meilleure manière de lui répondre. C’était le moment pour lui de réparer ses torts, il avait clairement intérêt à assurer. Poppy ne partait pas en s’enfermant dans sa maison après tout ce qu’elle lui avait, le professeur avait l’occasion de s’excuser, elle la lui donnait en restant ainsi, peut-être le voulait-elle dans le fond ? Son visage se releva vers cela de la jeune femme, le regard désolé et coupable se figeant dans le sien.
« J’ai merdé, je le sais, je m’en suis excusé. Je n’aurai pas dû réagir ainsi, avoir ce regard à votre encontre, je me suis risqué à une plaisanterie qui ne vous a pas plu, je le conçois. Maintenant… pour vous prouver que je me suis mal comporté, et suis prêt à vous montrer que si je vous ai accompagné ce n’est pas par obligation, mais par réelle envie d’apprendre à vous connaître, comme avant même que vos pouvoirs ne se manifestent. Je suis prêt à courir le risque que vous me sautiez dessus en l’absence de cette écharde. Soyons honnête, j’ai apprécié ce qui est arrivé, cela à éveiller en moi quelques sensations agréables. Je voulais apprendre à vous connaître, vous Poppy, je me suis très mal exprimé en indiquant vouloir en savoir plus uniquement sur votre double nature. Seriez-vous prête à oublier tout ceci comme vous le proposer et de repartir à zéro autour de ce verre ? »
Demetrius espérait ne pas avoir encore été maladroit. Cette fois-ci, il n’en avait pas l’impression. En revanche, elle pouvait très mal prendre le fait qu’il propose d’enlever cette écharde alors qu’elle préférait la garder pour s’imposer cette douleur. Elle n’allait probablement pas apprécié, mais au vue de ce qu’elle avait dit, n’était-ce pas la meilleure preuve du fait qu’il avait pardonné son manque de contrôle et se rendait bien compte que lui aussi avait merdé ? Si elle devait refuser catégoriquement, il partirait sans regret car il aurait montré qu’il se sentait coupable et avait tenté de se faire pardonner.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Voilà, elle l’avait fait. Elle s’était tenue debout avait aviser des limites et même avait encore tout stopper. Cette fois, elle ne pouvait même pas dire que c’était sous l’effet de son charme qu’il l’avait suivi jusque-là. Les français avaient des manières décidément beaucoup moins contraignantes que ce qu’on lui avait imposée toute sa vie. Elle avait opté pour la facilité, la protection; mais son domicile devenait un lieu risqué. Et elle ne voulait pas prendre de risque. Pas à défaut de ressentir encore le regard d’autrui sur elle avait ces flammes noires et blessantes dans le regard. Elle peinait à trouver un équilibre et ne comprenait même pas ce qui lui faisait tant violence; mais c’était là, et elle ne pouvait pas vraiment se dire que c’était inexistant. Elle nota son malaise et puis alors qu’il soupira, ne put que considéré qu’il se résignait et que comme elle, il voyait autant que le problème était présent et que ni lui ni elle ne pouvait l’éviter. Tout comme il comprenait que ce n'était guère possible qu’elle n’arrive pas à fermer le livre et l’ouvre à nouveau sur une page vierge. Pas à cet instant du moins. Le voudrait-elle plus tard ? Aurait-elle voulu le connaître si tout ceci n’était pas arrivé ? C’était devant se dilemme qu’elle devait se poser, sonder son âme, arriver à une réponse qui ne serait pas altéré. Si. Si. Mais on ne faisait pas grand-chose de spéculation hasardeuse; et ils étaient là devant son cadre de porte à se sonder alors qu’elle devait se faire mal pour se contenir devant un homme qui continuait et continuait de vouloir entrer, de vouloir s’excuser, de…
Lequel des deux avaient l’air le plus misérable dans cette triste épopée. L’enseignant maladroit ou la jardinière qui ne savait plus quoi faire de son corps. Il allait se brûler; elle allait le brûler. Elle n’avait que cette certitude en tête et quand il se réveillerait, il la haïrait. Mais cela aussi n’était qu’une présomption. Son regard se faisait lourd, alors qu’elle descendait sa main blessée à sa vue à tous deux. S’il voulait qu’elle le croie prêt au risque, il allait devoir se le prouver à lui-même. Mettre l’action à la parole avant même de franchir le seuil. Elle le sonda de son regard bleu marin consciente qu’elle laissait le froid entré dans sa demeure. Consciente que quelques lettres sur sa console dans l’entrée s’étaient probablement envolées et avaient rejoint le sol. Il n’y avait que les petits braseros allumés devant la maison qui donnait de la lumière chancelante pour guider l’enseignant; mais il devrait composer avec.
C’est votre prix d’entrée. Et ironiquement ce qui vous a fait vous empresser à venir m’aider. Un morceau de bois.
Elle pinça les lèvres conscientes que ça serait aussi déplaisant l’enlever que de la garder en place pour l’instant. Et elle n’avait pas plus envie de souffrir plus.
Si vous le retirez, alors je voudrai bien vous croire que vous assumer les risques de franchir le seuil.
Demetrius était satisfait de ce qu’il venait de dire, c’était cette fois des paroles dont il n’avait aucun doute. Peu importait qu’elle l’envoie bouler maintenant, elle restait la dernière maître, la dernière à décider de ce qu’il adviendrait ensuite. Certes, il devait admettre que son envie première n’était pas que cela dérape même si selon les dires de Poppy c’était un risque élevé. Il était prêt à le courir et en avait au moins un peu envie, si au moins ils pouvaient avoir un peu le temps de discuter avant qu’ils ne finissent au lit…ou peu importe où dans sa maison, ce serait bien mieux quand même, après tout, il ne l’avait pas suivi uniquement dans le but de coucher avec elle, c’était probablement la dernière des raisons malgré la présence de l’envie en lui. Découvrir ce qui avait causé sa perte de contrôle, en apprendre un peu plus sur son passé, bref apprendre à la connaître comme deux sorciers tout ce qu’il y a de plus normal. Ce serait encore plus amusant autour d’un thé et d’un jeu qui déterminerait s’ils y ajoutent du whisky ou non. Mais avant cela, il fallait qu’elle l’autorise à entrer et accepte ses excuses. A ce sujet, elle plaça sa main entre eux deux, tout en le regardant , il sentait que ce regard était déterminant, alors il le soutenait, attendant qu’elle révèle ce pourquoi elle avait placé sa main à cet endroit. Le prix d’entrée, cela tombait bien c’était exactement ce qu’il proposait pour lui démontrer qu’il était là de son plein gré et non par quelconque obligation de politesse. Sans hésiter, le jeune homme leva une main en direction de la sienne, se pencha en avant pour mieux voir, puis commença à enlever lentement l’épine pour éviter de faire mal à Poppy, le but n’était pas de la blesser davantage.
