Umbra Noctis Movens
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Umbra Noctis Movens est un forum RPG, bien sûr, mais pas que. Il vous propose un système d'évolution. Gagner des exp en faisant vos RPs, en participant à la vie du forum, ect... Et monter de niveau pour développer vos maîtrises et skills de sorcier ! Plus encore, chaque personnage à une réelle influence sur les intrigues qui se jouent façon « roman dont vous êtes le héros ». Avec des fins alternatives à chaque épisode et chaque saison ! Vous pourrez aussi dès le niveau 10 avoir votre propre familier et le faire grandir, choisir de vous faire aimer par votre animal magique, ou au contraire le faire obéir par la peur. Vous collectionnerez les dragées surprises de Bertie Crochue pour vous en servir comme monnaie au marché noir, vous pourrez aussi remplir votre compte en banque pour faire du shopping à la boutique... En bref, UNM avec ses quêtes, classes, boss et j'en passe, c'est un habile mélange entre le forum RPG tel que nous le connaissons et le « mmo rpg » !
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Nous sommes actuellement entre le 1er Janvier 2025 et le 30 Avril 2025. Voir le calendrier | Le Forum a été créé par Kassie (contexte, le système de jeu, intrigues, les annexes, etc...) et lui appartiens entièrement. NC(-16) présence de propos caractère hérotique et/ou violent, cb interdite aux mineur à partir de 00h.
Deux décennies après la guerre des sorciers, des groupes extrémistes menacent la paix magique. Vous incarnez les différentes factions sur un forum RPG et serez amenés à choisir votre camp lors du conflit qui s'annonce. Préparez-vous à prendre position et à influencer le destin du monde magique.

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[2024.11.08] Grimardent | Maximiliana et Iwao ANNULÉ

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[2024.11.08] Grimardent | Maximiliana et Iwao ANNULÉ Empty
Jeu 9 Mar - 3:58


L’esprit de l’escalier
Date : 08/11/2024
Lieux : Grimardent - Escalier Bâtiment Principale
Participants : @Maximilianna S. Stein  @Iwao Masaaki  


Ces lignes, ces traits sans fin; je les dessinais depuis des jours sur papiers. De gauche à droite, de bas en haut; parfois courbes, parfois droite ; j’avais toujours eu un faible depuis quelque temps pour les motifs géométriques. Pourtant à cet instant à gribouiller des idées, j’en avais sans raison un peu la nausée. J’ignorais le pourquoi du comment et les pièces dans ma tête, elle semblait toujours avoir autant de difficulté à s’emboiter naturellement. Norine avait beau être encourageante, je n’était pas à considérer qu’elle et moi avions vécu totalement les mêmes déboires dans cette demeure en flamme à la fin octobre. Alors je traçais sur le papier, ajoutant des touches de couleurs à la craie, mélangé avec le fusain qui tâchait mes doigt, en espérant que cela m’aiderait à me sentir mieux ; à retracer et vider mon esprit. J’avais abandonné l’idée de sortir de classe, et la lumière du jour d’un blanc brillant transperçait les fenêtres à ne laisser aucune trace d’ombre si ce n’était que celle dans ma tête. Alors je mouvais mes doigts et le fusain; encore et encore jusqu’à en ternir une vingtaine de feuille; toutes des plus différentes, toutes des plus étranges. Il n’y avait que quelques couleurs prédominantes et elles juraient entre elles; le rouge, le rose, le noir, le blanc et le vert.  Et si habituellement, il y avait toujours une pointe de bleu; teinte de calme et de confiance; mes croquis en semblaient complètement absents.  Laissant place au danger, à l’audace, la douleur, la puissance et la jalousie. C’est drôle comme les couleurs peuvent transmettre des émotions, c’est troublant quand on n’arrive pas à s’exprimer pourquoi on semble les avoir perdu. Mais ce n’est pas un rêve. Et son dernier souvenir, c’est de pourchasser un homme dans les escaliers pour des réponses, puis celui d’essayer de suivre les quelques têtes que j’ai pu connaître dans la soirée à travers une maison en flamme et un plancher couvert de lave au 3ème étage d’un manoir. Pas étrange du tout!

J’arrête tout, alors que la clarté s’étiole. Je me met à tout ranger : dessins et outils avant de nettoyer mes doigts et de boucler mon portefolio à dessins aux teintes de bronze et de violet, nouant rapidement tous les coins des rubans du pourtour pour le sceller. Du moins, c’est ce que je crois. Alors que je finis de m’habiller pour sortir de classe, j’en vient presqu’à oublier de ranger une des plumes qui s’étaient mises à glisser plus tôt sur ma table d’étude. Presque. Et je sors, du même pas que d’habitude, la cadence sûre d’elle malgré le vague à l’âme et l’esprit en cavale. Tant que l’automatisme de certain de mes gestes auraient presque dû m’effrayer tant je ne me considérais pas comme une marionnette insipide. Je sors à peine d’une expérience étrange et éprouvante comme dirait Rozé; il faut du temps pour reprendre ces marques totalement. Pour autant, je n’aie pas plus l’habitude de croiser la plupart de ceux qui étaient sur place, ni d’être toute relativement proche d’eux; et c’est la déconnexion totale – ou presque. J’accuse des regards au réfectoire vers l’un d’entre eux avec une incompréhension à me questionner si lui sait comment nous sommes tous arrivés à Ste-Mangouste; sans pour autant me décider à me lever et l’aborder. Pour lui dire quoi? C’était sympa la soirée ? C’était ultra chelou quand on est resté pris dans une chambre et que y’avait de l’eau rose qui n’arrêtait pas de couler des robinets ? Soit il
me prendrait pour une folle, soit je l’étais peut-être réellement. Mon checkup sensoriel avait beau être bien pour que je quitte Ste-Mangouste, je n’étais même pas certaine que je n’avais pas halluciné à partir de son plongeon dans le piscine, voir même plus tôt. Quand je tourne le coin et entame sa descente des escaliers, j’eus un temps d’arrêt. L’un de ceux qui s’accompagne d’une vive émotion; trop vive pour me garder dans ma torpeur. Et quand je vins à essayer de l’éviter, ce fût finalement mon portefolio en taille démesurée qui se prit un coup.

