Poppy V. Wood
@Demetrius Lupin  

▬ Date : 26/10/2024
▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons
▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”

Était-ce ce climat de vapeur d’eau, brouillant le miroir et emplissant la pièce, ou encore le fait qu’elle prenait un bain avec un homme, mais Poppy se permit un peu plus de familiarité. Deux bras se refermèrent sur elle, alors qu’elle soulevait les mains en coupe autant de mousse que d’eau que ces mains fines pouvaient en contenir. C’était un peu comme se prélasser après une dur journée, mais cette fois sa compagnie n’était pas son bébé mandragore posé sur une chaise trainé jusqu’à côté du bain. La jardinière de Beaubâton était quelqu’un avec des habitudes assez comiques tout de même; ou simplement particulièrement solitaire; par choix et nécessité. C’était une habile manœuvre mais elle ne loupa pas qu’il n’avait absolument pas répondu. On ne lui faisait pas à elle. Peut-être ne voulait-il tout simplement pas parler de chose personnel à lui– elle aurait pu comprendre d’un simple non plutôt qu’une vaine tentative pour diriger vers elle la conversation. Il était nu dans son bain et certes, elle avait maintenant quelques idées de son physique, ainsi que son curriculum – mais ce n’était pas à un emploi qu’il postulait et elle s’attendait à des détails différents. Des chose innocentes.

N'importe quoi. J’aime bien savoir avec qui je prends un bain.

Peut-être que s’il se serait enfui par la porte à la vitesse éclair, elle n’aurait rien dit. Sauf peut-être inventer de nouveaux mots en regardant ces meubles écroulés, puis prit un verre de whisky et quelques biscuits pour combler son besoin naturel de nourriture. Mais il s’attardait … ça changeait quelques perspectives, à moins qu’il n’ait pas de bain à Poudlard – Voyons! Pas de bain à Poudlard, c’était grotesque! Alors c’était de prendre un bain avec elle qui lui valait sa compagnie encore – quelques questions se posaient alors.

Sur moi… voyons. – Elle sépara les doigts d’où collait la mousse entre, et frotta doucement contre l’un de ces avant-bras à lui.  – Je suis probablement qualifier pour prendre la relève de Professeur Chourave, mais l’idée d’enseigner la Botanique m’effraie au plus au point alors je me suis exilé ici comme Chef Jardinière.  – Dur de ne pas savoir qui était l’auguste enseignante de Poudlard; un peu âgée certes, mais les rumeurs présumaient qu’elle prendrait sa retraite de l’enseignement un jour et au vu de la nomination de Flickwick comme Directeur d’école ça avait été avec l’esprit tirailler qu’elle y avait songé. Non, les jardins étaient vraiment plus dans ses cordes. – La nervosité ce n’est pas très bon pour une personne comme moi qui essaie de faire bonne impression. Vouloir trop, c’est forcément influencer quelqu’un à nous accepter contre ses propres intérêts, voir son gré. Le Directeur de Bourbon a été vraiment très gentil avec moi de m'accepter. Je n'ai pas senti de pression venant de sa part, c'est probablement la raison pour laquelle on m'a tant encourager à venir passer cet entretien.

Elle parlait un peu, peut-être un peu trop. Peut-être se sentirait-il plus à l’aise après ou juste intimidé par le moulin à parole qu’elle s’était retrouvé à devenir. Ce n’était pas une mandragore à qui elle parlait sans qu’il ne puisse placer deux mots, c’était un homme, un vrai sorcier dans son bain.

Navré. Je m’emporte. Mais ça n'a pas besoin d'être de cet ordre. N'importe quoi. Je serai même pas choquer si tu me disais que tu trouve mon accent français abominable. – Dit-elle en riant, se rendant compte à quel point elle pouvait paraitre étrange de passer à distante à archi-familière.

Poppy V. Wood
@Demetrius Lupin  

▬ Date : 26/10/2024
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Principalement. Dit-elle en riant sur un ton qui indiquait plus une pointe d’humour qu’un fait avéré.

Parler dans son bain - c’était une habitude qui ne se perdait pas complètement; quoique cette fois-ci, c’était diamétralement différent. Et pour parler de tout et de rien, c’était exactement dans cette position qu’elle s’y adonnait tous les soirs – dans un bol de mousse, - peut-être un peu moins chaud – en sirotant une tasse de thé et en lisant son courrier. Alors ça lui semblait logique que s’y quelqu’un s’y invitait, de discuter paisiblement et ventiler un peu sa journée. Et puis, il y avait tout de même quelques différences notables dans les échanges quand quelqu’un s’attardait, non ?

