Umbra Noctis Movens
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Umbra Noctis Movens est un forum RPG, bien sûr, mais pas que. Il vous propose un système d'évolution. Gagner des exp en faisant vos RPs, en participant à la vie du forum, ect... Et monter de niveau pour développer vos maîtrises et skills de sorcier ! Plus encore, chaque personnage à une réelle influence sur les intrigues qui se jouent façon « roman dont vous êtes le héros ». Avec des fins alternatives à chaque épisode et chaque saison ! Vous pourrez aussi dès le niveau 10 avoir votre propre familier et le faire grandir, choisir de vous faire aimer par votre animal magique, ou au contraire le faire obéir par la peur. Vous collectionnerez les dragées surprises de Bertie Crochue pour vous en servir comme monnaie au marché noir, vous pourrez aussi remplir votre compte en banque pour faire du shopping à la boutique... En bref, UNM avec ses quêtes, classes, boss et j'en passe, c'est un habile mélange entre le forum RPG tel que nous le connaissons et le « mmo rpg » !
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Deux décennies après la guerre des sorciers, des groupes extrémistes menacent la paix magique. Vous incarnez les différentes factions sur un forum RPG et serez amenés à choisir votre camp lors du conflit qui s'annonce. Préparez-vous à prendre position et à influencer le destin du monde magique.

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar - Page 2 Empty
Mer 14 Déc - 15:30


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


Était-ce un test que je faisais passé au Romanov ? N’avait-il pas voulu savoir ce que je pensais de lui ? Il y avait bien des manières d’évaluer un homme. En politique, c’était plus de savoir qui voudrait fermer le sujet le plus rapidement pour passer à autre chose qui démontrait la force de caractère d’autrui. Et puis, ne fallait-il pas non plus validé si les murs étaient soigneusement étanches au sol ? Certes, j’aurais pu faire les choses différemment, voir même l’aviser et nous aurions pu nous amuser à faire du bruit comme pas un, mais je savais allier l’utile à l’agréable et c’était la décision qui m’avait poussé à lui confirmer qu’il avait un glaçon de mal posé dans sa petite tête. Il allait tellement se faire planter en débat que ça allait être un supplice à regarder. Il abdiquerait et se retirerait de la conversation, plus tôt que trouver de nouveau argument plus intéressant et plus stimulant pour l’auditoire. Par grâce, j’étais sauvé de ne pas devoir me présenter devant le groupe avec ce gamin, j’aurais eu tout le travail à faire; ou sinon tant de travail à corriger et à améliorer ses techniques. Il était redevenu celui qu’elle avait aperçu au premier instant dans le réfectoire, perdant son sourire tout comme son charme, alors que moi je restais calme et sereine sur mon trône en bois et sous mon éclairage solaire. Je n’allais quand même pas me décomposer parce qu’il songeait que j’étais hautaine à cause de mes goûts pour le bon café, quand même. J’étais toujours cent pour cent moi-même à chaque second de ma vie. Un sourire s’incrusta sur un des coins de ma joue alors que je le voyais disparaître de ma vue pour se tirer une chaise ainsi que commencer à sortir ces effets.

Va vraiment falloir t’apprendre à faire du débat. Tu te laisse démonter tellement facilement.

J’avais retiré mes mains de mes poches de pantalon, me dirigeant vers la porte pour y jeter un coup d’œil. Derrière, tout semblait normal. Personne n’avait semble-t-il voulu assister à une petite prise de bec entre elle et Lazar, ce qui laissait présumer que le son était assez bien couvert pour qu’une conversation ne soit par tous et chacun. À savoir si un groupe animé de quatre à six participants ne causeraient pas de débordement, je l’ignorais, mais à deux, semble-t-il qu’il était tranquille. Le tirai le petit rideau de la fenêtre, pour s’assurer de n’être ni vu, ni entendu.

Et … il semblerait que ça soit assez étanche comme pièce, tout compte fait.

Je frictionnais mes mains l’une contre l’autre, comme les vilains dans les films moldus, et jouait avec une de mes bagues tout en reprenant la direction vers la table de travail. Il avait l’air grognon, et moi je l’étudiais encore. Et ça allait probablement être le cas pour toute son temps passé avec moi aujourd’hui. J’ouvris mon sac à main, en sorti un petit cousin rond très chic et le poser sur la chaise à côté de celle du Junger Mann aus dem Eis. Puis me lancer à continuer à sortir mes articles dont ma plume en métal que mon grand-père m’avait fait avant mon départ pour Beauxbâton. Contrairement à celle en plume, elle était beaucoup plus compacte et avait une finesse qu’on ne trouvait pas chez les plumes traditionnelles. C’était un outil, rien de plus, mais quand même un outil exceptionnel. Je déroulai le parchemin sur lequel j’avais commencé à rédiger des notes et tapotai de manière pensive avec l’extrémité sec de ma plume ouvragé avec l’écusson des Stein.

Bel essai, d’ailleurs pour mon prénom.  Il va falloir encore travailler. Garde Saphyra.

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar - Page 2 Empty
Mer 14 Déc - 18:51
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”

Lazar n’avait aucune envie de fuir le débat ou le clore. Celui-ci était tellement futile, il y avait bien d’autres sujets plus intéressants sur lesquels débattre. Il n’était d'ailleurs pas convaincu de la manière dont Max pouvait traiter ses domestiques, mais puisqu’elle avait évité le sujet, autant ne pas poursuivre le débat. A ce niveau-là ils étaient quittes, chacun avait esquivé certains aspects. D’ailleurs, elle osait lui dire qu’il se faisait démonter facilement, cette fille n’avait tellement pas idée de qui il pouvait être. Ce n’était pas parce qu’il souhaitait passer à autre chose qu’il se laissait battre, bien au contraire, il montrait qu’il passait au-dessus de tout cela. Ce qui n’était pas le cas de Saphyra qui restait bloquée sur cette histoire de débat. Avait-il toujours vraiment envie d’être ami avec elle ? Il n’en était plus tout à fait certain.

“Tu appelles ça un débat ? Pour une chose si futile ? Franchement, on ne peut pas débattre sur des sujets aussi peu intéressants. Alors non, je ne me laisses pas démonter, j’ai juste d’autres choses à faire que discuter de telles futilités.”

Il restait calme, ne relevait même pas la vanne qu’elle venait de lui envoyer. Habituellement, il aurait pu s’énerver de subir un tel manque de respect, mais il préférait laisser passer. Dans sa classe elle était la seule digne d’intérêt, si à ses yeux il avait merdé en traitant ainsi la bibliothécaire, alors elle avait merdé en lui manquant de respect, maintenant ils étaient quittes. Parviendraient-ils à repartir sur des bases saines pour tisser cette amitié qu’il avait en tête depuis le début ? Rien n’était moins sûr. Néanmoins, comme elle fermait le rideau et relevait que la pièce semblait un minimum insonorisé, il le prit avec amusement.

“Effectivement, sinon on aurait eu tous les élèves qui assisteraient à la petite scène que tu m’as faite. Heureusement, ce n’est pas le cas.”

Que se serait-il passé si cela avait été le cas ? Lazar aurait probablement été fortement énervé d’avoir servi de spectacle à d’autres étudiants qui n’étaient probablement même pas de leur rang. Maintenant, cela ne s’était pas produit alors inutile de s’attarder en conjectures qui n’auraient jamais lieu.
A son tour, elle sortait ses affaires, et même un petit coussin pour y poser son fessier royal. Le bulgare ne put s’empêcher de lâcher un petit rictus.

« Ton fessier est beaucoup précieux pour s’asseoir sur cette chaise ? » lançait-il sur un ton taquin.

Un sourire s’était dessiné sur ses lèvres, il redevenait un peu plus chaleureux qu’il ne l’était il y a quelques instants. Décidément, cette fille était réellement pleine de contradictions. Allait-il l’apprécier ? Probablement au bout d’un moment si elle arrêtait de questionner la moindre de ses opinions.

« J’aurai essayé au moins une fois. » répondait-il sur un ton amusé, ravi qu’elle ait noté l’effort et le compliment à sa manière.
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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar - Page 2 Empty
Jeu 15 Déc - 15:39


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


On ne peut pas débattre de n’importe quoi ? Et puis quoi, encore ? C’était justement quand on était prêt à débattre de n’importe quel sujet qu’on pouvait vraiment signifier être doué en débat. Ils auraient pu débattre sur les raisons pour laquelle la chaise était mieux que la table et ça aurait pu donner quelques choses de vraiment très intéressant. C’était avec les sujets les plus trivial en plus qui exigeait de nous qu’on trouve des angles intéressants pour faire valoir nos points qui démontrait réellement nos aptitudes à faire valoir nos points. Celui de la dame de la réception était en soit un sujet beaucoup plus élaboré que s’il devait se démontrer éloquent en vendant l’idée que la table était le plus merveilleux meuble du monde. C’était une utopie que de penser qu’il n’y avait de bon et de mauvais sujet pour débattre. Il n’était peut-être tout simplement pas fait pour cela; ce qui me confirmait qu’il allait se faire manger la laine sur le dos et ce par n’importe quel élève un peu plus flexible, brillants et innovateur.

Si, tu te fais démonter. Débattre, c’est une qualité importante à avoir lorsque tu fais de la politique. Tu dois savoir faire accepter ton point de vue comme étant le meilleur et que les autres veulent te suivre. Débattre sur la plus belle couleur, ça, ça serait futile! Et pourtant, dans le meilleur des mondes tu devrais pouvoir avoir une multitude d’argument pour soutenir ton point de vue. Tu ne gagne aucun gros combat si tu n’es pas bon pour les petits.

J’avais refermé le rideau avant de prendre place à ces côtés. Tout en confirmant mes impressions en ce qui a trait à l’insonorisation de la pièce. Qu’aurait-il bien pu faire si la foule s’était amassé ? Lui tirer dessus ? Attention l’incident diplomatique! Tous les deux étant branché directement sur la lignée de succession de leur famille respective, c’était comme déclencher un raz de marée qui pourrait devenir potentiellement incontrôlable. À moins qu’il ne décide de s’en prendre aux curieux ? Ça aurait été encore plus stupide! Ils n’avaient absolument pas demandé qu’ils se chamaillent. Je sorti mon cousin comme à mes habitudes et le posai sur la chaise, ce qui déclencha une réaction de la part de mon homologue sang-pur.

Le tiens n’est pas assez précieux ?

En réplique en une seule boutade alors mon éternel sourire de guerre se plaquait à nouveau sur mes lèvres avec un coin qui frémissait pour ne pas juste éclater d’un rire bon enfant. Je m’étais assise, déballant quelques articles de mon sac, tout en félicitant Lazar pour son effort de diction. Il ne pourrait pas dire qu’il avait oublié maintenant! Mais Saphyra sonnait tellement mieux entre ses lèvres que je l’encourageai à poursuivre avec mon deuxième nom que j’appréciais tout autant. Mais je m’étais bel et bien assise tout à l’heure sur le banc du réfectoire, en espérant m’en aller très rapidement de ce lieu. Là, on était pour y rester un moment, alors le coussin était le bienvenu.

Une seule fois! Voyons!

Je tapotai ma plume contre le parchemin, avant de relire mes notes en silence, clairement très concentré par la tâche pendant une dizaine de minutes. J’allais un moment ou un autre devoir sortir pour demander un bouquin à la bibliothécaire avec qui Lazar avait été si agréable, mais pour l’heure j’essayais de valider mes notes avant de pouvoir les comparer avec le glaçon fondant.

Allez, on échange!  Je veux voir ce que tu as mis en note; mais je suis sur qu’il va me falloir un autre ouvrage pour bien exploiter le sujet.

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar - Page 2 Empty
Jeu 15 Déc - 18:24
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”

Se faire démonter, il venait pourtant de lui démontrer le contraire et pourtant elle insistait. Cette n’avait vraiment pas peur en tenant ainsi tête à un Romanov. Rares étaient les gens qui le faisaient quand ils savaient à qui ils avaient à faire. Saphyra avait réellement de la chance qu’il ait du respect pour elle ainsi que des plans concernant leur future relation, sinon il l’aurait déjà envoyée paître. Evidemment qu’il connaissait l’importance de savoir débattre, seulement il n’allait pas perdre son temps en débats futiles, le temps est une chose précieuse que l’on ne gâche pas. Si elle avait du temps à perdre, ce n’était pas le cas de Lazar. Et puis, faire accepter que son point de vue était le meilleur, nul besoin, c’était forcément le cas. Aucun autre point de vue était acceptable à ses yeux, inutile de le faire accepter aux autres, ils n’avaient tout bonnement pas le choix.