Toi…

Mais autant j’aurais pu rester dans cette émotion tangible et intense, tant je n’eut même pas le temps de réaliser que j’étais devenu grossière dans les escaliers à le viser de mon regard sans même un bonjour sans même une explication alors qu’une multitude de croquis et dessin fuitaient en tombant comme des flocons multicolores à mes pieds et dans les marches. J’arrivai trop tard pour poser ma main et leur imposer de rester à cet endroit qu’il n’aurait jamais dû quitter. Je songeais un instant à me demander ce qui était plus important; les papiers ou les réponses que j’avaient cherché ce jour-là et à la place mon cerveau se mit en bug trois secondes. Trois secondes ou mes yeux retournèrent un mélange d’incompréhension. Je ne les avais pas eus avant, ces réponses, je n’allais très probablement jamais ne les avoir. Et je vous jure que j’y aurais mis le prix cette journée-là pour savoir ou trouver ma cousine. J’y aurais donné ma vie. Mais je n’avais eu que du dédain, du moins, était-ce ma simple supposition; alors ce fussent les papiers qui gagnèrent. Tout comme le fait limpide que Norine était saine et sauve, du moins depuis mon dernier souvenir de l’avoir vu disparaitre par la porte de notre appartement tôt ce matin. Mon regard se détourna alors que je tirai ma baguette dans un mouvement gracieux, visant les dessins dans une mine aussi neutre que j’arrivais à contenir.

Wingardium Levioza.

Alors que je les attirais du sol à mes pieds pour les premières feuilles de parchemin, avant de placer les uns sur les autres dans le pli de coude dans son pull violet duveteux. Il y en avait quelques autres plus loin, à mon grand désarroi. Déjà quelques personnes se penchaient dans l’escaliers pour soulever, certain curieux simplement de l’assemblage des couleurs, d’autre des formes; il y avait un curieux mélange de mon travail psychologique et de celui de mes différents travaux alchimiques; une bague et collier; porte baguette et enjolivure; ainsi que d'autre travaux plus exploratif dont je ne savais pas encore quoi précisément en faire. J’avais l’impression qu’une partie de mon âme était éparpillé à même le dallage de l’escalier. On dit que l’art est le langage des sensations; qu’il passe par les mots, les couleurs, les sons ou les pierres. Je ne m’étais jamais senti jusque là que l’artisane, mais jamais l’artiste. Là, c’était tout un vernissage public; avec autant mes espoirs que mes brides de cauchemars qui m'habitaient.

Code by Joy
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[2024.11.08] Grimardent | Maximiliana et Iwao ANNULÉ Empty
Sam 11 Mar - 3:34

L'esprit de l'escalier

08 novembre
Iwao et Maximilianna

Escaliers du bâtiment principal, Grimardent


Un pas. Un autre. Respirer, parler, participer. Vivre.

Rien de tout ça n'était facile. C'était déjà bientôt la fin de cette semaine de reprise, plus éprouvante qu'il ne voulait bien l'admettre, ou juste, le montrer. Iwao avait encore des cauchemars. Et contrairement aux autres de ce qu'il comprenait, lui, avait ses souvenirs. Des souvenirs qui le poussaient à la limite de la folie chaque fois qu'il n'était pas assez attentif. Chaque fois que Kaneko n'était pas son champ de vision pendant trop longtemps. Chaque fois que la voix d'Eiji ne répondait pas quand il l'appelait dans la nuit. Chaque fois qu'il fermait les yeux pour y retrouver des cheveux roux et un parfum de cerise.

Iwao avait des airs d'Inferius, et il ne sentait pas plus en vie. Parfois. Jusqu'à inspirer, expirer, et avancer. Jusqu'à tous les soirs rentrer à ce petit appartement pour se lover dans ses bras. Et parfois, pour être sûr, il avait même appuyé sur son médaillon. Juste une fois, puis une autre. Juste pour dire... Je suis toujours là. Et vous ?

Huit jours. Il tenait bon, et tout ça devenait presque un automatisme. Il enchainait les cours à moitié attentif, et il remerciait intérieurement son idée d'avoir formé un "groupe d'amis" plus tôt dans l'année, parce que se faire prêter leurs notes le sauvait du décrochage complet... Dans la lune, donc. C'était comme ça qu'il était la plupart du temps. Et alors qu'il traversait le bâtiment principal pour se rendre à la prochaine leçon qu'il n'écouterait pas, il l'était encore. Assez, pour que lui, habituellement si vif à réagir, ne vit même pas que son chemin allait le faire embroncher une autre élève. Ou plus exactement, son immense pochette mal nouée. Un choc, une voix, le bruit de papiers qui s'envolent et... Il sortit de sa stupeur, ses yeux venant constater la pluie de formes et de couleurs autour de lui.

Sur le moment il n'en pensa trop rien. Puis les couleurs formèrent comme des flashs dans sa tête, et il sentit son coeur battre un peu plus vite. Il se pencha pour ramasser l'une des esquisses, interdit. Derrière les formes, il entendait des cris. Un rire. Des sorts qui fusent, et le crépitement du feu. Une seconde, il retint sa respiration, et releva les yeux pour chercher l'auteure. Il expira en la reconnaissant.

" ... Stein ? Maximilianna Stein ? " il demanda, sachant déjà qu'il avait bien devant lui la brunette qu'il avait manqué de tuer si d'autres ne s'étaient pas interposés au manoir. A la revoir maintenant, il avait un sentiment mixte d'agacement et de compréhension qui montait. Le mélange était pour le moins perturbant.