Je n’en sais trop rien. Je sais juste que à la majorité des endroits ou j’ai passé des entretiens dans les écoles; ça tombait toujours dans la discussion juste au moment ou l’une des personnes présentes perdait les pédales à cause de moi. J’ignorais si c’était dû au fait qu’il me trouvait compétente ou simplement parce qu’il voulait me faire plaisir. Je ne le saurai probablement jamais, non plus. Je n’ai occupé de poste d’assistante depuis ma sortie de l’école, alors ce n’est pas d’apprendre qui me rebute; et ça serait vraiment un honneur de me retrouver à travailler avec Professeur Chourave, j’admire son travail et c’est justement à cause d’un de ses écrits que j’ai réussi à développer une nouvelle technique. Et j’ai assurément la patience pour enseigner; refaire les mêmes choses en chaîne ne me dérange nullement. Mais c’est de géré les élèves turbulents qui … et bien… pourrait poser problème.

Mais elle ne put que s’excuser de parler autant. Ça lui semblait si étrange dans un sens que ça soit un être humain qui lui réponde pour une fois.

Oh, il est assurément de beaucoup moins catastrophique que le mien. J’ai l’impression de faire la guerre à chaque son que je prononce. Ça doit faire grincer des oreilles plus d’un. Néanmoins, mes échanges sont plutôt limités, ici. Les botruc n’ont pas semblé en avoir quelque chose à faire que je leur parle en anglais. - Si ce n’était des quelques créatures magiques qu’elle avait trouvé sur le terrain et qui était sortie de la forêt enchantée.

Il s’ouvrit un peu et elle restait bien silencieuse pour l’écouter; après tout, il répondait maintenant à sa demande soit de s’exprimer un peu sur sa personne; d’en apprendre un peu plus. Alors être professeur était un peu comme une situation par défaut, quoique rien dans ce qu’il exprimait ne signifiait qu’il ne pouvait pas retourner à son ancien travail, sauf la volonté en soit. Il y avait un vide entre la situation A et B; s’il avait le luxe de pouvoir s’alanguir et ne rien faire de sa vie, ce n’était pas son cas à elle. Peut-être s’était-il perfectionné pour devenir professeur, l’histoire ne le disait pas. Néanmoins le fait d’être venue voir Ballessaim était assez noble pour signifier qu’il voulait bien faire les choses.  D’ailleurs, sa tête ne tournait plus vraiment à l’énoncé de l’homme; comme quoi, la situation et le vide avait été comblé. Il y avait toujours certes un malaise, mais nul urgence – nul besoin. Comme c’était étrange!

Dur, ce n’est pas exactement le mot que j’utiliserais. Je dirais que je ne peux jamais totalement me fier à la réaction des autres face à moi. Je reste toujours avec un certain doute que mon pouvoir n’ait de réminiscence en eux – pas comme un étau mais plutôt comme un souvenir qui persiste, invisible et inconscient.

C’était très métaphorique. Néanmoins, si quelqu’un avait une inclinaison naturelle pour elle avant; l’aura décuplait les sensations. Aurait-il eu de la passion, de l’attirance ou même à quelque part de l’amour si elle n’avait pas ouvert les yeux à autrui, si elle ne s’était pas immiscée dans sa tête pour y planter la graine et y voir fleurir une orchidée ? Un terreau fertile c’était en cela que transformait les individus.

On ne peut pas effacer complètement un souvenir. On peut s’en choquer, le chérir ou essayer d’oublier; mais au final c’est du cumul de chacun d’entre eux qui font ce que nous sommes. – Elle rit. – Me voilà spirituelle. Je ne cherchais pas tant à ce genre de discussion.  – Elle inséra ces mains dans l’eau et passa ces paumes sur ces genoux et ces cuisses, en les massant doucement tout en laissant couler la discussion dans un silence, alors qu’elle laissait complètement son cou se relâché et posé sa tête contre son épaule à lui. -  Essayons quelques choses de plus léger. Livre ou musique ?

Poppy V. Wood
@Demetrius Lupin  

▬ Date : 26/10/2024
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Parler de leur travail, ça avait semblé un point de départ pour débuter une conversation. Si ce n’était qu’il avait déjà abordé de sujet brièvement dans un accès de … et bien dans un réflexe naturel en but de consolider son intérêt et l’attraction physique qu’elle avait subitement eux alors que Demetrius venait à son secours suite à sa chute. Alors en parler davantage semblaient plausible, d’autant qu’il avait spécifié très peu connaître de chose d’elle. C’est vrai qu’elle n’avait pas été très exhaustive sur le sujet; mais il faut dire qu’elle avait eu la tête plein de plan lubrique pour la déconcentrer. Je ne sais pas trop si je suis intéressée, en fait. Et pour le reste cela resta bien sous silence dans sa tête; elle n’avait aucune réponse à apporter à ce qui lui avait pris dans les jardins. Juste que ça avait été plus fort qu’elle. Peut-être s’était-elle simplement dit qu’elle pouvait l’avoir si elle le voulait et au diable les risques et les représailles; cette idée un peu farfelue, cette voie lui avait apparu comme possible il y a quelques semaines à peine. Il ne manquait plus qu’elle ne cherche à s’en saisir ; ça sonnait si étrange encore en tête et pourtant quelques parts une fibre d’elle-même avait aimé cette liberté.

