Date : 14/09/2024
Lieux : Université de Grimardent
Participants : @Gwendolyn Slughorn & @Lazar Romanov


Voilà tout juste quelques jours que Lazar prenait ses marques dans cette Université magique dans laquelle il avait refusé de se rendre. Le jeune Romanov faisait partie de cette première promotion inaugurant l’école. Quelque part cela lui faisait comprendre la décision de sa famille d’y envoyer l’un des leurs, qui plus est un héritier. Représenter les Romanov à l’international dans un tel événement que cette inauguration était une bonne opportunité. L’idéal serait même qu’il ressorte lauréat et major de sa promotion pour faire bénéficier à sa famille de ce rayonnement que sera la première remise des diplômes. Tout cela, il l’avait compris, toujours était-il qu’il se sentait éloigné des siens et de leurs affaires alors qu’il lui semblait avoir toujours fait les efforts nécessaires à son statut.

Après si peu de temps passé sur le campus, on leur demandait déjà de faire visiter le site à des élèves proches de la fin de leur cursus scolaire venus avec des délégations entières d’écoles de magie du monde. Certains élèves avaient le privilège d’avoir un guide particulier pour l’occasion plutôt que de suivre un groupe entier. Sans même savoir pourquoi, Lazar avait été désigné pour être l’un de ces guides, une tâche fastidieuse dont il se serait bien passé. Sans en avoir connaissance, il avait été choisi par la famille de l’une des élèves spécialement pour être son guide, s’il avait eu connaissance de cela, il aurait refusé catégoriquement. Le Romanov avait horreur de ce type de manipulation dans son dos, il n’y avait nul besoin que l’on choisisse pour lui sa compagne, il trouverai lui-même une sang-pur sans difficultés, il en était persuadé.

Habitué à se faire désirer et surtout n’ayant pas spécialement l’envie de passer sa journée à se coltiner une gamine, Lazar avait largement traîné avant de rejoindre le lieu de rendez-vous. Dans la cafétéria, il avait prit son temps pour son petit-déjeuner, savourant les viennoiseries proposées par l’établissement avec un café noir bien serré.

C’est avec une dizaine de minutes de retard qu’il arriva au point de rendez-vous. Il ne restait plus beaucoup d’élèves sur place, la plupart étaient en groupes attendant que leur guide commun arrive. Les yeux du jeune homme passèrent sur chacun des élèves pour repérer celle dont il avait la charge. Une jeune fille était à l’écart semblant attendre et même s’impatienter. Nul doute qu’elle devait être celle qui lui avait été désignée. Il s’approcha sans aucune émotion sur le visage.

« Bonjour. Lazar Romanov. J’espère que tu as fait bon voyage, tout ça. » disait-il froidement pour passer au plus vite les politesses futiles. « Allons-y. » enchaînait-il rapidement, en fait, sans même lui laisser le temps de dire autre chose que son identité.

Sans même vérifier qu’elle le suivait, il tournait les talons en direction du bâtiment dédié aux études de politique. De son opinion, s’il avait été désigné pour être son guide, c’est qu’elle devait vouloir suivre le même enseignement que lui ? Sinon pourquoi l’aurait-on choisi lui ?

Date : 14/09/2024
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Avec la chance qu’il avait et la fâcheuse habitude de l’Université de se faire un malin plaisir de mettre des nés-moldus ou sangs-mêlés sur son chemin, il sentait qu’il avait devoir se coltiner quelqu’un de ce type pour être son guide. Plus il se plaignait de devoir être proche d’eux, plus l’Université lui faisait avoir des contacts avec eux, avec travaux de groupe en premier lieu. S’ils étaient têtus, il le serait tout autant et continuerai de refuser à travailler avec eux. Devoir partager les mêmes salles de classes était déjà un bien dur labeur. Nul besoin d’en ajouter en devant partager les tâches. Ces gens n’étaient bons qu’aux basses tâches, il n’en revenait toujours pas qu’un enseignement aussi poussé et prestigieux leur soit autorisé. Le problème étant qu’il ne pouvait pas trop se plaindre ni faire d’esclandres, sous peine de recevoir une belle sanction de la part de sa famille si cela venait jusqu’à leurs oreilles. Décidément, peu de choses l’encourageaient à se donner à fond dans ces études dont il n’avait pas voulu.