“Tu sais, le temps est quelque chose d’extrêmement précieux, d’une autre manière que ces bijoux que tu portes et créés, mais très précieux aussi. Alors non, je ne le perds pas en débat de faible importance comme celui-ci ou un débat sur des couleurs. En ce qui concerne mon point de vue, c’est le meilleur, point. Ceux qui n’y adhèrent pas sont aveugles, c’est tout. Enfin, les petits combats ne méritent pas mon attention, comme je le disais, mon temps est précieux.”

Pourquoi perdre son temps à se battre contre des faiblards, des petites choses, quand on peut s’attaquer à plus grand, plus gros, plus important ? C’était tout bonnement inutile. Ce n’était même pas une question de se préserver ou de fuir, simplement une question de ne pas s’abaisser à un certain niveau. Le temps d’un Romanov devait forcément être millimétré tant ils avaient de choses à faire. S’occuper du sort d’une pauvre employée était tout bonnement très loin de leurs préoccupations, ils voyaient beaucoup plus large que cela.

“Si, mais apparemment les paiements de nos familles ne sont pas suffisants pour que l’Université s’équipent décemment. J’imagine qu’il faut bien payer pour tous ces insectes qu’on accepte ici. C’est inacceptable. J’en toucherai deux mots à mon père pour couper un peu les vannes.”

Blague au départ qui finissait par se transformer en sujet sérieux. Pourquoi payer une fortune pour cette scolarité alors qu’ils ne pouvaient même pas s’asseoir convenablement. Lazar s’attendait à beaucoup mieux en venant dans cette université. Il était prévenu de la fréquentation de celle-ci, mais ne s’attendait pas à ce qu’il n’y ait absolument aucun filtre sur les entrées.

“Je réessaierai si tu t’en montres méritante Saphyra.”

Lui répondait-il à nouveau d’un ton taquin et même provocateur. Que devait-elle faire pour le mériter ? Rien de bien particulier, en tout cas il ne l’avait pas déterminé. Si ce ton pouvait les aider à se rapprocher alors autant continuer à échanger de cette manière. Lazar relisait également ses notes, malgré les apparences, son brouillon était parfaitement organisé, complet, si l’on omettait le fait qu’il occulte une grande partie de la population ou bien la catégorise de la même manière que des insectes ou des esclaves. Néanmoins, il avait vraiment bien travaillé, faisait référence à des ouvrages ou des auteurs réputés, évidemment pour la plupart sélectionnés pour la pureté de leur sang.

“Entendu, tiens je te donnes mon parchemin.”

Il lui fit glisser son parchemin sur lequel une écriture plutôt agréable était posée. Les notes avaient été prises rapidement alors la qualité de l’écriture était légèrement dégradée, mais on pouvait voir que s’il s’appliquait, il avait une très belle écriture et avait reçu des cours particuliers comme beaucoup de nobles afin d’avoir une calligraphie de qualité.
Lazar prit le parchemin de sa camarade, malgré le statut de brouillon de son travail, son écriture était parfaite, la lire était agréable, et bien qu’il ne soit pas d’accord avec certaines idées, elle les amenait correctement. Le bulgare ne se contenta pas de parcourir rapidement les notes, il les lut attentivement, ce qui lui prit un bon quart d’heure.

“Très bon travail Saphyra, il y a des aspects avec lesquels je n’adhère pas sinon c’est vraiment top. Je sens que ce sera agréable de travailler avec toi.”

Le compliment était sincère, non forcé, il appuyait ses paroles avec des gestes, s’ils se débrouillaient bien ils pourraient obtenir la meilleure note.
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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar - Page 2 Empty
Ven 16 Déc - 15:26


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


C’était bien dommage pour lui mais son point de vue n’avait rien de meilleure, ni même ne valait la peine réellement d’y porter une attention, sous toute théorie. On n’avait pas le meilleur point de vue en le clamant comme étant le meilleur, c’était simplement un signe d’étroitesse d’esprit, de manque de créativité, tout comme l’intégral de l’égo surdimensionné. C’était moi l’aveugle dans son petit discours pompeux ? Ou c’était tout simplement lui le niais qui était trop obtus pour même porter un œil à la lumière. J’aurais cru qu’il pourrait s’améliorer en ma présence, car tous avaient tendance à en apprendre à être à mes côtés, mais lui c’était comme un malade qui n’aspire qu’à poursuivre sa maladie et qui refuse de prendre ces médicaments. Peut-être était-ce incurable ? Je décidai finalement que c’était moi qui perdais un temps précieux en sa compagnie. Il ne m’apportait rien. Il était suffisant. Savait à peine sourire et avait tellement été dorlote qu’il aurait clamer que le ciel était vert et la pelouse bleue que je n’aurais pas été surprise qu’il ait un coucou à la place du cerveau.  Il pensait quoi, que c’était lui qui subventionnait en grande partie l’école ? Si oui, alors ils seraient dans son petit paradis privé, hautement trié sur la stupidité; pas dans un environnement aussi ouvert et acceptant tous et chacun. Il était bien bercé d’illusion.

C’était quoi, ça ? ME montrer méritante ? Une chance que je sourisse à l’instant – et ce ne fût pas particulièrement difficile pour moi de le maintenir mais – je crois que je lui aurais pu lui accompagner d’un regard meurtrier, là, juste là. Les secondes s’écoulaient et je n’avais de moins en moins envie de faire mumuse avec le glaçon. J’étais habitué à gérer des égos, je n’étais pas habitué à ce qu’un jeune homme me traite avec aussi peu d’égard, alors que moi j’étais gentille avec lui. Je toquais ma plume contre le parchemin, décidai de me concentrer sur le but initial de la démarche : le travail. Pas lui. Lui était clairement une tare dans mon moment d’étude actuellement, et la compagnie de toute autre personne serait presque allé mieux à ce stade.

Le lisait les lignes avec la délitasse de ne pas rayer les choses qui me faisait tiquer. Il ne pouvait pas décemment écrire ça sur un parchemin! Ma lecture, bien que facilité par son écriture lisible, n’en fût pas néanmoins plus encourageante et je tournai quelques regards vers lui et ma copie pendant qu’il était lui aussi occupé à en faire la lecture. Quand il me signifia que mon travail était très bon, je n’étais même pas réellement surprise. Qu’il y ait des aspectes qu’il n’adhérait pas et qu’il signifie que ça allait être agréable de travailler ensemble… ça c’était soit de la très mauvaise foi à essayer de coller des ponts qu’il s’était acharnés à détruire avec un alliage de très mauvaise qualité ou juste une fausseté encore plus dérangeante. Pour quelqu’un qui diffuse que seul son opinion est importante et fait du sens, j’étais emprise à soit vouloir le considérer comme un menteur ou tout simplement me dire que je finirai par lui faire voir la lumière au bout du chemin parce que j’étais vraiment la meilleure. La fine tranche entre mes deux sensations pouvait tomber d’un côté ou l’autre à tout instant.

On a néanmoins quelques gros problèmes.

Je posai son document sans lui donner des éloges parce qu’il semblait normal de les adresser.

Nous ne partageons nullement les mêmes opinons. Faire des travails séparés, ça peut aller, à la limite. Mais si on doit travailler ensemble et mettre nos portions ensemble, ça ne pourra pas le faire. Le travail aura l’air décousus et d’un paragraphe à un autre, on risquera trop de variation sur la constance de nos propos. On ne peut pas dire en paragraphe un qu’on est d’accord avec la mesure, et à mi-chemin, dire que c’est la pire chose qu’on ait connu.

Je toquai ma plume quelques fois, permettant de faire changer la couleur de l’encre à un bleu acier. Il y avait aussi un autre problème, c’est que les références dont Lazar faisait le sien était soit très ancienne ou avait dû se trouver dans des livres qui n’était pas disponible à la bibliothèque. Les commentaires suprémacistes étaient connu, mais nécessairement partagé par un grand nombre de personne sur le campus. C’était un point de faire partie de la noblesse mais si tout ce qu’on en lisait datait du dernier millénaire et qu’il allait à l’encontre des politiques locales, c’était comme s’assurer la perte de point pour des stupidités. On était chez les romains, fallait faire comme chez les romains. Quand je tournai ma plume vers la feuille de Lazar, ce fût pour lui signifier le passage que nous avions de diamétralement opposé. Ça ne faisait aucun doute; d’autant que c’était justement celui pour lequel il avait probablement signifier ne pas adhérer.

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar - Page 2 Empty
Sam 17 Déc - 0:37
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”

Malgré leurs points de vue différents, opposés même, Lazar tentait de faire quelques efforts. En proposant de travailler ensemble et même après ce débat, il n’imaginait pas qu’ils puissent avoir des opinions si différentes. Le bulgare s’imaginait que bon nombre de nobles sang-pur étaient élevés de la même manière que lui, comme Raissa par exemple. La noblesse devait rester un cercle très fermé auquel seuls les sangs-purs pouvaient accéder. D’ailleurs, un sang-pur ne peut pas et ne doit pas s’accoupler avec un né-moldu ou un sang-mêlé, ce serait souiller la pureté si importante de ce précieux sang. Pourtant, serait-il capable lui-même de justifier la pureté de son sang sur des dizaines de générations ? Probablement pas, on lui a simplement toujours dit qu’il était une famille au sang pur comme la plupart des familles bulgares de la noblesse. Néanmoins, il avait lu intégralement le travail fourni par sa camarade et même relevé les qualités de celui-ci. A commencer par la finesse de son écriture, un brouillon si bien rédigé qu’elle pourrait le rendre sans s’inquiéter de la note qu’elle recevrait. Le contenu était tout aussi qualitatif que sa calligraphie si l’on oubliait certaines idées qui étaient parfaitement inconcevables pour Lazar. D’ailleurs, elle ne tarda pas à le relever. Un gros problème, mais à quel point ? Son regard se relevait vers celui de la jeune femme, attendant qu’elle lui en dise un peu plus. Elle répéta l’évidence même concernant leurs opinions. Malheureusement, il était d’accord avec lui, leur désaccord était trop important pour rendre un travail final qualitatif.

« Le problème étant de parvenir à atténuer nos deux discours. J’imagine que c’est faisable pour parvenir à un rendu cohérent. Seulement, pour se faire il faudrait que nous réécrivions chacun la partie de l’autre. Qu’en dis-tu ? »

En partant des idées de l’un et de l’autre, ils pourraient arriver à un discours plus mesuré, si tant est que Max ne réécrive pas intégralement ce que Lazar avait pu écrire. Lui-même parviendrait certainement difficilement à ne pas effacer certains passages écrits par sa partenaire mais il pourrait essayer. C’était toujours mieux que de rendre ce travail en l’état. Ce n’était pas simple d’accepter que quelqu’un d’autre réécrive son travail, c’était un compromis qu’il acceptait si Max était prête à le faire également. C’était probablement sa seule solution pour aller vers la voie de l’entente avec Saphira. C’était l’une des raisons pour laquelle il avait été envoyé à Grimardent, tisser de nouveaux liens, rencontrer des gens issus de partout dans le monde et se faire des amis. C’était cela qui le poussait à de tels compromis.
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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar - Page 2 Empty
Dim 18 Déc - 23:03


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


Faire un travail avec une suprématiste pro-sang était en soit vraiment complexe; surtout avec une matière qui ne pouvait que les séparer logiquement. Si la motion semblait logique pour moi, lui y serait clairement opposé. Rendre un travail incohérent était impropre à toute ce que j’avais fait toute ma vie. Si elle donnait l’impression de marteler la question de leur différence, c’était parce qu’elle était cruciale actuellement. Si j’avais été en cours d’Alchimie avec Lazar, s’obstiner sur les mélanges et les pourcentages d’un tel ingrédient avec un autre n’aurait certes même pas eu la même teneur, là, c’était de leur croyance que nous revenions. Encore et toujours! Je n’allais pas jamais plier devant de tes circonstances. Il voulait atténuer leur discours et réécrire la partie de l’autre. Et rendre une seule copie ? Mais par la suite, les sources dans notre travail ne seraient plus utilisées ? Ils allaient recommencer incessamment jusqu’à ce que ça se tienne un minimum ? Par l’œil de chat! Ça aurait été plus simple de juste pas essayer. C’était un véritable puzzle que de trouver un compromis viable.