“Voilà, je n’ai qu’une seule parole.” disait-il en se relevant et plongeant son regard dans celui de la demi-vélane. “Je vous suis alors ? Puisque je ne connais pas, vous me faites visiter ?”
Il la suivit à l’intérieur quand elle commença à entrer, un léger sourire sur les lèvres. Demetrius était content d’avoir réussi à se rattraper, il se sentait bien moins idiot, bien moins nul. Cela lui aurait fait vachement mal de se rendre compte qu’il n’était plus aussi doué socialement qu’avant.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Sa paume de main tourné vers Demetrius, Poppy attendait le verdict dans la pénombre de des lumières de son entrée de demeure. Elle était bien une des seules à avoir des quartiers à l’extérieur de l’école; du moins physiquement sur le campus. Un peu comme la cabane d’occupait maintenant le fils de Hagrid à Poudlard; bien que sa demeure fût un peu moins rustique. Décidément les lieux avaient été créer pour un Français, les pièces étaient à la fois jolies que pratique. Comme si on avait mis un point d’honneur à ce que ça ne soit pas sombre comme endroit. De l’entrée, on voyait un petit salon qui était directement connecté à une petite cuisine; rien d’ostentatoire dans les tons de blanc et de crème avec quelques touches pastel. Poppy déjeunait habituellement sur la table du salon; d’ailleurs un ensemble de porcelaine – sous-coupe, tasse et théière était toujours là. Et puis, si on tournait la tête de part et d’autre de l’entrée, chambre à coucher à droite et salle d’eau à gauche; encore fallait-il traversé le stade du paillasson, de la console d’entrée et de l’autre côté du mur d’un espace de rangement d’où Poppy accrochait par ailleurs son manteau couleur terre après avoir agité sa baguette pour faire de la lumière. Une décoration principalement composée de modèle floraux ou de paysage était appliqué de manière très allégée sur les murs. - Entrez.
Wingardium Leviosa.- Dit-elle en agita sa baguette pour faire léviter son courrier jusqu’à la hauteur de sa main et d’y jeter un rapide coup d’œil avant de céder la place à son invité. Sur le haut de la pile, un courrier de Ste-Mangouste; ainsi qu’une lettre de sa mère. Plus loin dans la pile, sa correspondance avec Fleur. Ces lettres, elle les lirait plus tard. Elle se concentra sur sa main; bien que l’écharde eût été enlevé, le trou dans sa main lui faisait toujours mal; et elle s’engouffra dans la salle d’eau pour trouver un onguent approprié. Poppy en connaissait beaucoup sur les plantes; on pouvait dire qu’elle savait aussi les apprêté ou trouver quelqu’un facilement pour le faire pour elle. Son armoire de pharmacie était bien garnie. La maison était bien entretenue; comme quoi Poppy malgré son travail dans la terre, ne laissait pas les choses allées. À quelques détails près; comme le fait que les objets de son quotidien était toujours visible et non caché comme si elle avait toujours attendue la visite de quelqu’un.
Elle ne chercha même pas à fermer la porte de la salle d’eau; mais s’accota les fesses sur le rebord de son bain après avoir nettoyé ces mains pour frotter l’onguent sur sa plaie; puis en profita pour retirer ces souliers pour éviter de mettre de la terre absolument partout. Elle avait dégagé l’entrée pour qu’il rentre mais quand il ferma la porte, elle sonda l’homme de côté à mi-chemin comme une curiosité mais aussi parce qu’elle craignait beaucoup de ce qui ne se passerait pas la suite. Elle déglutit avant de sortir et poser ces chaussures toute salle à côté des siennes, et révélé une tenue beaucoup moins morne mais néanmoins très simple.
Vous vous attendiez à quelque chose ? - Dit-elle en le contournant avec une fébrilité qu’elle avait du mal à comprendre et contrôler. Elle continua à presser par occasion sur l’endroit où l’écharde s’était trouvée avant de récupéré ce qui trainait sur la table basse devant son canapé – Vous avez presque tout vu. – Non Poppy. Faire visiter ta chambre ? Trémolo cardiaque, mais encore une inspiration et la fièvre restait sous contrôle. Pour l’instant. C'est modeste, mais je suis seule et généralement à l'extérieur; alors ça ne sert pas à grand chose d'être immense.