« Ravi de faire ta connaissance. » répondait-il rapidement et surtout sur un ton des plus ironiques.

Si le nom Slughorn lui évoquait bien quelque chose, le fait qu’elle ait un nom composé était suspect. Si le dernier était certainement celui d’une famille de sang-pur, l’autre ne l’était pas, du moins il ne la connaissait pas. Comme il s’y attendait, il devait supporter une sang-mêlé. Et en plus elle voulait faire la conversation et lui demandait ce qu’il étudiait, comme si cela avait une quelconque importance.

« La politique. » faisait-il tout en haussant les épaules.

Il entendait derrière lui les pas pressés de la jeune femme, signe qu’elle suivait, peu lui importait que le rythme soit trop élevé pour elle. Plus vite cette visite était faite, plus vite il pouvait aller faire autre chose plutôt qu’être en sa compagnie. Après à peine quelques mètres, il l’entendit se plaindre et lui demander de ralentir. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid alors il continuait, cependant quand elle poursuivit ses propos, il se planta net, sortit sa baguette de sa poche tout en s’approchant d’elle d’un pas vif.

« Ecoutes gamine, c’est la dernière fois que tu me manques de respect si tu veux retourner dans ton école de traîtres à leur sang en un seul morceau. Tu as demandé une visite personnelle, tu l’as. Rien ne mentionnait de devoir te traiter comme une princesse. » avait-il lancé sur un ton des plus glacial, encore pire qu’auparavant. Son regard était fixé dans le sien, voulant montrer que le fait d’être sur ce campus ne lui faisait nullement peur pour lui infliger la sanction qu’elle mérite. « T’es bien comme tous ces sangs-de-bourbes qui viennent squatter notre bel Institut à vouloir un traitement de faveur. Tu rêves. » achevait-il sur un tranchant.

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'Echec/Reussite' :

Date : 14/09/2024
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Décidément, s’il avait eu de fortes appréhensions sur cette visite et n’avait eu aucune envie de la faire. Cela se réalisait pour son plus grand désarroi. L’élève de Poudlard jouait sa petite princesse après à peine quelques minutes. Autant dire que la visite s’annonçait très longue. Surtout s’ils s’arrêtaient toutes les cinq minutes comme ils commençaient à le faire et qu’elle continuait à lui manquer de respect. Si c’était de cette manière qu’elle voyait les choses, Lazar allait lui refaire son éducation en plus de lui faire la visite.

“ C’est bien toi que j’appelles gamine.” Assumait-il pleinement. “Rien demandé ? Pourtant pour avoir un guide particulier comme tu l’as il fallait en faire la demande. Alors ne commence pas à me raconter n’importe quoi. Je te déconseille d’aller plus loin dans l’irrespect, je pense que tu ne sais vraiment pas à qui tu t’adresses gamine.”

Puisque cela ne lui plaisait pas qu’il l’appelle gamine, il allait se faire un malin plaisir à continuer à le faire. En revanche, l’irrespect dont elle faisait preuve lui aurait normalement déjà valu une sanction exemplaire. Seulement, ils étaient encore au beau milieu du campus, il ne pouvait pas se permettre sur lui lancer, au hasard, un endoloris maintenant. Il allait continuer à garder son sang-froid pour éviter de se faire renvoyer au risque de prendre une sanction dix fois pire par les Romanov.

“Si tu as le sang pur comme tu le prétends je doute que sois irréprochable côté consanguinité, mais soit, au moins je parle à quelqu’un de mon rang. Il est, en revanche, surprenant que tu n’aies pas été mieux éduquée que ça.”

Pour le moment Lazar restait plutôt calme, son ton était égal, sa baguette restait pointée sur la brune mais il ne s’énervait pas plus. Trop occupé à la regarder dans les yeux pour asseoir sa domination, il ne faisait pas attention à ce qu’elle faisait avec ses mains. Quand elle ponctua ses propos en lui envoyant cette étrange poudre au visage, il commença à sortir de ses gonds. Il sentit la poudre commençait à avoir un effet sur son visage, lequel il ne le savait pas encore. Mais il n’allait pas laisser ça passer. Elle voulait atteindre son visage, il ne serait pas le seul. Proches comme ils étaient, il n’avait qu’un pas à parcourir pour l’attraper par les épaules, l’attirer vers lui et venir frotter son visage contre le sien. Aux yeux du public cela pouvait s’apparenter à un simple câlin. En réalité, les bras qu’il avait passés autour d’elle la serraient fortement, lui faisant probablement un peu mal au passage.

