Umbra Noctis Movens
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Umbra Noctis Movens est un forum RPG, bien sûr, mais pas que. Il vous propose un système d'évolution. Gagner des exp en faisant vos RPs, en participant à la vie du forum, ect... Et monter de niveau pour développer vos maîtrises et skills de sorcier ! Plus encore, chaque personnage à une réelle influence sur les intrigues qui se jouent façon « roman dont vous êtes le héros ». Avec des fins alternatives à chaque épisode et chaque saison ! Vous pourrez aussi dès le niveau 10 avoir votre propre familier et le faire grandir, choisir de vous faire aimer par votre animal magique, ou au contraire le faire obéir par la peur. Vous collectionnerez les dragées surprises de Bertie Crochue pour vous en servir comme monnaie au marché noir, vous pourrez aussi remplir votre compte en banque pour faire du shopping à la boutique... En bref, UNM avec ses quêtes, classes, boss et j'en passe, c'est un habile mélange entre le forum RPG tel que nous le connaissons et le « mmo rpg » !
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Nous sommes actuellement entre le 1er Janvier 2025 et le 30 Avril 2025. Voir le calendrier | Le Forum a été créé par Kassie (contexte, le système de jeu, intrigues, les annexes, etc...) et lui appartiens entièrement. NC(-16) présence de propos caractère hérotique et/ou violent, cb interdite aux mineur à partir de 00h.
Deux décennies après la guerre des sorciers, des groupes extrémistes menacent la paix magique. Vous incarnez les différentes factions sur un forum RPG et serez amenés à choisir votre camp lors du conflit qui s'annonce. Préparez-vous à prendre position et à influencer le destin du monde magique.

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar Empty
Mar 29 Nov - 5:17


Comme les romains

Avec  @"Lazar Romanov"
Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @"Lazar Romanov"  et @Maximilianna S. Stein

Comme me disait toujours Norine. – C’est pas du jeu, si tu joue pas avec les règles. – Et par là, elle n’étendait bien évidement que ces propres règles à elle. La première était que bosser toute la journée, c’était bien, mais qu’il n’y avait pas que cela à faire dans la vie. Bon sur cela, je devais lui avouer que c’était tout à fait vrai, n’empêche que l’on avait toutes les deux des opinions divergeant sur ce qui devait la meublé. La deuxième était que c’était beaucoup plus marrant de faire comme les romains quand on est chez César.  Ne me demandez pas ce que cela veut dire, le plus que j’ai compris était que je devais m’imprégner des méthodes locales, selon elle. Mais j’avais beau regarder autour, alors qu’un mec passait à côté de moi avec un sweat à capuche sur la tête qui injuriait avec la couleur de son pantalon, j’étais en proie à une vague intense de perplexité. J’avais rien d’une romaine, j’étais plus au niveau des divinités locales. Avec un peu de chance, j’arriverai à apporter un peu de sens autour de moi; mais pour l’heure c’était dans ce chao que je devais évoluer, dans ce frafra de couleur mal agencé et de meubles de mauvais goût. Et moi qui me considérait comme n’étant pas dédaigneuse… Norine avait toujours plein de règle propre à elle-même, en faire l’énumération dans ma tête me rappelait que même si le décor me donnait la nausée, j’étais ici pour faire comme tout le monde, apprécié la vie universitaire – et aussi découvrir ce que c’était que cette vie universitaire. Les Américains avec les accents mous étaient les mieux à même de comprendre vu que leur homologue moldus, y allaient. Pour ma part, j’avait toujours cru qu’après Beauxbâtons j’allais pouvoir voyager à travers le monde, ajouté ma touche personnelle aux talents transmise de générations en génération et puis si j’avais assez de chance, on me marierait avec un homme qui mourrait vite comme tante Erin afin de que retrouve à nouveau ma liberté – on s’entends sans la mésalliance. Mais ce n’était pas ce qui m’arrivait! L’arrière-grande-tante de Roze avait ouvert cette école et voilà qu’on me demanda d’y aller. Intérieurement, j’essaie de me dire que c’est parce qu’on aspire de moi bien des grandeurs, mais mon petit doigt me dire que c’est pour être une espionne et découvrir ce que tous les gamins vont y apprendre. Papa est du genre à user de toutes ces cartes, niveau politique. D’ailleurs, si je traverse actuellement le réfectoire, c’est parce que quelqu’un m’y a donné rendez-vous pour discuter d’un travail qu’on doit pour le début de la semaine prochaine. Pas parce que j’ai particulièrement envie de goûter à ce qui mijote dans la sauce brun clair depuis des heures dans le réchaud. Si Norine avait été là, elle m’aurait probablement suggéré de goûter à la cuisine des Romains… mais avouez que … ça donne absolument pas envie.

Dobar den.

Au fond, j’estime. Les Romanov parlent le russe ou le bulgare? J’opte pour le Bulgare, vu que l’accent me fend moins les oreilles, un peu comme l’anglais britannique que nous devons tous les deux nous coltiner, ici. J’essaie d’être un peu à la sauce romaine pour ce gamin à peine sortir de Durmstrang. Et dire qu’il a presque l’âge d’Ava, ma mignonne petite cousine germaine trop chelou… Il a l’air presque normal dans un sens. Je reconnais son visage pour l’avoir croisé par le passé lors d’évènement mondain, mais je n’ai nulle habitude de traîné avec les gamins avec à peine trois poils au menton. Je sourie, rayonnante, alors que je glisse mes fesses sur le long banc en bois bien lisse. Je retire la bandoulière de mon sac et le replace adéquatement à mon côté à plat. En fait ce que j’ignore c’est pourquoi il veut me voir, j’avais eu l’impression qu’on s’était compris sur les parts de travail qu’on se divisait tout les deux. Je n’ai pas l’intention de faire la sienne, si c’est son plan.

Tu voulais me voir ?

Bon. Me voir, c’était pas un problème. J’adorais être à la vue de tous. Par contre, s’il m’avait fait déplacer pour des stupidités, ça allait grave pas le faire. J’avais d’autre plan que de faire joujou et lui faire réviser ses cours. Et ça n’impliquait pas de babysitter un Romanov, même si à tout moment mon père pouvait me le coller au basket. Tant que j’ignorais ces intentions, dur de prévoir la suite des choses – mais disons que le réfectoire, même moins animer comme à cet instant, ne m’enchantait guère. Ça aurait pu être n'importe où, le mieux était à espérer que ce n'était qu'un point de départ. Elle n'avait rien contre les né-moldus, les sangs mélés ni même contre ceux de son sang, ce qu'elle ne tolérait pas c'était un absence de style évident que la majorité des élèves à Grimardent semblaient tous porter dès le premier cours du matin.

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar Empty
Mar 29 Nov - 11:56
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”
Des enfants de familles nobles du monde entier, Lazar en avait rencontré des tas. Si bien qu’ils étaient peu à réellement avoir marqué son esprit. Après tout, lorsque l’on évolue déjà un milieu élitiste, il fallait vraiment des personnes exceptionnelles pour marquer l’esprit. Pour Lazar, il y en avait une tout particulièrement, cette magnifique libanaise un peu plus âgée que lui dont il était tombé amoureux à l’adolescence. A côté de cela, il y avait les enfants Ollivander, leurs deux familles étant partenaires d’affaires notamment pour les bois bulgares que possédaient les Romanov, il avait pu les voir régulièrement et les rapports avec ceux-ci étaient cordiaux, amicaux même. Kassie étant à peu près du même âge ils avaient pu tisser une amitié découlant de cette alliance entre leurs familles. Fils unique, il n’avait pas de réel modèle outre ses parents ou son oncle, aussi, c’était par le biais de ces amis qu’il découvrait le monde autrement que par son prisme.
Celle avec qui il avait été le plus souvent était Raissa, sa meilleure amie, celle qui était devenue comme sa sœur au fil des années. Bulgare elle aussi, ils se voyaient bien plus souvent que les autres enfants. Ayant tous les deux un fort égo, cela n’est pas allé en s’arrangeant en grandissant, se flattant l’un et l’autre, développant au fil du temps cet amour propre surdimensionné dont ils font preuve. Exacerbant cette intolérance dont ils font preuve vis-à-vis de toute personne n’étant de sang-pur.
L’intégration à Grimardent était compliquée depuis plusieurs semaines pour Lazar. Déjà, il ne voulait pas s’y rendre, l’ouverture des portails entre les écoles était déjà un bien trop grand affront fait à la l’histoire de Durmstang. Permettre à des impurs de se balader dans les murs du château, il ne parvenait pas à le tolérer, alors intégrer une université, sortie de nulle part, qui prônait l’inclusion des sorciers de tout horizon, non ce n’était pas pour lui. Malheureusement pour lui, si sa famille lui laissait beaucoup de liberté, là il n’avait pas eu le choix, tout comme il n’aurait probablement pas le choix de sa future femme. Même s’il était parfaitement capable de choisir lui-même un excellent parti, de sang-pur et noble, les Romanov en profiteraient probablement pour tisser une nouvelle alliance. Il se doutait même, vu les tournures que prenaient les événements, qu’il serait marié à une descendante d’une famille étrangère afin de continuer sur cette ouverture au monde. Cela ne lui déplaisait pas nécessairement, seulement, serait-il satisfait de cette personne ? S’il pouvait se satisfaire d’une simple nuit passée avec une fille avec pour seuls critères la pureté de son sang et un physique de rêve, il ne pourrait pas tolérer une idiote ou écervelée pour fiancée
Depuis le début de l’année scolaire, les professeurs avaient pris un malin plaisir à associer Lazar avec ces sorciers qu’il ne peut pas tolérer, abaisser ses notes pour ses refus de travailler avec eux et son entêtement à vouloir rendre un travail seul plutôt qu’en équipe quand cela arrivait. Plus il protestait, pire c’était, si au début il avait simplement été associé à des impurs, c’était allé jusqu’aux sang-de-bourbe. Comment pouvaient-ils bénéficier d’un enseignement si poussé, leur race inférieure n’est pas capable d’une telle compréhension.  Heureusement, il avait fini par être associé à une jeune femme dont le nom lui évoquait quelque chose, il l’avait déjà vue à quelques réceptions mais sans plus la connaître que cela. Quitte à enfin être associé à quelqu’un de son rang, autant en profiter pour réellement travailler ensemble plutôt que chacun de son côté. Romanov lui avait alors donné rendez-vous à la cafétéria afin de prendre quelque chose à boire avant d’aller commencer à travailler, et pourquoi pas discuter, après tout s’il avait été envoyé dans cette université c’était aussi pour agrandir son propre réseau.
Elle arriva en le saluant en bulgare, une convenance et politesse dont Lazar ne faisait pas preuve du tout. D’une part, il ne saurait même pas déterminer la langue natale de sa camarade, de plus il n’avait jamais vraiment fait l’effort d’en apprendre d’autres que la sienne. Trop fier de ses origines, il estime ne pas avoir besoin d’apprendre d’autres langue que celle parlée couramment dans le monde : l’anglais. Et encore, même quand il le parlait, son accent pouvait clairement s’entendre et montrer la fierté de ses origines.

« Zdraveite » répondait-il de son ton froid habituel.

Il voyait Max le toiser, l’analyser, il se demandait ce qu’elle pouvait bien penser à son sujet. Son regard restait impassible, attendant qu’elle ait terminé son analyse. Vêtu à la mode bulgare, sur mesure évidemment, n’arborant que des matériaux luxueux, hors de prix pour la majorité des élèves du campus. Avec un seul des vêtements il pouvait certainement nourrir toute cette plèbe pendant des années. C’était agréable d’avoir en face de soit quelqu’un qui soit digne qu’il lui adresse la parole. Elle faisait clairement attention aussi à sa manière de s’habiller, les tissus étaient sélectionnés avec soin, de la haute-couture à n’en point douter.

« Oui. Enfin en groupe avec quelqu’un de mon rang, je voulais en profiter pour réellement travailler ensemble. Cela me changera de ces sous-êtres de sang-de-bourbe. »

Avec ses homologues, Lazar ne prenait pas de pincettes, en fait, il n’en prenait même jamais, n’hésitant pas à montrer sa manière de pensée. Jamais il ne comprendrait les nobles sang-pur comme lui qui pensaient différemment et toléraient ces sorciers qui ne devraient même pas exister, ou du moins, ne pas avoir le droit de posséder une baguette magique. Pour créer un réseau, ce n’était probablement pas la meilleure manière d’entamer une discussion, cependant c’était réellement ce qu’il pensait et il n’allait pas en changer.