Elle ne pouvait passer sous silence son odieux français à casser les oreilles. Elle le savait, certains élèves avec moins de tact lui jetait de ces regards curieux depuis la rentrée. Quoique c’était probablement parce qu’elle parlait en anglais et qu’il ne comprenait guère ce qu’elle disait. Car dès qu’elle se pensait seule, le naturel revenait au galop. Si tes oreilles se mettent à saigner, j’imagine que tu sais où trouver de l’aide. Elle dit cela avec un calme doux, le sourire sur les lèvres. C’était un peu ironique de parler de soins alors qu’elle se répugnerait à demander assistance à l’infirmière de Beaubâton.

Parler de son don n’était pas vraiment une direction qu’elle avait voulu prendre. Elle ne voulait pas passer en revue ce qu’elle pouvait ou ne pouvait pas faire. Certes, cela teintait son quotidien, comme si on versait une fiole d’encre en plein milieu d’une feuille de parchemin neuf. Il n’y avait que très peu de choix; choisir d’écrire d’une autre couleurs pour la superposer ou autour. Alors elle naviguait autour en espérant ne pas trop mal s’y prendre. Et ce n’est pas ce souvenir même qui te pousse à me dire qu’il serait intéressant de savoir comment se passerait les choses si mon don se manifestait, si les choses auraient été différentes ? Quelques parts, tu dois avoir encore en avoir envie. Sinon, tu ne tiendrais pas de tel propos. C’est là, quelque part, cette curiosité de savoir et de ressentir l’alégresse et la volupté; l’impression de n’exister que pour être ce que je veux que tu sois. Me faire plaisir, exaucer mes souhaits. C’est comme te donner des extraits de racine hallucinogène et d’en développer un attrait ou subir un Imperium et aimer profondément et démesurément son agresseur comme s’il était la seule chose qui comptait. Même si tu penses être là de ton propre chef, crois-moi, le doute existe quand même. Bien que j’apprécie l’idée.

Elle sentait ces mains sur ces épaules alors qu’elle essayait de ramener la conversation à quelques choses de moins lourd. Quelque chose digne d’une première rencontre, voire d’un premier bain. Livre alors, intéressant. La question la fit rire doucement. C’était digne de quelqu’un qui ne s’y connaissait pas vraiment en botanique, voir quelques peu mignon.

Il n’y a qu’une seule réponse possible. Une plante. Les arbres sont des plantes. C’est l’une des six catégories de classement.  

Il avait raté Botanique, elle n’en était pas sûr mais l’idée de prendre son bain avec quelqu’un qui confondrait un lys avec un geranium lui déployait l’un de ces sourires mutins. Elle espérait sérieusement ne pas sonner insultante; après tout grand nombre de gens cessait de retenir les informations qui leur était peu pratique après les cours, voir leur examen. C’était peut-être le cas de celui-ci. – Sujet totalement désintéressé, ou pas. Es-tu doué en magie du quotidien ? J’ai des meubles à faire réparer. Je blague. Quel est le sort que ti utilise le plus souvent ?

Poppy V. Wood
@Demetrius Lupin  

▬ Date : 26/10/2024
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Mais même si Poppy aurait pu être intéressé par reprendre le poste au départ à la retraite de Professeur Chourave c’était Flickwich qu’elle aurait à convaincre; et elle savait pertinemment ce qu’il y avait dans son dossier d’étudiante. En plus, en tant qu’hybride lui-même, peut-être serait-il juste mal vu qu’il en intègre une autre de plus au sein du corps d’enseignant. Elle sourit néanmoins de l’attention.

C’est gentil, j’y songerai.

L’échange tourna et la langue aussi. Passant du français boiteux de Poppy à l’anglais carré de Demetrius; c’était particulièrement amusant de voir comme quoi ni l’un ni l’autre était exactement à sa place. Elle n’avait pour sa part pas besoin d’être particulièrement concentré à ce qu’il racontait mais elle voyait sans mal quelques étudiants injuriés qu’il avait du mal à comprendre ce qu’il disait en classe; du moins probablement quelques Gryffondors qui n’avaient déjà que très peu d’écoute et envie d’apprendre.