Le prix avait été payé par Demetrius tel qu’il avait indiqué qu’il le ferait. C’était son engagement, de lui enlever ce petit morceau de bois qui enfermait les ardeurs de Poppy. Demetrius avait hâte de pouvoir échanger avec elle. Cela faisait aussi bien longtemps qu’il n’avait pas eu de discussion avec une femme, il était ravi d’en avoir l’occasion. Lorsqu’enfin elle entrait à l’intérieur, lui laissant le chemin pour entrer à son tour après s’être assuré une dernière fois qu’il s’était bien essuyé les pieds, il découvrait une petite maison, qui avait à peu près tout à portée de main. C’était assez loin des demeures luxueuses auxquelles il avait pu être habitué, lui-même avec investi un loft lorsqu’il était devenu mousquetaire puis avait déménagé en Grande-Bretagne, trop habitué à des lieux de vie spacieux. Etait-ce plus grand que sa chambre à Poudlard ? Demetrius n’en était même pas certain. La décoration était telle qu’il avait pu se l’imaginer de la part d’une jardinière, des plantes à plusieurs endroits. En revanche, au contraire de sa manière de s’habiller, la décoration était plus colorée qu’il aurait pu se l’imaginer. C’était une jolie petite maison qu’elle semblait bien s’être appropriée. Dans le salon, trônait encore le nécessaire à thé, elle devait s’en servir régulièrement, inutile de le ranger chaque fois. Il avait une vue directe sur le reste des pièces, en fait, il n’était pas vraiment utile de visiter. Si elle avait peur de perdre le contrôle et lui sauter dessus, il serait peut-être raisonnable de fermer la porte de la chambre, cela éviterait toute tentation ? Evidemment, il préférait ne pas le lui proposer, même sur le ton de la plaisanterie, leur entente était encore trop fragile et elle pourrait se refermer rien qu’avec cette phrase. Comme elle lui proposait d’entrer, Demetrius accrochait à son tour son long manteau gris sur le même endroit que Poppy. Si elle préférait qu’il le mette ailleurs ou ne l’enlève même pas, elle le lui ferait remarquer et il ne s’en offusquerait pas. Il la laissa s’occuper de son courrier qui avait volé sur le sol tout en continuant à observer autour de lui, toujours ce léger sourire sur les lèvres. Satisfait de lui avoir montrer qu’il n’avait pas voulu être méchant avec elle. Elle s’éclipsa dans sa salle de bain, il se dirigea un peu plus dans le salon, sans pour autant s’installer, cela serait malpoli de sa part, elle ne l’avait invité qu’à entrer, pas à s’asseoir. Autour de lui il se rendait compte que tout était très bien rangé et entretenu, hormis ce dont elle se servait au quotidien, cela ressemblait beaucoup à sa manière de faire ? Pourquoi ranger quelque chose dont l’on se resservirait, dérangerait, avant de le reposer, c’était une perte de temps. Après son passage à la salle d’eau, elle le rejoignait au salon, sans son manteau sa tenue était bien plus gaie. Une fois encore, la certitude qu’elle pouvait être une très belle femme une fois apprêtée revenait à lui. Et c’était sans compter le charme surnaturel qu’elle pouvait utiliser. Un jour peut-être aurait-il droit à la vision de Miss Wood joliment apprêtée.
« Oh non, pas particulièrement. Peut-être à ce qu’on vous offre un logement plus spacieux, c’est tout. » lui répondait-il alors qu’elle le contournait pour aller récupérer le nécessaire à thé. Tout vu, en effet, même une vision sur son lit. « Je comprends mieux, tant que cela vous suffit. C’est en tout cas très joliment décoré. » Elle avait rapidement répondu à l’interrogation qu’il avait formulée. Il se dirigea vers une fenêtre afin de voir la vue qu’elle pouvait avoir sur les jardins dont elle s’occupait. Une vision agréable à avoir le matin au lever, c’était certain.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Voilà que Poppy ramassait ce qu’il restait de son quotidien dans la salle de séjour. La vaisselle dans les mains, elle le laissa visiter les lieux qui équivalait à faire que quelque pas de part et d’autre de la pièce. Encore cette vague de chaleur alors qu’elle ne pouvait que songer à l’effet qu’aurait sur elle, le corps de Demetrius cette fois-ci, un peu plus consentant. C’était une très belle illusion et elle pressa sa main, rappela la douleur au galop. C’était quoi toute ces images, tous ces flashs ? Toute cette énergie qui l’habitait. C’était erratique, érotique et si loin de sa nature habituelle. Par tous les enchanteurs, elle lui avait dit que s’il entrait, elle allait lui sauter dessus. Ce n’étaient pas juste des pensées, elle avait dit ces mots; mue d’une tranche d’envie et de désespoir cumulé. Essayer de faire le vide dans son esprit était comme de … n’y laisser que cela. -Merci. - Il fallait qu’elle se distraie et vite. Ces mains s’agitèrent pour préparer un thé noir et ces instruments de cuisine eux travaillaient les épices qu’elle avait sorti pour agrémenter leur breuvage. Ou était … le whisky… Elle leva la tête alors qu’elle le voyait en train d’observer la vue de dehors. La distance, ça l’aidait un peu.
Pouvez-vous regarder dans le carton à côté du meuble ou vous êtes, savoir si le Whisky n’y serait pas ?
Le faire se pencher, disparaitre derrière un meuble. Le soustraire de sa vue… bon plan Poppy. Très bon plan. Elle agrémenta le plateau de biscuit salé et sucré qu’elle sortit d’une boite rapidement, ne sachant trop quoi apporter sur la table et transporta peu à peu le tout sur la petite table dans le salon en essayant de ne songer qu’à ces propres gestes. Même là, elle avait l’impression de percevoir sa chaleur; à moins que ça soit la sienne. Seigneur, elle avait piégé un homme dans sa maison; autant dire qu’elle était devenu un cliché complet comme de ceux qu’on trouvait dans la forêt enchanté à la bordure du domaine de Beauxbâton. Un thé avant que je ne vous dévore ? Hansel et Gretel n’avait qu’à bien se tenir, la vieille sorcière allait les faires cuire dans son four! Allait-elle rôtir du Lupin pour le goûter ? À moins que ce n’était elle qui rôtissait déjà dans les flammes perverses de son esprit.
Je suis navré, je n’ai rien d’extraordinaire. Rien de chic, de sophistiqué ou d’onéreux.
Mais pouvait-il vraiment s’attendre à autre chose venant d’une femme qui habitait seule et sur son lieu de travail ? Elle n’avait rien de ces femmes à la maison qui n’ont qu’à donner des ordres à leur elfe pour leur faire faire des courses et s’asseoir le matin à table pour prévoir les chics repas qui seraient servis toute la semaine durant.