Et il resta là, comme un idiot, ses doigts accrochés au dessin qu'il tenait, à fixer la jeune femme comme s'il avait vu un fantôme. Mais ses dessins... C'était elle qui avait dessiné tout ça, n'est-ce pas, puisqu'ils avaient volé de sa pochette ? Alors... Est-ce que ça voulait dire qu'elle aussi, se souvenait ? Parce que c'était... Si... Parlant. Comme une fenêtre sur ses mauvais souvenirs, mais en plus abstrait. Il aurait voulu lui poser des questions, mais rien ne sembla vouloir sortir de plus de sa bouche.
KoalaVolant
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[2024.11.08] Grimardent | Maximiliana et Iwao ANNULÉ Empty
Dim 12 Mar - 19:10


L’esprit de l’escalier
Date : 08/11/2024
Lieux : Grimardent - Escalier Bâtiment Principale
Participants : @Maximilianna S. Stein  @Iwao Masaaki  


Le rouge

C’était simple. J’avais décidé de détourner le regard. Pas parce que les questions m’avaient quitté; mais simplement parce qu’il fallait que je me compose en moi-même. L’artiste est menteur, mais l’art est la vérité. Me mentais-je aussi à moi-même ? Chaque feuille que j’amassais, là, contre moi, c’était beaucoup plus qu’un simple cliché. Je fermai les yeux, une seule fois, comme si entendre mon nom de sa bouche assurait que la scène avait bien existé, qu’il savait qui j’étais. C’est violent une émotion! Très violent quand ça percute. Aurait-il pu simplement poursuivre son chemin, disparaitre, me donner l’impression que j’avais eu un rêve éveillé, là dans les escaliers! Un cauchemar qui pour une fois était bel et bien clair. Me donner l’impression que ça l’avait réellement laissé de glace cette nuit-là. Il avait voulu courir dans les escaliers, bien loin de tous et apportant avec lui les réponses; pourquoi pas maintenant! Ça aurait été pourtant qu’une répétition, un enchainement logique. Mais je la sent la colère qui monte alors que je tente de composer un sourire sur mon visage vers la main tendu d’une élève bienveillante qui m’a rapporté quelques parchemins contre un merci. Comment une émotion gagne sur une autre ? Aucunes ne gagnent, elle se superpose jusqu’à ce qu’on ne sache plus ce que l’on ressent. C’était qu’une couche de plus; une que je n’avais pas prévu d’avoir aujourd’hui; et probablement que la première d’un certain lot. J’étais loin d’être aussi insensible que le métal.

Oui.

Mais qu’est-ce qu’il fait avec ce papier entre les mains, lui, là. C’est qu’elle continue à monter la colère. C’est À MOI! Tu as déjà pris quelques-uns de mes espoirs, ce soir-là; tu n’as pas le droit de prendre et de garder ce que tu tiens dans tes mains. Surtout quand je note que ce n’est guère plus qu’un esquisse incomplète et brut de ce que j’ai réalisé un de ces derniers jours en me levant. Elles sont floues les images dans mes cauchemars, comme si je les regardais à travers une fenêtre embuée. Je devine les formes sans pour autant pouvoir placer le fusain pour les compléter. Et je me lève en train de crier avec la même image, celle des flocons qui flotte dans les airs, blanc et pur et d’une douleur incompréhensible à ma jambe. Je sais que c’est là; sans vraiment pouvoir l’atteindre complètement. Passé deux nuits, Rozé a élu son camp dans mon lit et elle m’apaise jusqu’à ce que mon cœur reprendre son rythme normal et m’apporte mon petit bébé fléreur pour que je le caresse; elle dit que ça devrait m’aider à m’apaiser plus rapidement. Mais c’est comme une boucle et chaque nuit, les crises reprennent; au point qu’après avoir passé trois jours à la maison sous la surveillance de Rozé; j’ai finalement décidé que je n’en pouvais plus d’être oisive. Il me fallait de l’air et vite. J’aurais pu travailler le métal et les pierres; mais j’étais si fatigué que je risquais plus à commettre des erreurs avec des matériaux précieux; et je n’étais nullement à l’aise avec l’idée de gâché de bonne ressource.

Et je les posai là, mes doigts de l’autre côté du papier; sans tirer, juste pour affirmer ma présence et m’assurer qu’il ne pourrait pas le garder comme souvenir. Ce n’était pas la journée gratuite de l’esquisse. Du moins, c’est ce que je songeai un court instant avant de remonter son regard vers le sien vu qu’il ne lâchait rien sur le coup. Deux secondes, avant que d’un autre angle, je note que quelqu’un lui semblait bien déterminé à s’enfuir avec quelques pages. Et je la lâchai précipitamment, cette feuille avant de voir un peu rouge pendant qu’un mec se faisait un rouleau d’une feuille en donnait très clairement l’impression qu’il allait la mettre dans son sac.

Z’apprécierai que vous ne me voliez pas mon travail!

Et elle était déjà en train de le descendre ces quelques marches pour l’empêcher de partir, en ayant bien relever portefolio pour éviter que plus de papier n’en sorte. Vraiment. C’était quoi ces manières. Et elle le porte bien cette auréole de colère sourdre malgré son beau sourire dans un claquement de ces chaussures dans les marches.  Il avait beau scandé que c'était qu'un papier, j'y faisait sourdre oreille. Fais tes propres dessins, si tu veux, mais les miens ont un coût et certains parmi ceux-ci, ne seront jamais à vendre. Faut qu'il se fasse une raison. Mais j'en ait pas fini avec le ninja que je suis déjà de retour, l'air particulièrement déterminé.

Puis-ze ?

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[2024.11.08] Grimardent | Maximiliana et Iwao ANNULÉ Empty
Mar 14 Mar - 22:57

L'esprit de l'escalier

08 novembre
Iwao et Maximilianna

Escaliers du bâtiment principal, Grimardent


C'était un peu surréaliste. La voir là. Vraiment, parce que... C'était là, aussi, qu'ils en étaient restés. Dans des escaliers, à se regarder dans le blanc de l'oeil. Mais la dernière fois, ce n'était pas le moment. Aujourd'hui ? Peut-être pas non plus, mais il était moins pressé. Alors il la regarda aller récupérer le dessin qu'un idiot tentait de lui piquer - pas discret, mec - et resta planté là jusqu'à ce qu'elle revienne lui réclamer celui que lui même tenait.

Tu disais que tu l'avais fixé de manière impolie, Maxi ? Ne t'en fais pas, il fait pareil. Iwao dévisageait la demoiselle sans sembler faire mine de lui répondre, bouger, ou lui rendre son travail. A la place, il avait fini par juste retomber son regard sur le papier pour en imprimer les lignes dans son esprit.