“Je sais pas ce que tu m’as balancé mais on va partager, et je ne te laisserai pas bouger tant que tu m’auras pas enlevé ça du visage.”

Là cette fois, elle avait réussir à faire perdre son sang-froid au jeune homme qui n'allait clairement pas la laisser s'en sortir. S'il ne pouvait pas lui balancer de sortilège de magie noire en plein milieu de l'université, il n'allait pas se gêner pour trouver d'autres solutions de lui faire du mal.

Date : 14/09/2024
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Sa mère lui avait imposé ? Pourquoi donc ? Les sourcils de Lazar se fronçaient face à cette révélation. Bien que cela ne changeait rien au côté insupportable de cette gamine. Le fait que sa mère lui ai fait demander un guide renforçait sa sensation d’avoir face à lui une petite princesse que l’on doit servir comme bon lui chante. Comment Lazar parvenait-il à rester calme et ne pas lui envoyer le premier sort qui lui venait en tête ? Il voulait vraiment éviter toute sanction de la part de l’école. S’il s’en prenait à une gamine de Poudlard il risquait certainement gros.

« Animal stupide ? Plutôt que t’imposer un guide ta mère aurais-dû t’imposer le respect. Mais je suppose qu’elle a été trop occupée à t’élevée en princesse plutôt qu’à t’inculquer le respect. »

Il se fichait éperdument d’insulter la mère de Gwendolyn, sans même se rendre compte de ce qui pouvait se tramer dans son dos entre leurs deux familles. Cela ferait certainement tilt dans sa tête à un moment le fait que ce soit sa mère qui lui ai imposé. Pour le moment elle l’énervait bien trop pour qu’il réfléchisse correctement. Les événements prirent une tournure qui atteignait un point de retour. La poudre soufflée par la Serdaigle avait abimé le visage du bulgare qui n’allait pas laisser cette attaque impunie. Très rapidement, il fit en sorte de partager cette poudre avec elle en l’étalant sur son visage à elle aussi. Evidemment, cela ne plaisait pas du tout à mademoiselle qui lui envoya un coup de genou dans les parties génitales. Lazar poussa une exclamation de douleur et se courba en avant sous l’effet de la douleur. Sa main sans baguette se dirigea vers ses parties comme si cela aurait un effet quelconque que d’y toucher. Fulminant, perdant toute notion de contrôle, il lança un sortilège qu’il n’avait absolument jamais lancé, même pour la pratiquer. Un sortilège qui était complètement interdit, dont il n’avait certainement même pas la maîtrise tant il relevait d’une sombre magie noire.

« Endoloris ! » lançait-il en levant sa baguette en direction de l’élève de Poudlard.

Les conséquences ? Il n’en avait que faire, aveuglé par la douleur et la colère il se fichait complètement d’être au beau milieu d’un campus universitaire magique. Il les gérerait plus tard quand il serait en état de réfléchir. Là, il avait complètement pété les plombs. Se faire attaquer ainsi par une gamine, il ne pouvait pas le laisser passer.

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'Dés sorts' :

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'Dés sorts' :

Date : 14/09/2024
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Quand Gwendolyn avait commencé à s’en prendre à lui physiquement, Lazar avait commencé à perdre toute notion de self-control. Les paroles, encore, il pouvait gérer, ce n’était qu’une impertinente mal élevée après tout. Par contre, une attaque avec une substance inconnue sur son visage puis un coup dans les parties génitales, ça il ne pouvait plus gérer, le côté colérique des Romanov reprenait pleinement le dessus. La douleur à ses parties était bien trop vive tout autant que la blessure de son égo. En plus, cette idiote avait bien visé, elle ne s’était pas contentée de taper à côté.
Lazar utilisa pour la première fois de son existence un sort impardonnable, un sort de magie noire. Ces sortilèges ils les avaient brièvement étudiés en classe sans pour autant apprendre à les lancer, le monde de la magie serait effaré s’ils apprenaient qu’une école apprend à ses élèves à utiliser les sortilèges impardonnables. Romanov avait-il une volonté suffisante pour que le sort ait un effet ? Cela ne tarda pas à se savoir. La demoiselle tenta de se protéger en érigeant un mur de glace devant elle. Ce fut inefficace, du moins pas assez pour empêcher les effets du sort envoyé par Lazar. Toujours plié en deux à souffrir assez méchamment. A son tour elle se courba en deux, signifiant à Lazar que son sort avait fonctionné.