« Tu veux quelque chose, un café, quelque chose à manger ? D’ailleurs, je veux bien que tu me rappelles ton prénom si tu le veux bien. »

Entre ses mains, un gobelet rempli de café dont s’émanait une note de caramel, un goût particulier mais il appréciait ce mélange depuis longtemps. A défaut d’ajouter du lait ou du sucre comme beaucoup le font, lui préférait une simple pointe de caramel pour rehausser le goût de cette boisson universelle.
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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar Empty
Mar 29 Nov - 16:09


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein

Comme c’est bien d’être aussi brillante qu’intelligente. Alors qu’il me retournait la politesse de la salutation, je n’en finis pas m’installer sur le banc de bois avant de relever mon regard vers lui en souriant – le masque pour toute joute politique comme mon père avait l’habitude de me le dire. Que voulait-il exactement? Ce fût ma première question. De son rang ? Oula, comme il était marrant celui-là? C’était donné beaucoup d’estime et de crédit pour une famille qui restait bien coincé dans son coin de pays. Il aurait pu être des ermites, ça aurait été tout pareil. Roze avait beau lui chanter que les familles de l’Europe de l’Est comme celle de son paternel n’était pas si crade et désuète, ça n’avait absolument pas changé le réflexe qu’elle avait eu après avoir entendu son nom de famille. Les Romanov avaient beau avoir une certaine notoriété, c’était surtout dans les poussières quand elle y pensait rapidement. Cet air froid, comme s’il se prenait pour un iceberg tout juste sorti de l’océan, était totalement typique de ce qu’elle pensait de cette famille; tout juste prêt à être remis en stase pour les cent prochaines années – il pourrait revenir par la suite et il aurait un petit air vintage comme la mode d’antan qui revient séculairement.

Oh. Mon pauvre. Tu as l’air de profondément souffrir.

Ah oui. Autant lui tendre une corde pour qu’il se pende tout de suite pendant qu’il y était, son supplice n’allait pas se terminer après leur travail en commun. Progressif, je ne voyais pas vraiment les choses de la même manière que lui. C’était bien de savoir à quoi pensait ces gens-là, pour mieux les diriger – on n’en devenait que plus convaincant. Il en restait que quelques personnes avaient un peu de style ou finissait par se rendre compte qu’il devait … s’améliorer en sa compagnie. Si le monde pouvait devenir plus magnifique de par son influence! Comme ce gamin pubère – peut-être arriverait-elle à lui infusé un sourire.

C’est buvable ? - Tac-o-tac. En même temps, je ne saurais définir ce que je voulais commander. Un thé? Leur café devait goûter la poudre ou le sirop à la quantité de tête qui passait et venait. J’en été plutôt convaincue. Il voulait me torturer culinairement ? C’était le genre de politique qui plaisait très assurément à ce jeune homme. – Soit. Un thé, vu que leur café doit être tout bonnement imbuvable. – Comme les romains. Comme les romains. Putain de credo.

Voyons si j’arrivais à manifester le même visage stoïque et ennuyeux. Devais-je en plus aller me chercher mon breuvage alors qu’on me l’offrait ? De l’autre côté de la table, j’assistais au désastre du réfectoire. Il avait un gobelet hideux entre les mains comme si c’était tout à fait naturel. Étrangement l’odeur me perturba un brin. Ça sentait le sucre – peut-être le caramel. Il n’est pas noir comme ton âme ton café ? M’en voilà un peu surprise. En plus, c’est exactement ce qu’il boit, un café qui n’en mérite probablement le non que parce que l’emballage bon marché l’affiche. On rejette les né-moldus, mais on boit du café pas cher ? C’était vraiment un rigolo. Allez, assez jouer. Il doit aller me chercher mon thé.

Maximilianna Saphyra Stein.

Je glissai ma main dans mon cou, caressant d’une main distraite ma pierre bleu étincelante sur mon collier ouvragé. Qu’elle le voit tenté de l’appelé avec un surnom pour voir. Son prénom était aussi long à dire qu’il ne tournait dans la bouche des gens qui n’avait pas l’habitude des langues. Combien de fois, m’étais-je retenu de ne pas pouffer de rire devant un asiatique qui vivait la torture de sa vie ? C’était bien pour cela que je préférais ne jamais être désarçonner ainsi. Qu’il ose l’appelé Max à leur premier échange et il prendrait une douche au café au caramel. On ne traitait pas une dame avec aussi peu de délicatesse; et je crois bien mérité toute les attentions qui me soient dû à ma beauté, ma rareté et mon rang.

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar Empty
Mer 30 Nov - 11:58
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : & @"Lazar Romanov”
Lazar avait beau se creuser la tête, les Stein ne lui disaient rien de particulier. A sa connaissance, sa famille et la sienne n’avaient aucune affaire en cours. Ils n’étaient ni ennemis ni particulièrement alliés, c’était probablement l’occasion pour lui d’en découvrir un peu plus sur cette famille. Peut-être parviendrait-il à créer un lien de business grâce à ses échanges avec l’une de leurs filles qu’il avait face à lui. Ce n’était évidemment pas l’objectif du rendez-vous qu’il avait donné à sa camarade. Loin de là même, pour lui l’objectif était réellement le travail et la remontée de ses notes. Lazar aimait faire partie du haut du classement, terminer major. D’ailleurs, il trouvait cela tellement injuste que les notes de ses travaux soient pénalisées pour son refus de travailler avec un certain type de personne. L’occasion qu’ils lui donnaient de travailler avec Maximilianna était une opportunité en or pour se donner à fond et faire remonter son bilan global, en espérant qu’ils le combinent plus régulièrement avec des gens dont il accepte la compagnie. Même pour monter dans le classement il refusait catégoriquement de s’associer aux sous-êtres. Ils ne devraient même pas être élèves dans cette université.
La pique envoyée par Max le fit sourire en coin. En vérité, il était réellement content de pouvoir faire connaissance avec elle et travailler en groupe, il s’était retrouvé très seul depuis le début de l’année avec Raissa qui ne suivait pas du tout le même cursus. S’il pouvait tisser un lien d’amitié avec cette élève, autant ne pas rater le coche. Son visage devint moins impassible et plus lumineux, montrant qu’il n’était pas fermé à leur collaboration, bien au contraire.

« Plus depuis que j’ai la chance de travailler avec toi. »

Flatteur ? Séducteur ? Peut-être un peu, flatter l’égo de quelqu’un était toujours bon pour la suite. De plus, cela serait révélateur sur le genre de personne qu’elle était : préférait-elle qu’on la flatte ou non ? En tout cas, elle reste une belle femme. D’ailleurs, il parvenait difficilement à déterminer son âge, elle faisait à la fois femme et très jeune. En première année comme lui, mais comme l’ouverture de l’Université était toute fraîche, il y avait très peu de deuxième année ou plus, alors des élèves plus vieux étaient mélangés à ceux tout juste sortis de leur école. Etait-ce le cas de la demoiselle ? Il n’en savait rien.
Quand elle lui demanda si les boissons servies à la cafétéria étaient buvables, le regard du bulgare descendit jusqu’à son propre gobelet qu’il semblait jauger en le faisant tourner entre ses doigts.

« Etant donné qu’ils offrent le choix de la qualité en fonction de la bourse de l’élève, si tu peux te permettre quelque chose de bon alors tu l’as. C’est pas non plus le meilleur café que l’on puisse acheter, mais ce n’est pas non plus du jus de chaussette. Les dirigeants doivent savoir les standards attendus par nos familles pour nous envoyer ici. »

A la suite de ses paroles il prit une gorgée de son café qui s’en trouvait presque terminé, évidemment ce n’était pas celui issu des grains qu’il pouvait s’acheter au manoir Romanov mais ce n’était pas non plus du café instantané comme boivent les pauvres. De tout sens, il n’aurait jamais posé ses lèvres sur une telle boisson, il risquerait de s’y empoisonner face à la qualité médiocre du produit.

« Stein ça ira ? » répondait-il face au prénom à rallonge de sa camarade. Lui qui ne faisait aucun effort avec son accent aurait bien des difficultés à prononcer son prénom entièrement. Les convenances n’interdisaient pas d’appeler quelqu’un par son nom de famille.

« On récupère ta commande et on y va ? L’objectif c’est de travailler, non ? » proposait-il avant de se lever pour se diriger vers le comptoir, où, sans qu’il ne le sache, il s’agissait d’une pure moldue qui le servait.
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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar Empty
Jeu 1 Déc - 4:45


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein

Ah! Voilà! Un sourire. Comme il avait l’air plus engageant déjà ! J’estimais que c’est clairement grâce à mon charme. Et puis de quoi aurait-il pu se plaindre encore ? Je cadrais parfaitement dans l’espace de ses exigences, bien que je ne les partageasse absolument pas. Certes, ces vêtements étaient de bonnes et il avait l’air bien de sa personne, mais j’avais un peu de mal à m’imaginer travailler avec un gamin de l’âge d’Ava ou de Barthius. Il me proposa à boire avant de quitter le réfectoire et mon œil s’attarda sur le gobelet entre ces mains. J’étais vraiment dans un mode positif actuellement, du moins j’essayais. Je le trouvais assez drôle de déguster cette ‘’tasse’’ de café comme si ça n’avait pas un gout infect. Et vous savez, je m’y connais très bien en café! J’en ait bu des masses, à un degré presque que je le sais à l’odeur s’il sera de bonne ou de mauvaise qualité. S’il le trouvait bon alors c’était soit il aimait se bercer d’illusion soit ces papilles gustatives étaient encore en état d’hibernation. Je finis par sentir une mine sceptique percé le voile de mon sourire, alors qu’il me demandait mon nom. Dans l’idéal, je m’attendais de lui qu’il le dise. Quitte à se casser les dents dans le processus, mais quand il m’appelle par mon nom de famille, ce fût ma main qui frotta mon front avec exaspération. Fini le masque tout sourire, j’étais consterné. Stein, si ça irait. C’est quoi cette manie des garçons d’appeler tout le monde comme si on était une grosse équipe de Quidditch ? C’est bien sur un balai, le vent dans le visage; pour crier comme un hurluberlu pour annoncer une passe. Dans le cas d’une conversation qui ne se passerait qu’entre eux deux pour un travail, at minima, absolument pas.

Tu sais quoi, Lazar. Si tu es pour m’appeler par mon nom de famille, ajoute au moins un Mademoiselle.

Décidément, ce jeunot avait quelques petites choses à apprendre. Et j’espérais qu’il apprendrait vite. Comme le sourire. Ça ne l’avait pas tué à ce que je sache et pourtant, voilà, je risquais moins de l’envoyer en Antarctique. Même là, j’arrivais à faire un minimum attention au lieu de juste lui balancé l’intégralité des ma manières de pensée.  En bonus, j’en profitai pour lui dire que JE connaissais son nom et que JE n’allais pas avoir continuellement à le hélé comme si je devais lui balancer un ballon.  À ce stade c’était plus comme la lune que je devrais lui lancer pour qu’il corrige nombre de détail agaçant, et dire qu’il voulait continuer sur cette note pour travailler. C’était un travail sur lui qu’il était urgent de faire, moi je le voyais. Lui le voyait-il ? Je prenais sur moi avant de reprendre un sourire typiquement de courtoisie.

Oui, allons-y.

Si fallait se fier à l’invitation au réfectoire, l’invitation à un breuvage insipide et ce Stein; j’espérais bien ne pas perdre mon temps avec lui. Une torture, était-ce cela qui était prévu pour la fin de journée ? Pour une famille aussi fermée sur le monde, d’imaginer un des leurs en classe de Politique avait quelque chose de particulière étrange. Il voulait en faire quoi de son diplôme de Grimardent ? Le mettre dans une malle pour toujours ? J’essayais déjà de voir un peu plus loin, sans pour autant y trouver de l’intérêt.

Je posai mon sac à main sur mes cuisses puis passai mes jambes au bout du banc, comme les gens bien élevé le font. Une fois debout, je coulissai la bandoulière de mon sac avant de le suivre dans son sillage en quête du breuvage que j’allais peut-être ne pas boire finalement. Je n’étais pas sur encore.  Je commandais un Earl Grey, typiquement anglais, avant de questionner à savoir s’il avait des tasses en porcelaines. On ne répondit négativement, et cela ne me surprit guère. Dans une petite théière on fit infuser le breuvage avant de le verser dans un gobelet comme Lazar. Allons, s’en prendre au personnel était indigne de moi. Ça n’était guère plus sa faute de faire le service que d’assumer les choix douteux. J’avais horreur le gobelet mais comme disait Norine. Comme les romains. Et il semblerait que les romains buvaient dans des gobelets hideux, j’étais plutôt certaine que ça devait être des poteries, mais à ce stade ça n’allait pas me faire apparaitre une jolie tasse à échanger avec. Quel état déjà ce sortilège de métamorphose sur les verres ? J’aurais dû m’en souvenir mais je crois que la perplexité de tenir quelques chose d’aussi lait en main en bouffa chacune de mes pensées. Mon regard dans le fond du gobelet, alors que je restai a depuis consterné, je relevai néanmoins le visage avec un sourire.

