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C'est fou ça mais on dirait presque que Noah il n'a jamais été aussi rapide que ça. Lui qui marche toujours super lentement et les mains dans les poches, là, ça aura été une autre histoire. Recto verso. Ou plutôt demi-tour tout ! Et comme dirait Je-Ha, marche droit d'vant toi, marche droite d'vant toi... mar... Tombe, glisse, roule. Et éclates toi la tronche en bas du toboggan. Mais ça va, c'est bon, ça fait juste vachement mal derrière la tête et... non... non...non... « Hmmpf » C'est le bruit que ça fera quand Emily lui rentrera dedans et, comment vous dire... Vu que lui est tombé avec les pieds en avant et elle, tête la première... Disons que c'est le genre de position qui est décrite dans son livre, à Emily. Et là, il gère pas du tout. Parce que vraiment, déjà qu'il était à l'étroit mais là, la vue elle se pose là ! C'est qu'elles sont bien rondes ses fesses sous cet angle aussi et pas si désagréables que ça à regarder. Puis, on en parle d'où elle appuie là, pour se redresser ? Un peu plus loin de l'aine, il voudrait bien ! Parce que le moindre frottement de jean là, c'est tendu. Déjà que ça va finir par craquer !

Mais c'est pas le moment, c'est ça ? Voilà. Pas le lieu. Pas le moment. Retrouver les autres. Voilà, c'est ça. Et on reste quelques secondes à observer le plafond avant de se rouler sur le côté pour replier les jambes. Non, c'est pas ce mal là mais il préférerait peut-être en réalité. « Le bondage ? T'es sérieuse ? » Il souffle Noah, comme un buffle. Parce qu'il a bien les images qui viennent devant ses yeux là. Vraiment. Même si c'est pas forcément son délire en soit, là, tout est bon à prendre ! « C'est une pratique sexuelle » ON RESPIRE « Qui consiste à attacher son partenaire... » Il a du mal à parler là, non ? « Si jamais tu trouves une corde, tu pourras tester... » RESPIRE PUTAIN ! Non mais, ça va. C'est juste comme des hormones d'éruptif... Juste... Pareil... Punaise elle a un cul de malade ! Et j'vous raconte pas ses hanches quand les vêtements se soulèvent pour lui permettre de lever les bras et attraper le levier. On en devinerait presque ce qu'il y a en-dessous « quels motifs cette fois ? » Noah... Non mais ça va. Il respire. Il ferme les yeux. On inspire bien et on se lève, en roulant sur l'autre côté histoire d'aller aider. Mais loin... Non parce que là, il va pas gérer longtemps vu son état. Alors il y va sur ce levier, l'autre, celui qu'elle tient pas même si il a eu une vision qui lui donnerait presque envie d'en crever... Ou de... Enfin, on a compris l'idée ?

Il tire ? Oui, il tire et puis il lache finalement, parce que ça bouge pas. Le tout avant de se coller le dos au mur et de passer une main dans ses cheveux. Il souffle encore et surtout, il la regarde pas. Sympa la cuisine... Oui, voilà... Génial. On va fouiller ? Le placard là, ou le tiroir. Oui voilà, faisons ça. Le temps que ça passe. Ou bien des runes, putain il voudrait même bien faire des runes là !
 
             
         

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Fouiller et ne surtout pas relever le nez. On passe sur le cochon pendu aussi qui l'aura fait planter, parce qu'il fallait vraiment arrêter avec les positions dans ce genre là, ça donnait de mauvaises idées. Donc oui, les placards c'était bien. On ferme les oreilles aussi pour ne pas entendre cette voix trop chaude et ce souffle un peu saccadé qui rendrait presque dingue. C'est que ça lui donnerait presque envie d'aller lui prodiguer quelques massages pour en entendre d'avantage. Mais là, non. Faut retrouver James, faut retrouver Lily et peut-être Oriana aussi. Puis, on était là pourquoi déjà ? Un truc de lion ? Oui, voilà ? Le lion... Et le rugissement. Alors il dit rien hein, il fouille le placard avant de glisser -difficilement- une main dans sa poche à la recherche de son traditionnel paquet de cigarettes et de son briquet.