A nouveau, alors qu'il observait son travail, il était de retour là-bas. Ce soir là. Le labyrinthe. Avant, le couloir. Avant. Les escaliers. Le sort. La rage. Il entendait à nouveau sa voix, ressentait son sort qui l'immobilisait. Un instant, il se mordit la langue.

" Non... "

... Hein ? Euh non mais si hein va falloir lui rendre son dessin à la dame.

Mais ce n'était pas ce qu'il voulait dire. Il ne répondait pas à sa question immédiate. Avec plusieurs jours de retard, il répondait à ce qu'elle lui avait dit, dans les escaliers. Et après un regard qui lui avait fait comprendre que elle, étant une personne normale, avait compris qu'il ne voulait pas lui rendre sa propriété, il se força à se ressaisir. Il ferma une seconde les yeux en secouant la tête, avant de lui tendre le papier.

" Pas ton dessin, tu peux le reprendre. Je... Je ne savais pas. Ce soir là. Je ne savais pas où était ta cousine. Et non, je ne suis pas son... Zo... Zoé et moi, on n'est pas... "

Pourquoi c'était aussi compliqué de juste faire une phrase ? Il soupira, et fit mine de s'éloigner en lâchant un grognement, montant deux marches.

" Désolé de t'avoir bousculée. "
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[2024.11.08] Grimardent | Maximiliana et Iwao ANNULÉ Empty
Mer 15 Mar - 0:32


L’esprit de l’escalier
Date : 08/11/2024
Lieux : Grimardent - Escalier Bâtiment Principale
Participants : @Maximilianna S. Stein  @Iwao Masaaki  


Le rose

Je n’aurais pas tiré sur le papier; jamais. Alors que je réclamais mon travail entre ces mains, je n’était même pas à l’étape de me questionner même pourquoi il l’avait pris entre ces doigts. Mais je suivais son regard en attente qu’il accepte de me le rendre. Que voyait-il sur ces feuilles aux teintes délavées? Qui avait-il au-delà que je ne voyais pas? Parce qu’il avait l’air imprégné de quelques émotions qui semblaient si différentes de celles qui m’habitaient. Mais je levai mon regard au premier Non, sonore; essayant de comprendre pourquoi il chercherait à garder quelque chose qui était à moi. Puis s’en suivit un raz de marrée de paroles, ou était des excuses en sommes. Elle venait tard ces explications, et je penchai la tête légèrement, pinçant ces lèvres avec une once de reproches que j’essayais de ne pas verbaliser à voix haute à son endroit. Ça avait été si difficile de me le dire en montant les marches ? Ça n’aurait pas pris plus de temps que maintenant, non ? Mais l’aurais-je cru ?  Me serais-je laissé à croire qu’il aurait eu la diligence de me dire la vérité.

C’est que je croyais connaître Zoe; du moins, il fut un temps où j’avais cru comprendre qui elle était; une étudiante un peu particulière, terriblement belle et avec une énergie à faire vibrer même un roc. Mais celle que j’avais vu dans le manoir Olivanders me semblait si différente, si libre, si sauvage, si… dur, voir cruel. Mais ce qu’il et elle faisait de leur passe-temps, de leur vie personnelle, ce n’était pas à moi de juger. Et je récupérai, d’une main lente le papier tendu, en composant au mieux avec ces nouvelles informations.  Je n’avais rien dit. J’étais juste resté là avec le papier dans les mains et quand finalement mon cerveau s’était remis à bouger, c’eut été de l’ajouter à la pile sur mon bras. Et lui, il coursait encore dans les escaliers. Encore. Comme avant.

Attends.

Un simple mot, un peu feutré, c’était finalement échappé. Voilà que j’allais le regretter, ou peut-être était-ce que l’histoire devait encore se répéter. J’avais tenu mes lèvres bien closes; alors que les vapeurs de colères s’étaient finalement mélangé avec de la considération pour ce que je considérais être un mélange de souffrance et vérité. J’étais peut-être un peu naïve. Ou était-ce parce que naturellement, j’étais de ce genre de personne qui sais pardonner à autrui. Du moins, j’espérais être de celle qui en était capable. Et comme Norine était saine et sauf, ma colère n’était pas placée à la même place dans mon cœur – ni même la panique - qui elle avait disparu.  

Ze l’ai trouvé, Norine. Et elle va bien.

Bien mieux que moi ? Ces mots, je ne les dirai pas. C’était un peu trop brute que de l’assumer à voix haute devant quelqu’un que je ne connaissais pas vraiment.

Et pour Zoé…  - J’eu un sourire triste. – Ze suis navré de m’être basé que sur zes propos. – Parce que ces gestes, à elle, avait été assez perturbante pour remettre en question beaucoup de chose. Alors s’il lui disait que… qu’il… et c’était peut-être plus proche de la vérité que celle qui sortait d’être les lèvres de la rousse.

J’allais m’en mordre les doigts, oui, c’était certain. Mais je ne voyais pas pourquoi il avait eu un regard si profond en observant mon esquisse. Les marches, je les montai aussi à sa suite. Norine regardait mes dessins comme si c’était un travail d’une gamine de six ans; donnant un avis implacable sur ce qu’elle ne voyait pas parmi les traits de couleurs et les esquisse en noir et blanc. Mais lui. Il semblait que l’écho du dessin l’avait appelé. Avec le plus de douceur possible; pour essayer cette fois d’avoir des réponses et de non forcer son silence, je retournai le paquet de feuille vers lui, un éclat de crainte dans le regard tout autant qu’une vague d’insécurité de questionner autrui sur quelque chose de si personnel.

Ça évoque quelque chose, on dirait.

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[2024.11.08] Grimardent | Maximiliana et Iwao ANNULÉ Empty
Mer 15 Mar - 1:21

L'esprit de l'escalier

08 novembre
Iwao et Maximilianna

Escaliers du bâtiment principal, Grimardent


" Attends. "

Juste un mot, qui l'avait figé aussi bien qu'un maléfice du saucisson sur sa marche. A la différence qu'il ne s'était pas étalé, mais avait juste regardé le vide devant lui un instant avant de faire volte-face pour la regarder. Il l'écouta. Ponctuant d'un sourire l'information sur sa cousine, qui disparut à la mention de Zoé. Zoé... Judith. Sa Reine de Coeur aux visages multiples, dont, au fond, il devait pas savoir grand chose de plus qu'elle. Si, surement. Un peu. Parce que lui connaissait certains... Détails. Sanglants. Mais le fond, le coeur... Là, il n'avait rien.