On va faire avec.  - C’est que Norine serait archi-fière! Et alors j’attendais pour payer, je tournai mon visage vers le jeune Romanov. – J’aimerais un endroit agréable pour travailler. Déjà, j’ai même pas compris pourquoi tu m’as donné rendez-vous ici.

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar Empty
Jeu 1 Déc - 14:16
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @"Maximilianna S. Stein” & @"Lazar Romanov”
Ajouter un mademoiselle, mais pour qui se prenait-elle ? Princesse tant qu’elle y était ? L’un des sourcils du bulgare se haussait afin de juger le sérieux de la remarque de sa camarade. Vraisemblablement, elle était parfaitement sérieuse dans ce qu’elle disait, et attendait de lui qu’il utilise son prénom ou témoigne une certaine forme de respect en l’appelant par son nom de famille. Les convenances n’étaient clairement pas les mêmes entre pays. Lazar n’allait pas l’appeler Mademoiselle Stein, elle pouvait rêver. Peut-être ferait-il l’effort de l’appeler par son prénom entier, ou bien il utiliserait son second prénom. S’amusant de ce qu’elle lui demandait, le jeune homme rétorquait :

« Saphyra alors ? Ne comptes pas sur moi pour prononcer entièrement ton prénom et le massacrer. Ce serait un manque de respect que je ne souhaiterai pas te témoigner. »

La fin était plutôt ironique dans le ton mais avait pourtant un fond de sérieux et de vérité. Il savait très bien que dire Maximilianna lui serait compliqué, le prénom serait massacré et ce n’était pas respectueux. D’autant plus que son second prénom était plutôt bon, rappelait une pierre précieuse des plus belles lorsqu’elle était de qualité. Il s’attendait à ce qu’elle refuse catégoriquement qu’il l’appelle ainsi mais cela l’amusait ce débat sur la manière de l’appeler. De toutes manières, il n’aurait même plus vraiment besoin de l’utiliser étant donné que leur discussion serait entamée. Le débat était plutôt futile en lui-même, c’était ce qui l’amusait dans cette situation. En tout cas, il avait bien remarqué qu’elle avait retenu son prénom, pas étonnant, Lazar était plutôt inoubliable, ce n’étaient pas ses nombreuses conquêtes qui diraient le contraire. Beau comme il est, il avait tendance à marquer les esprits.
Elle accepta finalement sa proposition de boisson et se levait à son tour. Elle semblait vraiment sceptique quant à la qualité du breuvage qui lui serait servi. Si Lazar lui-même trouvait quelque chose à son goût, elle pourrait probablement y trouver également quelque chose qui pourrait lui plaire. Il s’avança jusqu’au comptoir et attendit que la demoiselle Stein le rejoigne pour passer sa commande. Une chose était indéniable, elle se comportait comme une vraie princesse, dans sa démarche, la manière de se tenir, comment elle s’extrayait du banc, tout était calculé pour lui donner cet air distingué qu’elle avait. Maximilianna insistait pour avoir une tasse en porcelaine que n’avait pas la serveuse, ce qui eut le don d’amuser Lazar qui souriait en coin aux côtés de sa camarade.
Après un moment à débattre, son thé fut servi dans un gobelet qu’elle attrapa avec un air dubitatif, plongeant son regard sur le breuvage d’un air consterné. Lazar s’en amusait pleinement et attendait qu’elle confirme accepter sa commande avant de payer, il n’avait pas très envie de payer pour quelque chose qu’elle allait balancer à la tête de la serveuse.

« Bien, bravo pour vos efforts Mademoiselle Stein. » ironisait-il.

Pendant ce temps, il donnait la monnaie nécessaire à payer la boisson comme il en était convenu, puis il tourna les talons pour commencer à sortir de la cafétéria et se mettre en quête d’un emplacement d’études libres. Lui qui n’était pas difficile et était habitué aux bancs durs comme le fer de Durmstrang malgré son éducation dans le luxe pouvait s’installer où il le souhaitait. Cependant, elle en avait décidé autrement. Un endroit agréable, comme s’ils allaient trouver ça sur le campus de Grimardent. A part rejoindre l’appartement que Lazar avait investi le temps de ses études, il n’aurait certainement pas mieux à proposer à madame la princesse Stein.

« La cafétéria ? Je ne sais pas, il paraît qu’offrir une boisson à quelqu’un peut être perçu comme un geste agréable. En ce qui concerne un lieu agréable, sur ce campus il n’y en aura que très peu. Si la Princesse Stein le désire, mon appartement n’est pas très loin, ce sera certainement l’endroit le plus agréable que je puisse proposer. »

Lazar ne cachait pas son ironie, s’il s’attendait à ce que ce travail de groupe se transforme en un tel cauchemar, il n’aurait probablement pas insister pour travailler ensemble. C’était à se demander si elle était pire que Raissa en termes d’exigence, pourtant lui-même n’était déjà pas en restes à ce niveau-là. Elle donnait l’impression de sortir pour la première fois de son château de cristal, comme si elle n’avait jamais vécu en dehors du luxe le plus complet. Pourtant, elle devient bien avoir fréquenté une école de magie, elle avait dû connaître l’austérité de ces lieux.
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Date : 13/10/24
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Saphyra, ça sera.  

Je n’avais aucun mal à ce qu’on l’appelle par mon second nom. Mon plus jeune cousin, m’appelait Saphy, et jamais elle cela ne m’avais offusquée. Qu’il souhaite ne pas m’appeler Mademoiselle était néanmoins plutôt étonnant. Ça ne dénotait techniquement que mon statut de jeune fille, en quelques sortes. S’il avait toujours eu l’intention d’essayer d’utiliser un de mes noms, pourquoi m’avoir testé avec ce Stein consternant ? Mais bon, au moins, il sembla qu’il ne voulait pas me manquer de respect; du moins, pas à cet instant. Mes pas se firent jusqu’au comptoir pour commander mon breuvage, j’attendais patiemment qu’on ait fini de couler mon Earl Grey dans ce qui ne serait pas une tasse décente avant de le prendre en main et me questionner sur ce que j’en ferais. Je tournai ma tête, notant d’ironie qu’il m’appelait d’une toute manière que ce que nous avions convenu. Pourquoi revenir au mademoiselle alors qu’on en avait convenu pour Saphyra? Mais son ton était empli d’ironie et je posai mon regard calculateur sur sa petite tête de Bulgare. Quelque chose m’agaçait. Comme une mauvaise blague. Voilà qu’il était devenu amnésique entre la table du réfectoire et le comptoir à café. Lazar paya; ce qui ne m’étonna pas, vu qu’il voulait me l’offrir à près tout. J’espérais qu’il serait un minimum décent sinon c’était comme s’il m’avait payé quelques choses pour me faire vomir; et je n’étais absolument pas boulimique malgré mon corps sublime et mince.  J’optai pour signaler que je souhaitais me retrouver dans un endroit agréable ou travailler et ma perplexité du rendez-vous ici.

Ça l’est. Quand c’est buvable. – Dis-je en ayant pas encore touché à mon breuvage des lèvres. Il proposait d’aller à son appartement et je le fixai des yeux comme à déterminer à quel point me retrouver entre les murs glacés d’un logement Romanov me plairait. Ça devait donner la chair de poule, voir n’avoir aucun chauffage. J’estimai qu’il ne me comprenait absolument pas et ce Princesse n’avait rien d’aussi agréable que lorsque ma mère le disait. C’était même plutôt agaçant. – Je pensais plus à un endroit qui soit propice au travail. Avec des livres à portée. Tu sais, une salle privée à la bibliothèque… Je sais de source-sure qu’on y est très bien.

C’était quoi ce plan chelou à vouloir me ramener chez lui. C’était ce genre de politique qu’il voulait avec elle ? En tout cas, si oui, c’était bien mal partie. Je n’avais rien d’une sang-pur qu’on couche facilement entre deux draps. Du moins, ça requérait de fortes négociations et surtout de ne pas chercher à me vexer. Roze m’avait parlé des locaux de la bibliothèque comme étant agréable. J’ignorais en quoi, vu que je n’y étais pas aller encore, mais avec ces études en soins, elle avait déjà pour sa part eu besoin de salle de travail pour leur groupe à quatre. Le seul espoir était qu’il en ait de disponible, vu que Lazar n’avait clairement pas prévu le coup et que moi je ne m’attendais qu’à une conversation rapide.

Tu invites toutes tes nouvelles connaissances chez toi ? dit-je en marchant à ces côtés en trempant ces lèvres dans le liquide brûlant après l’avoir humé. Ça en disait long sur lui.

THÉ:

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Mes compétences magiques
Maîtrises:
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Coffre Gringotts:
Sortilèges:
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Familiers:
Classe principale:
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Feat. : ???
Niveau : 50/100
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PC (compétences) : ???
PC (caractéristiques) : ???
Scolarité et Métier : Je suis un pnj commun, je vous sert à donner vie à des personnages de votre choix en cas de besoin. Tout le monde peut m'utiliser.

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Le hasard c’est “l’involontaire simulant le volontaire”.
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Ven 2 Déc - 12:48
Date : 13/10/2024
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« Parfait. » concluait-il.

Il ne le lui dirai pas mais en plus Saphyra sonnait bien plus joli que son prénom. Evidemment, elle n’avait pas choisi alors ce n’était pas quelque chose que l’on pouvait lui reprocher. Au moins, elle lui laissait le choix du prénom qu’il pouvait utiliser, ce serait bien mieux pour tous les deux. En tout cas, il commençait à sérieusement se dire qu’elle avait de nombreuses similitudes avec Raissa. Cependant, il y avait tout de mêmes des différences majeures entre elles. Déjà, Raissa, il l’apprécie beaucoup, pour le moment avec Saphyra, cela partait plutôt mal. Son thé ne lui plaisait pas, que voulait-elle, les meilleures feuilles de thé du monde chaque fois qu’elle en prend un ? Ce n’est pourtant pas compliqué de savoir que ce n’est pas possible au risque d’en épuiser le stock, tout comme de finir par en tirer une saveur fade à force de boire toujours la même chose. Lazar savait qu’il valait mieux varier ce que l’on déguste pour éviter de tomber dans la lassitude. Sans aller jusqu’à accepter des produits de qualité médiocre, il savait se contenter de qualité supérieure et non de luxe, la différence était infime, pourtant le plaisir était réel de passer de l’un à l’autre. Lazar avait utilisé le mademoiselle pour montrer à quel point elle l’amusait de ne pas être habituée à sortir de son cocon de luxe. Même sa meilleure amie buvait les boissons proposées par la cafétéria, pourquoi Maximilianne ne pourrait-elle pas en faire autant ? Cela ne faisait pas de sens.

« C’est buvable, tu verras, tu seras surprise, et ça a toujours meilleur goût quand c’est offert. »

Là-dessus, il lui adressa un clin d’œil pour appuyer ses propos avec un sourire en coin. L’objectif de base de tout cela était de lier une nouvelle amitié, d’agrandir son réseau, de faire la connaissance des Stein par le biais de l’une de leurs représentants. Au lieu de cela, ils semblaient parvenir difficilement à s’entendre, pourtant Lazar y mettait du sien, il l’avait invitée à partager une boisson avant d’attaquer le travail, il proposait de faire ce travail de groupe réellement à deux, il trouvait fournir des efforts amplement suffisants et ne comprenait pas où il échouait.
Une fois encore ils semblaient ne pas être sur la même longueur d’onde quand elle lui parlait d’endroit agréable. Cette fille était impossible à suivre et commençait presque à lui sortir par les yeux. En quoi une bibliothèque était un endroit agréable ? Par agréable, il se disait qu’elle entendait, le confort de sièges luxueux comme elle le désirait pour sa boisson, de la tranquillité. Au lieu de cela, elle parlait de la bibliothèque du campus. Même dans une salle privée, ce n’était pas ce qu’il appelait agréable. Tous deux avaient décidément deux visions différentes du monde.