La cigarette trouve le chemin qu'elle doit prendre quand il l'entend prononcer un sort et qu'il se redresse, posant sur le plan de travail quelques trouvailles avant de tirer une bonne bouffée de ce cancer. Mauvaise idée. Mauvaise, très mauvaise. Alors ses mains, elles rejoignent le bord du comptoir là, elle il sert très fort tout en baissant la tête et se pliant à demi. C'est que ça devient vraiment compliquer là quand il souffle un grand coup pour essayer de chasser toutes ces pensées. « Tu m'aides vraiment pas là. » Mais alors, vraiment pas. « Tu veux pas être moins... Sexy ? » Vraiment. Quoi qu'à ce stade, elle pourrait se rouler dans... Non... pas d'eau, pas de boue, pas de poussière. Une clope. Voilà. On fume. On inspire, on espire, on ouvre un autre placard, en hauteur celui là. Et on se vide la tête ou, au moins, on essaye. « Et pourquoi pas un confringo aussi, comme ça on saura pourquoi on se prend un levier dans la tronche. » Malaimable ? Là, oui. Déjà parce que la joueuse n'a pas accio donc merde et aussi parce que bon, du cul quoi ! C'est pourtant pas compliqué ! « Et avec ton sang, ça marcherait pas, la bague à bien marché ! »

Oui, il essaye hein. Même si se passer la main sur le visage et dans les cheveux, ça semble pas le rendre très rationnel alors qu'il fini par s'asseoir lui-aussi sur ce plan de travail, laissant basculer sa tête en arrière tout en tirant sur sa cigarette. C'est un putain de joint qu'il lui faut là !
 
             
         

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Alors, on la sent bien la frustration sexuelle là ? Noah il la sent très très bien, elle monte très très bien aussi. D'où le fait qu'il soit vachement moins cordial parce que là, il a juste envie de se vider les couilles et réfléchir c'est devenu compliqué. Donc non, être tout doux et tout mignon, c'est juste en option. Elle voulait des informations sur le BDSM, il voulait bien lui en donner ou même lui faire une démonstration là. Tout ce qui pourrait lui réduire l'état de stress dans lequel il était, ça passerait. Et le joint arrivait clairement plus en tête de liste. Oui, chez les mecs aussi, le manque de certaines activités peut rendre malaimable. Surtout que le cerveau il sait même plus où il se situe dans ce genre de situation. Déjà que Noah avait beaucoup de mal à garder le sien en haut, c'était pas Emily qui aidait.

« L'autre idée ce serait que tu te taise, ce serait déjà pas mal. » Parti tout seul ? Clairement. Mais c'est qu'elle allait lui siphonner le cerveau à défaut d'autre chose et, en attendant, ça réglait pas son petit problème technique qui devenait majeur plus le temps passait. Alors non, là tout de suite maintenant être sympa, cordial et plus si affinité. MERDE ! C'était tout ce qu'il disait même si il se contentait de fermer la bouche et de bien crisper la mâchoire. On respire putain de merde et on gère ! On gère vraiment et on se calme. Concentration, zeeeeen, yoga ! Putain mais il a juste envie de sexe quoi ! Une partie de jambes en l'air et ça repart non ? En général c'est pas ça qui calme les hormones d'éruptifs ? Les dernières fois ça avait bien marché donc, en fait, pourquoi on se prend la tête ?

Oui, Lily, James, Oriana, cet endroit, la raison de cet état. Oui, oui, il notait bien tout ça dans son petit esprit bien rangé mais Emily brassait tout de même beaucoup d'air en bougeant et en parlant. Pas que c'était un mal parce qu'il devait tout de même réussir à garder quelques détails au bon endroit, dans le cerveau du haut. Il fallait juste en trouver la clé et peut-être que mettre son pouce et son index sur ses yeux allait aider. Oui, voilà. Juste après, il reposait sa main sur le comptoir avant de voir deux pointes de chaussures qui n'étaient pas les siennes. Putain de merde... Vraiment. Mais alors vraiment, ça allait pas le faire ! Surtout qu'il relève la tête pour le coup. Jusqu'à se retrouver avec un bézoard dans la bouche qu'il gobe tout rond. Il va y avoir une transmission d'esprit des voisins de paliers là, mais c'est très près et ses doigts sur ses lèvres. Vous savez ce qu'il en ferait bien de ses doigts là ? Et bien il vous le dira pas quand il sa main remonte pour glisser sur son poignet et les décoller légèrement.

« Je croyais que tu avais dit quarante-deux pas... » Sourit pas ! Ho PUTAIN ! Mais merde là. Parce que il vent d'avoir sa tête de petit con quand il passe sa langue sur ses lèvres tout en continuant d'écarter la main de la jeune femme. C'est que le touché était particulièrement doux pour lui qui a les sens aussi décuplés qu'un drogué sous extasie. Il sent d'ailleurs son souffle sur sa peau tout comme elle le brûle sous les doigts.
Une main sur son poignet et l'autre... L'autre elle lache la cigarette et elle rejoint ses reins quand il l'attire à elle. Il en peut plus, il n'en peut clairement plus et son petit sourire s'étire tellement qu'il se reflète dans ses yeux. Juste avant qu'il se redresse, que ses fesses quittent le plan de travail et qu'il ne donne un coup de hanche pour inverser les positions. « Parfois, l'addiction ça commence comme ça et le bdsm aussi... » Des petits mots tout doux, tout sexy, trop sensuels aussi sûrement alors qu'il s'est approché de son oreille et que sa main glisse toujours dans son dos. « Bonne frustration~ » La peau se touche, ça s'éfleure lentement et il la lâche dans une imitation de baisé.