Je doute que ça soit une solution viable. Toutes nos sources ne seront plus bonnes, et j’ai l’impression que ça ne fera qu’une version fade de nos deux précédentes copies. On ne peut pas être oui et non, en même temps. Faut choisir! Ou …

Et cette solution me déplaisait presqu’autant que je savais qu’elle serait celle qui serait démesurément longue. Ils allaient devoir tous recommencer, repartir de la base et monter strates par strates le travail. Arriver à un accord et des concessions continuellement. Et puis rendre le travail commun auquel ni lui ou moi n’aurions à redire. C’était plus un marathon qu’un sprint qu’elle voyait se défiler sous ces yeux. Non seulement, c’étaient des heures et des heures de recherches à recommencer mais aussi que personne ne pourrait décemment prendre une décision ou écrire sans l’autre. Après, ils seraient tous les deux peut-être plus satisfait et ne pourrait pas dire qu’il n’avait pas contribuer. Mais ça allait être littéralement impossible de tenir continuellement la conversation en mode débat, pour lui et moi. Ça voulait aussi dire que nous allions devoir nous revoir pour en venir à bout. Pourrais-je toléré un travail bâclé pour éviter d’être toujours en délibération ? Non. Je savais que non.

… on recommence à zéro. Et on avance point par point, ensemble. Et on s’entend sur chacun d’entre eux.

Je tournai un regard vers Lazar, consciente qu’il avait beau ne pas apprécié la bibliothécaire, mais que nous aurions clairement besoin de son assistance pour refaire les recherches de tous points par points. Ce qu’elle lui lançait c’était qu’ils avaient l’option de tout jeter et vraiment travaille en binôme, à égalité.

… On recherches nos sources et on confirme ensemble lesquels on utilise ou pas, ainsi de suite. Ça sera vraiment plus long mais après je ne pourrai pas dire que ce travail ne me ressemble pas, et toi non plus…

Ça n’allait pas être naturel. Ça allait être une vraie guerre de tranchée. De mon regard noisette, je cherchais à voir si Lazar était du genre à recherché la rapidité ou la facilité, ou même s’il allait juste vouloir lancer la serviette. Personne n’avait dit que ça serait facile pour eux deux; ça serait une véritable corvée en soit. Nous allions nous rejouer la guerre froide; thématique non, pour une Allemande!

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[2024.10.13] Grimardent | Maximilianna et Lazar - Page 2 Empty
Lun 19 Déc - 22:18
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”

Lazar essayait réellement de trouver un terrain d’entente pour leur collaboration. N’était-ce pas l’objectif de la filière au sein de laquelle ils étudiaient après tout ? En plus d’être l’une des raisons pour lesquelles les Romanov l’ont envoyé à Grimardent. Il devait apprendre à négocier, tisser des liens, faire des affaires. Cependant, dans ce cas précis avec Maximilianna, cela signifiait aussi renier ses valeurs et ce n’était pas facile. Pour un pro sang-pur, comment admettre certains droits au impurs et nés-moldus ? C’était clairement ce qu’elle lui demandait entre autres choses. En lui proposant de réécrire chacun la partie de l’autre, il s’imaginait que cela permettrait de nuancer les propos de chacun. Cela serait probablement difficile pour tous les deux, c’était indéniable, mais au moins ils finiraient par trouver  un terrain d’entente.

Ce à quoi il ne s’attendait, c’était que la jeune femme lui rétorque que ce n’était pas une solution viable. Lui qui pensait avoir trouvé une piste intéressante pour pouvoir travailler d’un commun accord, ce n’était finalement pas le cas. Version fade…elle n’avait peut-être pas tort, devait-il admettre pour lui-même. C’était une jeune femme intelligente qu’il avait à ses côtés.
Sa proposition le surprit grandement. Il regarde Max presque de la tête au pied pour s’assurer de son sérieux. Elle était vraiment en train de lui proposer une telle chose ? Lazar qui souhaitait passer du temps avec elle pour devenir amis un de ces jours n’en demandait pas tant. En revanche, arriverait-il à supporter ses salades sur les moldus et compagnie ? C’était une autre histoire. Néanmoins … le jeu en valait la chandelle. Le jeune homme continuait à fixer sa camarade pendant un moment, restant silencieux, sans aucune mimique sur le visage.

« Je n’ai pas mes livres avec moi alors… il faudra que j’en trouve de nouveaux, en effet. Cela s’annonce long et compliqué mais … je suis d’accord. Si cela nous permet d’être tous les deux satisfaits et d’avoir la meilleure note, alors faisons ainsi. » finit-il par dire en adressant un sourire franc à Maximilianna avant de lui tendre une main afin de conclure leur affaire.

Leurs points de vue divergeaient beaucoup, il ne serait vraiment pas simple de s’accorder à chaque étape. Si tous les deux voulaient attirer la couverture de leur côté, ils étaient partis pour un nombre d’heures à travailler inimaginable. Lazar avait du mal à estimer à quel point il était susceptible de faire des concessions. Déjà il se doutait qu’il aurait du mal à trouver des auteurs de sang-pur dans cette bibliothèque, du moins pas ceux qu’il a chez lui. Ce serait une première concession que d’accepter de travailler avec des livres ne provenant de nobles auteurs.

« Espérons que cette bibliothèque ait des livres dignes d’intérêt. » disait-il pour laisser entendre assez subtilement ce qu’il voulait dire. Il savait que Max comprendrait aussitôt ce qu’il voulait dire, mais au moins, il n’insultait pas le sous peuple en le disant de cette manière, pas directement en tout cas.
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Mar 20 Déc - 3:13


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


Avais-je ouvertement énoncé l’idée de refaire au grand complet nos travaux respectifs ? Oui, c’était bel et bien ce que j’avais fait. À quoi bon remettre un travail s’il n’était pas parfait ? Une copie fade, sans substance, un pâle reflet de nos intentions et de notre travail, non merci. Autant de rien remettre du tout, à ce stade. Et il était hors de question qu’on me prenne à avoir une mauvaise note. Il me dévisagea de la tête au pied comme s’il n’en croyait pas ces oreilles et pendant ce temps là pour je restais souriante avec un calme olympien. Il aurait peut-être dû s’apporter un cousin, ces feses allaient rester très longtemps sur sa chaise de bois; nous n’en aurions pas fini avant la fin de la journée, si ce n’était pas plus tard même. J’avalai le restant de mon gobelet de thé avant de le pousser loin de la surface proximale de mon environnement.

Et c’était de ne pas avoir ces livres qui l’inquiétait. Dans une bibliothèque ? Il était vraiment drôle ce garçon. À quel point songeait-il que les auteurs pour lequel il vouait une admiration sans faille allait se retrouver sur les étagères ? Y-avait-il seulement une chance pour qu’il n’y soit pas ? C’était aucun important de connaître les arguments de ceux qui était contre que ceux qui était pour afin d’en débattre. Alors, moi, j’étais plutôt convaincue que nous allions trouver tout ce qu’il cherchait même s’il dédaignait l’idée de faire son chemin dans les allées. Passé le stade de l’étonnement, il avait l’air plutôt heureux de la version du travail qui serait la plus longue qu’elle n’ait jamais fait avec quelqu’un dans une telle situation.

Je n’ai aucun doute qu’on trouvera de tout ici!

Je redonnai sa feuille à Lazar puis roula soigneusement le papier jusqu’à ce que mon rouleau ne laisse plus trace d’aucune écriture. Une feuille vierge, et nous voilà parti. Pour combien de temps, dure à dire; mais c’était à présager que ça ne se résoudrait pas en dix minutes. J’en vins à délaisser mon siège pour me lever pour songer alors que nous échangions des idées et contestions les unes et les autres sur lesquels nous n’arrivions pas à nous entendre. Je me sentais à l’aise et loquace alors que mon but premier était de trouvé des arguments pour bien vendre ma salade à Lazar. Dans le doute, ou lorsque nous n’arrivions pas à nous satisfaire de l’entendre, le point était mis de côté et l’idée était de se baser sur ce que nous trouverions de plus pertinent comme source sur lequel basé la direction de notre discours. Pas à pas, ligne à ligne.

Je vais chercher des volumes, pour… ça, ça et ça.

Et j'étais passé derrière Lazar avant de pointer trois sujets sur son parchemin pour lesquels nous n’avions absolument plus aucune source, ni lui, ni moi. Certains autres points avaient été prélevés de nos travaux commun, mais là, c’étaient les livres, manuel et registre qu'il nous fallait.

Je te laisse débuter l’introduction en lien avec nos choix. On relira, ensuite, pour s’assurer que tout est dans le ton. Avais-tu un auteur ou un volume que tu voulais que je ramène ?  

Après tout, il était hors de question qu'il brusque encore la bibliothécaire sinon autant dire qu'ils n'aboutiraient jamais ce travail avant des jours. Autant s'en chargé moi-même!
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Mar 20 Déc - 10:37
Date : 13/10/2024
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Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”

A sa question concernant les livres, Maximilianna avait une réponse rapide, sans aucune hésitation. Pourtant Lazar restait peu convaincu qu’il trouverait des livres que lui trouverait intéressant. Déjà s’il faisait la demande de livres uniquement écrits par des sang-purs, la réaction de la bibliothécaire ne ferait l’objet d’aucune surprise. Surtout venant d’une femme comme elle. Il valait mieux qu’il fasse quelques recherches seul dans les rayons plutôt que de lui demander à elle. Seulement, Max ne serait certainement pas de cet avis-là, à la manière dont elle avait défendu la bonne femme, elle voudrait certainement solliciter son aide pour valoriser son travail ou quelque chose dans le genre. Un geste que ne ferait certainement pas Lazar surtout après la manière dont elle les avait accueillis quelques minutes auparavant.

« Je n’en suis pas aussi sûr que toi, nous n’utilisons probablement pas les mêmes sources. Cela étant je ferai en sorte de trouver d’autres livres ici. »

Ils recommencèrent à travailler ensemble, repartant de zéro pour ce qu’ils écrivaient, ne conservant que les sources qu’ils avaient chacun utilisées jusqu’alors. Le débat se faisait intense, chacun était à l’aise pour discuter avec l’autre, avancer ses idées, les défendre. Néanmoins, ils parvenaient à avancer point par point, la feuille se remplissait petit à petit. Saphyra semblait plus à l’aise pour débattre et réfléchir en étant debout, Lazar lui restait assis, notant les idées qu’ils pouvaient avoir, tout intéressant. Max lui prouvait une fois encore qu’il avait bien fait de vouloir travailler avec elle, s’en faire une amie, elle était une personne intelligente issue de bonne famille. Une alliée et amie de choix dans cette Université s’il parvenait à atteindre ce stade avec elle. Rien n’était dit encore mais il sentait que c’était faisable. Le bulgare avait compris qu’elle préférait quand il lui souriait, était chaleureux avec elle, alors sans fausse manière, il lui adressait quelques sourires, complimentait ses idées. Le tout pour montrer aussi qu’il était à l’aise avec elle.
Elle passa derrière lui et annonça aller chercher des bouquins pour quelques idées qu’ils avaient eu tout en les pointait sur son parchemin. Il hocha la tête positivement et se tournait vers elle quand elle lui demanda s’il avait besoin d’un livre en particulier ou bien auteur. Il donnerait bien quelques noms Bulgares, seulement cela ne lui plairait pas, il en était convaincu. Romanov devait trouver un juste milieu, une fois encore.