« Ce n’est pas ce que j’appelle un endroit agréable. En revanche, c’est effectivement un endroit propice au travail. Il semblerait que nous n’ayant pas les mêmes définitions de certains mots. Un endroit agréable est un salon avec des assises d’exception, où l’on n’est dérangés par aucun bruit, par aucun gêneur, pas une bibliothèque, surtout quand il s’agit d’un endroit où des impurs sont autorisés à se rendre. Mais si ton fessier de princesse accepte de s’asseoir sur une chaise de la bibliothèque alors soit. »

L’irritation pouvait certainement s’entendre à la fin de la phrase de Lazar. Ce n’était même pas pour un prétendu échec à l’invitation chez lui. En fait, il n’avait aucun plan en tête avec sa camarade allemande autre que de travailler. Il lui avait proposé cet endroit en rapport avec l’utilisation de ses mots, pas avec l’intention de l’attirer dans son lit. Cependant, c’était l’intention qu’elle semblait lui prêter étant donné sa question. Pendant ce temps, il marchait à ses côtés, se rendant jusqu’à la bibliothèque comme il en était désormais convenu.

« Pas nécessairement. Tu me demandes un endroit agréable, je t’en propose un. » il n’avait pas à se justifier davantage. Il savait pertinemment n’avoir aucune intention derrière la tête envers Saphyra. Si c’était le cas elle le saurait déjà. Pour le moment, il voulait faire connaissance et travailler, strictement rien de plus. S’il devait y avoir davantage, cela se ferait naturellement, pas autrement.  « Alors, c’est bon ? » demandait-il en la voyant commencer à goûter son thé.
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Ven 2 Déc - 15:15


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Il avait beau se faire encourageant, mes espoirs que ce soit un minimum buvable était plutôt bas. Et ça c’était un peu barjot de dire que c’était meilleur quand c’était offert; c’était surtout moins désolant pour sa bourse. Et ça n’était pas un simple thé qui allait me ruinée, très loin de là. S’il échangeait le ton acerbe avec le clin d’œil, j’avoue que son attitude me laissait profondément perplexe. Tout comme le fait de m’inviter dans ces appartements. Je n’aimais pas l’ambiance du réfectoire, ça me rappelait trop que les gens ici avait autant de style qu’une paire de chaussette. Le fait qu’il soit né-moldus ou qu’il provienne des quatre coins du monde ne me dérangeait pas.  Lazar avait peut-être un peu de style, mais il s’y prenait plutôt mal jusqu’à maintenant et ce n’était qu’un gamin sorti d’un bloc de glace. Il était plein de signaux contradictoires comme continuer à l’appelé princesse avec cette point sarcastique. Je l’écoutai me retourner sa réponse concernant la bibliothèque tout comme celle s’adressant à une visite dans ces appartements, tout en trempant mes lèvres dans le breuvage, délicieusement chaud. À défaut d’être bon, il était agréable en bouche et en ce début novembre, le contraste avec la température extérieur le rendait beaucoup plus conviviale. Au moins, je n’allais pas lui cracher au visage, ce qui n’était déjà pas si mal pour sa chance.

Je n’aime pas le réfectoire. La semaine passée, un idiot a balancé un souaffle qui est tombé raide dans mon déjeuner.

Car oui, j’y mangeais. Même si je détestais cela. Je me fiais sur le fait que mes deux cousines étaient assez distrayantes pour ne pas noter ce qu’on avait mis dans mon assiette. Si nous sortions régulièrement manger à l’extérieur ou plutôt essayer de suivre Norine qui avait trouvé encore un nouveau resto à essayer, il n’en restait pas moins que la majorité de mes repas se passaient ici. Y être hors des temps de repas, c’était comme se risqué à une nouvelle catastrophe ou dégâts sur ces merveilleux vêtements.

Alors tu comprendras peut-être que ma signification d’agréable a été largement altéré depuis.

Au moins à la bibliothèque, et surtout dans les salles privées, il y avait des murs tout autour, alors à moins qu’il n’ait la brillant idée de pratique le Quidditch en même temps que faire son travail avec moi, ça allait nécessairement être un endroit vachement plus agréable. Le fait que je n’ai pas pris de café ou de thé encore, était simplement dû au fait que j’avais une bonne idée qu’il serait à peine buvable. Ce réfectoire devait servir beaucoup trop de personne en très peu de temps, alors côté qualité il était clair que ça serait loin d’être ce dont j’étais habitué. Et s’il y avait quelque chose que je trouvais dégoutant c’était un café qui n’en était pas vraiment un.

Et puis comment cela, pas nécessairement ?

Donc. Il invitait majoritairement tout ces nouvelles connaissances, chez lui ? Pas clair celui-là. Néanmoins nos pas nous avaient mené vers les portes de la sortie du réfectoire et quand il me questionna sur le thé, j’analysais à quel point je devais l’encourager ou pas avec me réponse. Je m’en tins à ce qu’il en était.

Il est chaud. J’imagine que c’est un bon point de départ.

Et il goûte quelques chose, et pas juste une tasse d’eau bouillante, retenais-je dans ma tête.

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Ven 2 Déc - 19:59
Date : 13/10/2024
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Un idiot qui joue avec son souaffle au beau milieu du réfectoire ? Assurément l’un de ces bouffons de sang-de-bourbe, cela ne pouvait être personne d’autre. Ces sans cervelle de la section de sport, toujours à inventer de nouvelles imbécilités à faire. C’était exaspérant pour Lazar, qui fort heureusement, n’avait pas encore eu à subir ce genre de comportement. Peut-être n’osaient-ils pas en la présence de l’héritier Romanov, trop peureux des représailles ? C’était une possibilité, après tout le nom des Romanov était plutôt connu.

“Ils voulaient peut-être attirer ton attention à leur manière. C’est peut-être leur manière de draguer, ils ne sont pas très futés dans la section sport tu sais.”

Son ton était clairement méprisant, mais pas à l’encontre de Maximilianna, à l’encontre de ceux qu’il critiquait. Ce n’était pas étonnant qu’elle ait de mauvais a priori du réfectoire après cela, alors que les produits n’était pas nécessairement mauvais, bon en général il ne consommait pas sur place de tout sens. Il supportait mal la compagnie de tous ces êtres inférieurs. Et puis, il consommait rarement la nourriture du réfectoire, il préférait se sustenter avec une nourriture de meilleure qualité chez lui à son appartement, préparée par son elfe de maison, c’était bien meilleur, un vrai chef !

“Je peux comprendre en effet, l’incompréhension est désormais expliquée.”

Allait-elle insister sur le fait qu’il remarque toutes ses connaissances chez lui ? Quand bien même c’était le cas, où était le problème ? Il effectuait tout de même une sélection en fonction du statut de sang et de la noblesse de la personne. Cela réduisait déjà drastiquement le nombre de personnes. Surtout à Grimardent qui est si mal fréquentée avec leur obstination à s’ouvrir pour tout le monde.

“Déjà je n’invite pas d’être inférieur ou des personnes issues de la plèbe, il faut un rang minimum. Ensuite, il faut que la personne me plaise. Bref, on doit travailler non ? Pourquoi t’intéresses-tu à cela ?”

Lazar buvait à son tour de son café qui commençait à refroidir et perdre de sa saveur, il n’avait pas très envie qu’il devienne complètement fade alors valait mieux le finir rapidement. A côté de lui, elle admettait que ce n’était pas si mauvais que cela.

“Tu vois, j’avais raison, ce n’est pas si mauvais.

Ils sortaient du réfectoire et se rapprochait petit à petit de la bibliothèque.
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Sam 3 Déc - 5:19


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Je déteste qu’on me regarde avec des yeux de merlan quand je sais pertinemment que j’ai bel et bien de bonne raison d’agir comme je le fais. N’en déplaise à Lazar; si mon agacement n’avait pas passé un certain stade, j’avoue que je me serai passé de lui raconter ma petite mésaventure; néanmoins comme il semblait plutôt déterminé à vouloir me faire sentir mal pour aucune bonne raison de sa part, j’avais opté pour la vérité dans son ensemble. Qui qu’il soit, il n’avait même pas été foutu de venir chercher son ballon dans mon plat et après mon état de consternation, j’avoue que le sourire coincé de Norine et de Roze avait fini par me dégivrer. Vous savez quand quelqu’un essaie de ne pas rire mais que c’est vraiment trop fort ? Roze avait agité sa baguette, nettoyé ma tenue. Norine avait pris le ballon avec un calme olympien avant de le laisser tombé au sol à côté d’elle comme s’il s’agissait de l’un de ces sacs, ça avait fait un gros pouf en tombant et après dix secondes à se regarder intensément dans les yeux, c’était elle qui n’avait pas été capable de s’arrêter de rire. Moi j’avais l’air trop figé pour réagir autre que par le vif émoi et deux grands yeux de stupeur. S’en était suivi Rozé, dont le rire contagieux de Norine l’avait tout bonnement achevé et du mien qui avait commencé de manière sarcastique et qui finalement s’était joint aux leur. Cinq bonnes minutes de fou-rire. Néanmoins, ça ne me donnait pas le goût d’y rester bien longtemps. Une deuxième vague d’attaque au ballon était toujours à prévoir.

Je t’avoue qu’il s’est montré très… peu intéressé à venir récupérer son ballon.

Pourtant les filles avaient eu l’air de bien se marrer après. Peut-être s’attendait-iel à un retour de circonstance égale au choc et au rire que cela avait créer. D’avoir trois jeunes femmes à baguette rompu n’était peut-être pas un choix idéal pour faire connaissance et s’en sortir sans quelques maléfices sur le dos.

Je me questionnais. C’est tout. J’aime bien comprendre à qui j’ai affaire.

Donc. Allons par déduction. J’avais le titre, le sang et… je lui plaisait, vu son offre initiale. En politique, c’était toujours bien de connaître ce qui plaisait et déplaisait à ses ennemis. J’ignorais quel maillon j’occupais mais si mes calculs étaient exacts, j’étais du bon côté pour lui soutirer potentiellement des faveurs ou des services. Intéressant! Les lèvres trempées dans mon breuvage dont pour le moment j’appréciais au moins la chaleur, je goutai à ce thé offert dans le plus laid des gobelets que la terre n’ait jamais portés. S’il était buvable, peut-être m’y laisserais-je tenté une prochaine fois, tout en apportant une tasse décente cette fois-là. Je devais m’avoué un peu vaincu, ça goutait un peu le Earl Grey, à défaut d’avoir l’air d’une vraie tasse de thé anglais.

Ce n’est pas si mauvais, mais ce n’est pas particulièrement bon non plus.

La nuance était là pour marquer que je ne capitulerais pas facilement sur la qualité des breuvages. Pour autant ça n’aurait pas dû avoir autant d’importance pour le Bulgare, outre qu’il voulait gagner son point de match contre moi. Une seconde gorgée et je passai à travers le cadrage de porte en marchant à ces côtés direction la bibliothèque. Je croisai une collègue en Commerce et la saluait rapidement de la tête avec un sourire après qu’elle m’avait appelé par mon nom; sang-mêlé ou né-moldus, mais pour moi tant qu’elle continuait à s’habiller avec soucis, j’étais assez contente pour lui envoyer une salutation. Je n’avais même pas besoin de regarder de côté pour noter la pointe de désaccord dans le regard de celui avec qui je marchais et honnêtement son opinion sur la question n’allait pas m’empêcher de saluer la foule.

C’est que ça ne passe vraiment pas! Dis-moi pourquoi es-tu à Grimardent si presque leur vue te dérange tant ? Y’a vraiment aucun tri sur les élèves ici, de partout et de tout statut.

De sang, n’ajoutais-je pas. C’était pas nécessaire au fond. Même certains de nos enseignants n’était pas des sangs-purs, ce qui était parfaitement logique sous tout théorie. Pourquoi se mettre à mal quotidiennement à s’en faire hérissé le poil ? Et surtout, pourquoi Politique ? Après tout, il ne pourrait pas snober tout le contingent d’élève et les profs qu’ils trouvaient inférieur à lui.  Pour autant que je brillais de mille feux, que j’avais l’air de la plus doué et de la plus intéressante; de savoir à qui je m’adressais dans ce cadre ne me dérangeait qu’à moitié. Je savais fermer les yeux ou juste détesté profondément dans ma tête les individus. J’avais l’air certes d’une princesse, et oui, j’en était bel et bien une. Mais je savais aussi m’organiser pour atteindre mes buts, et sans pour autant me dénaturer.