Laquelle, lança-t-elle, comme si venant de sa part il pouvait y avoir d’autre choix qu’une tête blonde qui voulait couper toutes les fleurs de son jardins pour les mettre dans des pots. Je blague. Je sais de qui tu me parles. Très peu. Nous ne nous entendons pas, et je doute que les choses ne s’améliorent avec le temps. Elle accueillit la réponse sur son don et sourit qu’à elle, vu qu’il ne pouvait pas vraiment le voir pleinement. S’il voulait se bercer de l’illusion c’était son choix, elle ne s’en faisait pas vraiment à ce sujet. Après tout, on lui avait déjà fait par le passé. C’était dur après d’oublier la sensation et le sentiment; ou était-ce simplement parce que les blessures adolescentes sont toujours plus vives quand c’est notre cœur qu’on y laisse et brise pour les toutes premières fois. Elle était certes une adulte maintenant, d’une trentaine d’année; mais entretenir des chimères ou se créer des contes romanesques l’avaient bel et bien quitté depuis très longtemps.

Et puis quelques échanges de question particulièrement simple, du moins l’avait-elle cru avant qu’il ne se lance en Botanique comme une personne qui n’y connaissait strictement rien. C’était malhabile, voir un peu cocasse. Et la question qui suivit ne l’aida pas.

Je choisis l’arbre en fleur ? Ça serait plus simple de parler de fleur ou de feuille; les deux sont distincts comme partie d’une plante. J’imagine que vous aviez l’image d’un pot de fleur en tête… - Vague impression fugace d’une conversation avec sa cousine. – Essayons autre chose que la Botanique, qu’en dites-vous ? – Et elle changea de sujet ; la magie. Ça devrait aller, non ?

J’aimais. Ça sonne bien triste. Vous ne devez plus entraver grand monde maintenant, ni même pourchasser des cibles. Si ce n’est des élèves turbulents qui ont fait exploser des bombabousses dans l’école ou décider de ne pas remettre leur devoir. – Elle prit une pause, tout en roulant la tête par en avant, exposant sa nuque pour les main de Demetrius et lui indiquant sans le faire l’endroit ou elle désirant son attention. – Vu l’actif de votre famille, j’ai un peu de crainte sur le genre de cible dont vous vous occupiez. Je me suis informé un peu après … mon entretien particulièrement houleux avec votre cousine. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi la conversation avait tournée si mal.

Ça aurait peut-être aussi aider Poppy que tu n’embrasses pas Étienne au WWP y’a deux jours. Mais ça c’est une autre histoire. On parle d’Irina… pas de son fiancé… Faut pas confondre…ou peut-être que si.

Poppy V. Wood
@Demetrius Lupin  

▬ Date : 26/10/2024
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Comme si Mlle Lupin pouvait refuser de la soigner… ça serait vraiment le bout de tout. Et puis, elle avait elle-même une belle collection d’onguent et de potion disponible dans ces armoires, nul besoin de voir l’infirmière pour si peu. Tant qu’elle s’assurait de bien les conserver, il ne devait pas y avoir trop de problématique.  - Elle pourrait dire non ? - Mais étrangement, ça lui semblait peut-être possible.  Demetrius était un peu comme un cancre en Botanique et en vint un point ou elle astiqua les détails et les comparaisons, rapidement en vint un moment ou il fût plus facile de changer de sujet plutôt que s’enfoncer. Ce n’était pas d’une mauvaise intention, elle était plutôt certaine. C’était même très attentionné de lui poser des questions pour lesquels elle était naturellement bien placé pour trouver une réponse. Probablement il s’était attendu à une réponse un peu moins tatillonne de sa part. Ça l’amusait, de manière général, pas au dépens de l’enseignant qui tentait de reprendre sa pratique en matière de question-réponse rapide.

La conversation tourna vers l’ancien rôle que Lupin avait quitté quelques années plus tôt. Étrangement c’était un sortilège offensif et non quelques choses de juste utile qu’il pensait le plus souvent utiliser. Peut-être était-ce simplement que les autres était si facilement imbriqué dans son quotidien qu’il ne se voyait peut-être juste plus aller. Tous ces rituels ménagers, allumer les lumières de sa demeure, faire venir un objet qu’elle avait oublié, réparer des meubles, tailler des bosquets – ça aurait pu être vraiment n’importe quoi. Elle avait sous-entendu qu’il traquait des hybrides ou tout simplement des loups-garou; ce qui aurait eu gain de sens selon les quelques informations qu’elle avait pioché au courant des dernières semaines, mais il sembla qu’elle avait bien mal visé. Elle bascula la tête par en avant, offrant son cou pour ses attentions tout en l’écoutant lui expliquer qu’il n’était pas exactement dans la même veine – ni même spécialisé en quoi que ce soit lorsqu’il était un mousquetaire. Elle gémit doucement, oui, juste là, oh, il pesait à un endroit particulièrement tendu. Et c’est sur cette expression qu’elle lui répondit.