« Je te fais confiance, tant que c’est écrit par quelqu’un de noble, au moins, cela devrait le faire. Je m’occupe de l’introduction. »

Il lui adressa un nouveau sourire avant de se pencher sur la feuille pour commencer à rassembler les idées dans sa tête avant de se mettre à coucher les mots sur le parchemin. Le jeune homme y allait de sa plus belle écriture, moins fine que celle de sa camarade mais tout aussi raffinée. Tout ce qu’il écrivait ne lui plaisait pas forcément totalement, mais c’étaient les points sur lesquels ils s’étaient accordés alors il ne comptait pas les modifier, ce serait trahir la confiance de Max, très mauvaise idée s’il voulait vraiment faire en sorte de s’en faire une amie. Alors il écrivait, réfléchissant à des tournures de phrases les plus soutenues possibles, se remémorant les enseignements qu’il avait pu recevoir chez lui.
Au bout d’un moment, Maximilianna revint dans la pièce. L’après-midi était déjà bien entamée et ils n’étaient pas près d’avoir terminé ce travail. Pendant qu’ils y étaient, autant ne pas s’arrêter en si bon chemin et continuer le plus longtemps possible.

« Je t’invite à manger chez moi, ce soir. On pourra continuer à travailler à la maison et terminer. Mon merveilleux elfe nous fera à manger, il sélectionne lui-même d’excellents ingrédients pour ses plats. Je l’ai sélectionné pour ses talents en cuisine. »

Le jeune Romanov n’était pas quelqu’un qui maltraitait son personnel comme pouvaient le faire les Malefoy. Son elfe lui était précieux, sans lui, il n’aurait pas de délicieux repas comme il savait si bien les lui préparer. Alors il faisait en sorte de traiter correctement, le complimenter lorsqu’il se surpassait. Pour un loft comme le sien, il n’avait pas besoin de plusieurs elfes, et Bruh préférait être seul, surtout pour travailler, il était l’elfe parfait pour les besoins de Lazar.
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Mar 20 Déc - 17:13


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Nous n’avions plus vraiment de temps pour nous chamailler tant la masse de travail. Soit il acceptait cette avenue, soit nous n’en serions encore à débattre sur une méthode de faire qui allait nous aller à tout le deux. Ma concession, saccagé mon travail bien fait pour l’honneur de dire que nous avions vraiment effectué ce travail en commun accord et qu’il était de qualité éprouvée. J’avais roulé mon parchemin camouflant mes premières notes qui n’était pas moins parfaite. La discussion devint animée, mais de manière plus positive quand bien que nous ne nous entendions pas sur tout. Je n’étais pas prête à tout concéder mais j’assumai logiquement d’essayer de prendre un nouvel angle de vue plus mitoyen. Quand il arriva à un point ou il ne pouvait y avoir qu’une seule solution à nos dilemmes, j’avisai et décidai de prendre les devant et d’aller en quête de lecture. Sans piéger Lazar, j’avais plus en tête d’opter pour des rouleaux d’archives de personne qui avait marqué leurs champs d’expertise en fonction des points choisis.

Je vais voir. Je préfèrerais choisir ceux qui ont sont reconnu comme des experts sur ces différents points que juste leur statut de sang. Peut-être ont-ils la même opinion mais que l’un s’est plus vivement démarqué sur la question ou encore aura plus de matière à apporter. J’apporterai les deux si j’en trouve; ça permettra de choisir ce qui s’accorde mieux à nos arcs de pensée.

Après tout, qu’est-ce qui était plus important que la source soit juste ou qu’elle soit d’un individu qui été connu pour son sang, sa richesse ou ses actes héroïques. Dans le meilleur des cas, ça couvrirait autant leur statut que leur compétence! Je m’éclipsais hors de la pièce pour aller en quête une demi-douzaine de volume, sources et sujets variées attribuables aux sujets que nous traitions. Il y avait aussi des rouleaux de parchemins encerclé de leur ruban bien noué. J’apportai le tout sur un chariot roulant que je faisais avancer du bout de ma baguette. Je n’allais pas me forcer à la pousser. En plus, les chariots déjà enchantés n’attendaient déjà que cela, qu’on enclenche le mécanisme d’usage prêt à se balader avec nous entre les rayons.

J’ai pris de tout. On a beaucoup de lecture… comme tu vois.

Lazar lança qu’il m’invitait à dîner pour qu’il en finisse avec leur travail ce soir. Je lançai un regard circonspect au chariot, bien décidé à ne pas les abandonner sur place avant d’en avoir choisi quelques-uns et clairement sceptique concernant le fait d’une finalité d’ici la fin de la soirée.

D’accord pour le souper, mais avant, il faut vraiment qu’on passe au travers des pistes et des sources.

J’empilai les documents en trois sections, soit les trois points à traiter sur la grande table de travail avant de signifier lesquels étaient lesquels. Il y avait 5 volumes et 2 parchemins pour le premier; 3 volumes et 2 parchemins pour le second ainsi que 2 volumes et 8 parchemins pour le troisième point. J’espère que Lazar savait faire de la lecture rapide quand c’était le repas de demain qu’il allait partager s’il ne s’entendait ni sur la source, ni sur l’angle à prendre par la suite. Je débutai avec un premier parchemin de la pile numéro un; plutôt long et m’y plongeai complètement une fois assise sur mon séant à même mon jolie petit coussin brodé et duveteux.

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Mer 21 Déc - 15:38
Date : 13/10/2024
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Le travail abattu était phénoménal, revoir point par point toutm ce qu’ils avaient fait jusqu’alors prenait un temps fou. Heureusement, cela se passait finalement assez bien. Au moment où Max lui proposait d’aller chercher quelques livres, elle lui refaisait un laïus concernant les auteurs et les choix que faisait Lazar. Qu’elle remette en question ses idéaux, ses points de vue, c’était une chose. Remettre en question la manière il choisissait un auteur était idiot. Cela tombait sous le sens qu’il n’y avait personne mieux placé pour écrire qu’un noble. Ces derniers avaient une bien meilleure éducation que tous ces mécréants. Soi-disante experts ou non, ils ne pouvaient pas avoir de meilleures idées qu’un noble, c’était impossible en termes de savoirs. Maintenant, était-ce une bonne idée de réfuter tout ce qu’elle disait, elle risquerait de refuser de poursuivre ce travail collaboratif qu’ils avaient entamé et d’aller chercher ces fameux livres. D’autant plus qu’elle acceptait un compromis à la fin, alors autant rester ainsi.

« Entendu, faisons ainsi alors. Je t’attends. » répondait-il, le nez déjà penché vers sa feuille pour commencer à rédiger l’introduction.

La rédaction de cette entame de travail se passait plutôt bien pour lui pendant qu’elle cherchait ses livres. Comme ils avaient accordé leurs violons, les idées venaient assez facilement pour trouver des phrases d’accroche concernant le sujet de leur travail. Alors qu’il était concentré à apporter la touche finale à cette introduction, une belle phrase d’ouverture sur le sujet avec annonce du plan, la porte s’ouvrît sur un chariot enchanté rempli de livres et parchemins. Autant dire qu’il y avait encore beaucoup de boulot devant eux et Max qui le soulignait n’avait même pas vraiment besoin de le dire pour qu’il le sache.

« C’est le cas de le dire. »

C’était avec un ton amusé que Lazar avait répondu à la phrase de l’Allemande. Il n’osait même pas compter le nombre d’ouvrages présents sur le chariot, cela ne servait à rien de se déprimer en avance. En plus de cela, il devait avouer qu’il passait un temps agréable avec la jeune Stein. C’était toujours plus passionnant, même s’il s’agissait de travail, de rester avec elle plutôt qu’être seul à son appartement pour travailler ou faire autre chose.
D’ailleurs, elle acceptait de manger ensemble pour la soirée et de poursuivre leur travail ensuite. Ce serait plus simple de ne pas s’inquiéter d’avoir la pression de l’heure qui tournait pour leur travail en sachant qu’ils avaient encore un moment devant eux.

« Bien, ne t’en fais pas je ne compte pas m’enfuir si rapidement, nous sommes là pour travailler. »

Un sourire aux lèvres après ses paroles, il attrapait un livre de la première pile pour commencer à le feuilleter, lire le nom des chapitres afin de trier ce qui serait le plus intéressant à relever dans l’ouvrage. Gardant confiance en sa camarade, il ne discutait pas de l’auteur et qui il pouvait être bien que cela lui en coûtait un peu, comme beaucoup de choses depuis qu’ils avaient commencé à travailler. Petit à petit, la pièce devenait plus sombre, la lumière naturelle filtrant au-dessus d’eux se transformait en lumière plus magique grâce à un chandelier enchanté. Il ne leur restait plus que le troisième point à traiter. S’ils s’accordaient bien après le dîner, c’était terminé en fin de soirée et elle pourrait rentrer tranquillement, évidemment, en homme éduqué, il raccompagnerait la dame jusqu’à chez elle.

« On termine le troisième point chez moi après dîner ? » proposait-il.
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Mer 21 Déc - 21:20


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Des pages et des pages à lire. Des rouleaux et des rouleaux à effeuillés. Je voulais un travail impeccable mais que nous prenions la première référence parce qu’elle convenait. Elle devait être parfaite. Absolument parfaite. Et en bonus, elle devait aussi nous convenir à tous les deux. Peut-être n’avait-il qu’une maigre idée des auteurs, mais sans pour autant s’assurer de faire le tri dans les choix, les volume qu’elle avait rapporté était porté sur la table de travail sans distinction sur l’auteur tel que je l’avais signifié à Lazar. Jetait-il un regard afin de que le nom lui revienne avant de le prendre entre ces mains ? Je ne remarquai pas ce détail, trop concentré sur mes propres lectures.

Que dis-tu de ceci ?

Alors que je me lançais à lire un passage sur mon rouleau de parchemin. C’était points par points, lentement que nous avancions. Gardant certaines sources de côté avant de sélectionner officiellement celle qui gagnait la palme. J’enroulai jusqu’à la section que nous gardions, puis passai au suivant, insérant un marque-page dans des livres plus ou moins volumineux selon le seul ordre de passage possible, soit la finalisation de la pile avant la comparaison finale de nos choix. Je n’avais que très peu de temps à accorder à savoir si c’étaient des comparaisons de statut ou simplement d’ordre de pensée; mais chaque fin déclencha une période de négociation pour éliminer ou comparer les choix. Quelques fois nous aboutissions rapidement, d’autre… pas vraiment.

Il avait proposé d’aller dîner chez lui; et bien que je n’eusse toujours pas défini ce que je pensais de lui; j’étais assez contente de l’avancement de ce travail pour lui accorder ma compagnie pour un repas. Je me doutai au tréfond de mon âme que ce repas n’allait probablement que réactivité les sujets de nos discordes naturelles mais c’était un choix que lui avait fait. S’il était prêt à ce que je le plante après le dessert, ça ne serait pas la catastrophe. À moins que ne se rende même pas à l’apéritif. Plus qu’une pille de document. Mais le temps passait à toute vitesse et déjà la pénombre était bien installée. Je devais l’avouer, le dernier document lu à la lueur des chandeliers m’avaient donné plus de mal et mes yeux me démangeaient à force de tenir en focus chacune des lettres du manuscrit écrit à la plume que j’avais déchiffré avec beaucoup d’ardeur. Je m’assis alors qu’il prenait les dernières notes sur le sujet après notre énième délibération.

On va demander à sortir les volumes et les parchemins alors.

Je n’allais clairement pas lui signifier ma fatigue, bien que je l’imaginasse sans peine être aussi intense que la mienne. Après 8 volumes et 4 parchemins séparés à deux, je regardai les 2 volumes et les 8 parchemins qui annonçait à la fois la troisième vague de débat comme propice à un vol de sommeil et probablement une perte de cohérence passé une certaine heure. Je rangeai mes effets dans mon sac, incluant mon coussin qui avait tant fait la tolé lorsque je l’avais sorti et appuyé un dernier coup sur ma plume qui se dérouilla dans son écrin pour éviter de se briser mais aussi de couler dans mon sac.

Heureusement pour nous, nous avions rangés tous les volumes et parchemins de la première et seconde pile au fur et à mesure qu’on les avait exclus; il ne restait plus que notre piste finale sur le second point que Lazar était en train de refermé et ceux du dernier point. Sur la portion supérieure du chariot, je commençai à poser article après article. Une dernière marche pour enfiler mon manteau et mon écharpe et me voilà prête.