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Lun 5 Déc - 10:48
Date : 13/10/2024
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Lazar essayait simplement de faire la conversation avec Maximilianna, son objectif premier restait de se faire une amie précieuse dans cette classe qui lui donnait de l’urticaire. Seulement, sans qu’il ne parvienne à saisir pourquoi, il était extrêmement difficile de parvenir à une conversation détendue avec elle. Tous les deux étaient sur la défensive, alors qu’avec Raissa, tout se passait très bien et la Stein à ses côtés avait beaucoup de similitudes avec elle. Malgré cela, il avait la sensation de ramer alors qu’il avait fourni des efforts, l’avait invité à la cafétéria, avait payé sa boisson, même sa meilleure amie appréciait ce genre de gestes. Pour Saphyra, il ne parvenait pas à définir ce qu’elle appréciait, ce qu’il devait faire pour entrer dans ses bonnes grâces. Le bulgare ne demandait rien de plus qu’à faire connaissance et former un duo d’exception dans leur classe, rien de plus. Aucune arrière-pensée, aucun regard déplacé, rien, cela ne lui venait même pas à l’esprit, il était là pour travailler et agrandir son réseau, rien de plus. Même s’il apprécie la solitude, tout iceberg qu’il pouvait être. Le temps était parfois long sans personne à ses côtés. Lui qui avait été habitué à côtoyer sa meilleure amie sur les bancs de Durmstrang, cela lui faisait bizarre. En plus de devoir supporter la présence d’êtres inférieurs dans sa classe, parfois sur le même banc que lui. Il ne s’était même pas moqué de ce souaffle ayant atterri dans son repas, cela n’avait rien d’amusant à partir du moment où cela impliquait un lourdaud qui ne devrait même pas fréquenter cette université comme 80% des élèves de Grimardent.

« Etrange. Les êtres inférieurs ont vraiment des comportements étranges. A quoi bon attirer ton attention pour ne même pas en profiter. A moins qu’il soit assez nul pour rater une passe au point qu’elle atterrisse dans ton repas. Auquel cas c’est extrêmement affligeant et me fait me demander une fois encore sur quels critères sont sélectionnés les élèves… Ils prennent vraiment n’importe qui. » finissait-il par souffler avec exaspération.

Néanmoins, Lazar comprenait désormais les réticences de la princesse à venir se restaurer dans cet endroit. Le bulgare préférait en général retourner à son appartement pour manger et n’y prenait que des boissons, telles que son café caramel. Une demande peu courante lui avait dit la serveuse. Evidemment, Lazar est unique, il ne peut avoir que des demandes originales.

« Et donc ? Tu parviens à savoir à qui tu as affaire ? »

Le jeune homme ne s’était même pas posé la question de savoir si Maximilianne lui plaisait ou non. Certes, il aimait beaucoup les femmes et multipliait les conquêtes, néanmoins, lorsqu’il avait une chose en tête, il ne s’en détournait pas. Quand il avait voulu aller vers Yara pour tenter une approche séductrice, il l’avait fait. Pour Saphyra, il n’était là que pour le travail et n’avait à aucun moment prit le temps de la détailler. Sa proposition de gagner ses appartements était uniquement dans le but de répondre à sa demande d’un endroit agréable. Le loft comportait un salon aux meubles confortables qui auraient laissé tout le loisir à la princesse de poser son précieux fessier confortablement.

« Je ne t’ai jamais dit que c’était excellent non plus. Ça dépanne pour éviter de retourner à son appartement. Je me vois mal faire des allers-retours jusqu’à chez moi chaque fois que j’ai envie d’un café. On ne peut pas transplaner ici. »

Comme dans beaucoup d’écoles, le transplanage n’était pas possible pour la sécurité de tous soi-disant. Pourtant ce serait bien pratique pour pouvoir effectuer des allées et venues librement. Quitter l’enfermement de l’école de magie pour en retrouver un autre, ce n’était pas vraiment les plans qu’il avait pour sa vie de jeune adulte en sortie de Durmstrang. Malheureusement, il n’avait pas vraiment eu le choix.

« Difficile de manquer une occasion d’avoir un représentant à l’ouverture d’un tel endroit. Notre monde tend vers une ouverture sur tout et tout le monde. Si nous voulons survivre et rester une famille puissante, nous n’avons d’autre choix que de placer nos pions. Je suis ici pour représenter les Romanov. Et toi ? Pourquoi es-tu sortie de ton château pour fréquenter un endroit qui correspond si peu à tes standards ? »
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Lun 5 Déc - 21:10


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Ce qui aurait été très sain pour sa propre sécurité. À y bien penser, probablement que Rozé serait intervenue et j’aurais calmé ma colère en notant l’offense dans une liste mentale. Mais à quoi bon s’attarder à cela puisqu’il ne s’était réellement rien passé. Néanmoins, ça semblait faire son bout de chemin dans la tête du glaçon – garçon ! Comme s’il s’imaginait que je n’avais pas des bonnes raisons pour détester cet endroit, déjà! Il aurait dû tout de suite comprendre que j’étais dans mon droit de l’être.

J’imagine qu’il préférait éviter que je lui donne l’air encore plus idiot.
Je n’ai pas cherché qui en fait. C’est ma cousine Norine qui est sur le coup.


Ce qui était vrai. Norine était partie avec le ballon dans son sac; et je me fiais sur elle pour trouver l’individus en question. J’avais d’autre chose à faire de mon quotidien et mes minutes méritaient de ne pas être peuplé du constant agacement que serait de trouver le coupable. Norine, elle, aimait bien les ragots et s’informer de tout et de rien. Elle était même assez bonne pour tous savoir ce qui se passait sur le campus, savoir quand il y aurait des fêtes, ect. Je pouvais m’y fier pour dénicher le poteau rose.

C'est trop tôt pour me prononcer.

Le gobelet entre les mains me réchauffait les mains doucement alors que je marchais au côté de Lazar et prenais la direction de la bibliothèque. J’étais bien consciente qu’on ne pouvait transplaner; c’était un peu agaçant mais pas surprenant. Ça aurait été tellement plus simple, mais question de sécurité oblige, d’ailleurs, Norine c’était acheté une planche à roulette magique en début d’année et on pouvait se fier à elle pour rouler exactement ou elle n’avait pas le droit; soit dans les couloirs de l’école. Elle avait tenté de me montrer comme l’utiliser, mais j’ai eu l’air tellement gauche dès le premier essaie! On m’avait certes appris à danser très jeune; mais tenir sur une planche ne nécessitait clairement pas le même équilibre. Une seconde gorgée traversa mes lèvres et malgré moi un certain soupir d’aise, que la majorité des breuvages chaud à ce temps-ci de l’année générait pour les plus communs des mortels.

D’ordre général, je préfère me passer de quelque chose que me forcer à y aller pour la médiocrité.


On ne pouvait pas toujours choisir; ainsi il y avait toujours quelques bémols à cette règle de conduite; mais c’était vraiment la plus juste que je pouvais lui donner. J’avais beau ne pas choisir mes partenaires de travaux, une chose était certaine, je m’assurais qu’il en soit grandi et de leur avoir apporter ma clairvoyance. Il ne pouvait pas être parfait, personne ne l’était sauf moi, alors si la personne était moindrement ouvertement à s’améliorer c’était une optique qui me réjouissait grandement. Des personnes médiocres, j’en connaissais un certain lot que je me devais de fuir la présence. Vous savez ceux qui ne cherche qu’à rester accroupi et se rouler dans leur tout petit monde avec leur plaid. J’aspirais à grand. J’étais grande, voyons!

De un. C’est un domaine, et non un château. De deux, je suis ici, parce qu’on m’y a obligé en quelque sorte. Et je compte les jours de sursis de mes libertés personnelles en voulant bien les user jusqu’à la moelle. Alors si cela s’avère utile à ma famille, alors c’est aussi bon pour moi! Et puis, j’ai négocié pour prendre une seconde filière. Mes cousines sont ici, et la directrice est de la famille de mon arrière-grand-tante.  Не съм толкова затворен за света, колкото можете да си представите. Je suis même plutôt l’opposé en fait. J’ai un œil critique et n’accepte pas n’importe quoi! Ça me semble tout à fait normal. Mais je doute que nos standards soient les mêmes, Junger Mann aus dem Eis.

Bulgare, Anglais, Allemand; je ne pouvais pas vraiment dire que j’étais une fille qui vivait dans une tour bien loin du monde.

Je doute que tu places très bien tes pions si tu les appellent des sous-être ou des sang-de-bourbe.  Tu as beau être ici, mais ça ne veut rien dire si ce n’est que d’être une peinture vivante accroché dans la salle de classe.

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Mar 6 Déc - 10:10
Date : 13/10/2024
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Fuir après avoir commis une telle idiotie. C’était encore pire que d’avoir fait cette connerie, ne pas l’assumer et fuir les conséquences. Complètement affligeant et peu étonnant de la part d’un être inférieur n’ayant reçu aucune éducation valable. Tous les hommes en section sport étaient définitivement tous les mêmes : des décérébrés encore plus bêtes que leurs pieds. Lazar n’avait absolument aucun respect pour eux, peu importait leur statut de noblesse ou de sang. Aucun pour relever le niveau des autres, tous correspondaient merveilleusement à ce cliché.

« Il vaut mieux assumer plutôt que fuir. Mais tu as bien fait de ne lui accorder aucune attention puisqu’il a préféré partir la queue entre les jambes. »

C’était d’un ton glacialement méprisant envers ce garçon que le bulgare avait répondu. C’était bien une chose qu’il détestait autant que les impurs, le manque d’éducation, cela allait de pair de tout sens. Rien de surprenant finalement. Comment attendre de ces personnes dotées d’un intellect inférieur une éducation potable ? Impossible.

« Je vois. En tout cas, j’ai bien retenu que la prochaine fois, si je souhaite te proposer une boisson, je le ferai dans un endroit approprié. »

C’était d’un ton légèrement amusé qu’il avait fait cette remarque. Une très légère pique tout en étant sérieux dans le fait qu’il aimerait bien qu’il existe une prochaine fois. Même classe, même statut, pourquoi ne pas se lier d’amitié ? Allait-elle avoir encore des préjugés sur ce qu’il pouvait pensait ? L’idée de la mettre dans son lit était toujours assez loin de lui à ce moment-là. Certes, il avait succombé aux charmes de la demi-vélane qu’est Teddy, mais de manière générale, il s’était toujours juré de ne pas tomber dans les mêmes pièges que son père. Ne jamais s’incliner face aux charmes d’une femme, c’est mauvais pour les affaires. Pour preuve, sa demi-sœur qu’ils avaient dû adopter pour éviter toute débâcle médiatique. Lazar n’avait strictement aucune envie que cela ne lui arrive. Alors, il restait attentif à ce qu’il faisait de manière générale, surtout avec des femmes du statut de Maximilianna.

« Je trouve que tu exagères en qualifiant ça de médiocre, ce n’est pas si mauvais. Mais je comprends l’idée. »

Elle faisait bien ce qu’elle voulait. Certes, ce n’était pas le meilleur café qu’il puisse boire, son elfe en préparait du bien meilleur, mais au moins il pouvait avoir son café entre les cours. Il lui serait bien compliqué de se passer de café alors qu’il a été tant habitué à en boire. Une chose était certaine, s’ils devaient à nouveau travailler ensemble, il lui ramènerait plutôt du café ou du thé préparé par son elfe, plutôt que celui de la cafétéria. Au moins, il avait appris quelque chose à son sujet. Était-ce terminé ? Il ne l’espérait pas.
Elle habitait un domaine, c’était même une occasion de la taquiner plus encore à ce sujet. Il apprenait en tout cas qu’elle aussi n’était pas à Grimardent de son plein gré, c’était intéressant à savoir. En quelque sorte, ils étaient dans la même posture. Le sursis de ses libertés ? Peu étonnant, elle était aussi sujette au mariage arrangé. Même si Lazar comprenait parfaitement leur intérêt, il avait toujours du mal avec cette notion. Le bulgare était tout à fait apte à choisir lui-même sa prétendante, pourquoi le lui imposer ? L’alliance n’en serait certainement que meilleure si les deux jeunes amants s’appréciaient, plutôt qu’un mariage forcé. Malheureusement, cela se faisait depuis des siècles, difficile d’y déroger.