Il n'avait pas répondu a ses excuses. Après tout, il ne savait pas ce qu'il aurait pu ajouter. C'est qu'en un sens, il comprenait qu'elle se soit posé la question. Qu'elle ait voulu des réponses. Il comprenait tout, même le sort. C'était seulement mal tombé, mais elle ne pouvait pas se douter d'à quel point. Et il ne pouvait pas lui expliquer, contrat oblige. Les secrets devaient le rester.

Et voilà qu'elle retournait vers lui quelques dessins qu'elle tenait toujours, pas rangés dans sa grande pochette. Il baissa les yeux sur celle du dessus, qu'il venait de lui rendre, sans la prendre au début. Iwao essayait de respirer normalement, alors que ses poumons semblaient capricieusement vouloir se vider de tout leur air. Les secrets devaient le rester. Et elle ne l'aidait pas, hein ? Il coula un regard à son visage une seconde, revint aux esquisses. Puis il redescendit ses marches pour venir se mettre à sa hauteur, et céda à la curiosité. Il attrapa délicatement le paquet qu'elle lui tendait, s'assurant d'un regard qu'elle voulait bien le laisser feuilleter, et commença à les faire défiler. Une, puis une autre, et une autre encore. Quatre. Cinq. Huit. Finalement il inspira et expira bruyamment, lui rendant le paquet.

Elle avait raison, évidemment. Ca évoque quelque chose qu'elle disait. Un euphémisme ! Chaque ligne de couleur semblait pour lui un pas dans ce labyrinthe. Chaque forme avait un visage et chaque visage une voix. Et bien qu'elle et lui n'aient pas été au même endroit, il lui paraissait clair comme le jour que Maximilianna aussi avait eu droit à la petite danse mortelle organisée par le Q-Ulte. Ou enfin, ce qu'il en restait. Il releva les yeux sur elle. Elle était aussi claire que ses dessins. Son regard lui parlait comme avec des mots. L'espoir qu'il lui raconte. Qu'il comble les trous laissés par l'amnésie innexpliquée qui avait suivi la soirée pour la plupart des personnes présentes. Malheureusement... Je suis vraiment désolé, Stein, mais je ne peux rien te dire de cette nuit là. Il y avait trop de secrets délicats qu'il n'était pas en droit de révélés... Et que, de toute manière, il aurait préféré garder pour lui, obligation ou non.

Finalement, il appliqua sa formule magique. La carte du masque. Celui que personne ne savait lire, puisque c'était devenu une seconde peau pour lui. Il étira un sourire triste, et soupira, avant de se laisser tomber sur une marche, s'assayant en plein milieu comme si ça n'allait pas déranger tout le monde d'avoir un débile installé au milieu d'un escalier. Mais honnêtement, les autres, il s'en foutait pas mal.

" Tu es très perspicace. Tes dessins... Me parlent. C'est très fort. Comme des souvenirs effacés par le temps, mais que mon esprit voudrait retrouver. Je ne sais pas comment tu fais, mais je suis officiellement impressionné. Ils veulent dire quelque chose en particulier ? "

Bien mené, il pouvait essayer de voir ce dont elle pouvait bien se souvenir, ou non, de leur passage au Pays des Merveilles.
KoalaVolant
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[2024.11.08] Grimardent | Maximiliana et Iwao ANNULÉ Empty
Mer 15 Mar - 3:07


L’esprit de l’escalier
Date : 08/11/2024
Lieux : Grimardent - Escalier Bâtiment Principale
Participants : @Maximilianna S. Stein  @Iwao Masaaki  


Le noir

Je les avais tendu ces feuilles; parce que bien que certains aient eu l’audace de vouloir me prendre mes travaux, il n’avait pas évoqué un choc sur leur visage. Et je respectais l’élégance qui s’accompagnait de me remettre quelque chose qui arrivait à faire vibrer l’âme de quelqu’un surtout si dans le cas actuel ce n’était pas moi-même. J’observais sans rien dire alors que les feuilles emmêlées et les couleurs semblaient me retourner comme des miroirs dans sa rétine. Le souffle, comme je notai qu’il avait changé; un peu comme quand moi-même je me mettait à les scruter le matin en ajoutant une nouvelle copie dans la pile déjà trop grosse de ces cauchemars qui me hantaient. Un par-dessus l’autre; et les couleurs, toujours les mêmes aux points ou ma palette en avait âprement souffert. Mais j’étais blessé, sans le savoir pourquoi, ni comment. Je savais simplement que ma tête semblait vouloir m’évoquer des images que je n’arrivais pas à bien voir; ou était-ce simplement trop dur à voir ou à porter. Je patientais; acceptant au passage les quelques copies des derniers élèves me rapportaient, alors que lui continuait dans son observation. Aucun mot au cours d’observation. Cherchait-il lui aussi comment exprimer sa pensée ? Je n’y était arrivé que par le dessin. Je n’arrivais pas à évoquer rien à Rozé; mais elle savait à mes cris pendant la nuit que ce n’était guère une plaisante balade dans la forêt enchantée. C’était même pire pour elle qui n’y était même pas allé au Manoir Olivanders.

Je le regardais s’asseoir là, au beau milieu des marches; et étrangement ça m’attira un sourire qui fit éclaircir doucement mon visage soucieux. C’est que ce qu’elle m’évoquait à moi, n’avait rien de radieux. De voir un peu de légèreté dans son attitude, sembla vouloir en donner un peu plus à moi-même. Mais ça restait mystérieux. On était passé du souffle lourd à la légèreté et j’en appréhendais la suite.

Ze…

Je pince les lèvres. Autant dire que je ne pensais pas avoir à expliquer ses œuvres dans les escaliers. Avoir su, j’aurais mis des annotations; ou des titres, comme au musée. Mais je n’était pas de celle qui dessinait habituellement des toiles. Ce qui passait de ma main avait des buts ou était dans l’objectifs d’une création plus physique; alors que ceux-ci était plutôt une expression vive des traces de mes cauchemars enfouies. Qu’il parle de souvenir était même un peu perturbant.