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Ven 23 Déc - 17:21
Date : 13/10/2024
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Lazar avait fort heureusement appris comment lire les pages d’un ouvrage en travers afin d’en retenir les idées principales. Chaque fois qu’il repérait des pistes intéressantes sur les pages d’un livre qu’il parcourait, il se saisissait d’un morceau de parchemin sur lequel il notait un mot-clef et glissait à l’intérieur à la manière d’un marque-page qu’il faisait dépasser afin de repérer ce mot qui l’intéressait. Ainsi, lorsqu’ils en venaient à débattre avec Max, il pouvait ressortir son idée assez rapidement, lui expliquer en quoi ce que disait cet auteur était intéressant. Il avait réussi à passer au-delà de se questionner sur le statut de l’auteur, tant pis, l’important était qu’il parvenait à travailler main dans la main avec sa camarade.

Je trouve que c’est intéressant. Mais regardes ici…” il se saisit de l’un des livres dont il s’était occupé et regardait parmi ses marqueurs pour trouver la page qui l’intéressait. “Ici la même idée est évoquée mais est encore plus évoquée. On devrait peut-être introduire l’idée avec ton parchemin et la compléter par ce livre. Qu’en dis-tu ?

Ils n’étaient pas toujours autant en accord mais au final ils avançaient et plutôt bien. La journée se passait et un grand nombre de parchemins et livres finissaient d’être lus. Finalement, ils semblaient s’entendre de mieux en mieux et leur collaboration se faisait de plus en plus efficace. Lazar était réellement satisfait de voir les mots écrits sur leur parchemin, les phrases étaient bien tournées, les idées intéressantes. Maximilianna avait raison, au moins cet écrit était authentique, n’était pas fade. Ils avaient atteint leur objectif, trouvait-il, bien qu’ils n’aient pas encore tout à fait terminé et qu’il leur restait encore un peu travail. Seulement, l’après-midi touchait à sa fin et il commençait à sentir la faim.

Je te laisse t’en occuper ? Pendant ce temps, je range nos affaires et laisse la pièce tel que nous l’avons trouvée ?

Evidemment, en plus de la faim, le bulgare commençait à être fatigué. Pourtant, il n’était pas tard, c’était le travail fourni, les nombreuses lectures, la tête se remplissant qui avait commencé à le fatiguer. Serait-il capable de s’y remettre après le dîner ? Peut-être pas mais il l’avait promis à Max alors il y serait bien obligé. Elle ne le laisserait certainement pas s’en tirer à si bon compte. Heureusement, pour le dernier point c’était surtout des parchemins qu’il leur restait à traiter, cela devrait aller un peu plus vite que pour tout le reste. Lazar commençait à ranger ses affaires après avoir donné la dernière touche à leur écrit pendant que Saphyra s’habillait déjà pour retourner affronter la fraîcheur extérieure. Ses affaires rangées, son manteau sur le dos, le jeune homme était prêt à son tour et venait rejoindre Maximilianna qui avait commencé à entamer les démarches pour emprunter les documents dont ils avaient besoin. Quand il arriva, elle saluait la bonne femme, prête à partir.

Au revoir.” disait-il simplement à la bibliothécaire avant de tourner les talons vers la porte. “Que désire-tu manger ?” demandait-il avec curiosité, se demandant ce qu’elle pouvait préférer. “Je ne vis pas très loin, nous pouvons y aller à pied.

Il commença à marcher aux cotés de la jeune femme en direction de son appartement. Comme prévu, ils mirent moins d’une dizaine de minutes à arriver dans le loft du jeune homme. Décoré de manière luxueuse, malgré tout assez sobre, il n’avait pas besoin d’oppulence, tant que le tout restait ancien, authentique, et surtout correspondait à ses origines.

Bienvenue, fais comme chez toi.” il lui désigna le canapé avec un sourire. "Installe-toi confortablement, tu n’auras pas besoin de ton petit coussin cette fois.
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Jeu 29 Déc - 16:55


Comme les romains

Date : 13/10/24
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Au comptoir, je m’arrangeai pour la sortie des volumes dont nous avions besoin et quand finalement Lazar vint me rejoindre. Je lui jetai un regard limite surprise alors qu’il saluait la dame aux lunettes en demi-lunes pendant que j’insérais le dernier rouleau de parchemin dans mon sac griffé. Ce que je voulais manger; excellente question! Je n’avais rien de particulier en tête. Ah si! Je rêvais d’un désert français, mais rien en ce qui attrayait à un plat principal.

Quelque chose de bon. Je suis aventureuse aujourd’hui.


Pour cela, je l’étais. J’avais bu du thé bon marché à la cantine et avais passé une partie de ma journée à débattre de tous et de rien alors que tous les choix politiques que nous avions étaient presque abrutissements opposés. Concession, j’en avais fait des tonnes ou je m’étais munie de solide argument. Pour finir, j’avais été satisfaite de notre travail mais en restais tout bonnement très fatiguée. J’aurais mieux aimé dire que j’avais terminée et que je pouvais se reposer sans pour autant se prendre la tête, mais ce n’était pas fini encore et même si nous nous accordions une pause pour manger et s’aérer l’esprit, je n’arriverais pas à décrocher tant que ça restait encore incomplet. Je hochai la tête avant d’ajuster mon foulard et de boutonner les trois gros boutons d’un blanc émaillées de mon manteau. Mon sac en bandoulière sur mon épaule, je suivis le jeune homme des glaces alors qu’il me dirigeait tranquillement.

Ton plat favori ? Quel est-il ?

À quel moment, étions-nous venu à nous tutoyer ? J’avais perdu peu à peu le fils. Mais une chose était certaines, jamais je n’avais prévu que ça se passe aussi rapidement. Peut-être était-ce simplement parce qu’à force d’échanger des idées, nous avions pris des mesures plus familières, à moins que d’ouverture, je n’avais casé le voile de nos statuts sans pour autant m’en rendre compte. Je m’en mordais mentalement les phalanges. C’était plus facile de détester quelqu’un quand on se prenait la tête à garder les distances, le vouvoiement était d’une belle utilité pour ajouter à la distance entre deux individus. Et voilà, que je lui demandais son plat favori. Je me voyais en image dans ma tête me cognait la main au front comme une idiote qui perd le contrôle de sa vie. Il fallait que je me reprenne et rapidement.

Ça sera parfait, ou ça ne me plaira pas et nous serons fixé.

Voilà qui lui offrait très peu d’utilité à savoir ce que je voulais manger ou pas. Avec un peu de chance, ça serait immonde et je déglutirais un seul morceau avec pénibilité avant de m’exclamer que je n’avais plus faim. En même temps, je n’étais pas habitué d’avaler des masses, une silhouette comme la mienne s’entretenait; il n’y avait rien de magique. Les pas nous menèrent tranquillement sur le terrain de l’école et me murer dans le silence de Lazar ne fut guère difficile tellement j’avais la tête remplie d’information et de donnée. Nous fûmes bien vite arrivées et alors qu’il l’invitait à prendre ces aises, elle retira son manteau et son foulard pour les accrocher sur une patère dans l’entrée. À moins que ça soit une œuvre d’art plutôt moche en bois. N’empêche son elfe de maison, les replacerait probablement à leur place, si j’étais en train de faire une bévue monumentale. Je me glissai le long des murs, observant les décorations d’un air distraite tout en notant à quel point tout ici avait l’air vieux. Je m’attendais presqu’à ce que je divan grince si j’y posai les fesses. C’était un musée son habitation ? D'ailleurs, il m'invitait à m'y asseoir d'un sourire et après avoir fait le tour, je m'arrêtais plutôt devant une fenêtre pour noter la vue malgré le pénombre.

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Ven 30 Déc - 11:42
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @"Lazar Romanov”

En quoi avoir envie de quelque chose de bon faisait d’elle quelqu’un d’aventureuse ? Lazar n’avait pas très bien compris où elle voulait en venir et fronça légèrement les sourcils. Cela avait peu d’importance en soit, son elfe de maison préparait toujours de bonnes choses. Alors puisqu’elle n’avait rien envie en particulier, il laisserait libre cours à son employé de choisir ce qu’ils mangeraient en fonction de ses achats quotidiens, toujours des produits frais.

« Dans ce cas, c’est Bruh qui décidera de ce dont l’on mange. Tu peux avoir confiance en lui pour concocter un bon plat. »

Malgré son caractère, Lazar savait faire des compliments et son compagnon en méritait amplement. Il s’occupait seul de son logement et de rendre son maître heureux, ils n’avaient pas de mauvaises relations, ils n’étaient pas non plus meilleurs amis, mais leurs rapports étaient plutôt bons. Bruh pouvait largement manger à sa faim et ce qu’il voulait sans que le bulgare ne vienne contrôler ses portions. Cela n’empêchait pas Lazar d’être irrité si son elfe lui servait un plat complètement raté, en revanche, il ne le maltraitait pas physiquement pour autant. Ce n’était pas le genre des Romanov, on ne l’avait pas élevé ainsi. Le personnel doit être respecté et choyé si l’on voulait attendre d’eux un bon traitement en retour. Evidemment, il fallait que ceux-ci effectuent ce pourquoi on les payait convenablement, le cas échéant, ils ne pouvaient pas mériter de traitement privilégié, comme cela était arrivé avec cette bibliothécaire qui les avait ignoré quand ils étaient arrivés. Son plat favori… c’était une excellente question de la part de la jeune allemande. C’était toujours une question à laquelle il était difficile de répondre. Il essaya de penser à quelque chose qu’il pourrait manger chaque jour sans jamais se lasser. Ce n’était pas simple, Lazar aimait le changement, l’originalité, c’était cela qui préférait finalement, manger chaque jour quelque chose de différent mais qu’il aimait.

« Je dirai un kavarma léger, bien préparé, avec des pièces du boucher spécialement sélectionnées pour leur qualité. Et toi, qu’est-ce qu’une fille aussi raffinée que toi accepte dans sa bouche ? »

Lazar également faisait attention à ce qu’il mangeait, il tenait à conserver son corps sculpté, cela passait par du sport régulièrement et une alimentation correcte. Il était curieux de savoir ce qu’il en était pour Max, elle était une femme très svelte, pour sûr elle devait faire attention également. De manière générale, il savait très bien que son argent lui permettait de s’offrir des produits de qualité, bien préparés, cela donnait lieu à des plats variés et équilibrés qu’il appréciait beaucoup. Il n’était pas fan de toutes manières des plats trop gras, cela avait tendance à l’écœurer.

« J’ai confiance en Bruh pour que cela soit parfait. »

Il lui adressa un sourire plein de confiance, sans arrogance, certain et surtout fier des capacités de son elfe. Ils arrivèrent jusqu’à son loft où Bruh devait déjà être affairé en cuisine étant donné les bonnes odeurs qui parvenaient à ses narines en entrant. Il ne vint pas aussitôt les accueillir, cela ne faisait pas nécessairement partie de ses missions. Lazar se débarassa de sa veste sur le porte manteau aux côtés du manteau de sa camarade. Pour la taquiner, il l’invita à essayer son canapé mais elle préféra se diriger vers l’une des fenêtres. La vue était artificielle, Lazar n’avait que faire d’avoir une vision sur tous ces moldus, ils l’insupportaient. Ces cafards grouillant se pressant dans les rues, il n’avait aucune envie de les voir. Cela fonctionnait à la manière du ciel magique de Poudlard, ce qui se dessinait sous les yeux était la même vue que celle du Manoir Romanov, donnant sur un jardin entretenu à la manière des anciens monarques français. C’était une vue qu’il appréciait bien plus, peu importait qu’elle ne soit pas réelle, tant qu’il n’avait pas à supporter la vision des moldus.
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Mar 3 Jan - 3:10


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


J’avais suggéré qu’il me surprenne avec quelque chose pour le dîner car c’était tout à fait au goût du jour. J’ai bu un thé semi-infect et maintenant j’allais probablement avoir droit à de la cuisine qui sortait de mon quotidien et qui l’espérait-on n’était pas quelques choses qui nageait dans un bouillon sans pour autant être une soupe. Mais j’avais peu d’espoir, les slaves avaient une manie de faire de tout noyer dans la sauce, comme si c’était meilleur bouilli ou était-ce la seule manière que leur repas ne soit pas servi froid sur la table ? Ces vieilles demeures avaient la légendaire réputation d’être plein de courant d’air et … à observer Lazar marché avec moi, j’étais en proie à me questionner si même l’hiver il ne serait pas en chemise à -40. Avec mon fouloir bien serré autour du cou, autant dire que ce n’était absolument pas quelque chose que j’allais avoir en commun avec lui.

J’ai une fixation sur les Saint-Jacques dernièrement.