« Au moins, nous avons effectivement des points communs. Nous sommes tous deux en sursis pour notre liberté et je ne suis pas non plus ici de mon plein gré. Alors non, je ne place pas mes pions, ma famille les place. Ce n’est pas parce que le monde veut s’ouvrir que j’ai particulièrement envie de m’y ouvrir. Je suis absolument contre ces histoires de portails entre les écoles. Pour preuve cet idiot qui balance son souaffle dans ton repas. En appliquant une meilleure sélection cela n’arriverait pas. Cela me fait me demander en quoi nos standards ne sont pas les mêmes ? Tu ne tolères pas la médiocrité, tu as un œil critique, nous n’avons peut-être pas le même degré de médiocrité pour certaines choses mais cela se rejoint tout de même. »

Lazar estimait qu’il valait mieux ne pas parler bulgare, même si elle le connaissait, ce serait un manque de respect envers elle puisqu’il ne connait pas sa langue. Valait mieux s’en tenir au langage commun par respect pour elle. C’était en tout cas son avis.
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Mer 7 Déc - 5:49


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Qu’essayait-il de me faire avaler celui-là ? Certes, nous avions des points en communs. C’était le cas de beaucoup d’enfant sang-pur en somme. Si certains avait peut-être plus de latitude que moi; les conséquences de déroger aux directives familiales pouvaient s’avéré particulièrement dévastatrice. Elle avait besoin d’avoir ce bon œil posé sur elle, grand-père, la mère de Rozé, père, même oncle Foug. Je devais me montrer innovante et géré ce que la vie m’envoyait au visage; charmer le destin quoi! Je devais être irrésistible et flamboyante, marqué les esprits et ramener aussi de nouveau client plus jeune. Rallié des jeunes à moi politiquement aussi. La liste qu’on m’avait donnée était plutôt chargé et pourtant j’y prenais grandement plaisir. Changer un Romanov ? Déjà si je finissais par lui faire dire né-moldu au lieu de sang de bourbe, j’aurais probablement droit à une mention d’honneur pleinement mérité. Et je savais que j’y arriverais tôt ou tard.

Y’a des malhabile aussi dans notre cursus… pas juste en sport.


Et actuellement, tant qu’il continuait à nommer les né-moldus des sang-de-bourde, il cochait dans cette case. Je n'appliquais pas mon regard sur lui pour lui passer le message à cet instant, mais ça viendrait peut-être. C’était très malhabile politique que d’éliminer une partie de l’électorat. C’était comme écrire dans son planning – Foncer dans un mur. Voyons! Y’avait encore du travail et plus les secondes passaient plus elle avait des doutes sur la note de ce travail qu’elle devait remettre avec Lazar. Faire les parts séparés, c’était peut-être un peu osé en sachant que notre opinion allait teinter nos écrits. J’étais si ouvert et lui… si… si…  Non, ça n’allait pas fonctionner. Ce travail serait une catastrophe, et j’allais me claquer une mauvaise note avec un sang-pur guindé avec des conceptions archaïques et particulière hors du temps. J’étais l’Allemande la plus foncé de toute ma descendance. J’étais l’image de l’inclusivité. J’étais radieuse et solaire. Je n’allais pas déposer un mémoire à conservateur; c’était pas moi du tout cela.

D’ailleurs, j’espère que tu as bien écrit né-moldu dans notre travail en commun.

Voilà! Problème adressé! On ne perd pas de temps ici. Je trempais mes lèvres dans le breuvage dont la température était toujours bien stablement chaude. Je bus la gorgée sans y gouter, simplement pour savourer la tiédeur descendre dans ma gorge. Je n’allais quand même pas donner notion de questionnement à notre enseignement. J’avais quelques doutes d’ailleurs qu’il ne m’ait jumelé que pour régler son problème au stalagmite polaire; que je trouvais d’ailleurs un peu moins froid de seconde en seconde. J’allais le faire fondre ? Comme un bonhomme de neige en été ? Peut-être traînait-il son petit nuage de neige dans son sillage pour se converser. Je n’avais pas cherché. Mais mon impression était que ce n'était probablement pas le cas.  Encore à gauche et il serait à la bibliothèque.

Il enlève des points sinon.


Autant lui forcer un peu la main à celui-ci. Déjà, tant qu’ils n’avaient pas tous deux à s’installer devant la classe pour faire un exposé au groupe c’était déjà ça! Ce travail serait parfait, et j’allais m’en assurer.

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Jeu 8 Déc - 16:37
Date : 13/10/2024
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Des malhabiles dans leur cursus. Bien évidemment, le nombre de personnes ayant reçu une éducation digne de ce nom dans cette université pouvait se compter sur les doigts des mains. Forcément que cela engendrait la présence d’individus de la sorte dans leur cursus et dans le reste de l’école. Cependant, les étudiants en section sport étaient des spécialistes en la matière. A se demander comment ils pouvaient élaborer certaines stratégies pointues pour le Quidditch. N’avaient-ils aucune capacité de réflexion pour d’autres choses ? Ce n’étaient pas des gens avec qui le jeune Romanov avait quelconque envie de traiter, issus de noblesse ou non. Il s’était également orienté vers le cursus politique afin de côtoyer un contingent de personnes ayant un degré d’intelligence minimal. Pour lui-même apprendre certaines choses afin d’affiner son discours, améliorer ses talents d’orateur déjà très élevés, après tout il était un Romanov, il ne pouvait qu’être déjà très doué et charismatique.

« Evidemment, tant qu’il n’y aura pas de filtre à l’entrée il y en aura partout. Seulement les sportifs sont particulièrement débiles. »

Lazar était loin de se douter ce que pouvait penser Maximilianna à son sujet. Eduqué dans le berceau bulgare où le mélange des sangs n’est pas toléré et les sorciers nés-moldus n’existent pas, ou du moins, ne sont jamais dotés de baguette magique. C’était pour lui on ne peut plus naturel que de penser de cette manière, et bien qu’ayant eu de nombreux contacts avec les familles nobles du monde, il s’attend toujours à ce qu’ils pensent comme lui. D’autant plus qu’il n’avait aucun problème à dire les choses de la manière dont il les pensait. C’était un garçon assez direct. D’ailleurs, la question qu’elle lui posa reçu une réponse évidente à ses yeux.

« Je n’en fais pas mention, ils ne sont pas censés exister, comme les impurs. Seuls les vrais sorciers ont le mérite d’être appelés ainsi, les autres ne devraient même pas être dotés de baguette. »

A quoi bon écrire au sujet d’une population qu’il considérait comme n’existant pas ? Pire encore, ils n’existaient vraiment pas en Bulgarie. Jamais l’on ne verrait un moldu recevoir une baguette, peu importe son appétence à la magie. Cela ne se faisait tout bonnement pas. Saphyra pourrait très bien dire ce qu’elle voulait à ce sujet, il ne changerait pas son travail pour inclure ces sous êtres. Terminant son propre café qu’il avait commandé avant elle, Lazar le jetait dans l’une des poubelles à disposition des étudiants sur le chemin vers la bibliothèque.

« Il n’en enlèvera pas pour cette raison en tout cas. »

Si elle en faisait mention dans sa partie, grand bien lui fasse, elle pouvait penser ce qu’elle voulait. Lui ne le ferait pas. Ce n’était pas sous prétexte que l’Université souhaitait s’ouvrir à n’importe quoi et n’importe qui, que c’était le cas de tous. Lazar ne reconnaîtrait jamais la valeur de cette population de sorciers. Quelques pas encore et ils étaient arrivés à la bibliothèque dont le bulgare ouvrit la porte et laissa entrer sa camarade d’une manière distinguée. C’était cela l’éducation qu’il avait reçue. Certes, chez les Romanov c’étaient souvent les hommes qui détenaient le pouvoir, ils n’en étaient pas pour autant des misogynes qui n’ont aucun respect pour les femmes.
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Ven 9 Déc - 18:11


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Qu’est-ce qui était plus idiot dites-moi! Avoir une mauvaise note parce qu’on écrivait des mots peu avisés sur un rouleau de parchemin ou juste de faire comme si une strate complète de notre société n’existait pas. Et il continuait à me citer la même rengaine, en boucle comme si cela allait un jour faire plus de sens. Alors que ça n’en faisait absolument aucun à mes oreilles et à disons la grande majorité des étudiants de Grimardent. Il n’allait pas toujours pouvoir éviter le sujet, faire comme s’il n’était pas censé exister comme il disait. Une chance pour moi, ce n’était pas le sujet de notre travail!

C’est déjà cela, j’imagine.

Je pris une gorgée à nouveau du breuvage puis je n’eus pas à attendre ou à tendre le bras, Lazar s’occupa d’ouvrir la porte et j’entrai dans la bibliothèque lambrissée de bois qui avait l’odeur et le look d’une pièce neuve. On ne pouvait même pas dire que la pièce sentait les vieux parchemins, ou avait cette odeur de poussière caractéristiques des hauts lieux de savoir. Non, c’était neuf, ça sentait le neuf! Comme j’aimais cela dans un sens. J’approchai du comptoir d’où une petite dame s’agitait à trier des parchemins et des livres étendus de par et autre de son plan de travail. Elle avait l’air occupé sous ces petites lunettes en demi-lune passé mode. Néanmoins la bienséance était de ne pas la déranger jusqu’à ce qu’elle vienne elle-même vers moi et j’en profitai pour poser son gobelet moche sur le comptoir et faire demi-tour pour regarder Lazar qui se joignait à moi.

Je me demande ou ils ont ramassé tous ces bouquins. C’est pas comme s’il les amassait depuis des centaines d’années…

C’était une observation, tout simplement. Grimardent était nouveau et à quelques parts ça me semblait très étonnant qu’il ait trouvé autant de livre et parchemin pour soutenir nos études ici. À croire que Prewett avait prévu cela toute sa vie avant d’ouvrir ces portes. La vieille femme avec sa tête toute blanche devaient avoir muri l’idée pendant un temps incalculable avant de se lancer! Je posai sa main à mon collier, uniquement tic que j’avais, sans s’en rendre compte et frottait du bout des doigts l’énorme pierre bleu sombre dans son écrin d’or blanc. Était-ce le contact dans ma main qui m’aidait à penser ou simplement parce que le contact me plaisait, je n’avais jamais vraiment compris; mais aujourd’hui c’était ce collier que j’avais au cou, un autre jours un bracelet, et ainsi de suite. Peut-être était-ce que les bijoux étaient le centre de ma vie et de mes aspirations.

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Lun 12 Déc - 16:50
Date : 13/10/2024

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C’est déjà cela, qu’elle disait. Clairement, Maximilianna n’était pas satisfaite par la réponse que Lazar lui avait fournie et il s’en rendait bien compte. Seulement, il n’avait pour le moment aucune raison ni intention de changer sa manière de faire, la jeune femme pourrait parvenir à l’y convaincre par divers moyens, mais en attendant, rien ne changerait. Après tout, il avait toujours procédé ainsi à Durmstrang, jamais il n’avait mentionné cette partie de la population sorcière et jamais on l’avait sanctionné pour cela, même par un simple retrait de points. Le bulgare était même persuadé que dans son institut, ce serait l’inverse qui serait sanctionné : le fait de les mentionner alors qu’ils n’ont pas leur place dans le monde magique.  



Ils arrivèrent tous les deux à l’intérieur de la bibliothèque, un aspect tellement neuf que l’endroit en perdait de son charme. Le propre d’une bibliothèque était cette odeur de vieux livre ou parchemin, ces vieux rayons en bois qui émettaient cette odeur caractéristique. Là, tout était neuf, les meubles étaient contemporains, dans un style que Lazar n’appréciait pas du tout. Ce n’étaient pas ces meubles anciens, aux dorures excentriques qu’il appréciait. Malgré tout, la pièce était remplie d’une multitude de livres et parchemins, comme le soulignait Saphyra, c’était à se demander où ils avaient pu trouver tout cela. Probablement des dons, se disait-il, après tout l’ouverture de cette Université était un événement mondial majeur dans la communauté des sorciers, cela avait dû attirer les regards, les financements, les partenariats avec de nombreuses familles dans le monde. Ce n’était certainement pas pour rien que les Romanov insistaient autant pour qu’il s’y rende.  



« Des dons certainement. La doyenne a probablement aussi une collection personnelle bien remplie, je ne sais pas. A dire vrai, j’admets également que c’est surprenant une telle collection dans un lieu aussi neuf. »  



Devant eux, derrière le comptoir, la bibliothécaire semblait toujours ne pas leur porter la moindre attention. Chose dont avait horreur Lazar qui se devait d’être servi dans l’instant, sa personne importait plus que n’importe quelle autre chose, surtout ce qu’elle pouvait être en train de faire peu importe ce dont il s’agissait.  



« Bonjour, nous aimerions utiliser l’une de ces salles privées que vous mettez à disposition des étudiants s’il vous plaît. » dit le jeune Romanov en se signalant un peu plus fortement afin de marquer sa présence auprès de l’employée.  



Celle-ci, irritée d’être ainsi dérangée par un tel impertinent qui ne lui laissait même pas le temps de classer le parchemin qu’elle avait entre les mains alors qu’elle l’avait très bien vu entrer, leva un regard accusateur sur l’élève.  