Tu le voulais le petit con, il est là. Il a pas régler son souci dans son pantalon mais il aura limite fait un bond pour se retrouver beaucoup plus loin. Putain il n'en peut plus. Ca lui a demandé tellement de force de volonté là qu'il sait même pas comment il a pu réussir ce coup-là.

« Tout ce qu'on a trouvé chez le mec aux cheveux bleus ça se rapporte à cet endroit non ? L'urne, la bourse avec la bague, la carte nous a aussi conduit là et le cryptex nous a fait décoder les runes à l'entrée. On avait rien d'autre ? » Après l'extasie, le LSD ? Non mais laissez-le, il essaye de se concentrer là. Promis, il tire sa crampe en suivant -ou pas- mais bon... James, Lily, Oriana, tout ça. Faut vraiment qu'il fasse avec. « quarante-deux pas... On va rester comme ça. »
 
             
         

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Fier de sa connerie ? Au moins trois secondes oui, avant de passer à autre chose. Ou de finir plier en deux à se tenir le bras parce qu'il a eu l'impression que ses os se sont brisés. Plutôt pas mal pour lui faire oublier son envie de sexe pendant quelques secondes. Oui, la douleur ça fait souvent redescendre quand elle n'est pas souhaitée. Ca aussi, c'est une subtilité du bondage et du bdsm ; mais il verra ça plus tard. Parce que chat échaudé craint l'eau froide visiblement. Même si dans le cas d'Emily ça semble être l'inverse. Alors oui, elle est toujours aussi bonne, elle est toujours au bandante et il lui sauterait toujours bien dessus. Sauf qu'il a aussi l'impression d'avoir une toute autre personne en face de lui et, malgré ce sourire en coin qui revient, il sait pas trop si il est en train de kiffer sa vie ou pas. C'est que des filles de bars, il en voit plein et là, sa démarche et son petit jeu, ça sonnerait presque en lui comme un mot entre la pétasse et la salope de comptoir. Mais y'en a qui aime vraiment ça, hein. Lui aussi généralement, quand il s'assure de plus jamais les revoirs après. Parce que ce genre de filles, pour lui, ça se prend -ça se drague pas-, ça s'enfile et le lendemain c'est d'un accord tacite qu'on se jette. Identité, nom et prénom, rien à battre. Elles ont pas besoin de le connaître et lui non plus. Alors son petit côté allumeuse qu'il lui connaît pas, il est un peu dérangeant là. Parce qu'il fait très certainement monté quelque chose en bas, mais en haut, ça répond pas forcément. Ou ça entre dans une autre configuration. Du sexe, ok. Le reste, y'en aura plus. Radical.

Mais on va pas lui faire dire ce qu'il n'a pas dit. C'est pas qu'il n'aime pas c'est juste que là, il se rend compte que ce n'est pas vraiment elle. Ou juste pas vraiment ce qu'il voit en elle. Et on sait tous que Noah, y'a un seul truc qu'il fait pas. C'est se perdre avec quelqu'un qui n'a pas toutes ses facultés mentales que se soit à cause de la drogue, de l'alcool ou autre. Ca, il fait pas. Parce qu'après, une fois sur trois pour l'autre, c'est les regrets qui arrivent. Alors oui, il est toujours hyper serré dans son pantalon, la moindre sensation de l'air sur sa peau le chatouille un peu trop et l'explosion qui fait voler des cailloux, n'en parlons pas... Ca brûle en bas c'est juste pas possible, il bug clairement, au point de plus savoir comment il s'appel mais, elle non plus. Et avec ça, c'est entre deux eaux qu'il continuera avec son sourire en coin et qu'il la suivra. Il penchera la tête aussi, bras croisés et le souffle un peu trop court quand il la verra se déshabiller, quand elle fera glisser ses vêtements contre sa peau jusqu'à faire rouler un paquet de cigarette entre ses doigts. C'est sûrement en se mordant le bout de sa langue, entre les dents, qu'il la sentira bien trop proche, ce qui fera remonter la chaleur qui avait dû le quitter quelques secondes plus tôt.
Il n'en peut toujours plus, c'est certain, c'est même sûr. Mais il a bloqué ça au même niveau qu'il bloque le fait de ne pas sauter sur Lily depuis des années. C'est juste plus violent là, cette façon dont il a besoin de le faire et c'est pas plus cordial dans son esprit en réalité.