Elle tenta de l’insulter mais sa voix se coupa d’un seul coup. sans que Lazar ne comprenne trop, Gwen passa de se tenir le ventre à se tenir la tête. Sauf erreur de sa part, ce n’était pas vraiment un effet du sort, si ? Il abaissa sa baguette, suffisamment satisfait de ce qu’il avait provoqué. De ce fait, normalement, elle aurait dû se relever, ou au moins ne plus se tordre de douleur et commencer à essayer de se remettre comme il était en train de faire. Au lieu de cela, il la voyait s’effondrer sur le sol, la tête toujours entre ses mains. Il y avait clairement quelque chose de pas normal, les effets du sort ne pouvaient pas se poursuivre alors qu’il l’avait rompu. Que lui arrivait-il à la petite princesse ? Pour faire bonne impression si jamais les gens autour voyaient la situation, il se pencha en avant et fit en sorte de l’allonger correctement pour éviter qu’elle ne se fasse mal. Tout cela il ne le faisait que son image et éviter trop de conséquences à son sort. En espérant que personne ne l’avait vu ou entendu le lancer. Maintenant qu’il reprenait son calme, il regrettait d’avoir à ce point perdu son sang-froid. Pas pour ce qu’il avait infligé à la Serdaigle, ça elle l’avait mérité. Mais pour les risques que cela engendrait.

Après un moment sur le sol, elle semblait reprendre conscience, elle se redressa un peu, des larmes au coin des yeux qui perlaient sur son visage. Même sa respiration était haletante. Lazar refusait de croire que seul son sort avait eu un tel effet. Quand il vit qu’elle essayait de se relever il lui tendait une main afin de l’aider. Certes il voulait qu’elle souffre et se venger pour ce qu’elle lui avait fait, mais là cela semblait avoir pris certaines proportions qu’il n’avait pas maîtrisées. Et puis, s’il ne le faisait pas, alors la situation aurait l’air étrange aux yeux des curieux qui essayaient de comprendre ce qui s’était passé et pourquoi elle avait fini allongée sur le sol.
Seulement, il était absolument à des millénaires de s’attendre à la phrase qu’elle lui sortit. Recommencer ? Est-ce qu’il avait bien compris ce qu’elle venait de lui demander ? Lazar resta sans voix pendant un instant. La détermination se lisait dans son regard, et non la folie comme il pensait le voir suite à ses propos.
“Mais t’as perdu la tête ?!” s’exclamait-il sans pour autant parler suffisamment fort pour que le public entende. “Suis-moi.”

Il fallait mettre les choses au clair mais pas au beau milieu du campus. Il l’attrapa par l’épaule pour l’aider à marcher sans même demander quelconque forme d’autorisation, de tout sens elle ne semblait pas capable de mettre un pied devant l’autre pendant plus de trois pas.

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Si les notions de noblesses étaient diverses et variées en fonction du pays dans lequel l’on se situait, pour les Romanov et les sorciers d’Europe de l’Est de manière générale la noblesse ne s’appréciait qu’à la qualité du sang d’un sorcier. Une riche famille de sang-mêlé n’avait strictement aucune importance à leurs yeux même si elle s’avérait être la plus puissante de son pays. C’était même une aberration que cela puisse exister de tels cas. Lazar avait été élevé avec toutes ces idées martelées dans sa tête depuis sa naissance et cela se ressentait clairement dans son comportement au quotidien. A ses yeux tout ce qui n’était pas de sang-pur n’avait strictement aucune importance à ses yeux et pouvait très bien être écrasé sous ses chaussures. Seulement à Grimardent les choses n’étaient pas ainsi et il n’avait pas d’autres choix que de s’adapter. D’ailleurs les Romanov au sens général devaient s’adapter à ce monde qui s’ouvrait de plus en plus. En acceptant la présence du portail dans leur école ils avaient cédé à cette ouverture et au fait de s’adapter. Comme quoi, même lorsque l’on est puissant on ne peut parfois pas résister très longtemps. Et de son point de vue et de ce qu’il avait entendu dire, il y avait tellement d’impurs et sang-de-bourbe à Poudlard qu’il serait étonné que son interlocutrice en soit une. Cela était, il s’avérait que ce n’était pas le cas. Quelque part, cela l’apaisait un peu,