« Bonjour jeune homme. Nous sommes dans une bibliothèque ici, vous être prié de baisser d’un ton. Concernant votre demande, merci de signer ce registre avec vos noms, vous pourrez ensuite vous rendre dans l’une des salles, repassez par ici en partant afin de valider votre départ. »
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Mar 13 Déc - 4:43


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Peut-être était-ce parce qu’on l’avait bien élevé ou tout simplement parce que j’ai d’autre observation à faire mais déranger l’honnête travailleuse entrain de poinçonné les nouveaux documents ne m’avaient à peine effleurée. J’avais passé peu de temps ici depuis la rentrée et si ça n’avait pas été de ce travail avec Lazar, j’y serais probablement venu en but en blanc pour arpenter les allées à un moment ou un autre. J’avais cette soif d’apprendre et de devenir la meilleur, point barre! Si certains de mes homologues sang-purs appréciaient ne rien faire de leur journée et attendre que leur dû leur tombe sur la tête ce n’était clairement pas l’option que j’avais choisi. Je ne voulais pas être reconnu pour mon nom de famille uniquement, de ma lignée; je voulais être cette étoile brillante qui m’apporterait à de nouveau sommet, ma famille et moi. Je n’étais pas destiné à prendre la tête de la famille ? J’allais leur faire regretter mon talent quand ils m’auraient vendu aux enchères des jeunes femmes à mariée! Alors que la femme prenne un peu son temps n’était que me permettre d’adresser une question tout haut et noter cette expression tout aussi intéressée que je devais probablement projeter. Lazar se tentait à une hypothèse et je haussais les épaules tout en caressant le saphir solidement campé au cœur du collier qui reposait contre la peau délicate juste en dessous de mon cou.

Si moi, j’étais prête à attendre pendant que je procédais à l’observation des lieux, ce n’était pas la nature de mon homologue qui lui décida soit de prendre les devants ou tout simplement appréciait embêter les honnêtes gens; la réponse à cette question, je ne l’avais clairement pas définie par contre quand je tournai ma tête pour observer l’employés, son rictus donnait l’impression qu’elle lui aurait bien envoyé des éclairs avec ces sourcils. Sourcils qui méritaient un petit coup de pouce d’ailleurs tellement ils étaient touffus. Ça n’en rajoutait que plus à l’effet comique mais néanmoins malaisant de la situation alors qu’elle clamait à Lazar qu’il était qu’un gros lourdaud à parler aussi fort dans une bibliothèque. C’était pas vraiment les termes utilisés, mais c’était bel et bien ce qu’elle avait voulu lui lancé avec son regard accusateur. Je pris une gorgée de mon thé afin de cacher l’incurvation de mes lèvres alors qu’il se faisait sermonner par le personnel avant de passer à côté de Lazar, tourné la page jusqu’à une place vide et inscrire mon nom et le sien tout en long avec la plume totalement banal mis à leur disposition dans une écriture manuscrite d’une absolue beauté et lisibilité.

Merci de votre patience et pour les instructions, vous avez manifestement beaucoup de travail. Navré du dérangement.

Je parlai bas et essayant de briser la tempête qui s’animait derrière ces petites lunettes en demi-lune et ces airs de bonne femme rondelette. Avant de faire un signe de tête à Lazar qu’il n’avait plus qu’à se bouger. Elle se frotta les mains en lançant un second regard vers le Romanov comme si elle s’attendait que les excuses viennent de lui, chose qu’elle ressentait n’arrivaient probablement jamais. En politique, il fallait savoir placer ces pions, sourire au bon moment et caché des choses aux autres. S’il se faisait un malin plaisir à se mettre à dos la préposée de la bibliothèque, jamais il n’obtiendrait ces petits coups de pouce qu’eux seul pouvaient leur prodiguer alors qu’il recherchait une information archi-précise ou un passe-droit pour réserver un volume qui n’aurait pas dû l’être. Le glaçon devait apprendre à jonglés avec les nouvelles conditions de son environnement car sinon, c’est son environnement qui ne lui ferait pas de cadeaux. Ils n’étaient plus à Durmstrang, ici. C’était une des concessions les plus faciles à faire et qui rapportait gros.

Déjà, je partais d’un bas engagé avec mes talons hauts qui claquaient contre le dallage et dont j’essayais d’atténuer le son comme toujours dans une bibliothèque. Ça ne fonctionnait pas vraiment, mais c’était le minimum pour une habitué tel que moi. Le gobelet à demi-vide refroissait tranquillement dans mes mains et je ponctuais mes déplacements de petite gorgés silencieuse alors que je cherchais ces fameuses pièces fermées, en premier lieu du regard et puis littéralement en suivant le couloir qui menait vers le fond. Quand je trouvai un local d’apparence vide, je tournai la poignée avant de rentrer dans la petite salle contenant une table de bonne facture en bois poli et ciré, ainsi que quatre chaises autours.  La pièce était-elle qu’il y avait un trou dans le plafond au-dessus de la table comme pour l’illuminer par la luminosité naturelle. Ce que je trouvais vraiment intéressant et ingénieux, moi qui aimais les nouveautés et préférait les lumières naturelles à l’éclairage de baguette ou de torche. D’ailleurs, une clarté plutôt grise en cette journée de novembre, parsemé d’éclaircis donnait un timbre plutôt calme à la scène. Je m’imaginais sans peine travailler sous le tambourinement des goûtes de pluie contre la vitre et cela eut tendance à trouver l’idée encore plus amusante à ce décor plutôt atypique.

J’aime bien.  

Déjà mon regard se reportait vers la porte alors que Romanov la refermait derrière lui. Ces salles supprimaient-elles le son ? Prévenant tout opportuniste d’écouter un échange animé entre deux élèves ou avaient-elle seulement été construite pour n’accorder que l’espace nécessaire pour qu’un groupe y travaille. Ils le sauraient bien vite si quelqu’un venait cogner à leur porte, non ? Pas qu’elle prévoyait un échange particulièrement sonore avec le jeune homme, quoiqu’elle pût facilement se laisser emporter par l’énergie d’un échange de pensée, mais que si elle comptait lui apprendre de bonne manière de vivre, il serait peut-être mieux pour elle et pour lui de n’être que les deux seuls à l’entendre lui faire la morale. Pour lui éviter l’humiliation, peut-être ? Ou juste parce qu’elle en avait envie. J’analysais encore mes options sachant que mon choix aurait des répercussions plus tard entre nous, et je n’était pas encore convaincue du prix que cela pourrait me couter de m’en faire un ennemi.

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Mar 13 Déc - 17:19
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”
Lazar n’avait pas l’habitude qu’on le fasse attendre, surtout quand il s’agissait d’un simple employé de bibliothèque, les personnes de ce rang se devaient de servir leurs supérieurs sans les faire attendre. Aussi, le bulgare ne pouvait pas s’empêcher que de l’interrompre afin d’obtenir ce pourquoi Maximilianna et lui étaient venus : le droit d’entrer dans l’une de ces bulles permettant aux élèves de travailler. En espérant qu’ils y trouveraient le confort que leurs deux fessiers méritaient. Si Saphyra pouvait difficilement se contenter d’un thé comme celui proposé par la cafétéria, qu’en serait-il s’ils devaient travailler sur de simples chaises en bois ? La princesse supporterait-elle un tel manque de confort ? Une chose était certaine, ils n’allaient pas tarder à le savoir.
En attendant, la bibliothécaire lui adressait un regard que le sorcier de sang-pur n’appréciait pas du tout, tout comme sa remarque. Lazar parlait comme il l’entendait, elle n’avait qu’à les servir plus rapidement, c’était pour cela qu’elle était derrière ce bureau et était payée. Sans cela, il n’aurait pas eu besoin de parler suffisamment fort pour qu’elle remarque leur présence, après tout, Max et lui avaient même eu l’occasion de s’échanger quelques paroles avant que la bonne femme ne daigne leur accorder la moindre attention. C’était tout bonnement inadmissible.

« Si vous nous aviez accueilli plus rapidement comme vous êtes censé le faire je n’aurai pas eu besoin de parler si fort. » répliqua-t-il sèchement.

Romanov était clairement habitué à avoir des employés à sa solde. Le fait de ne pas être servi dans l’instant l’insupportait. Ces personnes percevaient un salaire et devaient remplir leur mission pour le toucher, c’était ainsi que cela fonctionnait, sinon il pouvait être aisément remplacés, aussi facilement qu’en un claquement de doigt. Sa camarade prit l’initiative d’aller marquer leurs noms sur le carnet, comme leur avait indiquée la responsable des lieux, pendant ce temps, le jeune homme observait un peu plus attentivement les lieux. Le nombre d’ouvrages était réellement impressionnant. Mais tout cela dénotait tellement avec l’aspect neuf des meubles, des murs et du reste, c’était tout de suite bien moins authentique. Au moins, cela donnait la sensation que cette Université ne sortait pas de nulle part et était un projet mûrement réfléchi, au cours duquel l’agrémentation de la bibliothèque avait été pensé.
Stein se mit à remercier et…s’excuser à l’employée ? Décidément l’étudiant sorcier ne comprenait pas celle qui avait été désignée pour être sa partenaire sur ce travail. Son comportement se faisait tellement contradictoire. Par moments elle agissait comme une princesse imbuvable, qu’il était impossible de satisfaire, puis se transformait en cette jeune fille polie, serviable, qui brossait la bibliothécaire dans le sens du poil. Ces gens là ne méritaient pas ces attentions, surtout quand ils faisaient si mal leur travail. Mais puisqu’elle voulait s’abaisser à le faire, Max pouvait bien faire ce qui l’enchantait. Quand elle lui fit un signe qu’elle était prête à partir, il lui emboita le pas sans la moindre parole, geste ou regard envers celle qui aurait dû les servir plus rapidement. Non, il n’allait pas s’excuser ni la remercier, elle était là pour cela. Politique ou non, cette femme n’avait absolument aucun poids, ce n’était pas sur elle qu’il placerait ses pions, loin de là.
Le chemin jusqu’aux salles n’était pas très long, il eut l’occasion de jeter un œil aux titres des ouvrages qu’ils croisaient au fil de leur progression. Il y en avait clairement pour tous les goûts, cela pouvait se voir d’un seul coup d’œil que l’établissement proposait des cursus variés et différents. Même les sportifs pouvaient venir s’instruire si tant est que leurs capacités intellectuelles leur permettent de savoir lire, cela restait à prouver, en général ces génies ne se contentaient que des images. Après quelques minutes, ils entraient dans la petite pièce baignée de lumière naturelle dont Lazar refermait la porte derrière lui. Si elle était insonorisée, cela ne se voyait pas et n’était pas indiqué. En tout cas, si le mobilier laissait clairement à désirer, la pièce en elle-même était agréable pour travailler. De simples chaises, sérieusement, un tel établissement ne pouvait pas se payer des assises plus confortables ? C’était inacceptable. Devoir s’asseoir sur ce bois dur, finalement ils auraient été bien mieux chez lui comme il l’avait proposé au départ. Au moins, chez lui ils pouvaient s’installer sur des chaises haut de gamme, aux assises confortables.

« On aurait été plus confortablement installés chez moi mais c’est pas mal… Ils pourraient quand même acheter des chaises de meilleure qualité. » commentait-il sur un ton exaspéré bien que le départ fut plutôt amusé, après tout il n’allait pas la forcer à venir chez lui, si elle préférait rester sur le campus il s’adapterait.

Fait rare, Lazar était prêt à faire quelques concessions si cela lui permettait de faire passer Maximilianna du statut de camarade à amie et que cela soit réciproque. Avoir une amie comme elle dans sa classe pourrait s’avérer être un atout de choix. Tant pis si elle s’abaissait à certaines choses que lui avait du mal à tolérer, c’était aussi ce que ses parents souhaitaient, l’ouverture sur le monde. Quelque part elle se ferait progressivement par cette amitié avec la fille Stein.

« Tu crois que c’est insonorisé ? » demandait-il, se posant des questions similaires à celles qu’elle se posait. « Cela reste quelque chose qu’on peut attendre de la part de l’Université mais vu l’état du mobilier on peut se poser des questions. Ce serait mieux aussi pour éviter que des oreilles indiscrètes viennent piocher des idées dans ce que l’on se dit sur le devoir. »

Lazar avait horreur de la triche, de plus ils pourraient discuter plus librement si la pièce ne laissait filtrer aucun son.
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Mar 13 Déc - 19:23


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


N’avait-il jamais songé que son attitude allait se refléter sur moi ? Non, absolument pas. J’étais certaines que ça lui avait tout bonnement échappé. J’avais souri à la dame, excusez son comportement, ce qui avait clairement juré face à la sienne alors qu’il en remettait une couche à ma plus grande exaspération. Il voulait jouer au gros dur devant cette pauvre employé qui ne cherchait qu’à tamponner cette série d’ouvrage, je lui passerais très certainement le mot en privé qu’il s’était montré tout bonnement grossier; comme quand on réprimande une enfant de six ans qui cri en plein milieu d’une foule bien calme dans un musée. Ça allait arrivée. Moi je n’allais pas faire une scène; mon image était importante. Trop importante!