… ne zais pas exactement. C’est bien tout le problème.


C’est que c’est la souffrance qui vient me cueillir au beau milieu de la nuit; des pleurs que je sais qui ne sont pas les miens; et ces couleurs qui se collent sur ma rétine jusqu’à ce qu’il s’incorpore à une feuille de papier. Mais je tente tous les jours de finir l’esquisse, comme si je pouvais tracer par-dessus avec le fusain sans arriver à le placer ou se décider. Comme si l’image bougeait trop vite dans ma tête pour pouvoir la capter correctement. Comme si les goutes des rosées sur la vitre par laquelle j’observais la scène créait des sillons rendant une vision nette impossible.

Je ne fais que les dessiner; ou du moins z’essaie. Z’ai toujours l’impression qu’ils zont inachevés, incomplet.

Prendrait-elle la gloire de dire que ces amas de couleurs pouvaient être impressionnants ? De son œil, ce n’était pas tant impressionnant que perturbant. Des couleurs, c’était intemporelle; on pouvait y voir ce que l’on désirait. Évoquait-il autant de douleur pour lui que pour moi ?

Je les vois toutes les nuits depuis…

Oui. Oui. Depuis le manoir en feu. Pas la peine d’en rajouter. C’est que ça fait un peu mal de savoir qu’une des derniers choses que j’ai vus, c’était lui. Ça serre là, juste ici dans ma poitrine. C’est que j’ai tellement manqué de cours depuis une semaine parce que je n’arrive pas à me remettre sur pieds. Et il le faut pourtant. Il faut que je compose avec ma vie; tout les jours, pour n’être que l’excellence et ce que l’on attend de moi. Une faiblesse, une seule et je sais ce qui m’arrivera. J’ai un sursit mais il ne sera pas valide éternellement.

Des zouvenirs effacés...

C’est que ça me laisse songeuse, alors que machinalement je finis par retirer de mon épaules la ganse de mon portefolio et de l’éventrer pour faire de la place et entrer quelques esquisses qui non aucuns rapport avec ceux-ci, avant de sortir un dernier dont j’ai tenté de tracer au fusain. Gauche et droite, bien vert; au centre brun et tout en haut noir avec quelques éclats de blanc. Aucune trace de rouge ou de rose; mais néanmoins, ça me perturbe totalement. Je le prend en envers, portant le noir en bas. Et le regarde comme si je cherchais à voir l’invisible. Mais au delà, les regarder me force à les revivre à moitié ces émotions que mon esprit ne sait associer. Un mélange de crainte et d'effroi qui n'ont rien à voir avec ce qui se passe dans la réalité. Je détourne mes yeux; c'est dur, trop dur de trouver dans ma tête. Des souvenirs. Vraiment ?

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Jeu 23 Mar - 22:10

L'esprit de l'escalier

08 novembre
Iwao et Maximilianna

Escaliers du bâtiment principal, Grimardent


Il avait écouté attentivement, hochant la tête a sa réponse. Comme il avait pu s'en douter, elle ne semblait pas se souvenir de grand chose. Ni de la soirée, ni de ce que signifiaient ces couleurs qu'elle posait impulsivement sur les feuilles, vraisemblablement tous les jours à en juger le nombre qui se trouvait dans la pochette. Toutes les nuits, elle disait. Alors, elle aussi avait les rêves. Qu'est-ce qu'il se passait, dans son sénario a elle ? Iwao se mordit la langue alors qu'il voyait la jeune femme s'arrêter sur ce qu'il avait dit. Oui, parler de souvenirs n'avait peut-être pas aidé à rester discret. Mais ce n'était pas comme si il venait juste de lui raconter le tout de but en blanc, non. La mettre sur la piste... Peut-être que ça lui ferait du bien ?

" ... Tu sais, ils sont peut-être destinés à le rester. Inachevés. Ils ont un côté poétique comme ça. Tu devrais exposer. "

Parce que Maximilianna avait, en plus, un certain talent dans son style.

" Depuis le manoir. C'est ce que t'allais dire, non ? Tu as des... Cauchemars, toi aussi ? " il demanda, semblant curieux et un peu inquiet.

Dis moi, miss Stein, ce que tu vois la nuit.
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Ven 24 Mar - 5:20


L’esprit de l’escalier
Date : 08/11/2024
Lieux : Grimardent - Escalier Bâtiment Principale
Participants : @Maximilianna S. Stein  @Iwao Masaaki  


Le blanc

Les exposer. Non mes œuvres, même mes croquis n’étaient pas assez audacieux pour être digne d’être exposé. Diamétralement parlant, ça m’aurait fait beaucoup trop mal ne me porter si à nue devant public. Je glissais une mèche de cheveux, gênée et flattée à la fois dans un mélange puissant d’émotion.

Oui, c’était bien du manoir qu’elle parlait. Du feu, de la fête et du chaos du réveil à Ste-Mangouste. C’est que cette soirée étaient loin d’être aussi agréables que ce qu’on lui avait proposé au départ, faut dire. Ça me passe alors en tête; c’est que la cadeau d’Olivander, il va me falloir en refaire un autre. Chiche! Il manquait plus que cela. Comme si les commandes en vue de la fin d’année ne s’empilaient déjà pas dans ma boite de courriel magique. Son cartable ouvert, j’avais pris une feuille avant de détourner son regard alors que mon cœur se saignait de crainte et de douleur chimérique. Je cherchai son regard, vu qu’il semblait partagé avec moi quelque chose que j’ignorais. Je n’étais peut-être pas la seule à être tourmenté de vision étrange dans son sommeil la poussant à des cris et des luttes contre des mirages nocturnes. Pouvait-elle qualifié de rêve, même ces couleurs dont elle ne percevaient pas les détails? L’émotion y était, alors à quelques parts, ça devait bien être des cauchemars. Oui, ça devait. Mais des souvenirs effacés…

Oui.

Êtes le malaise que tous et chacun puissent assister à une trâce de faiblesse à son être ou simplement le regard malsain d’un élève qui contourne Masaaki dans les escaliers, impossible de dire mais soudainement, elle ne se sent clairement pas à l’aise de continuer cette conversation au sus et au vu de tous; tout comme ces dessins personnes n’auraient dû les voir.

