Parce qu'on doit bosser quelque fois!
Date : 28/10/2024
Lieux : Appartement scolaire de cousine Stein - Pour Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein Max! Je n’ai pas le temps, ce soir. Je n’ai vraiment pas le temps Norine! Je jetai un regard de travers à la perturbatrice dans la chambre de mon appartement scolaire. Elle avait réussi, avant-hier, hier et un trop grand nombre de jours avant à me distraire; moi et Rozé. Ce soir, je me devais de dire non. Si j’arrivais pas à faire les bons mélanges et si je ne prenais pas le temps de pratiquer, j’allais perdre la main. Et ça! C’était hors de question.
Sort Rozé, et trouve lui son prince charmant. - Soufflait-je. -
Pour autant que ça soit possible. – Ma cousine pouvait se risquer à l’amour. Moi j’avais d’autre plan et j’avais surtout besoin de garder beaucoup de distance entre à peu près toute la gent masculine ayant une once de sang bleu. Aussi charmant qu’il pût se présenter, aussi intéressant qu’il pouvait être et aussi beau que même moi j’en baverais. Non. Un mur. Et ce soir, c’était ce que j’allais faire. Le mur. Étalé sur le ventre sur mon lit, j’accordais de moins en moins mon attention à Norine et à un moment, elle finit par sortir… ou plutôt entrer dans mon dressing.
J’ai dit non. – Riait-je alors qu’elle sortait mes escarpins préférés. -
ROZÉ. AU SE-COURS! – Si elle était là, elle m’entendrait pour sûr! Nous partagions toutes les trois un appartement à l’extérieur du campus. –
ROZ! – J’avais finit par me tourner sur ma chaise de travail, constatant que je pouvais me fier toujours encore et encore sur Norine pour faire que ce qui lui chante. –
Quitte à cherche mes vêtements, tu ne voudrais pas juste mixer pour moi ? – Ah, ça, ça ne l’intéressait pas à cet instant. Elle avait beau être très doué, l’idée que je l’enferme avec moi avait capté son esprit un bref instant.
Dès que tu finis, tu rappliques!Caporal Norine au contrôle. Si seulement je pouvais garantir de ne pas allez me coucher pour m’en sauver, j’avais cours tôt demain matin. Je ne pouvais pas passer toute mes nuits debout, sinon je n’allais pas pouvoir tenir la route. Elle devait prendre un fortifiant j’en était très sûr.
Si je rapplique! – Levais-je un doigt. –
Au moins, tu auras choisi ma tenue. – Roze était rentré dans la chambre comme un chat et donnait l’impression de longé les murs. Elle attendait de voir si ça serait moi ou Norine qui vaincrait. Devait-elle se lancer dans la mêlée ? Jamais, voyons. Je tournai ma tête vers elle. –
Cours Roze! – Dit-je en riant. –
Norine veut sortir et je n’ai vraiment pas le temps ce soir. – La brunette eut des yeux grands comme des globes; elle s’en était sauvé les deux derniers jours. Alors ce soir, c’était à elle.
Quand mes deux cousines chéries furent finalement sorties, je m’installais à mon bureau. Pas celui, ou l’on pouvait voir des masses de parchemin. Mais celui qui était légèrement plus haut pour travailler debout, avec ces tiroirs contenants des métaux, ces fioles de liquides de toutes sortes et des instruments qui semblaient potentiellement utile pour faire des potions mais qui n’en était pas vraiment non plus. J’alignais les béchers, me mit à sortir quelques instruments pour calculer mes doses, partit une flamme vive à haut température qui vira au bleu alors que le contenant était soulevé un peu plus haut pour commencer à mixer.
J’entendais les bruits de pas dans d’autres pièces sans pour autant me lever. J’avais débuté; maintenant, soit j’y arrivais rapidement, soit ça me prendrait des heures, soit je n’y arriverais absolument pas; mais chose était certaine je ne pouvais me laisser distraire alors que les bruits de pas de Rozé semblait sonner que Norine avait réussi à l’acculer.
Une goute de ceci. Je tournai la cuillère en verre dans le mélange; spécialement conçu pour ne transférer aucune dose métallique au mélange. J’attendais que la couleur changeât et sortit mes pinces pour couper et peser un morceau d’argent et cuivre. Rajoutai des morceaux jusqu’à arriver au poids recherché pour chacun d’entre eux, je les avais notés sur mon parchemin. Je recoupai chaque morceau de plus en plus petit jusqu’à ce que la tige qu’elle avait été par le passé ne soit plus que de simple granule. Une à une je les ajoutais en m’assurant que chacune d’entre elle se fonde au mélange; en alternant. Agitait le liquide qui ne fallait surtout pas échapper sur soi.
J’y passai la soirée, et dans mon moule en fonte, les pièces reposaient était en train de se solidifier. Le mélange de métaux, d’ingrédient magique, d’enchantement; il ne restait qu’à les assembler. Mais ça, ça serait pour demain. Les manipuler aussitôt n’était pas une bonne idée. J’ignorai ce qu’il était advenu des mes deux cousines mais le lendemain. Rozé était toujours rouge quand je lui demandais comment était la soirée. J'allais découvrir le soir si j'avais réussi à faire quelque chose de potable ou non. Dans tous les cas, ça serait encore quelques jours de boulot devant moi. Du moins, jusqu'au 31, ou il était hors de question de je repousse l'invitation pour la célébration de la majorité d'une sorcière. Norine m'assassinerait et la note avait été clair; on attendait de moi que j'y aille. Même Driss y serait alors. Pas le choix.
Ces pierres et ces bijoux n'étaient pas juste jolies. Elle pouvait être très utile ou particulièrement dangereuse mis dans de mauvaise mains. Une chance pour tous, personne n'avait encore accès aux miennes et je n'étais pas du genre mal intéressée. Alors pour ce collier, j'espérais que la porteuse en serait bien contente.