J’ai dépensé principalement pour me meubler. – Dit-elle alors qu’elle gardait un regard bien fixe sur sa théière alors qu’elle prenait une cuillère pour l’emplir de feuille pour un thé noir. Pensée à la fourniture n’aidait pas à libérer son esprit. Y’avait-il quelque chose dans se monde qu’il ne lui donnerait pas d’idées si peu calme.
Demetrius avait loin d’avoir conscience de tout ce qui pouvait se passer dans l’esprit de Poppy. Le sien était bien sage à côté de celui de la jeune femme, malgré l’éveil du désir qu’elle avait provoqué en lui, malgré la phrase qu’elle avait prononcée indiquant que s’il entrait elle pourrait lui sauter dessus. De tout sens, ils étaient tous les deux adultes Demetrius était entré ici de son propre chef, il n’y aurait rien de grave si cela devait arriver. En revanche, la différence entre leurs deux états d’esprit était notable. Elle se faisait violence pour ne pas sauter dessus, ne pas l’imaginer nu, alors que lui avait envie d’en apprendre plus sur sa vie, sur le fonctionnement de ses pouvoirs, sur ce qui pouvait la passionner en dehors du jardinage, peut-être même qu’elle l’initie en quelque sorte à cette activité. Bref, dans sa tête, si quelque chose devait se passer ce n’était pas dans un court terme dans sa tête. Il ne pensait même plus au fait qu’elle avait qu’elle pourrait lui sauter dessus, il n’avait pas conscience à quel point cela pouvait être vrai, à quel point elle en avait déjà profondément envie. Pendant qu’elle préparait le thé, il observait ce jardin dont elle s’occupait, se disant que cela devait représenter un travail colossal, même avec la magie, cela devait rester une tâche très physique. Elle lui demanda de l’aider à trouver le whisky, avait-il rêvé ou bien sa voix était troublée ? Oui, il avait dû rêver. Il se rapprocha du meuble qu’elle avait indiqué et commença à chercher le carton qu’elle mentionnait. Lupin ne mit pas très longtemps à le trouver, il l’ouvrit afin de voir son contenu et trouva la bouteille d’alcool qu’ils allaient utiliser.
« C’est bon, elle est là. » répondait-il en se retournant en sa direction pour la lui montrer. La maisonnée étant assez petite ils se pouvaient se voir pendant qu’elle préparait le thé. Il amena la bouteille jusqu’à la petite table devant le canapé afin qu’elle soit prête à l’emploi.
Le jeune homme n’avait aucune attente particulière de la part de Poppy, un thé lui suffisait amplement, les petits biscuits qu’elle disposait le plateau étaient une attention supplémentaire de sa part qui était plaisante. Quand il découvrit le plateau préparé par la jeune femme, il eut un sourire sur les lèvres, c’était adorable de sa part d’en faire autant pour une visite impromptue. C’était loin d’être nécessaire. Quelque part, cela le confortait dans l’idée qu’il était parvenu à se faire pardonner pour ses propos on ne peut plus maladroit, c’était déjà une bonne chose. Commencer à se faire des ennemis parmi ses collègues des autres écoles au bout d’un mois serait assez fâcheux.
« Vous rigolez ? C’est parfait, votre thé est fait maison, c’est vraiment bien ! Les petits biscuits en plus c’est gentil de votre part, je viens à l’improviste et vous me recevez parfaitement Poppy. »
Il lui adressa un sourire franc associé à ses paroles. Demetrius n’avait pas besoin qu’elle lui offre un en-cas de luxe, c’était loin d’être ce qu’il attendait d’elle. Chacun faisait en fonction de ses moyens, surtout dans le cas d’une visite impromptue. Qu’elle lui évoque le fait de ne pas rouler sur l’or lui faisait penser qu’elle n’utilisait pas ses pouvoirs à dessein. Elle pourrait certainement très aisément faire en sorte de soutirer de l’argent à de riches hommes qu’elle séduirait à l’aide de ses pouvoirs, pourtant elle n’en faisait rien. Une fois encore, cela prouvait qu’elle avait perdu le contrôle précédemment, rendant Demetrius plus à l’aise encore.
« Je vois, c’est important de se sentir chez soi avec des meubles que l’on aime, que l’on a choisi. »
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Voilà, tout était là sur la table, sauf... Oh non! Allez, on se concentre; on essaie. On oublie ? Par la douce magie, elle n’arrivait vraiment pas à s’en départir. Son esprit était comme un dédale sans fin ou chacune de ces pensées l’y menait; un étrange labyrinthe qui n’avait pas plus de sens qu’il ne lui en semblait complètement et assurément nécessaire. Mais pour la seconde, car dans son cas, valait mieux compter les secondes; elle y résistait admirablement à ce tournis qui ne cessait de l’envahir. Et lui… et… Tasse de thé. Tasse de thé! Elle était parfaitement conscience d’y mettre un minimum d’effort, après tout, ça aurait été peu normal de sa part de lui proposez et de ne pas préparer le tout convenablement. Le jeu de tasse en forme de tulipe de couleur était habillé de dessin de fleur des champs et de petite abeille jaune toute joyeuse et de motif hexagonal, la théière pour sa part était toute blanche sauf le couvercle ou l’on pouvait noter une abeille et un rayon de miel. Elle s’était assise d’un côté du canapé et s’attelait à verser avec minutie le thé noir très chaud dans la première tasse.
C’est surtout mieux que dormir sur le sol.
Elle ferma les yeux un bref instant, malaisé par sa propre réplique et le jet de thé passa près de sortir du récipient qu’elle avait sous les yeux. Elle déposa la tasse avec sa sous-coupe de l’autre côté de la table pour Demetrius avant de s’occuper de la sienne. Puis essaya de se concentrer sur le plateau d’agrément qu’elle avait composé pour mélanger les deux breuvages.