Mais je me doutais bien que venant de quelqu’un de l’Europe de l’Est c’était probablement quelque chose de peu connu; tout ce qui se pêchait. Il n’y avait que de la terre à perde de vue et venant de quelqu’un qui venait d’un endroit aussi reculé et qui laissait une impression qu’il allait se refermer dans son domaine pour y mourir d’ennui à faire mumuse avec qu’avec ceux qu’il daignait considérer être digne, j’étais en proie à me demander pourquoi je n’avais pas juste suggéré de continuer notre travail demain… Qu’allions-nous bien pouvoir parler pendant ce dîner ? Pas cuisine quand même ?

Un karvarma, qu’est-ce que c’est ? Outre le fait que ça ne soit nullement quelque chose de végétarien, la description est plutôt maigre.


Et puis, je venais de donner carte blanche à cet elfe de préparer ce qu’il désirait alors d’imaginer qu’il préparerait un plat tel que son maître les préféraient était tout à prévoir. En espérant que Bruh fasse un miracle; mais j’en doutais grandement. Il ne restait qu’à espéré que à soit une sorte de saucisse qui me ferait vaguement penser au repas préféré de mon frangin. Arrive aux appartements de Lazar, je posai mon manteau et foulard sur ce qui semblait être un parterre à l’entrée avant de me glisser dans ce qui semblait être un premier salon. Une blague sur le divan attira mon attention alors que je fixais mon regard vers la vue extérieur sans pour autant reconnaître la vue que nous avions alors que nous marchions jusqu’à cet établissement; c’était un enchantement assez bien fait qui captiva un bref instant mon attention et qui suscita des questions qui ne traversèrent pas le cadre rosé de mes lèvres.

Je fis le tour m’accordant un cran d’arrêt sur une pièce ouvragés métalliques posés sur un buffet. Ce n’était rien de particulier mais je ne pouvais pas ne pas regarder d’un œil critique quelque chose qui avait été clairement ouvragés à l’air de pince et travailler comme une œuvre d’art. Je voyais sans le voir, les différentes torsions et coups de marteau à poser ici et là; et là encore. Ou le métal avait été repositionné au feu pour l’étirer. Les pièces que je travaillais était généralement beaucoup plus petite que ceci; autant de métal sous les mains et c’était littéralement une couronne que je ferais de mes mains; mais une pièce aussi grosse demandait énormément de préparation autant au design qu’à l’élaboration. Ici, ce n’était rien d’aussi gracieux, ni d’aussi somptueux qu’un bijou mais elle resta un moment à l’observer. J’avais néanmoins une préférence pour tout ce qui était plus délicat. Quand je tournai mon regard vers la salle, c’était avec une impression qu’on m’observait. Je souris, précieuse de ma personne, me demandant ce qui pouvait se passer dans la tête du glaçon. Très assurément rien qui ne devait ressembler à ce dont j’avais en tête. Mon nez s’agita en notant tranquillement les effluves sans pour autant savoir ce qui serait mijotés.

C’est prêt bientôt ?

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Mar 3 Jan - 12:29
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @Lazar Romanov

Lazar avait la sensation que la situation évoluait plutôt positivement avec Maximilianna. Le chemin en direction de son appartement avait été certes silencieux, mais il semblait assez normal qu’ils aient tous les deux besoin d’un moment de calme après tout le travail qu’ils venaient d’abattre. Se contenter du silence de la nature en avançant sur les pavés suffisait amplement, non pas qu’il n’aimait pas entendre la jeune femme parler, pas particulièrement en tout cas. Néanmoins, après toute une après-midi de travail, à débattre de nombreux aspects, le silence était reposant. C’était en tout cas le point de vue de Lazar et comme l’allemande ne discutait que très peu, il avait la sensation qu’il était partagé. Leur unique discussion tournait autour de repas à venir et des préférences de chacun.

« Les Saint-Jacques ? J’en mange rarement, le trajet jusqu’à chez moi fait perdre de sa fraîcheur aux produits de la mer. Tu n’auras qu’à m’en faire manger à l’occasion. »

Maintenant que leur entente était cordiale, Lazar était un peu plus chaleureux, un très léger sourire était formé sur ses lèvres alors qu’il lui proposait de l’inviter un de ces jours à partager un plat qu’elle appréciait. Lorsqu’elle fit mention du mot « végétarien » il tiqua quelque peu. Il était rare dans son alimentation de ne pas apporter de viande, notamment du fait du recul dans les terres de son territoire. Les produits de la pêche étaient bien moins frais en arrivant jusqu’à eux comme il l’avait mentionné et les Romanov détestaient manger quelque chose qui aurait subi un traitement. La fraîcheur était gage de qualité, ils ne mangeaient que cela : des aliments de qualité.

« C’est un genre de ragoût qui mijote pendant un long moment avec de nombreux légumes et de la viande. C’est un plat très sain nutritivement parlant, en revanche si tu es végétarienne cela pourrait ne pas te plaire. D’ailleurs il va falloir que je prévienne Bruh en arrivant que tu ne manges pas de viande. »

Cela ne gênait pas Lazar, c’était assez commun parmi la noblesse les végétariens. Lors des réceptions il y avait souvent des plats spécifiques prévus à cet effet afin de contenter tout le monde. Il aurait peut-être dû l’anticiper et envoyer une note à son elfe pour éviter qu’il ne prévoit un plat avec de la viande pour le repas du soir. Rien ne disait qu’il avait nécessairement prévu un kavarma, d’autant plus qu’ils n’étaient pas en Bulgarie alors il avait accès à plus d’ingrédients là où ils se trouvaient. La Grande-Bretagne n’offrait pas les mêmes aliments, avec un peu de chance le plat pouvait même être à base de poissons, bien que les chances qu’il soit à base de Saint-Jacques soit tout de même assez maigres. Bruh connaissait les goûts de son maître notamment vis-à-vis de la viande. Cela serait la surprise, en espérant que la jeune femme puisse tout de même s’alimenter. Cela serait fort dommage qu’il l’invite et qu’elle finisse par ne rien avaler.
Alors qu’elle observait par la fenêtre, le bulgare se demandait ce qu’elle pouvait penser de la vue. Ce genre d’enchantement n’était pas commun, elle ne s’y attendait peut-être pas. Il l’observait tandis qu’elle faisait le tour du salon. Ne pas savoir ce qu’elle pensait, n’entendre aucun commentaire était quelque peu surprenant. De ce qu’il la connaissait il s’attendait à ce qu’elle effectue des remarques sur tout ce qu’elle pouvait croiser. Ce n’était finalement pas le cas. Il se souvint qu’il fallait qu’il demande à son elfe ce qu’il préparait pour éviter qu’il ne lui serve de la viande quand elle lui demande si le repas était proche d’être prêt.

« Je reviens, fais comme chez toi Saphyra. »
Donnait-il pour réponse à sa question avant qu’il ne se dirige vers les cuisines.
« Bonjour Bruh, j’ai une invitée végétarienne si tu as prévu un plat à base de viande, pourrais-tu éviter de lui en servir ? » le ton du sorcier était loin de l’irrespect ou du manque de considération, il lui parlait presque mieux qu’à la bibliothécaire.
« Bonjour Maître. » répondait l’elfe en s’inclinant respectueusement en direction du sorcier. « D’ici une dizaine de minutes, je vais bientôt dresser la table, je dois donc dresser un couvert supplémentaire ? Je sonnerai la cloche quand cela sera prêt, vous pouvez vous installer dans le salon. Souhaitez-vous un apéritif en attendant ? »

« Sers-nous un jus de fruit pressé s’il te plaît. Nous avons encore du travail devant nous. »

Lazar ne comptait pas boire de l’alcool alors qu’ils devaient encore travailler. Sa résistance aux boissons alcoolisées n’était pas à prouver mais il s’agissait de travail et d’obtenir la meilleure note possible, valait mieux être en pleine possession de ses esprits pour cela. Ils pourraient s’accorder un verre après pour se récompenser avant de raccompagner Saphyra jusqu’à chez elle.
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Mar 3 Jan - 18:55


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


Lui en faire manger à l’occasion ? Que pensait-il ? Que cet épisode était que le début d’une longue file ? Que j’allais accepter de dîner avec lui plusieurs fois ? Que j’étais là pour le divertir, lui servir de compagnie ou le sauver éternellement de travaux avec des né-moldus ou des sang-mêlé ? Je n’oubliais pas complètement qu’il avait ouvertement démontrer peu d’ouverture à ce niveau et que j’étais comme une roue élégante de secours pour sauver ce qu’il y avait de potable à faire avec son année scolaire. Alors… oui, son plat préféré était bel et bien quelque chose dans une sauce. J’en avait goûté à quelque fois de ces types chez Beauxbâtons certains m’avait dégouté d’autre m’avait ravi; mais la tendance était plus vers le malaise culinaire. Quand bien même on m’avait affirmé que c’était vraiment comme cela que c’était apprêté.

Mauvaise déduction, mais c’est vrai que j’aimerais bien manger léger si on est pour travailler ensuite.

Car je n’avais pas envie de me sentir aussi pleine d’un bestiaux énorme à ne pouvoir faire que tomber de sommeil dans le premier coin confortable qu’on me proposerait. On avait du pain sur la planche encore! J’étais entrée comme si j’étais chez moi dès qu’on avait ouvert la porte et je n’avais guère attendu qu’on m’indique quoi et où. Après un regard vers les fenêtres qui donnait au paysage une vue plutôt polaire ou désert, au choix, je parcourrai la pièce puis m’arrêtais devant une œuvre après avoir dédaigner le canapé qui trônait bien au centre de la pièce. Je tournai le visage conscient qu’on m’observait et sourit et hocha la tête avant de retourner mon regard vers l’œuvre qui avait attiré mon regard.

Peut-être devait-il être sur qu’il ne lui servirait rien de lourd mais il continuait à sous-entendre que j’étais végétarienne à son elfe de maison. Je percevais les propos malgré les murs sans pour autant chercher à m’y concentrer. Mais ce n’était pas vraiment très grave en soit. Tel une statue de déesse, j’avais cette pause figée alors de mes bras reposait détendue de chaque côté de mon corps. Je tendis ma main et toucha la pointe de métal plus haute, question d’en évaluer la résistance ou le tranchant. Tranchant, compris-je alors que la pointe semblait vouloir percer son épiderme, alors que j’évitais de peu la blessure. Mais qui donc avait des objets d’arts d’une telle sorte. J’aurais pu assommer mortellement quelqu’un avec ce bibelot. Je se distança de la console avant de continuer mon observation des lieux comme si c’était un musée.

Je ne sais penser de ta déco.

J’aurais modernisé, imposer un ton plus clair, plus gai. Mais en même temps, je savais pertinemment que certains voyait de la beauté dans ces œuvres et ces alliages de bois sombre, de métaux et de tenture au fenêtre si lourde qu’on avait l’impression que ce qui les soutenaient finirait par cassé a force de temps. C’était du classique de chez classique. Elle s’imaginait sans mal à continuité du décor si chaque pièce étaient semblables au goût de Lazar Romanov. Un bijou pour lui aurait à la fois de la prestance, serait lourd, ouvragé et pourtant n’aurait pas grand-chose de délicat. Quelques choses dans lequel elle n’avait qu’un talent modéré. Quelque chose poli, mais pas brossé. Plat et non martelé. Lourd, comme du bronze; plutôt que l’or rutilant ou froid comme l’acier et l’argent. Quelque chose qui était plus brut ?


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Mar 3 Jan - 22:19
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @Lazar Romanov


Mauvaise déduction ? Elle n’était pas végétarienne ? Il avait peut-être tiré une conclusion trop hâtive en interprétant ses propos lorsqu’elle avait demandé s’il s’agissait d’un plat végétarien. Au moins, avec la suite de ses paroles, il n’y avait plus de place à l’interprétation, tout ce qu’elle souhaitait était de manger léger. Lazar était d’accord avec l’idée, manger trop lourdement les fatiguerai plus encore au lieu de leur redonner un peu d’énergie afin de terminer ce devoir. Une fois qu’ils en auraient terminé, ils seraient tranquilles et pourraient se relaxer un peu ensuite autour d’une boisson alcoolisée ou non, à la guise de Maximilianna. En attendant, il fallait qu’ils se requinquent pour reprendre de la meilleure des manières. Le plus gros était derrière eux, c’était déjà un bon point.