Pas que je m’en plaigne. Mais pourquoi ?

Les dogmes familiales pour les familles nobles semblaient être supportés; du moins, ces souvenirs à Poudlard d’un grand nombre de sang-pur, plus précisément chez Serpentard avait aussi laissé des trace – comme n’aurait-il pas pu… après les combats menés à même le château et sa quasi-destruction. On ne pouvait pas sciemment ou complètement se détourner de ce qu’on nous apprenait toute notre jeunesse. Même elle n’y arrivait pas tout à fait; ou était-ce simplement parce qu’elle était vraiment différente, parce que ses origines étaient nébuleuses. Et pourtant, elle ne pourrait jamais dire qu’elle avait manqué d’amour – mais avoir un parent qui lui expliquait ce qui se passait ça avait été un manque. Si quelqu’un avait pu lui prendre la main, la calmé, lui faire comprendre ce qui se passait, l’accueillir de parole rassurante et de conseil ; mais c’était des pas qu’elle avait dû faire seule. Tout comme elle continuait son chemin seule à ce jour.

Vous avez des relations tendues avec votre famille, ou… ?

Autant ne pas mettre cela trop lourd, alors elle rit doucement. Elle s’avança dans l’eau vers l’avant, écartant son dos de Demetrius pour aller chercher une éponge d’un jaune clair; probablement naturel, dévoilant son dos à l’air, qu’elle trempa dans l’eau doucement. Quitte à être dans le bain, autant en profiter pour se laver, non ? Option pratique pour une jardinière qui devrait se lever tôt demain matin, il y avait une échelle à consolider, des bosquets encore à tailler et c’était que la pointe de l’iceberg de sa longue liste. Elle éleva son corps hors de l’eau, puis se pencha pour attraper une bouteille de savon en pied de sa baignoire, on pouvait voir le renflement de ces fesses soulevés la mousse blanche avant qu’elle ne reste à genoux à vider du produit sur l’éponge d’une odeur douce de miel et camomille; le genre d’odeur reposante utiliser par les gens qui vont dormir illico après leur bain.

Poppy V. Wood
@Demetrius Lupin  

▬ Date : 26/10/2024
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Poppy n’allait pas passer tout le bain à se prélasser dans l’eau, surtout alors que sa baguette était assez loin pour réchauffer l’eau du bain mais parce que sa peau allait être toute fripé passé un certain stade. Elle n’avait pas de résistance extraordinaire en lien avec l’eau, comme si sa seconde part aurait été un être des eaux. Non, à ce niveau-là, Poppy était exactement comme n’importe quelle sorcière. Elle s’était avancée pour attraper de quoi se laver, le morceau d’éponge et la bouteille de savon liquide en paume pour précéder à ces ablutions. Qu’il soit là ou non, elle aurait un jour ou l’autre débuté.  Elle était attentive quand même à ce qu’il racontait et trouvait cela néanmoins dommage qu’il se soit coupé de sa famille; bien qu’on ne les choisissait pas c’était les membres immuables et généralement des piliers positifs ou négatif sur lequel notre vie pouvait se reposer; petit ou grand mal, petit ou grand bonheur.

Ma famille? J’ai été adopté. Je n’ai pas de frère, ni de sœur.  Il n’y a pas grand-chose à dire sur mes parents. Outre qu’ils ont été d’une patience et d’une bonté infinie de m’accueillir. Je n’ai su que ce n’étaient pas mes géniteurs que plus tard quand mes pouvoirs se sont beaucoup plus manifestés et ont commencé à poser un problème. Mère n’avait aucune réponse à m’apporter. Et père, et bien, il essayait de m’aimer comme il pouvait et de limiter les dégâts.

Était-ce ce que tous les enfants adoptés racontaient ? Probablement. Mais dans son cas, elle n’avait jamais réalisé qu’elle n’était pas leur fille pendant une grande période de sa jeunesse. Elle était Valéria; la fille d’un jardinier et de la camériste de la dame du domaine. Jouait avec les gamins comme tous et chacun et quelques fois avec les enfants des maîtres lorsque l’envie leur prenait à eux. Elle apprenait de son père et de sa mère, rentrait le soir et ces parents attendaient de voir quand sa lettre de Poudlard finirait par arriver; dans ce semi-doute pour confirmer que l’un de ces géniteurs étaient bel et bien un sorcier.

Poppy V. Wood
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▬ Date : 26/10/2024
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Oh boule de cristal! Voyez-vous l’avenir ? Le passé, le présent ? Poppy n’avait jamais été de celle qui se basait sur des chimères, de doux rêves ou espérance. Ça n’était pas assez pour la jeune femme, pas assez tangible, pas assez réel. Elle vivait dans la crainte du passé et la pertinence du présent, le futur était bien trop loin pour être même envisagé. Elle n’était pas de ces femmes qui se lovent dans l’espérance d’amour, ni celle qui aspirait profondément à fondé une famille. Non, elle n’était qu’au présent avec le doute du passé. Un doute qu’elle était. Une crainte qu’elle serait.