Je vous suggère une tranche d’orange et de l’anis étoilée avec le whisky ou bien tranche citron, cannelle et girofle. Le thé est très fort; pour prévoir y ajouter quelque chose; bien qu’il m’arrive de le boire ainsi. Le whisky c’est au gout, mais vous devez l’ajouter en débutant pour qu’il se mélange bien avec le reste.
Elle aurait pu lui dresser lui-même un verre mais dans le cas actuel, il valait mieux qu’elle le laisse faire et se concentre à elle-même. Elle prit une grande respiration, consciente qu’elle se maîtrisait du mieux qu’elle pouvait depuis qu’il était rentrée et que dans tous les cas, ça finirait par arrivée. C’était qu’une distraction risible
Oh! - Elle réalisa qu’elle était partie sur l’idée qu’il prendrait du thé alors qu’il avait bel et bien trouvé la bouteille de whisky dans son carton. Peut-être s’était-elle fourvoyez et préférait-il simplement des glaçons pour le boire sec. Peut-être préférait-il s’alcoolisé pour déjà être en perte de contrôle, comme cela, la faute ne lui reviendrait qu’à demi. - Je n’ai pas réalisé. Vous préférez uniquement le whisky, peut-être. - Sa main gracieuse continuait néanmoins à verser son thé dans sa propre tasse et déposer la théière encore bien remplie sur la table basse. – Je dois avoir un verre plus propice dans l’armoire. – Après tout c’était horrible de penser boire du whisky dans une tasse de thé, non ? Voilà, elle devenait aussi lunatique que Luna; perdait le cap. Du moins, c'était comment elle s'imaginait que l'esprit de Gryffonne avait toujours fonctionné. Que devenait elle, elle l'ignorait.
Date : 26/10/2024 Lieux : Jardins de Beauxbâtons Participants :@Poppy Wood & @Demetrius Lupin Le thé était sur le point d’être servi, il allait enfin avoir l’honneur de goûter ce breuvage dont les britannique avaient souvent un secret de fabrication. A Poudlard, il lui est déjà arrivé d’en goûter et c’était toujours surprenant. Cette fois encore, cela n’y échapperai pas, jamais on ne lui avait proposé d’ajouter du whisky à son thé, il se demandait ce que cela pouvait donner. Le set dont elle disposait pour servir le thé était mignon, les motifs ressemblaient bien à leur propriétaire, c’était un ensemble à la fois pratique et décoratif. Elle entama le service avec une première tasse tandis qu’il était toujours debout, près de la fenêtre. Ce n’était pas qu’il n’avait pas envie de l’approcher, il était bien ainsi pour le moment.
« Aussi oui, mais j’imagine que le lit n’est pas le seul meuble pour lequel vous avez dépensé ? »
Avait-il répondu sur un ton amusé. Le fait qu’elle mentionne aussitôt le lit était plutôt amusant, alors même qu’elle était installée sur un canapé, elle aurait aussi bien pu parler de ce meuble-là. Cela lui faisait remonter dans ses pensées le moment où elle avait parlé de lui sauter dessus et ce tremblement de voix qu’il avait cru percevoir. Elle était peut-être vraiment en manque à ce point ? Ou bien était-ce lui qui l’émoustillait à ce point ? Serait-ce raisonnable de lui demander directement ? Probablement pas. Elle lui proposa deux recettes différentes pour ce qu’elle avait préparé, la cannelle et les girofles avaient des goûts qui plaisaient bien plus à Demetrius. Pourtant la curiosité lui donnait envie goûter aux deux mélanges, d’une part pour honorer la préparation de la jeune femme ainsi que ses efforts, et pour choisir pleinement ce qu’il boirait. Mais il n’allait pas lui demander de lui préparer deux tasses, ce serait malpoli. Peut-être que si elle se préparait une tasse avec l’orange et l’anis il pourrait lui demander à goûter dans son contenant. Après tout, si vraiment elle voulait lui sauter dessus, elle ne devrait pas être frileuse à partager sa tasse.
« Je vais plutôt prendre la deuxième option, bien que les deux aient éveillé ma curiosité. »
Concernant l’ajout d’alcool, elle semblait avoir complètement oublié la partie hasardeuse qu’il avait proposée. D’ailleurs, elle parti rapidement dans une toute autre idée, paraissant presque paniquer en pensant qu’il ne voudrait peut-être boire que le whisky.
« Détendez-vous Poppy, vous m’avez invité à boire un thé, pas un whisky, vous avez tout préparer, je combien bien y goûter ! De plus, nous étions partis dans l’idée de jouer au dé l’ajout du whisky dans notre tasse, vous ne le souhaitez plus ? Tout est parfait, ne vous affolez pas. »
Il pensait le moindre mot qu’il disait, elle semblait vouloir se tordre en quatre pour qu’il trouve son compte dans ce « tea time » comme pouvaient aimer l’appeler les anglais. En attendant de décider s’ils allaient ajouter ce whisky avec le jeu ou non, il se rapprochait un peu plus de la table pour qu’elle n’ait pas la sensation qu’il la fuit.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
J’ai dépensé pour ce canapé aussi. Si vous pouviez vous asseoir pour me dire s’il est aussi confortable pour vous que pour moi. Vous seriez mon premier testeur.
Le canapé… non pas le canapé. Mais y avait-il un seul endroit au monde dans cet demeure qui ne causerait pas une nouvelle vague de chaleur qui partirait dans de son cerveau jusqu’à ces entrailles. C’était une vraie maladie, ne pouvait-elle arriver qu’à se concentrer que sur le thé ? Était-ce seulement possible ?
Je vous laisse garnir votre tasse vous le désirez.
Et puis, elle se souvient du whisky et eut une période un peu confuse. Elle n’était guère habitué d’invité souvent chez elle; et n’était guère habitué d’être dans cet état et de … d’inviter quelqu’un chez elle alors qu’elle se forçait à agir d’une manière pour le moins civilisé. Quelque part au fond d’elle résidait maintenant un doute. N’aurait-il pas été mieux qu’elle ne résiste pas et ne détourne pas le visage pour accueillir les lèvres de cet homme sur les siennes ? Ça serait maintenant terminé et il l’aurait quand même regarder comme une malpropre en se réveillant une fois libéré le l’étreinte de son aura. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant d’ajouter, quelque goutte de whisky pour dire, l’anis puis l’orange dans sa tasse. La tranche finement coupée flottait au-dessus du breuvage formant presque le cercle complet de l’ouverture.