Au fond, c'est une ambivalence qui naît là. Entre ce qu'il aime chez elle et le pourquoi du comment ils sont a.m.i et ce qu'il n'aime pas dans l'instant. Il le dira pas, que ça vrille dans sa tête, ses doigts sur son poignet, qu'elle est beaucoup trop près et que son cœur fait des bonds dans sa poitrine. Il dira pas, non plus, que le jeu de l'eau et de la lumière sur sa peau, ça se pose là. Ni qu'il bave clairement rien qu'en pensant à tout ce qu'ils pourraient faire sous cette cascade mais, quand elle disparaîtra dans l'eau, il aura qu'un rire et un sourire. « Merci de pas avoir pris mes vêtements. » Petit sarcasme posé là.
Il vient de se gratter le front là ? Sûrement un peu quand il penche la tête et fait une petite moue en regardant l'eau avant d'y plonger. Tout habillé oui... Parce que, visiblement, il kiffe piquer des têtes avec ses vêtements. Il dira pas, non plus, merci pour son briquet qui va prendre la flotte ni pour le paquet de clope qu'elle vient de tuer. Vraiment, il dit pas merci. C'était sympa comme jeu, chérie, mais t'as potentiellement défoncé deux choses auxquelles je tenais en jouant... C'est qu'il y a des règles dans certaines pratiques et pas que celle d'être nue pour un bain de minuit.
Mais ça, c'est qu'une fois à la surface qu'il pourra le dire. Sauf qu'il a l'air d'apprécier le contact de l'eau sur son visage - ou pas en fait mais on verra ça plus bas- là et qu'il regarde rien d'autre que la surface où se reflète les motifs de cette nouvelle pièce. Oui, faut pas oublier qu'il est toujours bien tendu et que ça fuse là-haut et que ça aide pas. Pas plus que le contact de l'eau sur sa peau, parce qu'il ressent tout avec beaucoup trop d'intensité et, qu'au final, l'eau c'est lourd. C'est sûrement ce qui pèse le plus en vérité. Pas si mal pour avoir l'impression de se noyer remarque -en plus, si on ajoute le poids des vêtements, ça fait mal visiblement-, avec de la chance ça va aussi lui faire baisser la pression qu'il a dans le pantalon.
 
             
         

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Il y a quelque chose d'étrange avec cette eau, même si il ne le sent pas directement quand il plonge dedans pour mieux remonter à la suface à peine quelques mètres plus loin. Parce que si il sent cette flamme faiblir, tout ce poids sur son corps n'en demeure que plus intense maintenant. Les mouvements sont durs même si l'esprit est beaucoup plus clair ; même si la frustration retombe et qu'il se sentirait presque détendu maintenant. Au moins, en bas. En haut, son cerveau ne repousse pas cette sensation de lourdeur, presque écrasante, qui vient de l'eau. Parce que même si elle file sur sa peau, couplée à ses vêtements, elle lui donne l'impression qu'elle veut le tirer dans les profondeurs. Il n'aura sans doute jamais été aussi lent et jamais aussi concentré pour atteindre l'autre côté. Parce qu'une fois dehors, il serait libéré. Libéré de cette sensation désagréable du tissu qui se colle à toutes les parcelles de sa peau et qui s'alourdit, à chaque mouvement, un peu plus encore.

« Je fais pas exprès. » Il grimacerait presque là, alors qu'il ne tourne pas le regard. Parce que même si ça va beaucoup mieux d'un côté, c'est pas encore tout à fait ça. « Mais la frustration disparaît alors ça devrait aller. » Ouais, voilà. Ca irait. Il dirait pas frustration de quoi par contre parce qu'il y a encore des thèmes qu'il préférerait ne pas aborder. C'est que les images et les idées mal placées, ça ne disparaît pas comme ça. Et puis, elle est toujours nue...