Puiz-je te demander …


C’est que j’hésitais en fin de compte, ce mec n’était pas destinés à me servir d’encyclopédie et s’il se sentait aussi paumé que moi, il n’allait jamais vouloir vraiment me parler de ce que lui voyait. Je laissais planer un instant ma question incomplète. Les cauchemars arrivaient-ils en boucle, en avait-il eu avant ? Quels souvenirs effacés ? Qu’est-ce qu’elle avait pu manqué pour que la fumée de l’incendie brûlent les images qui aurait dû être solidement enfouie dans ma tête. Je rangeai le dessin.

... Vienz avec moi.

Est-ce que ça avait l’air d’une invitation ou tout simplement un ordre? Je l’avait dit calmement, c’était pas très clair, bien qu’à la base, j’avais réalisé que plaqué contre les barreaux de fer et lui assis nonchalament, il n’allait probablement rien me dire de personnel. Voir juste rester aussi flou que mes propres rêves. Nous ne nous connaissions pas vraiment et y’avait à peu près rien d’aussi peu logique qu’une conversation intime sur les cauchemars de l’un et de l’autre dans les escaliers principaux de ce bâtiment; autant les écrire et les distribuer aux nouvelles. Ça ferait des jolis titres, non ?

On va discuter pluz loin ? J’préfèrerais autant que ça ne zoit pas tout l’école qui écoute.

Alors. On met un bémol. J’ai en tête de monter sur le toit du bâtiment, au calme, au frais et assez haut pour pas exposer à tout le monde nos paroles, et non une conversation dans un placard à balais exigus qui feraient aussi un très jolie titre pour le journal du campus. J’en profitai pour boucler mon cartable avec tous les papiers bien rangés, double nœud, on n’est jamais trop prudent. J'ajoutai un sourire encourageant, un de ceux qui était difficile à faire tellement j'étais lasse depuis les derniers jours. Il ne risquait pas grand chose à me suivre, si ce n'est que perdre du temps dans sa journée. Car lui savait peut-être qu'il ne pourrait rien lui dire, mais elle ignorait même par ou chercher réellement ces propres réponses. Si ce n'est que la vision de ces cauchemars s'éclaircissent ou plutôt n'en devienne que plus réel et horrifiant. Elle tousse, d'un malaise, trouvant cela aussi idiot que brillant ce qu'elle rajoute finalement.

Ma couzine, Rozé, elle dit que z'est à cause de la fumée d'incendie. Qu'on a manqué d'air et que ma tête m'envoie des zignaux. Norine, me dit que je devrais me faire tirer aux cartes pour voir ce qu'elle dizes ou valider si quelqu'un n'a pas corrompu ou enchanter avec des intentions mauvaises un objet qui m'appartient. Honnêtement, je suis pas vraiment zur de zavoir si l'un ou l'autre à soit une idée brillante ou particulièrement étrange. Et toi, tu me parles de zouvenirs effacés, je dois rajouter parler avec une potionniste, sur mes optionz.


À moins que Norine ne soit capable de faire la décoction. C'est qu'elle a un petit rire maladroit, là. Comme si élucider le problème, trouver une solution c'était qu'une longue série de tâche sur sa liste à faire dans les prochains jours. Qui aurait eu raison, qui aurait eu tord ? Ça n'allait être que le destin qui le saurait. Et puis, est-ce que débrouillez tout ceci serait aidant ou catastrophique, l'avenir seul le dira.  Allez, on les montes ces marches ? C'est qu'elle est bien décidé, alors qu'elle lui tend une main, après avoir monter une marche et se tenir au niveau de son flanc.

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Sam 1 Avr - 5:56

L'esprit de l'escalier

08 novembre
Iwao et Maximilianna

Escaliers du bâtiment principal, Grimardent


A sa demande, il avait simplement hoché la tête et s'était levé, prêt à la suivre. Elle avait un point, et si lui se fichait pas mal des oreilles qui trainaient, il savait que ce dont elle souhaitait parler allait être plus propice à un lieu isolé. Aussi, il fallait le dire, ça l'arrangeait. Une seconde, il avait jeté un regard à la porte plus bas qu'il devait de base passer pour rejoindre sa prochaine classe. Avant de bousculer Maximilianna et que tout le reste ne s'enclenche, c'était là-bas qu'il se rendait. Mais ce cours, il n'avait aucune envie de s'y rendre, vraiment. Alors toute distraction était bonne à prendre.

Une distraction, il en aurait peut-être préférée une plus active et plus rousse. Ou pas. On évite le roux. Mais parler, pourquoi pas. C'était envisageable aussi. Et puis elle était charmante l'allemande ; sur un malentendu, il pouvait combiner les deux.

Une marche, une autre. Il suivait la brune, ses mains enfoncées dans ses poches. Son explication rapport aux oublis lui fit froncer les sourcils. Est-ce qu'une potion pouvait vraiment quelque chose à leur condition ? Enfin... Sa condition. Il se mordit la langue trois fois avant de finalement lui répondre, avançant à son rythme vers ce qui semblait être les étages.

" La fumée ou un mauvais sort ? Tes cousines ne sont peut-être pas si loin de la vérité. Sans doute les deux, si je me fie à ce dont je me souviens. Je... Hm. Au fait, j'espère que tu n'es pas... Que... Uh... Je... n'étais pas franchement dans mon état normal, tu sais, dans la chambre. Je... Suis désolé. J'ai pas dû être un spectacle très agréable. "

Il soupira, son regard évitant soigneusement de se poser sur la jeune femme. C'est qu'à ce moment, des images un peu trop claires de ce qu'il avait fait déroulaient dans son esprit, et c'était assez pour le frustrer. Il allait vraiment falloir qu'il se rende à Poudlard, et qu'il parle à la petite Skeeter. Vraiment.
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Dim 2 Avr - 3:50


L’esprit de l’escalier
Date : 08/11/2024
Lieux : Grimardent - Escalier Bâtiment Principale
Participants : @Maximilianna S. Stein  @Iwao Masaaki  