J’avais complétement oublié. Sinon je n’aurais pas aussi fort.
Pouvait-elle-même dire que sa seule présence ici était en train de lui faire perdre la tête ? Il ne comprendrait pas alors qu’elle pressait d’une petit culière la tranche d’agrume dans le fond de ta tasse pour en presser le jeu. Elle était juste un peu consternée de son étourderie. Elle devrait attendre que tous infusent bien avant de poser ces lèvres pour goûter au mélange. Elle piocha une biscotte salée qu’elle croqua à demi rapidement avant de lancer :
J’espère que ça vous plaira.
Et puis si ce n’était pas le cas… d’autre chose lui plairait plus tard. AH !!! Maintenant, la seule chose qu’elle avait à faire était de l’observer, de quoi vraiment la mettre dans un état mental qu’elle tentait d’éviter depuis tant de temps. L’inertie mentale était vraiment la pire chose alors qu’elle était ‘’sagement’’ assise sur le canapé tout neuf. Elle posa le morceau restant de biscuit dans son assiette, de travers à côté de sa tasse. Qu’était-elle sensée inventé qui n’allait pas l’attirer dans une conversation mentale encore plus à pic ?
Vous veniez voir votre cousine ?
Allons! Si ça ça ne te donne pas une douche froide, Poppy! Rien n’y arrivera jamais! Imaginez l’infirmière avec son air et sa désapprobation est encore capable de limité un peu le ressentie et les effluves de chaleur qu’elle perçoit; mais c’est diamétralement moins efficace que si c’était lui qui l’avait énoncé, bien qu’il n’aurait pas compris pourquoi l’énoncée serait un petit drame en soit. Elle ignorait tout des habitudes d’Étienne par le passé, tout comme celle d’Irina. Chose était certaine, elle n’était pas aussi… volage. Du moins, pas autant.
Poppy l’invita finalement à s’asseoir en rebondissant sur la question qu’il venait de lui poser concernant ses meubles. Si cela lui tenait tant à coeur alors il vint s’asseoir sur le canapé, sans spécialement mettre de distance entre elle et lui, sans nécessairement se coller à elle. Il s’installa simplement à la deuxième place du canapé. Entre les coussins, qui trônaient contre les accoudoirs, il y avait tout de même assez peu de distance entre eux, peut-être une vingtaine de centimètres, Demetrius se demandant si elle allait vraiment lui sauter dessus après seulement quelques secondes. Avec une maisonnée de la taille de la sienne, elle pouvait difficilement avoir un canapé plus grand au risque de prendre toute la place dans la pièce, avec sa décoration, cela ne rendrait pas très joli en plus. L’assise était plutôt confortable, ce n’était pas un canapé complètement bon marché.
“Ca va, il est confortable votre canapé, test validé !” répondit-il sur un ton amusé. “Il se fond bien dans la décoration et ces coussins ont l’air parfait pour une sieste.” indiquait-il en tâtant le coussin à côté de lui avec ses mains.
Etait-ce une bonne idée de faire cela alors qu’elle avait toutes ces pulsions ? Comme Demetrius n’en avait pas connaissance, cela ne pouvait pas être qualifié de mauvaise idée. Si Poppy venait à complètement exploser, il serait très surpris sans pour autant lui en vouloir, elle l’avait prévenu suffisamment. D’autant plus que débarassée de son manteau, la jeune femme se révélait être très chic.
“Entendu.”
Lupin attrapa à son tour les ingrédients nécessaires à la recette qu’elle lui avait évoqué, en premier lieu le whisky, puisqu’elle s’en était servi sans même faire intervenir le hasard, autant la suivre. Il remarqua qu’elle attrapait des ingrédients différents de ceux qu’il prévoyait de prendre, parfait il pourrait lui demander à goûter au sien. Après avoir mis quelques gouttes du liquide alcoolisé, le jeune homme pris la cannelle pour la mettre dans la boisson, puis la girofle, l’odeur de la cannelle venait gentiment chatouiller son nez, c’était une odeur agréable, il en était certain, cela allait vraiment être bon. En dernier, il ajouta la tranche de citron qui viendrait ajouter une petite touche d’acidité pour relever le goût sûrement.
“Tant pis, on fera avec alors ! Cela tombe bien que vous ayez pris l’autre recette, pourrais-je me permettre d’y goûter ?” demandait-il assez innocemment.
Serait-ce un déclencheur aux hostilités ? Il n’en avait aucune idée, il avait bien conscience que si elle avait parlé sérieusement un rien pourrait la faire partir en vrille, peut-être même un simple contact entre leurs jambes. Si cela devait arriver et bien tant pis, ils parleraient un peu plus tard, peut-être après, il serait encore tôt et il pourrait rentrer plus tard à Poudlard, ou pas du tout, il n’avait pas de tour à faire dans l’école cette nuit là pour faire respecter le couvre-feu aux élèves.
“J’en suis certain, cela sent vraiment très bon.”
Les différents ingrédients en infusion commençaient à dégager un parfum d’ambiance des plus agréables. A son tour, elle commençait à lui poser des questions, enfin elle se détendait et faisait la conversation, se disait-il. Non, il n’était même pas allé la voir après être passé voir son mari, si elle apprenait qu’il était venu sans même venir la saluer c’était lui qui risquait de se prendre une réflexion. Maintenant qu’ils étaient reliés par ces portails, ils pouvaient se rendre visite un peu plus régulièrement de toute manière.
“Non, plutôt le directeur adjoint. On enseigne la même matière et il a un peu plus d’expérience que moi, j’apprécie son partage, cela m’aide à proposer aux élèves des cours de meilleure qualité.”