« On doit retrouver les autres. » James, Lily et Oriana -non mais Je-Ha il l'a toujours pas- parce que même fou de tout, il ne les avaient pas totalement oublié. Alors il ira la poser, cette main sur ce rebord, une fois qu'il aura parcouru la distance. Il passera l'autre dans ses cheveux avant de la laisser rejoindre la première pour s'appuyer et s'élever ; jusqu'à retomber le souffle coupé quand l'eau dégorgera de ses vêtements et lui donnera une impression d'étouffement. A peine le buste hors de l'eau, à peine les jambes sorties. A peine tout hors de ça et c'est fini. Parce que ça remonte à la puissance dix et de façon fulgurante ; que sa peau sous maléfice sent toutes les aspérités du tissu et cette eau, cette eau qui fait peser tout comme elle glisse sur sa peau jusqu'à vouloir lui en développer les sens. D'autres sens, qui reviennent. Comme des vagues oubliées. C'est limite si il arrive encore à respirer alors que penser redevient compliqué. Tout, il sent tous et c'est démultiplié. Pourtant trempée, sa peau brûle, a chaque mouvement. Il sent chacune des gouttelettes qui ruissellent sur son visage pour mourir sur le sol. Se retourner pour finir sur le dos est compliqué et il devient encore plus dur de retirer cette veste qui pèse bien plus que le reste. La sensation sur sa peau quand il la retire lui donne l'impression d'un millier de petites lames tranchantes qui viennent le taillader. Il en aurait presque le souffle coupé quand il la lance plus loin et retombe en arrière. Ca va mieux en haut, ça va moins bien en bas quand le mal se réveille.

Il en aurait presque du mal à se trouver et à reprendre sa pensée. Tout comme son souffle disparaît pour devenir de plus en plus saccadé, pas par le plaisir mais pour cette sensation, toutes ces sensations qui lui donne l'impression qu'une lame brûlante danse sur sa peau et dans son cerveau. Il est où là, Noah ? Pas là. Ou, en tout cas, on dirait pas tant on ne sait plus si les grimaces sur son visage sont effet de la douleur ou  de salvations.
 
             
         

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C'est insoutenable. Littéralement insoutenable. Cette main sur son front, si douce. Si... Insoutenable alors qu'il grimace un peu plus encore en fermant les yeux avec force. C'est que ça se réveille en bas et que ça brûle encore plus. Il sait même plus si ça fait juste un mal de chien où si il est en train d'aimer ça. Il a le cerveau en compote et le moindre touché le rend encore plus dingue qu'avant. « E... Eloignes-toi... » Putain il est venu de loin celui-là. Sûrement parce qu'il à la mâchoire trop crispée pour être vraiment capable de prononcer le moindre son. Et cette main, celle d'Emily qui va rejoindre son poignet. Cette main qui cherche son pouls et le caresse du bout des doigts. Elle s'en rend peut-être pas compte là, mais c'est pire encore que l'instant d'avant. Parce que ça aussi il le sent bien. Parce que ça aussi ça fait naître une espèce de marque, comme une brûlure aussi chaude qu'elle est glaciale et ça se repend dans son corps comme une trainée de poudre. Il n'en peux plus. Littéralement, il est au bord de la rupture aussi bien physique que psychologique. Parce que c'est insoutenable là, c'est à la limite de ne pas être humain. Et il lui faut toute la force d'esprit dont il est capable pour se relever, dès qu'elle se sera éloignée de quelques pas. Il gardera les yeux résolument fermés. Comme pour essayer de se souvenir que, dans cette eau, ça allait mieux et que ça n'a rien de normal. Le t-shirt volera difficilement, le pantalon encore plus parce que chaque gouttelette d'eau qui continue de brûler y laisse un sillon ardent. Le sous-vetements rejoindra ses compagnon dans une boule formée sur le sol alors qu'il se laisse retomber lourdement. Ca irait presque mieux là ? Presque, jusqu'à ce qu'il se risque à ouvrir les yeux.

« Ta main. » Cette voix, elle est trop chaude, trop douce, trop faible aussi, un peu tout à la fois alors que les sens ils partent en exploration dans bien d'autres endroit. C'est l'enfer et c'est l'horreur et c'est le retour de sa compagne la frustration sexuelle qui lui fait vriller le cerveau. Et il se retient fort là, parce qu'on rappel qu'elle est nue aussi. Qu'il faut retrouver les autres, qu'il faut se retenir, qu'on n'est pas une bête de foire qui saute sur tout ce qui bouge juste pour assouvir son plaisir. « Tes vêtements... » S'il-te-plait, remets-tes vêtements. Parce que dans trois secondes là, il va plus se retenir bien longtemps. C'est déjà un miracle si il vient pas de s'arracher les phallanges en frappant le sol. Parce que oui, visiblement la douleur ça fait passer mais sous fleisch... Putain de merde ! C'est clairemet pas un cri de jouissance qu'il vient de lâcher en secouant sa main avant de venir la serrer dans l'autre, toujours allongé sur le sol et les yeux à nouveau fermés. On voit pas, on sait pas, on pense pas. « Ca doit être le -putain parler c'est dur bordel de merde- maléfice de ce matin... » Qu'ils ont pas levés comme des cons ? Ben oui, fallait sauver les Potter et transplaner vite et loin. Mais avant, il le ressentait beaucoup moins aussi, parce qu'ils étaient pas ici, qu'elle était pas en tenue d'Eve et qu'il avait pas un putain de niveau 4 -doublé d'un Fleisch- en MST