Les papiers d’adoption signifiaient uniquement que j’avais été trouvé à la lisière de la forêt.

Non, Poppy ne saurait jamais si elle avait vraiment des frères ou des sœurs de sang. Bien qu’à son âge en faire la découverte aurait probablement été semé de doute et de scepticisme profond. Il est dur d’aspirer à fonder une famille quand on se sent une inconnu dans son propre corps, quand on ignore une partie de sa nature presqu’en continue. Ce n’était pas une émotion heureuse qu’elle transmettrait à une future génération; bien que Fleur lui écrivît que ça serait bien tout le contraire. Quelle douce chance qu’elle ait eu la chance de connaître sa mère… Alors naturellement et assurément, son passé faisait de Poppy une créature solitaire sans pour autant être profondément aigri. Être solitaire ne voulait pas nécessairement dire souffrir de cette solitude, c’était la douce illusion qu’elle tendait néanmoins de maintenir pour les autres.



Vous êtes très calme. Une pièce pour vos pensées ?

Et elle releva ces yeux bleu nuit en quête de réponse. Elle faisait les choses si mal ou si bien que cela ? Après tout, il ne s’agissait que d’un éponge et du savon. À moins qu’il ne se demande comment il expliquerait demain pourquoi il sentait les fleurs et le miel à quelqu’un. Elle n’était pas sotte au point de considéré les hommes comme étant forcément fidèle. Après tout, elle avait l’attirail personnel tout à fait adéquat pour lui prouver qu’il pouvait être manipuler à dessein peu importe leur conviction ou qu’il ait une personne cher à leur cœur. Elle avait toujours la clé la plus pernicieuse à la moralité disponible 24/7 juste sous leur nez.

Poppy V. Wood
@Demetrius Lupin  

▬ Date : 26/10/2024
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Il est dur d’avoir des sentiments pour quelques chose qu’on n’a pas connu. Et s’y attarder n’aurait été d’aucune justice pour les parents aimants que j’ai eu la chance d’avoir. Je ne peux que me sentir reconnaissante et reconnaître la patience infinie en sachant que je ne devais pas être comme n’importe quel enfant sorcier orphelin.

Ils n’avaient jamais osé sous-entendu qu’il aurait pu me retourner à l’orphelinat, ni même m’envoyer en forêt pour retrouver celle qui lui avait donné la vie. Non, malgré les difficultés, ces parents avaient et avaient désirés l’aider parmi les épreuves; même s’ils n’y comprenaient rien. Elle était leur fille; leur petit miracle de félicité pour obtenir une famille et cela dépassait toute les craintes et les doutes. Une famille; c’était tout ce que sa mère avait rêvé; la femme replète aux cheveux brun roux au manière douce et mesurée; coquette et aimante.

Poppy V. Wood
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▬ Date : 26/10/2024
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Poppy V. Wood
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▬ Date : 26/10/2024
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Quand finalement leurs lèvres se séparèrent, elle eut un sourire amusé alors qu’elle lui avait remis une serviette pour se sécher. Deux sons, plutôt étrange voir inattendue. Il avait l’intention de s’attarder à moins que ça soit une question et qu’elle doive décider si elle voulait qu’il s’attarde. D’un incident fâcheux avait découlé une session de thé particulièrement difficile, une robuste étreinte qui avait démoli non pas un mais deux de ses meubles, un bain et que voulait-il maintenant de plus ? Il allait lui conter fleurette ? Voyons Monsieur Lupin, Poppy n’est en rien une étudiante candide qui s’émeut sur un sonnet, un bouquet de fleur ou une chanson. Il s’essuit plus activement et pour sa part, elle prend le temps d’éponger tout son corps avec délicatesse. Puis là, elle le sent, un baiser dans son cou, ça attire son attention alors qu’elle vient tout juste d’accrocher sa serviette à sécher. Elle tourna la tête, sent ces doigts dans les siens. Note qu’il n’est guère plus habillé qu’avant. Il semblerait que sa maison soit devenue un camp nudiste. Une chance pour elle, elle a tamisé les lumières et pour lui, les volets étaient déjà fermés avant son arrivé. N’empêche ça la sort un peu de ses convenances et pratique habituelle. Nue dans la salle de bain est beaucoup plus simple en pensée que nue partout dans la maison. Bien que … elle pouvait comprendre qu’il ne comprenne pas sa réaction advenant qu’elle retire ses doigts, l’ébat de plus tôt laisse plus tôt à penser qu’elle n’en avait rien à battre du décors et de sa propre nudité.