Cependant, avec son comportement les choses avaient complètement dégénéré. Une tentative de ruiner son visage suivi d’un coup dans ses parties intimes, même le Romanov le plus calme de la famille n’aurait probablement pas réussit à garder son sang-froid. Néanmoins Lazar avait clairement perdu la raison pendant quelques instants. En plein milieu du campus magique il avait lancé un sort impardonnable, un sort qu’il n’avait jamais utilisé, ni même eu ne serait-ce que l’idée de tenter d’apprendre à le maîtriser pour un jour l’utiliser. Maintenant que ses nerfs redescendaient en tension il regrettait son geste, les conséquences pouvaient être désastreuses pour sa famille et lui.
Heureusement, du moins si l’on pouvait dire cela de cette manière, Gwendolyn semblait en redemander. Ce qui était la chose la plus étrange du monde. Jamais, absolument jamais Lazar n’avait entendu quelqu’un redemander de la torture. Même les plus grands adeptes de sado-masochisme ne seraient pas capables de demander à nouveau à subir le sortilège Doloris.

« Comment ça ce n’est pas la question ?! Bien sûr que si ça l’est ! Tu ne peux pas me demander ! »

Lazar n’était plus autant énervé. En revanche, cela se sentait à son ton qu’il ne maîtrisait plus la situation et ne comprenait plus vraiment tout ce qui se passait. Avoir perdu ses nerfs et entendre l’adolescente lui demander de la soumettre à nouveau à ce sort le déroutait complètement. Il le sentit tenter de se dégager de l’aide qu’il lui apportait, seulement elle revint bien rapidement à lui voyant qu’elle était incapable de poser un bien devant l’autre. Le jeune homme n’avait aucun geste déplacé et ne faisait que l’aider à marche jusqu’à ce qu’ils trouvent un endroit discret pour mettre toute cette affaire à plat.

« Des flashs de souvenirs ? Comment ça ? »

Puis pendant qu’il parlait, cela fit tilt dans sa tête. Cet événement remontait à quelques temps désormais mais il se souvint de sa tête dans les journaux, elle avait un peu grandi et il n’avait pas aussitôt fait le lien mais cette affaire avait énormément fait parler d’elle. Gwendolyn n’était pas n’importe qui, du moins, il lui était déjà arrivé des choses assez horribles.

« Attends c’est toi cette gamine qui avait disparu ? Et tu vas me dire qu’en t’envoyant un endoloris tu as vu des souvenirs ? Ok stop, on se pose, tu me racontes tout. »

La curiosité s’emparait de lui, et puis si par la même occasion il pouvait récolter des informations utiles à sa famille et lui ce serait intéressant. Lazar finit par ouvrir une porte dans un couloir du bâtiment dans lequel ils étaient rentrés, il s’agissait d’une salle de classe inutilisée, tout à fait normal pour un samedi. Il tira une chaise et l’aida à s’asseoir dessus.

« Avant de faire à nouveau un usage interdit de la magie sur toi, j’aimerai bien que tu m’en dises plus. Si tu as besoin que j’aille te chercher un remontant pour maintenant ou après, dis-le-moi mais je t’interdis d’abuser. »

Romanov savait qu’il avait merdé, s’ils pouvaient gardé tout ça entre eux alors cela vaudrait mieux. Si cela devait passer par lui servir une boisson alors il le ferait, ce serait bien mieux que d’être envoyé à Azkaban. Lui-même n’aimerait pas tellement être soumis deux fois à cette douleur indescriptible.