 
             
         

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Souffrir le martyr, ça doit ressembler à ça. A cette sensation qu'il éprouve alors qu'il a l'impression que les os de sa main sont en train de se briser en mille morceaux. Comme si ses phalanges se disloquaient lentement mais sûrement les unes à la suite des autres. Et ça lui fait totalement perdre le fil de toute reflexion. Parce que la douleur, elle lui fait oublier tout le reste tellement est est intense. Si forte qu'il en aurait presque du mal à respirer tant il se crispe de tout son être, la mâchoire en premier alors qu'il a l'impression que ce sont maintenant ses dents qui vont se briser entre elle, jusqu'à la racine. C'est insoutenable. Vraiment. Si bien qu'il ne peut plus ouvrir les yeux et qu'il ne comprends plus vraiment ce qu'il se passe autour de lui, autour d'eux. C'est rouge derrières ses yeux résolument fermés. Rouge du sang qui palpite dans ses veines, dans cette main qu'il tient fermement. Jusqu'à ce que ça se taise enfin, lentement. Comme si son corps, mué par une volonté propre semblait perdre le contrôle de ses sens pour devenir si mou qu'il s'étiole lentement. Il ne sentira pas le reste, quand sa raison s'effondre et qu'elle disparaît, envelopper dans ce sortilège qui tait tout autour de lui. Il ne verra plus Emily quand les traits de son visage se seront sûrement détendus et il ne sentira rien de tout ce qu'elle fait. C'est peut-être mieux en un sens... Qu'est-ce qu'elle avait dit ? Somnium... Savius ; ça ressemblait à un sommeil qui allait le sauver ça, non ? Il sait pas, sa pensée ne va pas jusque là.

Elle finira par revenir quand elle aura terminé ses soins, quand un sous-vêtement aura repris sa place et qu'elle aura levé le sort. Ce sera doux, au départ, ce réveil. Comme dans du coton alors que le souvenir de la douleur n'est plus que ça : un souvenir. Une trace dans la mémoire qui ne trouve pas d'accroche alors que tout est moins violent.
Mais tout comme il se réveil, il y a autre chose qui lui revient en pleine face. Quelque chose que la douleur aidait peut-être à contrôler alors qu'il en devenait fou. Quelque chose qui n'arrive pas à se taire et qui le fait se tendre dés que ses yeux ouverts tombent sur son visage. Elle assise en tailleur pas si loin que ça, mais trop près tout de même. Parce qu'il ne sent plus tout, ni cette main qu'il aurait voulu se briser, ni cette sensation d'être compressé. Il a juste, le reste. Toute cette magie rouge qui coule dans ses veines et palpittes au mauvais endroit. Il jurerait bien là, parce que sa respiration si lente semble reprendre un peu de rythme alors que c'est autre chose qui se dessine devant ses yeux. La raison, faut s'y accrocher, même si la douleur elle n'est plus là. Plus vraiment en tout cas. Mais il sait juste pas là, Noah. Il sait juste pas si il est en colère ou non, il sait juste qu'elle est là. A portée de main.
Une main qui se lève pour venir l'attraper derrière la nuque, pour venir se perdre dans ses cheveux blonds alors qu'il l'attire à lui pour venir s'emparer de ses lèvres. Putain de... Ca commencera dans sa tête et ça continuera dans celle de sa joueuse qui est en train de maudire tout les saints représentés dans les églises moldus. Parce que là, ça va pas du tout alors qu'il cherche à approfondir ce baisé, avec sans doute moins de retenue qu'il n'aurait dû...

Et il ferme à nouveau les yeux, Noah. Fort. Si fort alors que c'est un autre mal qui termine de se réveiller quand il desserre son emprise sur sa chevelure et vient rouler sur le côté, comme pour s'éloigner avant de s'asseoir pour passer une main dans ses cheveux et baisser la tête. Ca vrille là, mais il va tenir, n'est-ce pas ? Faut retrouver les autres et se remettre à respirer. Faut se maitriser, c'est ni le lieu, ni le moment ni... Putain de bordel de merde ! Même sans Fleisch, cette tension en bas, elle fait un mal de chien.