Le vert

Les marches s’écoulaient sous nos pieds dans un rythme particulièrement régulier, à croire qu’un métronome tiquait à chaque fois que l’un des talons de mes chaussures claquaient sur le dallage. Toc – Toc – Toc. Les marches se succédaient en j’avais fini par adresser les suppositions de mes cousines comme appât pour l’inciter à me suivre pour discuter. C’est que mon opinion sur lui était plutôt étrange; ne serait-ce que parce que le cadre étaient différent que la peinture au centre avaient l’air d’être différente en elle-même ? Je ne saurai trop quoi y penser, réellement. Je ne pouvais même pas statuer sur le fait qu’il ait une attitude égale depuis notre toute première rencontre. Non, j’avais quelqu’un de bien silencieux maintenant avec ces mains dans ses poches et qui éclaircissait tout comme me mélangeait profondément en n’offrant aucune réponse claire et nette. Mais était-ce trop demandé que d’y répondre dans les meilleurs de ces connaissances ? D’ailleurs, c’était peut-être justement cela le problème. Je ne connaissais que très peu sur lui, de manière générale. Voudrais-je même apprendre à le connaître plus; à ce stade, j’avais simplement envie de comprendre pourquoi il vivait des cauchemars qui semblaient si similaire aux miens.

Je m’arrêtai sur un ‘’hum’’. Comme si c’était passionnant de savoir ce qui le mettait mal à l’aise au moins de s’arrêté en tout début d’une phrase. La chambre. Oui. Ça, étrangement, ça se place dans ma tête. Je me souviens de son regard sur moi, de la panique d’être étendu sur un lit sans comprendre pourquoi. D’avoir envie de prendre le plus de distance possible, de vouloir lancer tous les objets pour éviter qu’ils ne s’approchent. C’est que Eden, je le connais un peu; mais la situation était archi étrange. La porte. Oh oui, je me souviens qu’il ait voulu sortir et du vol plané. Et il y a ça… Ça doit être de cela qu’il ne parle. De son intervention avec Eden pour libérer la petite blonde à deux doigts de mourir étranglé.

Alors je n’ai vraiment paz rêvé … Ze n’est pas à moi que tu dois des excuses pour ze qui z’est passé dans la chambre. Je dirais plus qu’à mon sujet ça zerait des remerciements pour avoir tenté d’éviter que tu l’étrangles complètement. Quoique la palme reviendrait à Nott, ou les pires juronz, après l’avoir catapulté comme un pigeon d’argile.

C’était aigrie peut-être ?  Une chose était sûre c’est que je n’aurais assurément pas échangé ma place avec elle dans cette scène. Mais je souris, un peu, embêtée de dire quelque chose d’embêtant mais profondément vrai. J’avais surtout eu l’impression de ne rien comprendre à ce qui s’était déroulé sous mes yeux dans cette chambres; comme si on avait oublié de me fournir l’histoire sous-jacente dans une pièce de théâtre. Ça sonnait faux, comme spectacle. À moins que je ne sois absolument naïve de pensée que la nature des gens pouvaient être un instant plus tôt bien normal et quelques instants plus tard, des individus complètement transformés sans pour autant qu’il n’y ait de maléfices qui traine dans les parages. Était simplement sot de pensée ainsi ou était-ce simplement parce que je manquais de clarté sur l’ombre qui sévissait partout dans le mot. J’étais une enfant protéger; normal que peu de chose n’aient eu encore à ce jour autant d’atteinte sur moi.

Je conçoiz que, ça, ze zoit ton état normal.

Pris-je un moment pour le souligner de la main, en signalant de ces épaules à sa taille. Normal ou pas, je ne pouvais que l’espérer. Mais elle continue à gravir les marches, avant de grimacer et ne pas retenir la suite des ces pensées. C’est qu’on donnera la palme du trop plein d’information à Norine, d’accord.

J’imagine que y’a des genz qui aiment cela. Moi, ça m’a zurtout fait paniquer. J’ai bien cru que tu aurais pu la tuer.

Moi, ça me dépassait complètement. Ce n’était pas une fibre que j’avais en moi. Étais-je simplement capable d’éradiquer la vie de quelqu’un de la surface de la planète ? Pour me défendre peut-être; mais ce n’était guère ce qui s’était passé là au mur à quelques pouces du lit de Matthew Ollivander alors qu’elle était en train d’avoir une petite conversation sur comment sortir avec stalker boy en observant par la fenêtre menant aux jardins.

Elle va bien ? Razzure-moi.


Bah. Le minimum qu’on espère c’est que la petite qui à subit l’assaut soit toujours de ce monde. Et vous le voyez, ce tic de culpabilité qui me passe dans mon regard. J’ai même pas penser à m’en assurer, moi-même. J’étais tellement concentré à trouver Norine, qu’une fois trouvé, tout c’est retrouvé cerné sur ma personne. Bon. C’est normal, je ne vais pas bien; je dois récupérer que dis Rozé. Mais à quels moments, suis-je devenu égoïste au passage alors que sa sécurité m’importait tant quelques jours plus tôt, passa au cap opposé. J’ai un cœur d’artichaut, assurément trop grand.

J’arrive en haut des marches et m’arrête un instant avant de coller mon dos contre le mécanisme. Je sonde du regard. Habituellement, je suis assez doué pour cerner les gens. Alors je le dévisage lentement, de la tête au pied, en notant sa réaction. Je ne saurai dire ce que je vois réellement; il a l’air gentil. Et pourtant l’image se superpose et je n’arrive pas à fusionner l’image avec les différentes impressions qu’il m’a donné depuis.

Dizons que c'est pas vraiment dans le top de mes soirées préférés depuiz mon retour au Royaume Unis ...  

Et c’était avec une pointe de jalousie qu’il puisse avoir des souvenirs plus clairs ou qui font beaucoup plus de sens que les miens. Alors quand je repense à ces paroles. Oui! J’en détourne le regard, afin de prendre un foulard dans mon sac; afin de repousser le sentiment puéril. C’est que c’est si indigne de moi et en même temps, tellement sain de valider si mes propres souvenirs sont bels et biens intacts à leur place; surtout et surtout parce qu’il a divulgué qu’on aurait pu m’en voler. Par qui ? Lui ? Ça semblait si peu logique.

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