Date : 14/09/2024
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Bête de foire… Lazar n’avait jamais vécu ce que Gwendolyn avait pu vivre. En revanche, elle semblait vraiment atteindre par tout cela. Le ton de sa voix ne trompait pas. Certes, il pouvait être froid, manipulateur, quelque peu méchant, en revanche, il pouvait tout de même comprendre ce qu’elle ressentait d’être revenu des morts en quelque sorte. La presse avait dû l’assaillir de questions, la solliciter pour de nombreuses interviews, ils connaissaient peut-être même mieux sa vie qu’elle-même. Bien que cela ne soit pas compliqué étant donné son amnésie. Elle en avait marre de leurs questions et à sa place il serait probablement pareil. Surtout avec la presse britannique, un sacré torchon. Il ne releva pas la remarque de Gwendolyn, préférant ne pas en rajouter. Il se sentait tout de même un minimum coupable d’avoir fait usage cette magie interdite.

« Je me souviens oui… maintenant que tu le dis. Il se passe décidément toujours un tas de choses à Poudlard. C’est ça d’accepter des sang-de-bourbe. Vous n’auriez probablement pas autant de problème en sélectionnant les élèves comme on le fait à Durmstrang. En ce qui concerne la presse, tu crois vraiment que je vais lire les torchons que votre presse produit ? Non, ce sont que des ragots et inepties. Tout ce que je connais de ton histoire, c’est ce à quoi j’ai pu assister, à savoir la découverte de ton corps après la finale. Pour le reste, je ne sais presque rien, la presse bulgare ne s’intéresse pas spécialement à toi, et moi encore moins. »

Lazar n’était pas du genre à macher ses mots, ce n’était pas parce qu’il venait de lui envoyer un sortilège douloureux qu’il allait devenir aussi doux qu’un agneau avec elle. Après tout, elle n’est absolument rien pour lui. Une héritière de famille noble britannique comme il en existe plusieurs. Ce n’était pas parce qu’il lui était arrivé quelque chose qu’elle était plus importante.

« De la curiosité, comme je t’ai dit je ne sais pas grand-chose de ce qui t’ai arrivé et ça reste plus intéressant de l’entendre de ta bouche que rapporté par des journalistes. »

Et surtout, il n’avait pas très envie qu’elle balance l’utilisation de ce sortilège impardonnable. La sanction ne se ferait pas attendre. Déjà il aurait de la chance si personne ne l’avait vu utilisé Doloris contre cette élève de Poudlard en visite à l’université. Il la regardait essayer de se lever avec un sourire en coin, elle restait faible et probablement encore dépendante de son aide.

« Je croyais que tu voulais que je t’en rebalance un ? Tu veux aller manger avant ?  Je te préviens, c’était la première fois que je lançais un Doloris, rien ne dit que ça fonctionnera. »

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'Dés sorts' :

Date : 14/09/2024
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Même que Gwendolyn ait pu faire la une des journaux bulgares ou du monde entier, cela ne restait qu’un fait divers aux yeux de Lazar. Elle était morte, soit, cela arrive tous les jours, à chaque seconde. Le fait qu’elle soit réapparue relevait également du fait divers à ses yeux, en soit ce n’était que la mort de quelqu’un d’autre qui avait été maquillée. En revanche, la fin du Q-Ulte avait été quelque chose qu’il avait bien plus suivi. Leurs victimes, il n’en avait que faire. Il y en avait eu au cours des grandes guerres, au cours des événements avec Grindelwald, le monde fonctionnait sous forme de cycle. Quand un groupe était éradiqué, un autre prenait sa place quelques temps plus tard et engendrait des morts dans son sillage. Cela fonctionnait depuis des siècles de cette manière et ce dans le monde entier, à des échelles plus ou moins grandes. Ce n’était pas parce que Mademoiselle Slughorn avait été tuée puis retrouvée vivante que le monde entier devait connaître son histoire. Le monde ne tournait pas autour d’elle et de son petit nombril. Les Romanov avaient leurs affaires à gérer, tant qu’ils n’étaient pas impactés par ces événements, alors savoir qu’ils étaient arrivés était suffisant, connaître l’histoire de cette gamine était inutile.