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Poppy avait invité Demetrius à s’asseoir parce qu’à un certain moment, il lui sembla qu’il n’allait jamais posé ses fesses quelques parts et que logiquement elle serait la pire des hôtesses de le laisser à se tenir debout comme une lampe au milieu de sa salle de séjour. Était-ce par qu’il craignait ces précédents propos ou simplement parce qu’il attendait une invitation, personne ne le saurait réellement jamais – du moins pas Poppy. Il tâtait les coussins alors qu’elle avait le visage penché à remplir la première tasse et c’est d’un regard perplexe dans sa direction qui lui causa presqu’un dégât. Mais que faisait-il ? Simple curiosité ou il testait le confort de son canapé. Faire une sieste ? Elle était beaucoup trop occupée pour se prélasser lascivement; et quand elle rentrait c’était surtout pour son effet pratique qu’elle l’utilisait avant de tomber de sommeil dans son lit. Qui n’était pas dans cette pièce. Et qui était vide. Et qui … n’attendait… que… Le thé, Poppy! Le thé! Ce fût le coup pour donner quelques explication avant de se confondre cette fois et réaliser que dans l’égarement mental, elle en avait oublié qu’il préférait peut-être pour sa part de prendre un verre simplement avec des glaçons. La tasse de thé de son invité commençait à se garnir, qu’elle s’occupa alors de la sienne.
Oui, sans problème. Il reste amplement de thé. – dit-elle en s’assurant en soulevant le couvercle de porcelaine, bien que déjà au poids elle aurait pu clairement l’affirmer. Elle était loin de se douter qu’il avait eu envie de tremper ses lèvres dans sa propre tasse. – C’est surtout très chaud. – Et elle croqua un biscuit sec avant de glisser le restant du morceau à côté de sa tasse dans la petite assiette agencée.
Il fallait qu’elle trouve une distraction alors qu’elle avait une conscience aigu de l’homme assez sur son canapé. Il aurait pu dégagé un aura lui-même qu’elle n’en aurait pas été surprise. Il dégagea… un besoin; volatile et aussi persistant dans l’air que les relents d’alcools qui infusait avec le thé et les épices et les fruits. Elle avait beau avoir conscience que ce qu’elle pensait était tout bonnement idiot; mais c’était là et elle devait trouvé des échappatoires pour rester un minimum civilisé. Il devait être venu voir Mlle Lupin; ça ne pouvait être que cela. Et alors qu’elle souleva sa tasse dont l’arôme embaumait ses narines pour changer à l’arôme musqué que lui dégageait, elle prit alors une toute petite gorgée alors qu’il prenait la peine de lui expliquer pourquoi il s’était retrouvé sur son chemin. Étienne! Il était venu voir Étienne! Elle s’était étouffée à partir du moment ou il avait dit Adjoint; et déglutissait avec peine en levant la main pour signifier qu’elle allait bien.
Elle se voyait, les jupes virevoltantes, alors que l’adjoint la faisait tourner sur elle-même avant de la pencher dans le cadre de ces bras et … et … et… Sa tasse se posa avec un peu plus de précipitamment qu’elle ne l’eut préalablement voulu, alors qu’elle se rendait compte de se main sur sa bouche n’était plus là seulement pour cacher son inconfort dû par cette gorgée qui avait mal passé, mais qu’elle touchait maintenant subtilement la pulpe de ses lèvres. Qui avait-il de pire au fond, ce regard empreint de malaise ou la fugue qu’elle s’imposait face à l’adjoint; ou était-ce simplement lui qui n’en avait rien à battre; ce qui serait à la fois blessant mais complètement normal. Elle n’était que Poppy; et c’était bien ainsi, non ? Alors qu’elle lâchait ses lèvres, le teint rosi et toussa un petit coup pour chasser le chat qu’elle avait en gorge encore.
Je comprends.
Avec un peu de chance, son état passerait pour un embarras tout bête. Mais rien ne peut complètement s’oublier. Non – à moins de s’oublietter. Mais qui vit ainsi…. Personne.
Dé:
Comme promis : 1 - Rien du tout! Tous est sous contrôle (Poppy-powa) 2 - Accroche sa tasse et elle tombe 3 - Rapprochement naturel 4 - Aura de velane 5 - S'étouffe avec son thé 6 - Se lèvre précipitament
À partir de maintenant, je vais toujours lancer des dés pour des incidents. Quelques fois, il y en aura des nouveaux, quelques fois certains se retrouveront à doubler en fonction de tes actions personnelles.
Mes compétences magiques Maîtrises: Bonus/Malus: Coffre Gringotts: Sortilèges: Potion: Familiers: Classe principale: Classe secondaire:
Photomaton : Feat. : ??? Niveau : 50/100 Points d'Exp : 3852 Health Point : 2 500 PC (compétences) : ??? PC (caractéristiques) : ??? Scolarité et Métier : Je suis un pnj commun, je vous sert à donner vie à des personnages de votre choix en cas de besoin. Tout le monde peut m'utiliser.
Ven 6 Jan - 20:38
Le membre 'Poppy Wood' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dés 6 faces' :
Le hasard c’est “l’involontaire simulant le volontaire”.
Lui qui avait en tête de se servir dans le thé de Poppy une gorgée afin d’y goûter, cette dernière n’avait pas vraiment le même plan en tête. Seulement, en boire deux était peut-être un peu beaucoup. Et puis, il n’avait pas non plus envie de tout consommer dans sa maison pour une visite aussi inattendue, cela serait mal venu de sa part. Puis, elle lui avait parlé de ne pas rouler sur l’or alors il n’avait pas non plus envie de la mettre en difficulté. A ce sujet, cela le rendait curieux de savoir combien pouvait gagner la jardinière en chef d’une école aussi prestigieuse que Beauxbâtons. Il espérait qu’elle était tout de même à la hauteur de la tâche qui lui était confiée. Etant donnée l’ampleur des jardins, le soin dont ils avaient besoin, elle mérite d’être généreusement payée.