 
             
         

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Sort utilisé à ce tour : Lumos Solem
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Emily ne sait pas comment l'aider ? Ca tombe bien. Il sait exactement comment s'aider là. Mais c'est juste ni le lieu, ni le moment. Et c'est sûrement ce qui est le plus insuportable en plus de toute cette frustration qui remonte par vague et qui commence à le rendre complètement fou. C'est pas qu'il va finir par perdre les pédales et juste la prendre contre un mur avec violence et sans une once de délicatesse mais c'est pas loin d'être le cas, là. Alors on respire bien, on se fait violence un peu plus encore parce qu'on a été trop con pour réprimer une pulsion qui fait, somme toute, plus de mal que de bien maintenant. La magie du Q-Ulte, c'est ça ? Ou les hormones d'éruptif, on sait pas. Enfin si, on sait mais on ne dira rien parce que le simple fait d'y penser, ça en ajouterait presque de la colère à tout le reste. Alors on ferme les yeux bien fort et on repousse tout très loin. Au pire on s'étouffe avec tout le reste, ce serait pas un drame au point ou il en est. Non parce que là, faire d'Emily sa partenaire, ce serait lui faire prendre tellement cher qu'il est pas certain d'assumer après. Et pourquoi cette pensée elle revient là ? Putain... Mais même en essayant, son cerveau il veut pas se tourner vers autre chose.
Alors c'est peut-être pour ça, qu'il l'entend à peine parler. Prononcer ces mots, leurs maux. Ou bien c'est parce que ce qu'il entend dans sa voix, c'est encore un appel contre lequel il lutte en respirant profondément. Se briser la main, ça avait l'air bien là, tout de suite maintenant. Juste pour qu'il y ai une raison à tout ce mal être qui grandissait. Juste pour ça et puis ça poserait des réponses sur des questions aussi...

Parce que son esprit il fume tellement là, qu'il a l'impression de plus rien capter. Que rien ne veut entrer, si ce n'est une scène pornographique qu'il ne décrira pas et qui se dessine un peu trop bien derrière ses paupières. On respire et on se tait, jusqu'à entendre l'eau remuer dans un plouf, jusqu'à relever la tête et se tourner pour voir qu'Emily n'est plus là, qu'elle aura juste laissé une trace de sang derrière elle. Alors il va se relever, en se tenant le bas du ventre comme si il se prenait un milier de coup de poings ; parce que c'est toujours mieux que de se dire que c'est juste son palpitant qui continue de s'imprimer sur son entrejambes. Il en peut plus mais il fera les quelques pas qui le sépare de l'eau en tentant de se redresser. Putain mais remonte.... remonte... Mais elle ne remonte pas, n'est-ce pas ? Elle ne remonte pas quand les remoues de l'eau changent pour devenir désordonner, car c'est plus les bulles d'une respiration qui viennent à la surface là...

On l'entend bien là, le juron dans sa tête quand il comprend qu'elle est en train de se noyer. Il le dira peut-être même à haute voix avant de se retourner pour attraper leurs baguettes un peu plus loin. « Lumos Solem » Une main sur les yeux pour ne pas réitérer ce qu'il avait produit dans le labyrinthe et finir aveugle alors qu'il saute presque instantanément dans le liquide qui leur avait fait tellement de bien -enfin, à elle surtout, lui il avait juste eu l'impression d'y crever. Ce coup-ci, par contre, pas sûr qu'il veuille en sortir cependant...
Une fois sous l'eau, il ouvrira finalement les yeux pour filer vers le fond, là où les mouvements ont toujours lieu, là où la jeune femme se trouve prise entre le manque d'air et une respiration qui s'altère. Sa pensée ? Elle est sûrement plus rationnelle là, alors ce ne sera pas pour les mêmes raisons qu'avant qu'il viendra l'enlacer et poser ses lèvres sur les siennes ; juste pour partager cet air quelques instants. Et la calme quand il se détachera, parce que c'est ça l'autre partie du deal. Se détendre avant de glisser la baguette de la jeune femme entre ses doigts.  

 
             
         

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Sortir de l'eau ou se noyer ? Deux solutions qu'il appréciait pas trop alors qu'ils rejoignaient la surface. Mais rester à barbotter allait pas résoudre le problème non plus alors que la jeune femme reprenait ses esprit et qu'il tournait la tête de droite et de gauche pour trouver une autre solution. Solution qui vint de la petite blonde lorsqu'elle indiqua la cascade et qu'il lui fit un simple signe de tête pour toute réponse avant de la suivre pour se hisser sur le bord en poussant sur ses bras. C'est pas que ça commençait à devenir un casse-tête là, cette condition qu'ils avaient de pas pouvoir s'éloigner de l'eau mais, un peu quand même ?
Et, excusez-le du peu, mais c'est pas comme si il pondait des solutions à la minute alors qu'elle ouvrait les lèvres pour laisser l'eau glisser sur sa langue. Il a un avis sur la question ? Il n'en aura pas donné. Même si, visiblement, il semble pas décidé à boire pour autant. Parce que là, la seule chose à laquelle il pense c'est que, effectivement, si ça fait du bien sur l'instant ; ça va donner quoi quand l'effet va se dissiper ? Déjà que simplement sortir leurs corps de l'eau, ça se pose là ? Non... Vraiment... Y'a comme un truc qu'il veut pas tenter. Une nouvelle expérience qui lui plait pas des masses alors qu'il a encore le souvenir de sa précédente sortie sur la berge.