« En effet, ce n’est pas forcément ce qu’il faut mettre en avant. »

Et cela soulignait bien sa manière de penser sur le fait qu’il se fichait de son histoire. S’il s’y intéressait en l’instant présent, c’était uniquement parce qu’elle lui avait demandé d’utiliser un sortilège impardonnable sur elle pour faire ressurgir ses souvenirs. Pour le reste, il aurait très bien pu se ficher complètement de ce qui lui était arrivé. Pourquoi allait-il lancer un tel sort sur une inconnue ? Ce serait complètement idiot de sa part, et idiot il était très loin de l’être.

« Parce que tu crois que tu vas en trouver beaucoup des sorciers qui vont accepter de te lancer un Doloris ? Je ne pense pas. En ce qui concerne le choix, tu préférais que je t’emmène chez moi, dans un hôtel, dans une ruelle ? Nous ne sommes pas dans un roman là. C’est la vie réelle, réveilles-toi. Je te rassures, ces salles de classes ne seront pas celles qui seront présentées aux élèves, ce ne sont pas les plus belles, il faut vendre du rêve aux futurs étudiants, pas leur montrer celles qui se ressemblent toutes. On ne risque rien ici. Mais si tu y tiens je peux t’emmener dans un coin sombre, et t’y abandonner après. A toi de voir. »

Il la regarda tenter de lancer un sortilège de soin, apparemment peu efficace à en juger par la puissance du rayon lumineux sorti de sa baguette. Il soupira fortement à la vision de cette tentative ratée.

« Bon, je n’ai pas que ça à faire, je te lances ce Doloris ou pas ? Si tu veux je te lancerai un Revigor après et on ira à la cafétéria. Sinon je me casse, tu ne voulais plus de ma visite il me semble ? »

Date : 14/09/2024
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Cette gamine n’avait absolument aucune stature, complètement fragilisée par les événements qu’elle avait subis plutôt qu’en sortir grandie, aguerrie, renforcée. Elle semblait aussi fragile qu’une brindille, Gwendolyn n’avait clairement pas le charisme des autres héritiers qu’il avait pu rencontrer jusqu’alors. Il suffisait de souffler dessus pour la faire tomber, l’écraser serait aisé s’il en avait envie. Lazar savait pertinemment qu’il était quelqu’un d’exceptionnel, au-dessus du lot, elle était bien loin de son niveau. S’il était à Grimardent c’était pour parfaire son éducation, sa manière de voir et interpréter les choses, acquérir certains savoirs ou encore savoir-être. Seulement, jamais il ne changerait sa vision du monde. Elevé dans le prisme bulgare pour qui les moldus, les sang-de-bourbe ne sont que des moins que rien qui ne devraient pas avoir le droit de posséder une baguette, voir les choses autrement lui était tout bonnement impossible.
Il la regardait lever les yeux au ciel, comment osait-elle lui manquer de respect de la sorte ? Cela ne lui suffisait pas de l’avoir vu capable d’utiliser un sortilège interdit, elle comptait vraiment le défier et voir jusqu’où il pouvait aller ? Pourtant il avait démontré que des limites il n’en avait beaucoup. Elle pourrait bien disparaitre aussi vite qu’elle était réapparue, tout comme ses quelques souvenirs qu’elle venait de récupérer. La jeune Slughorn devrait plutôt le remercier pour cela plutôt que de continuer à se montrer aussi impertinente qu’elle ne l’est.

« Attends, tu crois vraiment t’en sortir comme ça ? Avant que je me casse tu vas me virer la saleté que tu m’as mis sur le visage. Ensuite tu pourras disposer. »

Elle croyait vraiment s’en sortir à si bon compte après l’avoir attaqué comme elle l’avait fait. Clairement pas, elle allait enlever toute cette cochonnerie qu’elle avait étalé sur son visage avant qu’ils ne sortent de cette salle de classe vide. Il n’aurait aucun mal à la maîtriser dans l’état où elle était. De plus, il ne comptait pas lui témoigner le moindre respect, il avait choisi le mot « disposer » exprès pour lui montrer la manière dont il la considérait. S’attendait-elle à ce qu’il montre la moindre compassion parce que Madame avait disparu quelques temps ? Loin de là si toutefois elle ne montrait pas de son côté le moindre respect. Un Romanov cela se respecte, elle ne le faisait pas.