“Et bien, cela ferait beaucoup deux tasses. Je pensais prendre une gorgée dans votre tasse, je pourrai comprendre que vous refusiez.”
Effectivement, le liquide était encore très chaud, le jeune homme hocha la tête pour confirmer ses dires. A son tour, il attrapa un biscuit disposé sur la plateau par la demi-vélane et en prit une bouchée. C’était plutôt bon, il devait admettre que cela ne valait peut-être pas ce qu’il pouvait avoir chez lui en termes de qualité gustative mais cela se laissait tout de même manger. Et puis, il n’allait pas faire preuve d'exigence, elle avait déjà été gentille avec lui en lui pardonnant ses paroles maladroites. Alors qu’il répondait à sa question, elle essayait de boire une gorgée du thé qu’elle s’était servi. Il la vit s’étouffer pendant qu’il parlait, mince cela devait être encore trop chaud. Une main de Demetrius se posa sur l’épaule de la britannique.
“Tout va bien ?” demandait-il pour s’assurer qu’elle ne s’était pas complètement brûlé la langue.
Le jeune homme n’avait pas fait le rapprochement entre son étouffement et ses propos. Elle leva tout de même une main, signifiant sûrement que tout était ok. Il retira la sienne de son épaule et attendait qu’elle reprenne ses esprits avant de reprendre la discussion. A son tour il attrapa sa tasse, huma le liquide afin de s’assurer qu’il n’allait pas s’ébouillanter. Puis, il trempa ses lèvres pour en tirer une gorgée. C’était délicieux, le goût de la cannelle combinée au whisky était absolument exquis. Probablement l’un des meilleurs thé qu’il ait bu, une recette originale dont il ne manquerait pas de se souvenir.
“C’est vraiment très bon.” lui indiquait-il avant de reprendre une petite gorgée. “Vous êtes sûre que vous ne vous êtes pas brûlé la langue ?”
Demetrius ne se rendait pas compte qu’en posant la main sur elle, il n’avait probablement fait qu’aggraver l’état dans lequel pouvait être Poppy. Cela allait certainement réveiller en elle des pulsions qui risquaient de lui faire perdre pied. Lupin reposa sa tasse pour croquer à nouveau dans le biscuit qu’il avait pris précédemment. Son regard restait posé sur la jeune femme, en attente des nouvelles de sa part.
▬ Date : 26/10/2024 ▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons ▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”
Bon dieu. Deux tasses s’étaient beaucoup ? Pour… quoi ? Il avait l’intention de se mettre à courir et s’enfuir ? Mais qu’avait-elle donc dit qui lui ait donné envie de prendre ces jambes à son cou ? Déjà, elle trouvait qu’elle faisait beaucoup d’effort pour ne pas agir comme si c’était un mâle objet, elle ignorait à quel moment, elle avait donné cette impression. Mais tranquillement ces propos furent clarifiés, et la perception tomba.
J’imagine que vous pouvez.
Il y avait cette incertitude dans son regard qui signifiait qu’elle ne faisait jamais cela. Mais elle ne faisait pas beaucoup de chose normalement depuis quelques jours et ça ne serait clairement pas la dernière finit-elle par réaliser alors qu’elle cherchait une échappatoire pour se distraire. Elle le questionna sur sa venue pensant prendre une jolie douche froide mais à la place, c’est plutôt un accélérant qui vint la faire s’étouffer avec son thé. Elle avait levé la main, signifié qu’elle allait s’en sortir pour lui donner l’accord qu’il pouvait aussi enlever ces doigts de sa personne et qu’elle ne mourrait pas de ci-tôt sur son canapé.
Sur et certaine.
Alors qu’elle coinçait cette dite langue entre ces dents après avoir dit cela. Ça allait être de plus en plus compliqué de rester au neutre; surtout quand il avait cette expression attentive et cette sollicitude. Alors, elle passa à son réflexe habituel. La fuite! Cette bonne vieille fuite. Celle qui est une part de dénie de ce qu’elle veut et de ce qu’elle est. Alors elle se lève, en lissant ses jupes d’une main, rapidement. Peut-être trop rapidement pour être naturel, peut-être pour garder une distance normale entre leurs deux corps. Peut-être parce que c’était la seule chose à faire. Peut-être qu’elle ne devrait pas fuir. Debout, après s’être décalé du mobilier, on aurait dit qu’elle se cherchait quelque chose à faire. Alors qu’il n’y avait rien à faire; alors qu’elle n’avait qu’à accepter l’inévitable. Alors que son esprit finirait par gagner son corps et qu’elle ne finirait pas perdre le contrôle. Car elle la voyait cette issue inéluctable. Elle avait beau fuir, ça ne servait absolument à rien.
J’espère que l’expérience Professeur Ballesaim vous sera utile.
Son expérience à elle laissait désirée, du moins, ce n’était pas sa faute à lui. Mais toute à elle. Elle fit quelques pas vers le comptoir de la cuisine avant de tourner en rond à ne pas trop savoir quoi chercher et revenir en pleine confusion. Une porte, une autre. Rien. Ça n’était qu’illusoire alors qu’elle notait les traits de Demetrius à distance comme on évaluer son appréciation d’un tableau.
Elle se pencha en avant pour prendre un second biscuit, mais sucré cette-fois ci. Toujours debout. Espérant qu’elle donnerait l’impression de tester les produits qu’elle lui avait présenté et non qu’elle devait impérativement garder cette distance autant nécessaire pour ne pas arriver aussitôt à cet instant cumulant que tous les deux savaient n’avaient pas d’autre chose que se passer. Quand, c’était la question. Et les minutes s’écoulaient lentement, comme si c’était nécessaire qu’elle se sente coupable ou malaisé par ses propres besoins.
Dé:
Comme promis : 1 - Rien du tout! Tous est sous contrôle (Poppy-powa) 2 - Accroche sa tasse et elle tombe 3 - Rapprochement naturel 4 - Aura de velane 5-6 - Se lèvre précipitament
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