Oh tu n’es pas végétarienne. Au temps pour moi, j’ai mal compris ta question. Je m’assurerai que cela soit un plat léger.

Dans la cuisine avec Bruh, Lazar était en pleine discussion avec celui-ci concernant le repas à venir. Une dizaine de minutes, cela allait ce n’était pas trop long. Avec un verre de jus de fruit pressé, ils auraient un regain d’énergie intéressant grâce aux nutriments apportés par les fruits. Pendant ce temps, il observait ce qui était en train d’être préparé par l’elfe de maison. Des légumes et du poisson, parfait pour ravir Maximilianna et son souhait de manger léger. En ayant regardé, il n’avait même pas besoin de remettre en cause les choix de son elfe qui était loin de pouvoir deviner qu’il allait ramener la jeune femme chez lui pour diner.
Il revint dans le salon où il voyait l’allemande affairée à observer l’une des sculptures présente sur une commode. C’était une oeuvre qu’il appréciait beaucoup avec ce côté tranchant qui pouvait surprendre. D’ailleurs, Max ne savait pas quoi en penser, faisant sourire Lazar dans l’encadrement de la porte de la cuisine.

Je sais très bien que nous les Romanov apprécions une forme d’art assez spécifique, cela peut ne pas plaire à tout le monde. L’art est très subjectif, chacun n’aimera pas comme un autre.” disait-il tout en approchant près de la jeune femme, jusqu’à passer son doigt sur le fil coupant de la sculpture. “Le repas serait prêt d’ici une dizaine de minutes, du poisson et des légumes, cela devrait être suffisamment léger. Bruh va nous amener du jus en attendant.

D’ailleurs, l’elfe de maison ne tardait pas à arriver avec plateau entre les mains, deux verres dessus remplis du liquide promis par le bulgare. Tout fraîchement pressé par l’elfe qui repartait déjà pour dresser la table en attendant que le repas termine sa cuisson. Après la dizaine de minutes, l’elfe revenait avec le plat entre ses mains pour le déposer sur la table. Il reste près de celle-ci, ne sachant pas si son maître souhaitait qu’il les servent ou s’il souhaitait s’en occuper, valait toujours mieux attendre les ordres qu’il se disait.

Tu peux servir Saphyra, Bruh. Veille à respecter la quantité qu’elle souhaite, tu pourras aller manger ensuite.

Cela allait sans dire, que l’elfe avait droit de manger la même chose que ce qu’il préparait à son maître. Sauf quand ce n’était pas quelque chose qu’il appréciait, auquel cas il avait l’autorisation de son maître pour dépenser un peu plus et avoir quelque chose qu’il appréciait. Ce n’étaient pas des attentions profondes mais cela suffisait amplement à Bruh qui s’estimait plutôt bien traité.
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Ven 6 Jan - 5:51


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


Végétarienne ou pas; la seule chose que je désirais se trouvait de me sustenter de manière légère avant de pouvoir me pencher sur la dernière tranche de mon travail avec le propriétaire de ce loft. Observant la décoration par ici avec vraiment beaucoup de d’intérêt et ailleurs avec un œil rapide, j’avais finalement fait le tour de la pièce en observant pour terminer une œuvre d’art qui était particulièrement dangereuse. J’avais fait part de mon observation et rapidement le jeune homme avait franchi la distance pour tâter du côté que moi-même j’avais saisi comme étant particulièrement tranchant avant de tourner un regard calculateur à me demander pourquoi il risquait de s’y blesser devant ces yeux.

Vous aimez ce qui est coupant et redoutable ?

Bien placé, ça ferait un certain dommage important. Peut-être même celle seule pièce pourrait sévèrement tué quelqu’un et utiliser ailleurs sur le corps, peut-être même une personne pourrait se vider de son sang sur le canapé une fois l’art utilisé à des fins militant. Il avait dit cela en lui faisant un sourire avant de franchir la distance. Combien d’autre morceau à l’allure décoratif pouvait être utilisé à des lubies quasi-meurtrière.

Merci.

Répondant alors qu’il annonçait que son elfe allait nous servir des jus de fruit. À cette heure, ça me semblait plutôt étrange. De l’eau citronné aurait fait… Mais si c’était la coutume chez les Romanov, elle allait en boire un peu avant de jauger si cela l’emplirait assez pour ne plus avoir assez faim pour le repas. Je pris une gorgé ou deux, continuant à échanger sur la décoration, apprenant à mettre des mots sur la personne devant moi. Dix minutes passèrent assez rapidement. Dans son environnement, Lazar était peut-être toujours autant guindé mais avait l’air plus familier; plus naturel. J’avais fini par m’asseoir sur le canapé alors que l’elfe, visible d’où j’étais était en train de dresser les couverts. Nous primes places; et je haussai les sourcils d’un air digne alors qu’on me servait en premier lieu le repas. J’indiquais d’un doigt à l’elfe que c’était assez pour moi, et lui sourit, avant qu’il n’effectue son travail à servir Lazar et quitter par la suite.

J’attendis que Lazar débute son repas avant de piocher dans mon assiette, simple courtoisie élémentaire pour une invitée; c’était l’hôte qui marquait le début des repas. J’agissais comme s’il s’agissait d’un repas formel parce que quelque chose s’en était bien un. Je devais assurer bonne figure pour ma famille. Même si le fait de dîner avec Lazar me mettait sur la pointe d’une situation que je n’appréciais pas. Pas qu’il ne s’eut pas métamorphosé par moment à faire d’échange mais surtout parce que c’était toujours bien d’avoir une zone de sécurité pour tout rapprochement avec ceux de mon sang. Les rumeurs des fiançailles de Driss avaient fini par se rendre jusqu’à mes oreilles. Si père en avait fini avec son héritier, je serais très naturellement la prochaine.

Outre, l’aspect politique que nous n’avons clairement pas en commun. Ta famille est impliquée dans autre chose d’intéressant ?

Bouchés après bouchés, je terminai ma portion tranquillement en essuyant par la suite le pourtour de mes lèvres avec la serviette de table ; tout en jetant un regard de biais à mon verre de jus à demi terminé sur la table. Il fallait bien parler de quelque chose; avait-il des actifs ici et là; ou était-il dans les pires des genres et militait ouvertement contre les né-moldus en continue depuis toujours. En apprendre un peu plus était toujours utile. Je pourrais toujours sonder Rozé après pour en apprendre un peu plus, après tout son père venait de cette zone du monde, peut-être était-elle mieux informée. Bien que comparé Rozé et Lazar aurait été comme comparé un chacal avec une brebis.

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Lun 9 Jan - 10:35
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @Lazar Romanov


Un repas léger, son elfe de maison avait vraiment eu une très bonne inspiration en sélectionnant le plat du jour. Normalement cela devrait plaire à l’allemande, de quoi faire monter Lazar dans son estime afin de développer cette amitié dont le bulgare avait envie. D’ailleurs, il ne le faisait réellement plus uniquement dans le but de développer ses relations tel que les Romanov le souhaitaient, il commençait à apprécier la jeune femme malgré leurs différences d’opinions sur plusieurs sujets. Maxmilianna est quelqu’un d’intelligent capable de débattre, d’accepter, le fruit de leurs échanges serait d’une excellente qualité il en était persuadé. Puis, les opinions du jeune Romanov pouvaient être amenée à évoluer, sa façon de penser découlait de celle de ses parents. Même s’ils agissaient certainement par opportunisme en s’ouvrant au monde, si c’était nécessaire, il finirait par comprendre qu’il faudrait qu’il en fasse de même et à être moins radical. La seule chose certaine était que cela prendrait du temps.

« Je ne dirai pas nécessairement coupant et redoutable non. Personnellement j’aime les œuvres utilisant des alliages imposants comme celle-ci, le bois brut, effectivement j’apprécie également l’aspect dangereux de celle-ci, mais ne va pas croire que je la laisse là dans le but d’y planter quelqu’un, ce n’est que de l’art. Et toi, qu’aimes-tu dans l’art ? J’ai remarqué tes bijoux c’est un style différent de la décoration, en effet. »

Lazar restait observateur, c’était nécessaire pour un jeune sorcier souhaitait se lancer dans une carrière politique. Il fallait qu’il comprenne son environnement, sache l’analyser, sans un sens de l’observation aiguë, ce n’était pas possible. Les bijoux de Maximilianna paraissaient plus finement travaillés, c’était assez différent de ce qu’il aimait porter. En revanche, il était capable d’apprécier le travail qu’il y avait sur les siens. D’autant plus qu’ils lui allaient très bien, avec sa silhouette fine porter des bijoux imposants serait une faute. Les siens étaient parfaits pour elle lui semblait-il. Le regard du jeune homme était porté sur la bague favorite de Saphyra qu’elle avait touchée à plusieurs reprises, se demandant à quel point elle pouvait être importante pour elle ou bien s’il s’agissait d’un simple toc que de la toucher en permanence.  

Les dix minutes passèrent rapidement jusqu’à la fin de la préparation du dîner par l’elfe de maison. Lazar avait terminé son verre de jus pressé, de quoi le requinquer pour les quelques heures de travail qui les attendaient. Cela lui faisait du bien, c’était à n’en point douter bien meilleur que ce que pouvait servir la cafétéria. C’était aussi cela le plaisir de rentrer chez lui après une journée sur le campus, il passait des boissons de qualité standard de la cafétéria à des produits de qualité, c’était réellement plaisant. Chacun à leur tour, ils furent servis par le cuisinier qui s’en retournait à ses quartiers. Lazar porta une première fourchette à ses lèvres, ouvrant le repas. C’était vraiment bon, et surtout adapté au fait qu’ils allaient travailler ensuite. Max avait raison, quelque chose de léger était mieux qu’un repas lourd dans ces circonstances.

« Nous avons plusieurs affaires en Bulgarie et en Europe de l’Est, par exemple nous produisons un certain type de bois de baguette que nous fournissons à la famille Ollivander. Mon arrière-grand-oncle est directeur de Durmstrang et mon oncle est directeur adjoint. Nous sommes très impliqué dans la formation des jeunes sorciers d’Europe de l’Est, c’est important. Et ta famille ? Quelles sont ses affaires ? »

Lazar taisait évidemment les activités illégales des Romanov, elle n’avait pas besoin de les connaître, de tout sens, lui-même était encore trop jeune pour tout savoir. Les aînés avait encore du mal à le mettre dans la confidence. De ce fait, il n’aurait de toute manière rien à raconter à ce sujet. Peu à peu, il venait à son tour à bout du repas, c’était parfait. Max semblait également avoir apprécié le repas, mais il fallait qu’il s’en assure, elle était son invitée.

« Est-ce que le repas te convenait ? Souhaites-tu autre chose ? »

Il devait se montrer un bon hôte pour la jeune femme. A la fois pour la réputation de sa famille et pour développer cette amitié, en espérant qu’elle n’y était pas complètement fermée. Si c’était le cas, Lazar faisait tous ces efforts pour peu de choses, cela serait bien dommage.
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Mer 11 Jan - 17:13


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


Si j’avais utilisé le terme coupant et redoutable, c’était précisément pour éviter le mot dangereux. La sculpture n’avait pas juste l’apparence, elle l’était. Choisir les bons mots, ceux qui avait l’air plus inoffensif pour camoufler son idée réelle, c’était cela aussi de jouer de politique. L’art renvoyait toujours une bonne image des gens. Brut, dangereux, intelligent, sophistiqué et beau; ces qualificatifs pouvaient aussi s’appliquer pour le jeune homme devant moi. Ce n’était pas à oublier!  À ne jamais oublier. Parler de mes parures fut un jeu d’enfant, après tout, c’étaient des œuvres crée spécialement pour moi; de grande beauté, fin, élégant, brillant et parfaitement agencée à ce que je portais. Quelques pièces étaient plus audacieuses dans mon coffre et j’avais l’habitude d’allier les couleurs et les alliages pour souligner mon style ou tout simplement pour être la pièce de résistance de ma tenue; et certains bijoux même s’il était particulièrement beau avait aussi une certaine vocation par leur enchantement ou de par le ou les pierres alchimiques qui avaient servis à les sertir. Ce n’était pas tout le monde qui savait ou qui remarquait les détails, et au fond, c’était très bien ainsi sinon mes coffres auraient été dévalisé depuis longtemps.