J’avais pris le chemin dans la bibliothèque tout en ne m’assurant nullement si Lazar ne me suivait ou pas. La courtoisie d’être gentille ? À d’autre! J’étais très fâchée de penser que je n’aurais pas les petits services de la bibliothèque comme j’en avait toujours eu l’habitudes à Beauxbâton, juste parce que … parce que…  Non. La politique, c’était un jeu de coulisse et j’allais lui faire voir les coulisses de ce qui se cachait derrière mon merveilleux sourire.  J’étais bien concentré à noter la pièce d’un air critique en globalité et bien que les meubles n’eussent rien d’artistiquement intéressant, le plafond lui l’était. Rozé avait raison de m’avoir dit que j’allais apprécier la pièce. J’en profitai pour retirer mon manteau vert, de le replier et le poser de travers sur le dossier de la chaise ainsi que mon fouloir couleur crème. Puis me tournai vers lui en frottant mes mains l’une dans l’autre et en repositionnant l’un de mes nombreuses bagues.  Si c’était insonorisé. Voyons! Je me préparai à hausser le ton, à la limite de crier.

Mais qu’est-ce qui t’a pris!  T’es pas bien ?

Voilà. D’ici quelques secondes, ils sauraient si les murs étaient insonorisés ou pas! Parce qu’il était clair qu’il n’allait pas rester sagement stoïque le Romanov, non ?  Je comptais sur ma prestance, mon calme et le fait que j’avais l’air d’être absolument au-dessus de la situation. Il s’isolait tout seul, je n’avais pas besoin qu’on me mette dans le même bateau que lui. J’eut l’impression un bref instant de noté de la surprise dans son regard alors que je le fixais de mes yeux noisette. Être sang-pur n’allait pas faire que je l’apprécie s’il manquait autant de jugeote. Du moins, il perdait de nombreux points.

On ne t’a jamais appris qu’être gentil ça pouvait aider entre obtenir un bouquin ou pas dans une bibliothèque ?!

Je glissai mes mains sur son corset gris soulignant ma silhouette fine par le fait même les inséra dans mes poches de mon pantalon noir d’une coupe et d’un style impeccable. Je restai très calme alors que le soleil commençait à se glisser par le puit de lumière sur mes cheveux d’un brun lustré. Avec la vitre, je sentais une douce chaleur plombée sur mes épaules plutôt découverte en cette saison avec une appréciation sans mot. On aurait dit que le spot s’était braqué sur moi comme dans un spectacle, dont j’étais la seule participante. Ah! C’était pour cela que Rozé songeait que j’allais aimer. Elle n'avait vraiment pas tort, j’étais clairement la star dans cette salle en plein novembre.


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Mar 13 Déc - 20:10
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”

Lazar avait une vision bien particulière des strates de la société, du statut des gens, la manière dont il devait les traiter. Que cela puisse influer sur les gens autour de lui… ce n’était même pas qu’il s’en fichait, il n’avait pas vraiment conscience des conséquences, c’était la manière dont il avait été éduqué. En outre, il ne voyait réellement pas ce que pourrait apporter cette bibliothécaire comme petits services. S’il voulait certains livres en particulier, il n’aurait certainement aucun mal à se les procurer via ses relations en Bulgarie et celles de sa famille. Alors clairement, le bien-être de cette bonne femme était très loin d’être dans ses préocupations. En revanche, il était également très loin de s’attendre à se faire enguirlander par Maximilianna pour si peu. Elle se retournait vers lui un air particulièrement irrité sur le visage qui venait entacher la beauté de celui-ci.  
Ce qui lui avait prit et ne pas être bien, mais qu’est-ce qui lui prenait tout à coup ? Cette fille était complètement lunatique ! S’indigner de la qualité du café qu’il lui offrait pour ensuite s’inquiéter du sort d’une simple bibliothécaire, c’était tout bonnement à n’y rien comprendre. A la limite de l’insupportable même. D’ailleurs, elle n’avait absolument aucune maîtrise de son ton et se fichait de savoir si on les entendait à l’extérieur ou non. Le visage de Lazar se muait en une expression de surprise tant il ne s’attendait pas à cette réaction de la part de sa camarade.

“Parce que tu crois que j’ai besoin d’elle pour obtenir un bouquin ? Je peux obtenir tous les bouquins que je veux chez moi. Cette femme aurait dû nous accueillir dès l’instant où nous sommes entrés, c’est ce pourquoi elle est payée.” rétorquait-il sèchement pourtant très calme et serein.

Le bulgare ne comptait pas s’énerver pour une simple histoire de bibliothécaire. Elle ne méritait clairement pas cette attention cette bonne femme, elle n’était qu’une pauvre employée de l’Université, sûrement déjà bien trop payée pour le travail qu’elle avait à faire. Si Saphyra comptait s’aventurer sur ce terrain, elle serait reçue par le jeune homme qui n’allait pas se laisser dicter sa conduite. Si elle était obligée de se reposer sur la bibliothèque de Grimardent pour se cultiver, elle n’était certainement pas aussi influente qu’elle peut le penser.
Le garçon continuait à faire face à la brune, sans sourciller, ne comptant pas fuir le débat pourtant si futile. La lumière naturelle semblait mettre parfaitement en valeur la silhouette élancée de Maximilianna, et il se rendit pour la première fois compte de sa beauté. Premièrement, par sa classe, elle savait s’habiller, c’était indéniable, à la fois pour se mettre en valeur et dans le choix de ses vêtements. Ensuite, elle avait un visage tout simplement beau, ce teint caractéristiqu qu’il appréciait tant.
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Mar 13 Déc - 22:59


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


Dans cette aura de lumière, je me sentais plus grande que nature. Il répliquait très sèchement ce qui me laissa à penser à tout ce qu’il pouvait considérer comme acquis. J’en voyais la longue et pénible liste se déroulé sous mes yeux au fur et à mesure qu’il s’avançait dans la pièce. J’en vin presqu’à espérer qu’il détourne le regard de moi, ébloui. Mais alors que nous avions les deux des opinions très contradictoire sur la manière de traité le personnel scolaire, je réalisai à quel point travailler avec lui allait être pénible. Il était tellement habitué d’être enfermé dans sa petite bulle, d’être comme chez lui qu’il en venait à complètement oblitérer que ce n’était absolument pas le cas. Ici, c’était chez moi. Cette pièce, c’était chez moi. Lui, il n’était qu’un animal de compagnie qu’on m’avait affublé; jeune, inexpérimenté, démontrant un manque particulièrement élevé de la plus simple politesse élémentaires et qui s’attendait à ce que tout et tous le monde lui réponde aux doigts et à l’œil. Norine avait encouragé ma tendance à la désobéissance et je n’avais nulle habitude de me soumettre à des contraintes autres que celle que je négociais. Alors, m’avoir contraint à assister au spectacle de son manque niveau social le plus élémentaire avait été une nouvelle goute qui s’ajoutait à ma critique à son propos. Il avait voulu savoir qu’elle idée je m’étais fait de lui, il n’allait vraiment pas aimer avoir le portrait que je lui dressais dans ma tête.

C’est un employé de l’école et pas une domestique. Elle n’est pas payé pour se coltiner ton mépris et ton impertinence. Si tu veux qu’elle se rue à toi, soie gentille avec elle et elle viendra naturellement te servir contente de te voir. Je peux te garantir que ça fonctionne beaucoup mieux que ton petit numéro!

Qu’il n’aime ou n’aime pas. C’était de la manipulation 101. Savoir comment agir pour obtenir ce qu’on voulait, même les gamins y arrivaient avec le même aplomb stupide, j’aurais cru qu’en veillant on affinait nos techniques pas qu’on stagnait au niveau lourd comme par deux. J’aurais pu le manipuler lui aussi, ça aurait été facile, déjà là, je le voyais dans son regard que je sublimisais tout dans cette pièce. Je secouais doucement ma chevelure qui ondulèrent naturellement sur mes épaules.

Ici, c’est pas chez toi. Ça n’a rien de Durmstrang, ni de ton coin perdu au centre des glaces polaires. Va falloir faire et adapter tes manières. Tu ne peux pas retourner chez papa éternellement, alors grandis un peu. Le monde ne fonctionne pas comme tu le conçois. Du moins, pas ici.

Quoi! Déjà, il n’allait pas pouvoir toujours oublier une partie de la société sorcière dans ces travails à remettre, et en débat il aurait l’air d’un pois chiche écrasé s’il ne permettait pas à son esprit d’évoluer jusqu’au vingtième siècle. C’était un peu à cela qu’on lui avait dit que servait les Universités moldus en Amérique; faire évoluer la conscience des gens et les instruire. Alors autant qu’il en prenne de la graine et commence dès maintenant. S’il fallait quelqu’un de son rang pour le secouer, j’allais faire le faire simplement parce que c’était insupportable de travailler dans ces conditions. Il allait devoir faire comme les romains. Ou sinon, c’était à Norine qu’elle allait l’abandonné et pauvre de lui, elle n’avait pas politique au programme, elle.


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Mer 14 Déc - 11:28
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”
La petite princesse qui venait au secours de la pauvre employée. Après la scène qu’elle lui avait fait à la cafétéria, il aimerait bien voir comment elle traitait ses propres employés chez elle s’ils avaient le malheur de lui servir une boisson ou un plat légèrement raté. Lazar en était persuadé, elle avait la même exigence que lui, elle ne voulait simplement pas l’avouer. Employée ou domestique, cela ne faisait aucune différence à ses yeux, ils étaient là pour le servir lui ou les autres, seules les conditions et l’environnement changeaient. Ces gens devaient faire ce pourquoi ils recevaient quelques gallions. Sinon, à quoi bon les rémunérer s’ils n’étaient pas capables de servir correctement ? Le mépris et l’impertinence ? Non, il l’avait traitée comme il se devait, elle n’est ni noble ni sang-pur, quel autre traitement devait-elle recevoir ? Aucun autre, elle n’avait rien de plus à lui apporter que ces livres ou la réservation de cette salle.

« Tu te crois vraiment être la mieux placée avec ton petit numéro concernant les boissons de la cafétéria ? Tu es pire que moi, seulement tu es incapable de te l’avouer Maximi-lianna. » Il avait fait l’effort de prononcer son prénom pour accentuer l’effet de ses paroles. Cela n’avait pas été parfait, mais il s’était débrouillé. « Pourquoi je souhaiterai qu’elle soit contente de me voir ? Cela m’est inutile, elle ne sert qu’à me rapporter des livres ou réserver cette salle. Rien d’autre. »

Le ton glacial et tranchant de Lazar était revenu au galop, abandonnant toute chaleur, toute bienveillance envers cette jeune femme qui croyait pouvoir lui faire la leçon. Avec les professeurs, il le savait qu’il devait bien se comporter, être avenant, sourire, poli, les brosser dans le sens du poil pour éviter les mauvaises notes et même tenter d’obtenir certains savoirs supplémentaires au cours de discussions plus privées, pas face à la classe. La bonne femme n’avait pas tout cela à lui apporter, loin de là, sinon elle ne serait pas une simple bibliothécaire.
La beauté qu’il avait décelée chez son interlocutrice avait laissé place à l’indifférence, elle pouvait bien secouer ses cheveux, montrer son décolleté, tout ce qu’elle voulait, cela n’y changerai rien. Il n’appréciait pas du tout son discours et ce n’était pas parce qu’elle était plutôt jolie qu’il le prendrait autrement.

« Ah bon ? Merci pour le rappel, je n’avais pas remarqué que nous n’étions pas en Bulgarie ici. » rétorquait-il sur un ton ironique et méprisant. « Crois-moi, j’y serai bien mieux qu’ici, seulement je n’ai pas le choix. Concernant le fait de retourner chez papa, c’est autant chez moi que chez lui, j’y retourne quand je le veux. »

C’était parfaitement vrai, il n’avait qu’à passer les barrières de l’école pour pouvoir y transplaner. La seule raison pour laquelle il avait prit un appartement autour de l’université était ce désaccord entre sa famille et lui. Pour autant, s’il venait avec l’intention de trouver un livre afin de parfaire son apprentissage, il l’aurait c’était indéniable.

« Maintenant on travaille ou non ? Je n’ai pas que ça à faire que t’écouter prendre la défense d’une pauvre petite bibliothécaire. »

Là-dessus, Lazar allait s’installer sur une chaise et sortait sa plume et son encrier, soit ils travaillaient, soit il ne l’écouterai plus.
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