Mais il n’y a que trois pas dans l’entrée entre la salle d’eau et sa chambre. Elle lâche sa main alors qu’ils ont rejoint la pièce et s’installe pour enfiler un peignoir en soie multicolore, qu’elle ne boucle pas, et pour défaire les épingles qui tenaient ces cheveux pendant le bain. Elle prend la brosse et procède de haut en bas pour enlever tout trace de nœud et dans son regard sur le miroir détaille Demetrius dans la pièce à travers ces meubles et son papier peint avec une certaine curiosité.

Vos appartements à Poudlard ne vous plaisent pas ? Dit-elle d’un air amusé alors qu’elle le voit se glisser sous ses draps. Mais faites comme chez vous. Et elle peut déjà se faire une drôle d’histoire sur le professeur qui n’aimait pas son lit et qui découchait à tous les soirs pour éviter d’y remettre un orteil. Déjà cette histoire était particulièrement drôle; mais peu flatteuse à l’endroit de Demetrius ou … absolument flatteuse, tout dépendant du genre de réputation que nous aimions entretenir. Car il y avait toujours plusieurs manières de voir une situation, plusieurs manières de l’analyser et de lui donner un sens. Et il n’y avait vraisemblablement que la personne qui le vivait qui pouvaient affirmer son point de vue. Et le sien était chamboulé depuis quelques semaines déjà. Un peu dans tous les sens et de toutes les manières.

Poppy V. Wood
@Demetrius Lupin  

▬ Date : 26/10/2024
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Poppy peignait ses cheveux avec douceur dans de long geste appliqués, s’assurant de défaire tous les nœuds avec délicatesse; puis après avoir déposer sa brosse; appliquait une dose de lotion hydratante dans le fond de sa paume avant de l’appliquer en partant par les pointes. La tête penchée sur le côté alors qu’elle traitait tranche par tranche ces cheveux, elle pouvait l’observer alors qu’il s’était glissé nu sous ces draps. Dans la tête de Poppy, elle ne comprenait qu’à moitié les intentions de Demetrius. Il avait signifié de pas vouloir quitter après le bain et cela ne la dérangeait pas; mais c’était vraiment étrange de s’adonner à son rituel du soir, qui lui était si intime si secret, en face d’un homme dont elle ne connaissait que très peu de chose. Aurait-elle dû se lancer sur les draps ? Était-ce ce qu’il aurait été attendu d’elle ? Ses intentions à elle était devenue un peu plus réservé, quoique pas plus pudique en soit, mais sans sentir de malaise elle pouvait néanmoins noter l’incompréhension dans le rôle qu’elle était sensé tenir. Et quand Poppy ne comprenait pas, elle passait en mode humoristique comme seul moyen de défense.

Elle jeta un œil au différent pot de crème devant elle avant de finalement se dire que faire cela, maintenant, devant lui, était même pire que brosser ces cheveux, voir aller à la toilette. Alors elle ne les toucha pas et fila un pied devant l’autre jusqu’au lit avant de tirer les draps et s’y glisser avec le maigre vêtement même pas attaché sur elle. Ne serait-ce pas étrange d’enfiler un pyjama, une robe de nuit ou n’importe quel autre vêtement alors qu’un inconnu gisait nu sous la couette. Son cerveau tiltait encore d’une incompréhension d’agir. Elle sentit rapidement les bras de l’homme passé autour d’elle et se voir tirer vers lui.

Je ne suis pas habitué à avoir de la compagnie, bien honnêtement.

Et c’était ce qui était le plus vrai. Ce qui était très étrange en fait était que le sexe c’était peut-être beaucoup moins intime que de se brosser les cheveux. Pas qu’elle se mettait au lit ou à s’envoyer en l’air partout, la Poppy. Mais qu’il y avait quelque chose de très très personnel à dévoilé son quotidien sous un regard inconnu sans pour autant en retirer les mêmes observations. Se couchait-il toujours sous ses draps, nu ? Si elle avait eu un peu plus d’audace probablement que la question aurait fini par se glisser hors de ces lèvres. Mais c’était lui l’observateur dans cette histoire et pour une Serdaigle cette situation était particulièrement déstabilisante. Son attitude et sa gestuelle restait avenante et ouverte, bien que ces paroles elle sonnait peut-être un peu trop franche.

Encore moins chez moi. Encore moins sous ma couette.