Du coup, dernière solution ? Remettre ses vêtements secs quand elle les aura fait venir à eux de même que son sac. Avant de se remettre debout et de prendre cette putain de cigarette qui lui faisait défaut depuis si longtemps. On passe sur le fait qu'il a clairement besoin d'autre chose là. Mais c'est pas vraiment le moment de s'enfumer l'esprit cela dit en passant. Donc la clope ça ira bien alors que ses yeux commencent à s'habituer à la prénombre alors qu'il amorce un geste pour venir toucher l'épaule de la jeune femme.
Avant de se retenir pour laisser son bras se reposer sur son corps, on va pas tenter le diable, n'est-ce pas ? « Y'a un passage plus loin... je crois. Si tu le sens on peut tenter par là, non ? » Et genre, se casser ? Enfin si l'eau à pas eu l'effet inverse que celui escompté. Non parce que lui, il sait juste pas là. C'est qu'il est toujours tourné vers le bas de son ventre et qu'il lutte toujours aussi fort. Mais bon, on va pas la refaire cette scène, ni les visions qui en découle. On a tous compris qu'il n'en pouvait plus sa race et que la prochaine sur laquelle il passerait, elle marcherait en canard pendant des semaines.   

 
             
         

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Respirer toujours. Et penser encore plus fort. Juste pour pas avoir les neurones qui s'esquive dans un endroit étrange. C'est l'idée... Putain... C'est juste une putain d'idée ! Et rien qu'en la laissant lui traverser l'esprit, son cerveau il semble vouloir fuir plus loin quand il entend le son de sa voix. Non mais ça va toujours pas être possible ça, alors qu'il essaye de se concentrer pour lui apporter le flacon qu'elle demande. Fouillant dans ce sac sans fond avant de faire quelques pas vers elle pour le lui apporter. On continue ses petits exercices de respiration ? Tout à fait. Parce qu'on gère grave là, on se contrôle. On est un homme super fort et avec un esprit à toute épreuve. Non mais même en se le disant ça marche pas ! Parce que quarante deux pas, c'est pas un ou deux. Et que là, c'est toujours bien monté. Mais ça va, on respire ! Et on reste tout près. En respirant. Ca va bien se passer. Tout va bien. Même qu'il va pouvoir l'aider à laisser couler les gouttes de potion sur sa plaie. On se détend. Vraiment NOAH PUTAIN DE MERDE ! Ta joueuse elle en peut plus là, elle n'a plus assez d'adjectif pour décrire ton envie de cul là !

Et puis... non... Emily... MAIS NON LA ! Couché Noah ! Mais vas-y... Putain il m'écoute pas là. Parce qu'il a l'air de buguer grave quand la main d'Emily passe sur son t-shirt humide pour venir s'y accrocher. Bordel de... Raaaah ! Mais castrez le là ! Non parce que si c'était déjà tendu, là ça atteint son paroxysme alors qu'il s'empêcherait presque de respirer. Vas-y mais retournes dans l'eau là, tu me désespères ! Ou mieux tien ! Attrape la fiole dans ses mains et fait genre, tu as une idée lumineuse maintenant que la fumée verte s'est élevée de la blessure ! J'en peux plus de toi p'tit con là !
Bon... Voilà... Non mais j't'en prie, détache-toi de mademoiselle pour retourner fouiller dans son sac. Parce qu'on sait jamais. Ce qu'il fait d'ailleurs, pour en tirer une bouteille vide en plus de la fiole qu'il va laver sous la cascade. Il prendra même un bon petit moment pour remplir les deux et tout bien reboucher avant de revenir vers Emily. La fiole tendue une nouvelle fois, au cas où ça fasse vraiment effet. Parce qu'il gère lui. Ouais, il gère bien quand il attrape le sac pour le passer sur son épaule après avoir remis la bouteille dedans.

« Je passes devant » Non parce que derrière... Pas qu'il aime pas ce chemin -putain c'est pas le sujet- mais bon, voir ses fesses danser devant lui, ça risque d'être un peu compliqué là. Encore plus qu'un simple contact. Donc, faut pas déconner. On respire et on se glisse, s'infiltre, se fond -putain mais Noah là!- dans le tunnel. A défaut d'être celui du plaisir, ce sera peut-être celui qui révélera autre chose...