Le repas se déroula sans encombre. J’attendis qu’il ne débute avant de mesurer mes bouchées les unes après les autres jusqu’à en laisser très peu dans mon assiette. Ça devrait être bien assez. Et puis, j’ouvrit la conversation car outre s’entendre manger, c’était un peu lourd comme ambiance dans un silence presque qu’omniprésent seulement ponctué par les bruits de l’argenterie et de la porcelaine. J’étais néanmoins un peu étonnée qu’il n’ait aucune idée de nos affaires; après tout, si les Olivanders étaient connu pour leur baguette, les Stein l’étaient pour leur bijou; bien qu’en France c’était d’un autre artisan ayant pignon que la majorité des élèves achetait leur baguette. J’avais posé mes coudes sur la table, relier mes mains l’une à l’autre avant de posé mon menton dessus avec un air d’analyser la situation.

Vous ne devez pas être très féru joaillerie en Bulgarie. D’ailleurs, je vois que tu n’en porte aucun, alors je ne suis guère surprise.

Était-ce trop jolie pour la brutalité des Romanov ? Leurs femmes devaient bien avoir des parures ou était-ce fait d’alliage brutal et lourd ou de bois massif. Ça sonnait tellement faux dans ma tête que je repoussai l’idée. Mon oncle Foug était doué pour ce genre de pièce particulièrement épuré mais qui avait l’air de pesé une tonne; peut-être était-ce plus dans la trame que cette famille appréciait.

Nos enchantements et joyaux alchimiques sont reconnu pour leur puissance; et ma famille créer des pièces sur mesures au besoin.

C’était une version très courte de nos actifs. Après tout, ma tante militait pour les sorcières, essayant de nous libérer de l’ordre masculin qui nous était imposée. Mon paternel lui travaillait les politiques afin de se faire une place dans les hautes sphères de la politique; ça n’avait jamais totalement intéressés grand-père qui lui aimait plus travailler les gens différemment en accumulant les services et la reconnaissance. Tous avaient leur méthode, tant que nous prenions des grippes partout et de différence manière ça n’allait qu’aider plus à notre portefeuille, notre agenda et à la famille globalement. Je resterai une Stein. C’était le choix que j’avais pris pour moi; comme la mère de Roze; bien que mariée, elle était revenue chez les Stein en laissant le père de ses enfants faire ce qu’il voulait de sa vie. Mais la meilleure manière était encore de ne jamais être inclus dans un plan de mon père ou mon grand-père; et d’être offerte comme un présent à l’une des nouvelles familles avaient qui ils voulaient faire alliance ou conclure un accord.

Oui. Ça allait. Et non, nous avons du travail devant nous.

J’aurais probablement pu boire du vin en mangeant. Après tout, c’était assez coutumier depuis ma majorité qu’il y en ait de servis avec le repas pour accompagner le tout. Un blanc aurait été parfait avec le poisson; mais j’allais me contenter pour tenir mes idées claires. Je secouai mon poignet pour replacer ma montre et y lire l’heure des aiguilles finement ciselé. Je l’entendis glisser comme porter par un vent invisible avant de voir un papier apparaitre à sa vue qui se posa sur la table à côté de mon assiette. Un fin morceau de parchemin replié sur lui-même; une note assurément qui m’était destinée. Au moins, Norine avait été plus subtil et n’avait pas juste envoyé une beuglante. Le papier enchanté entre les mains, j’y lisais une note rapide des yeux, avant de le replier entre mes doigts, d’un air pensive.

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Lun 23 Jan - 14:56
Date : 13/10/2024
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants : @Maximilianna S. Stein & @Lazar Romanov


Lazar pouvait avoir des goûts particuliers, certainement excentriques aux yeux de certains, il le savait. Cela reflétait certainement sa personnalité, froid et brut en apparence, abritant quelque chose de très précieux à l’intérieur, une certaine beauté. Entrez dans son cercle fermé et il pourrait vous décrocher la lune à condition que vous le méritiez. Ce n’était pas juste une brute de décoffrage qu’elle avait face à elle. Le jeune homme était plein de subtilités, en reflétait son intégration de la classe politique à l’université. S’il pouvait parfois faire preuve d’obstination, surtout sur sa vision du monde, il savait tout de même user les mots en sa faveur quand il le fallait, et surtout quand il en avait envie. S’il lui prenait de le faire, il pourrait très bien aller dans le sens de Max concernant ses opinions juste pour entrer dans ses bonnes grâces. Mais à quoi bon ne pas être naturel ? Surtout avec elle. Ce qu’il veut est une réelle amitié, tisser avec elle un véritable lien entre leurs familles qui reposerait sur leur amitié. Le créer à partir d’une fausse image de lui rendrait le lien bien trop faible. Ce serait inutile, il faut savoir manipuler quand c’est nécessaire, pas à tout va. Il signerait là sa première alliance en tant que représentant des Romanov, il fallait que cela résonne, que sa famille soit fière, tout comme le serait la famille Stein. Pour cela, pas de faux semblant. Ce n’était en tout cas pas ce souhaitait Lazar.

Le repas se déroulait plutôt silencieusement, jusqu’à ce que Saphyra prenne la parole. Ce n’était pas que Lazar ne voulait pas parler, plutôt que ce n’était pas dans ses habitudes de le faire au cours d’un repas, ou plutôt la bouche pleine, de parler. Là, il prévoyait de manger assez rapidement pour se remettre au travail le plus tôt possible histoire de ne pas y passer la nuit. Il ne voulait pas donner l’impression à Max de la piéger pour la nuit. Alors il se contentait de manger tout en continuant de profiter du repas, de le déguster.

Cela dépend. J’en porte plutôt pour leurs capacités que pour le côté esthétique.” répondait-il en faisant référence à ses bagues.

Il n’était jamais non plus tombé sur une bague qui le conquérait pleinement pour sa beauté. Peut-être que Maximilianna pourrait lui en confectionner une un jour pour sceller leur alliance ? Pour cela, il faudrait que Lazar trouve de son côté un présent à lui offrir en retour. Charge à lui de mieux connaître la jeune femme pour trouver quelque chose qui lui plairait, c’était important.

J’imagine que c’est de votre famille que proviennent les bagues que je porte parfois. Je reviens

Le repas étant fini, il s’était levé pour se diriger vers sa chambre. Il en revint avec une boîte en bois joliment taillée, un travail d’orfèvre. Lazar l’ouvrit devant les yeux de l’allemande avant de lui tendre l’étoffe pour qu’elle la prenne et examine les deux bagues si elle le souhaitait. Une bague de protection ainsi qu’une bague de puissance. En général, il les portait lorsqu’il sortait hors de Durmstrang ou maintenant de Grimardent, c’était probablement pour cela que la jeune femme ne l’avait jamais vu les porter.

Je serai ravi de te voir un jour à l’oeuvre et pourquoi pas t’acheter une création.

Le choix de Lazar de dire que c’était auprès d’elle qu’il souhaitait acheter un bijou et la voir le travailler était réfléchit. C’était d’elle qu’il voulait que cela provienne, pas de l’un des membres de sa famille, ce serait bien différent. Ce jour arriverait-il rapidement ou bien dans plusieurs années ? A Lazar de s’en montrer méritant, il avait compris que Max ne lui accorderait pas son amitié si aisément.

Au travail alors.

Répondait-il lorsqu’elle lui confirmait que le repas était terminé. Alors qu’il allait se lever pour emmener Max vers le bureau pour qu’ils y travaillent, elle reçut une note. Il ne pu s’empêcher de froncer les sourcils avant de demander.

Tu es attendue peut-être ?” elle semblait plongée dans ses pensées et Lazar ne savait pas s’il devait l’inviter à le suivre ou lui proposer de la raccompagner alors il décida de faire les autres. “Nous pouvons soit aller dans le bureau soit je te raccompagnes, à ta convenance.
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Mar 24 Jan - 5:12


Comme les romains

Date : 13/10/24
Lieux : Réfectoire de Grimardent
Participants :  @Lazar Romanov  et @Maximilianna S. Stein


Comme c’était décevant dans un sens de voir que nos pièces n’étaient considéré que de vulgaire outil! J’aurais pu paraitre scandalisée, voir outré que nos effort de rendre les métaux et aux pierres une apparence esthétique notable que le Romanov donnait l’impression qu’il aurait pu se passer un écrou au doigt qu’il n’aurait pas été plus choqué qu’il soit aussi laid, terme mais… utile. Je pinçai les lèvres avant de poser mon regard sur la boîte en bois qu’il avait pris la peine de ramené. J’en prit une, entre l’index et le pouce, la tourna notant quelques traces d’usure et à l’intérieur une marque qui manquait un peu de polissage, mais rien de catastrophique. Je suivais des yeux les inscriptions runiques à l’intérieur de l’anneaux y faisait le tour complet, puis cherchai l’annotation au pourtour extérieur, tout autant enchevêtré dans les gravures.

Un anneau de puissance. Celle-ci ne provient pas de chez nous. Je vois qu’elle a été reforgée.

Je passai le doigts sur le pourtour néanmoins lisse. La personne avait fait du bon travail et même si l’esthétisme n’était pas parfait en soit, c’était assez peu visible pour que Romanov ne puisse probablement le décelé.

Probablement un anneau familial qui a été réduit ou élargie pour toi. Je vois l’incision et le remodelage. C’est peu rare dans les familles fortunées; on préfère adapter un bijou avec un valeur sentimentale plutôt que s’en procurer un nouveau. Comme une sorte d’héritage. J’ignore celui qui l’a créé, mais je vois les marques distinctives du travail de l’un des miens ainsi que sa signature.

Grand-père. Détruire un enchantement avant de reforger et de réappliquer, c’était le genre de travail archi-précis qu’il gardait parmi le lot des demandes. Je passai en revue la seconde bague, tout en ajoutant quelques explications, cette fois avec aucun doute qu’il s’agissait du travail de mon oncle Foug. Après avoir tout redéposer dans leurs écrins, je soutins le regard de Lazar.

On ne parle pas d’heure de travail; mais de jours. Les joncs sont relativement moins loin à créer que toute les mailles des colliers; et cela n’inclut absolument pas le temps que prend de mettre en place les enchantements, préparer les solutions alchimiques, voir même finaliser les gemmes alchimiques; les sertir, etc. Tu risques de mourir d’ennui avant même que j’ai commencé à faire fondre l’or. Je crois que le carnet de commande est fermé pour cette année, mais cela ne dépend pas de moi.

J’était très sérieuse quand on parlait du travail de ma famille. Déjà, grand-père m’avait mis sur un présent pour Kassie Olivanders dont l’anniversaire étaient dans quelques jours, à cause que ma tante était occupé avec une situation la menant à gérer un situation avec ma plus jeune cousine. J’allais y passer pas mal de temps d’ici la fin du mois. Les Stein étaient plus comme une ruche; donc les directives partaient de la tête dirigeante. Elle pouvait accepter des contrats pour elle-même, mais la majorité des gains revenaient à sa famille. Et ce qu’elle aimait le plus était de créer sans contrainte – faire quelques choses d’audacieux.

Il me fera plaisir de t’indiquer l’une de mes créations si j’en vois une passer.

Et cela ne demanderait pas grand effort. Lazar sembla déterminé à débuter alors qu’un hibou sortit de nulle part tenant dans ces pattes une note laissé par Norine. Je sondais la pièce du regard d’une humeur pensive alors qu’un second hibou lança cette fois la note sur ces genoux. Une ce n’était pas assez Norine ? Je n’avais pas particulièrement envie de m’épancher sur le contenu et lit rapidement la second tout l’y ajoutant refermé à la première.

On peut dire cela comme ça. Mais ça attendra le temps que nous ayons terminé. Je vais quand même emprunter une plume pour renvoyer une note.

Et je marchais d’un pas calme mais déterminé avant de retourner le papier face écrite contre le bureau avant d’y apposer une note appliqué et de la remettre à nouveau à l’oiseau qui partit après une légère caresse sur sa tête d’encouragement.

Allez ! On s’y remet.

Alors que je revenais rejoindre un Lazar bien installé avec mon sac, prête à en sortir les livres, rouleaux de parchemin empruntés ainsi que mon propre matériel de travail.

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