Que sa mère eût fait, soit dit en y pensant. Seigneur mère, y’a un homme sous votre ouvrage et il est nu! De quoi déclenché un grand nombre de réaction à sa très anglaise de mère; elle en replacerait probablement son bonnet avec une main devant sa bouche scandalisée. Le mal était fait, rendu là, sa mère pourrait aussi bien brûler la couette, le canapé et la console ainsi que récuré avec le plus fort détergent inventé la bassine du bain, qu’elle n’en serait guère surprise. Ainsi donc, cette épopée en quelques actes n’allait jamais être ébruités quand bien même sa mère se faisait du souci de la solitude de Poppy et jamais elle ne pourrait couvrir ou même parler de cette urgence qui l’avait accablé quelques heures plus tôt. Elle coula son corps contre l’homme, un regard énigmatique comme si elle attendait de comprendre un mystère tout en le fixant. Était-ce de la chaleur ? Du sexe ? Était-ce simplement qu’il se rebutait à partir pour une raison inconnu ? Un travail désagréable dont il voulait reporter à échéance et dont sa personne l’aidait à convertir son temps ?

Je suis habitué d’être seule à longueur de journée. Ce qui est l’exacte opposé de votre nouveau quotidien.

Après tout, elle n’avait rien de comparable avec une bande de garnement hyperactif, turbulent et bruyant. Elle était, habituellement, que calme et douceur; et peut-être un brin espiègle. Du moins, en apparence. Et puis, il y a des questions que seul le regard permet d’évaluer et c’était par le sien qu’elle voulait comprendre pourquoi il s’attardait entre ces draps.

Poppy V. Wood
@Demetrius Lupin  

▬ Date : 26/10/2024
▬ Lieux : Jardins de Beauxbâtons
▬ Participants : @Poppy Wood & @"Demetrius Lupin”

L’horticultrice avait sa journée dans le corps, et puis n’oublions pas qu’elle était aussi tombé d’une échelle quelques heures plus tôt. Le saut gracieux de la demi-vélane ? Pas vraiment. La bleu et argent était bien fatiguée, et après ce bain, elle vivait dans une certaine langueur plaisante et réconfortante. Elle ne savait pas trop ce que cet homme faisait dans son lit, ni n’avait aucune idée de ses intentions, mais elle, elle était bien fatiguée. Les cheveux peignés, son corps dans un peignoir léger, elle finit par se lover dans le creux du corps de son amant avec qui elle avait démoli quelques meubles de sa maisonnée plus tôt.

Vous pensez que je me serai gênée à vous expulser de chez moi, si ce n’était pas le cas ?

Elle sentait ses mains passées sur son corps, chaude et caressante. C’était agréable! Elle jaugeait son regard conscient que ça avait vraiment pu être une option de le mettre dehors. Tout comme elle ne le retenait pas, si lui décidait de vouloir quitter.

Vous m’excuserez mais je me lève tôt demain, et ma journée a été plutôt mouvementée.

Mais elle le voyait bien dans son regard qu’il ne semblait pas trop comprendre ce qu’elle ferait un dimanche matin, alors que c’était généralement le congé pour la majorité du personnel scolaire. Elle avait encore des cèdres à couper pour finaliser la décoration, elle devait aussi étendre les toiles d’araignée magique, mais aussi valider si elle pouvait se fier ou non à cette échelle avant d’y remettre les pieds. Et après, seulement après elle pourrait se reposer. Elle se tourna à demi, avant de se mettre sur le ventre et d’abattre ces mains sur l’oreiller pour le replacer. Elle tourna la tête vers sa table de chevet d’où était enchanté une chandelle et la souffla d’un coup ce qui éteignit toute les lumières de la maisonnée.

Voyez-vous, j’ai fait beaucoup de chose aujourd’hui, en plus de tomber d’une échelle.

Elle lui sourit néanmoins avant de déposer sa tête sur l’oreiller dans sa direction, ses cheveux torsadés épars dans son dos comme une second couverture dans une pénombre que seul l’éclat de lumière extérieur pouvait donné à la pièce. Sa jambe contre la sienne et son pied frottant doucement la cheville dans l’intrus dans son lit, elle finit par fermer les yeux alors qu’il n’y avait plus grand-chose à voir. Elle bailla, avant de frotter son visage dans le nuage duveteux de son oreiller en ne pensant plus à grand-chose outre que cette journée ne s’était vraiment pas déroulé comme elle l’avait prévu. Serait-il là demain à l’aurore dans les premiers rayons de soleil éclairerait la pièce? Ou aurait-il décampé ? Une chose était certaines, elle ne pouvait clairement pas le laisser seul ici dans sa maison. C’était un inconnu. Et même dormir allait peut-être s’avéré difficile; après tout, elle ne le connaissait vraiment pas plus. Et des démons dans les placards, des ombres menaçantes, elle en avait eu son lot toute son adolescence. Mais elle était très fatiguée et c’est sur cette base qu’elle finit par s’endormir; mais sans pour autant avoir un sommeil serein. Ça lui apprendra et la prochaine fois, s'il y en avait une. Elle le mettrai probablement à la porte. Une chance que c'était dimanche!

Dé: