Si il y avait bien un épisode dont on ne reparlerait pas, sauf pour en rire comme des baleines -et encore- ce serait celui de l'accromentule. Où alors, il n'en retiendrait que le moment où James avait terminé sur les fesses. Pas celui où il s'était réveillé à deux doigts de se battre avec son meilleur pote, dans un état de rut un peu trop poussé et, le tout, devant une personne qui avait limite l'âge de sa mère. Alors certes, il y a des jeunes que ça fait triper de se taper des dates de consommations limites dépassées mais lui, pas vraiment. Donc non, on en reparlerait pas. On reparlerait plutôt de la soirée qui avait eu lieu juste après, dans un petit bar de Londres et qui s'était soldé par la perte de James et une belle rencontre qu'il avait, on s'en doute, ramener à la maison pour faire la fête jusqu'au bout de la nuit. Enfin c'était l'idée de base. Sauf que, soit la demoiselle avait trop picolé, soit elle avait eu une rude journée mais c'est comme une souche qu'elle s'était endormie après deux rounds sûrement. Alors oui, on vous entends tous déjà à dire que c'est pas mal, surtout que ça n'a pas duré que cinq minutes mais... on sait aussi tous qui était présent lors de cette débâcle au parc d'attraction et l'effet qu'on leurs auras. Donc oui, aura de vélane, plus aura de succube chez un célibataire en pleine fleur de l'âge ; ça fait de sacré dégat surtout qu'il n'était pas si tard que ça.

Et en même temps, sûrement trop tard pour récupérer quelque chose de potable dans un autre endroit. C'est que les épaves, c'est pas plus son délire que les personnes ayant dépassées la trentaine.  Du coup, ça faisait combien de temps là maintenant, qu'il fixait son plafond après avoir remit son caleçon ? Une heure ? Peut-être deux ? Il n'avait pas trop compté depuis qu'elle s'était mise à ronfler. Faudrait peut-être qu'il voit pour insonoriser l'espace vide entre lui et les autres aussi. Déjà que sa chambre était pas mal niveau silence... Une idée de James où ça avait toujours été comme ça ? Hmmm... Il y penserait plus tard. Pour l'instant, vu que le sommeil le fuyait, il pouvait toujours continuer en bas non ?
S'étirant, Noah attrapa un jean posé par terre et le passa sur ses fesses. De ce qu'il se rappelait, Lily était venu avec une amie donc l'idée de se trimballer à moitié à poil devant les deux jeunes filles... Non. Bon le T-shirt, vu l'état il allait oublié par contre. De toute façon, elles devaient dormir à poings fermés étant donné qu'il avait été plus que discret en rentrant. Portrait de Harpie oblige !
Baisé sur le front de la blonde-brune-rousse -il fait noir donc il ne voit pas- histoire que dans son subconscient, elle imprime qu'il ne l'avait pas laissée comme une merde au milieu de nulle part et le voilà qui prenait le chemin de la cuisine et du frigo. Tout en continuant de prendre bien soin de ne surtout pas faire le moindre bruit, portrait de harpie oblige toujours.

Bon, arrivé là. On vous passerait bien tous les détails parce qu'il ne s'attendait vraiment pas à tomber sur cette scène là. D'ailleurs, le doigt qu'il pointait alternativement vers le Demiguise qui l'avait regardé un instant avec ses yeux tous ronds -avant de... Huh ?- et la jeune fille qui avait du sursauter par là même occasion. Okay... Non mais il allait faire comme si il n'avait pas vu et juste aller vers le réfrigérateur hein ? Prendre une bière bien fraiche et la décapsuler avant de se retourner à nouveau pour observer la petite blonde et son pyjama toujours à moitié ouvert.
Une petite moue sur le visage alors qu'il retraçait la ligne de la fermeture éclair -aura de succube on a dit...- avant de s'arrêter à la naissance de son ventre et de froncer les sourcils. « Besoin d'aide ? » Tout en s'adossant au plan de travail, il pointait la blessure avant d'avaler une gorgée. « On doit avoir de quoi soigner ça. » A la moldue les amis ! Parce que ni James, ni lui, n'ont le level pour les sortilèges de soins. Et puis il y passerait leurs vies à force de se couper avec leurs rasoirs...  

Un malaise ? Quel malaise ? Il ne le voit pas du tout, le malaise. Il voit un soutient gorge enfantin sur une poitrine et un ventre plat et nu. Donc, non le malaise il ne le voit pas. Tout est normal. Même quand lui aussi tourne la tête pour se donner une demie contenance. Ca va, tout va bien. La bière est bonne. Et puis, elle le fait buguer de toute façon alors qu'il tourne son regard vers elle en haussant les sourcils. Pas certain d'avoir le bon matériel de traduction alors que les cheveux de la jeune fille commencent à se soulever d'eux-même. Enfin, d'eux-même... Il l'a vu le Demiguise et même si il n'écoutait pas franchement les leçons sur les créatures magiques, il a quelques notions. Hey, il fait ce qu'il peut, les cours de SACM c'est comme la politique pour lui, ça rentre d'un côté et ça fait semblant de ressortir de l'autre. Ensuite, il s'agit juste de pas s'y intérêsser et, un jour, les connaissances finiront par partir.

La bière toujours en main et après une nouvelle gorgée, il eut un léger rire qui le força à passer sa main devant sa bouche pour éviter de tout recracher. Que ce soit par le nez, ou par la bouche cela dit en passant. Non parce que l'effet passé, la situation était plutôt drôle pour lui. Et si on vient lui dire que c'est pas cool de se moquer ? Ca va, c'est gentillet, il n'est pas encore en train de se rouler par terre ou de pointer le ridicule de la situation. Faut savoir être léger de temps en temps. Un peu comme la bouteille qu'il repose alors qu'elle se retourne. Un regard dans le miroir un peu plus loin, sourcil levé pendant qu'elle se débat avec l'invisible au-dessus de sa tête et le voilà qui sourit à nouveau tout en baissant la tête.
C'était mignon, en soit. Le pyjama aussi cela dit en passant.

Et puis, Noah est une âme charitable à ce que l'on dit -regarde l'assemblée s'étouffée-. Bon, d'accord, il a la bonté selective mais Emily étant l'invité de Lily, il fait toute une association dans sa tête alors qu'il fait quelques pas dans son dos pour poser ses mains sur ses épaules.
Du bout du pied, il tire une chaise et la fait tourner jusqu'à ce qu'elle pose ses fesses dessus. Selective la bonté, donc elle se débrouille avec le machin qui s'aggripe dans sa tête. On l'a dit, les cours de SACM c'était pas ça et il sait plus si ça mord ou pas... Mieux vaut être prudent ?

« Je vais chercher ce qu'il faut. » Et visiblement, ce n'est pas sujet à négociations alors qu'il ramasse le bout sopalin tombé et qu'il le repose sur le comptoir avant d'ouvrir divers tiroirs. Maison d'homme on a dit et même si les repas arrivent souvent comme par miracle, il arrive parfois que lui, ou James aient besoin de ravitaillement. Comprendre du pain et un truc dedans. Et vu que la mère de Potter est prévoyante -ou Kreattur au choix- Noah sait qu'il y aura quelques kits d'urgences planqués un peu partout. Là par exemple ! Alors que le voilà tenant une petite trousse de secours en l'air, le regard triomphant avant d'aller la poser non loin d'Emily.

« Je te laisse gérer ton ami. » Rapidement il fait couler un filet d'eau et se savonne les mains avant de les sécher et d'attirer une nouvelle chaise à lui pour y poser ses fesses. « Tu t'es fais ça au Wizarding World Parc ? »
Tout en ouvrant la boite, il observa un instant les différents ustensiles qui se trouvaient dedans avant de sortir un compresse de son emballage. « Tu aurais du en parler plus tôt... Ca risque de piquer plus fort, maintenant. »

Surtout quand il allait prendre de quoi désinfecter la plaie qui avait du se faire un plaisir de coller a ses vêtements pendant un long moment. Ou bien quand il allait poser l'une de ses mains, plus froide que son ventre sûrement, pour s'assurer qu'elle ne bouge pas trop lorsque la compresse imbibée viendrait rencontrer sa peau.
Ca va aller Noah, c'est qu'un bout de bidon, t'en as déjà vu plein !  

Noah avait eu un petit temps d'arrêt, entre le moment d'éteindre le robinet et celui de s'essuyer les mains pour venir tirer sa chaise. Parce que certes, il allait passé outre la phrase incompréhensible qu'elle avait tenté de prononcer mais le reste n'était pas non plus, ultra-compréhensible. Ou trop justement. Et triste aussi quelque part. Même si il n'allait pas la prendre en pitié maintenant alors qu'il posait enfin ce fichu torchon.

« Peut-être que tu devrais revoir ta note, non ? » Pinçant les lèvres dans une petite moue taquine, il s'en retourna à la boite sans pour autant oublier de continuer. « Après tout, t'es bien l'amie de Lily non ? Et tu en as un autre juste là. Et puis, je trouve ça plutôt mignon. » Et il n'allait pas s'étendre sur le sujet parce que, deux rounds chez lui, c'était le minimum syndical pour une conquête trouvée dans un bar. Ou alors il fallait qu'elle soit vraiment mauvaise et manque clairement d'imagination entre une paire de draps. Mais ça, il allait bien se garder de le dire et plutôt se concentrer sur la boite et les compresses avant de faire semblant de balayer tout le reste d'un revers de main. C'était une amie de Lily et point.

Son petit hoquet de surprise, ou de terreur ? Alors qu'elle rentrait son ventre comme si sa vie en dépendait lui fit lentement pencher la tête. Ses épaules s'abaissant alors qu'il relevait ses yeux vers les siens avant de sentir ses mains se poser sur ses poignets. Heu... C'était juste une compresse, fallait pas en faire tout un fromage non plus. Il n'allait pas se mettre à la tripoter dans tous les sens ni la basculer sur la table pour lui faire vivre le meilleur moment de sa vie d'adolescente. D'ailleurs, on ne dira pas que cette pensée a été effectivement pensée. On dira juste que c'était une métaphore littéraire alors qu'il se redresse et écarte les mains pour lui laisser un peu d'espace. Juste assez d'espace pour que son regard tombe sur son torse nu et qu'il en ait un léger rire. Oui ok, il avait conscience que ça pouvait perturber quelques âmes mais de là à produire de telles réactions.

« Je vois. J'ai eu peur un instant que ce soit juste du dégoût. » Il plaisante ? Bien entendu. Il est trop sûr de lui pour que l'idée lui traverse l'esprit de toute façon. Et son égo étant assez surdimmensionné pour supporter de vivre en compagnie de l'égo de James Potter, autant dire que c'est pas demain la veille qu'il va y penser. « Fais moi plaisir, mets la compresse le temps que je reviennes. »

Et ça non plus, c'était pas vraiment une suggestion. Alors qu'il lui adresse une petite grimace avant de se lever pour retourner chercher le sacro-saint bout de tissu qui manque. Le tout en silence bien évidement, parce que ça ferait mauvais genre de réveiller le portrait et... Ha ben il l'avait presque oubliée celle-là alors qu'il attrape un t-shirt dans la pénombre avant de refermer délicatement la porte pour mieux redescendre.

« C'est mieux ? » Mieux... Oui bon, c'est un t-shirt quoi pas de quoi en faire tout un épilogue non plus. Et puis, y'avait plus urgent à traiter alors qu'il indiquait l'endroit où se trouvait la plaie. « Tu t'en es sortie ? »
Et ce n'est pas parce qu'il s'accoude au montant de la porte, croisant les jambes et les bras qu'il n'a aucun intérêt pour la question. En fait, c'est juste qu'il veut lui laisser un peu d'espace pour qu'elle se sente à l'aise. Même si, clairement, le malaise avait dû naitre du moment où il l'avait retrouvée là en soutien-gorge. Plutôt mignon ce dernier, en y repensant. Noah... C'est une amie de Lily, concentres toi là dessus ! 

Alors ça, les amis, c'était un sacré débit de paroles ! Alors, il ne dira pas ou pas si ça a eu du sens pour lui mais, en tout cas, il est clairement en train de rire contre son encadrement de porte. Pardon, mais il fallait rencontrer des gens comme elle plus souvent. Parce que l'innocence ça avait du bon et ça avait clairement un petit côté rafraichissant. Bon, elle devrait un peu travailler sur la question de la confiance en soi mais le reste ça passait plutôt bien.

« Juste un Incendio hein... » Visiblement, il n'y avait pas que son ventre qui avait été touché par un incendio. C'est qu'il fallait voir le lot qu'elle venait de débiter. Parce que clairement, dans tout ça, lui il avait retenu une chose en particulier. Et oui, pardonnez lui mais ça le faisait toujours autant rire alors qu'il se rapprochait de la table pour revenir se mettre face à elle. « Des phéromones, c'est ça ? Et d'éruptif en plus ? » Non mais vraiment, il fallait lui pardonner. D'ailleurs il essayait de reprendre contenance là alors qu'il se penchait légèrement en avant pour mettre son visage à hauteur de celui de la jeune femme. L'espace d'un instant, ses yeux cherchent ceux de la jeune fille avant qu'il ne se redresse, réprimant un nouveau rire.

« Et tu penses que ça à eu un effet juste sur vous deux ? » C'est qu'il a l'air intéressé le bougre en plus, alors qu'il se gratte légèrement le menton avant d'éclater de rire à nouveau. Non, vraiment, elle payait. Et si ça pouvait expliquer qu'il est l'impression d'être un paon en pleine saison des amours, pourquoi pas ? Non parce qu'il avait tout de même failli faire la roue pour une femme trop agée pour lui dans ce même parc. Il n'oublait pas ce point.
Tout comme il n'oubliait pas que ce n'était peut-être pas très utile de la torturer d'avantage alors qu'il posait une main sur la tête blonde pour lui ébouriffer les cheveux. « J'ai un t-shirt, ça devrait aller mieux, ton honneur est sauf ! Par contre, faut vraiment que tu te soignes là, ou que tu me laisses le faire... » Parce que bon, a un stade du jeu si lui s'était couvert. Elle, pas du tout. Alors ça allait bien deux secondes hein ? Non parce qu'il était gentil mais on parlait bien d'hormones d'éruptif là !

« Si tu veux, tu peux continuer à me parler des animaux magiques, si ça peut te distraire pendant que je termine. » Oui, a croire qu'il y tenait. Ou bien il doutait qu'elle y arrive vraiment si elle n'était pas capable de garder sa concentration. En soi, ça partait d'un bon sentiment. « Comment tu as rencontré ton ami ici présent ? » Quelque par ici ou là. C'est qu'il le cherche pas vraiment pour tout avouer qu'il soit visible ou pas. Après tout, lui il a comme objectif de lui mettre un pansement sur la plaie et pas de faire connaissance avec le demiguise. Mais si la faire parler lui détourne les idées pour qu'elle puisse le laisser faire, c'est pas une si mauvaise idée non ?

A toutes les femmes, vraiment ? Alors, il avait un carton de la taille du Square Grimmaurd au niveau des techniques de dragues. Mais parler de phéromones d'éruptif n'en faisait définitivement pas partie. De même que leur ébouriffer les cheveux, sauf si il s'agissait de Lily. Qu'il ne pouvait pas toucher autrement que comme ça et qu'il ne toucherait jamais autrement que comme ça. De un, parce que depuis le temps que certaines choses durait, il n'en avait jamais éprouvé un réel besoin. La savoir là, c'était déjà bien. De deux, parce que James restait nettement plus important dans son univers. Donc oui, la seule chose qu'il s'autorisait, c'était de lui ébouriffer les cheveux quand elle faisait son éruptif. On en revenait donc au même point et Noah ne releva pas. Tout comme il eu la décence de ne pas relever la façon qu'elle avait eu de l'esquiver. Il faut se détendre Emily, sans consentement, il saute rarement sur les gens. Particulièrement les gens proches de l'entourage de James et de Lily. Oui, ceux de l'entourage d'Albus c'est une autre histoire mais le troisième enfant Potter -sans compter leur cousine- n'entre pas dans l'équation.

Mais il fallait noter une chose maintenant, c'est que même si elle n'était pas le plus détendu du monde. Elle se laissait faire alors qu'il l'écoutait parler de son animal de compagnie. « Boo ? C'est un nom plutôt sympa pour une créature qui apparaît et disparaît. Enchanté, Boo. » Pas qu'il le cherche non, mais il fallait qu'elle continue à  parler pendant qu'il appliquait le désinfectant sur la brûlure. Oui bon, on passe sur le fait que c'est pas le meilleur moyen de soigner une brûlure mais il n'est pas médicomage non plus.

« Pourtant il est plutôt discret non ? Alors le cacher dans ton dortoir ne doit pas être si compliqué que ça, n'est-ce pas ? Ou bien Lily prend déjà trop de place ? » Parce que par sa simple présence, et de son point de vue tout à fait objectif -ironie bonjour- elle en prenait beaucoup de la place la sœur Potter.
Posant la compresse, il fouilla un instant dans la boite pour en retirer un petit pot de crème dont il lu rapidement les instructions avant d'en mettre une bonne rasade sur son doigt.
« En tout cas, ça étaye mon propos de tout à l'heure, non ? Tu n'es pas si nulle que ça en terme de sociabilisation si tu arrives à t'entendre avec un animal qui fuit le monde. »
Délicatement et en s'arrêtant de respirer, il déposa de la crème sur la brûlure avant de commencer à l'étaler lentement. Soufflant par moment sur la plaie comme si ça pouvait réellement aider.

« Trop chaud oui, l'air est un peu étouffant dans ma chambre. » Et puis ben... Non, il allait pas le décrire. Mais... Hormones d'éruptif donne jeune adulte en rut. Et non, il maintient. Deux rounds, c'est pas assez. C'est déjà dur pour lui de se concentrer là donc lui faire penser à ce qu'il se passe sous la ceinture qu'il ne porte pas, c'est pas sympa !
Reposant le pot, il se décalla pour admirer son travail et jugea celui-ci satisfaisant alors qu'il sortait une autre compresse qu'il dépliait avant de la poser sur la plaie. Inutile de faire trop de couches, ça aspirerait la crème. Mais laisser le tout à l'air libre et proche de toute saleté ou autre fibre, c'était pas l'idée du siècle alors qu'il découpait avec les dents quelques morceaux de sparadra. « C'est fini. »

Il observa son œuvre quelques instants, sûrement trop près avant de relever le nez vers la jeune fille. « Je suis pas expert mais ça devrait tenir le reste de le nuit. Tu as faim ? Ou soif ? » Oui parce que lui là, clairement, il avait la gorge sèche et pas forcément à cause de la chaleur ambiante mais plutôt de la proximité. Sa bière donc, où était sa bière ? Il lui en faudrait bien une bonne rasade là. Et puis si ça pouvait le faire bouger. Non... Toujours pas. Mais arrêtes de la fixer comme ça là ! Tu m'enlèves cette idée de la tête tout de suite ! Noah ! On se tient !

Il n'en avait peut-être pas l'air comme ça, alors qu'il lui appliquait assez maladroitement quelques soins, mais Noah avait une étrange faculté à noter ce que les gens disaient. Pas qu'il s'en serve les trois quarts du temps, sauf si ça représentait un intérêt pour lui cela allait de soi mais c'était souvent une chose qu'on ne notait pas quand on pensait à lui.

« Lysander ? Donc ca veut dire que tu es amie avec lui aussi si il a fait la connaissance de Boo. » Ca avait l'air d'une petite remarque anodine comme ça, mais pour lui, ça continuait d'étayer un fait qu'il avait déjà énoncé un peu plus tôt et qu'il n'allait pas prendre la peine de redire pour le moment. Là, il préférait juste écouter et sourire, voir rire en imaginant la Potter balancer tout ce qu'elle pouvait en direction du lit de sa voisine. C'est qu'elle était aussi délicate qu'un James Potter au réveil. Mais, ça ne l'étonnait pas plus que ça, en réalité. La suite cependant, le fit beaucoup moins sourire alors qu'il retourna se concentrer sur les dernières touches de sparadra à poser. Quand on en venait à se dire qu'on était invisible et que personne ne pouvait nous voir, c'est qu'il y avait un problème non ? Enfin, en soit, ça ne devrait pas l'intéresser tant que ça. D'ailleurs, la plupart du temps, ça ne l'aurait pas intéresser du tout. Mais là, il écoutait et il notait. Soit, c'était l'effet de ce qu'il s'était passé au parc. Soit c'était parce qu'elle était dans cette demeure. Ou bien parce que c'était une amie de Lily et que, par extension, elle devenait plus proche de lui aussi ?

C'était une façon de voir les choses très certainement. Avant qu'il ne détourne la conversation et qu'ils reprennent quelques distances plus respectables.

Il aura pris le temps de bien ranger le contenu non utilisé dans la petite boite, avant de contourner la table pour retourner près du frigidaire et en tirer une bouteille de bière. Il allait même s'excuser de n'avoir pas grand chose d'autre à lui proposer mais elle semblait déjà repartie dans une autre sphère alors que sa langue et sa bouche n'en finissaient pas de bouger.
Décapsulant la bouteille, il vint la poser sur la table avant de se rapprocher de la jeune femme. Il y avait de fortes chances que son prochain geste la fasse taire alors qu'il lui ajustait la capuche de son kugurumi sur la tête avant de descendre les mains près de son corps pour, remonter d'un coup la fermeture éclair.
Il eut un léger sourire, amusé, avant de se pencher en avant, main dans les poches pour venir déposer un baiser sur le front de la jeune femme.

« J'ai compris l'idée. Mais tu trouveras surtout de la bière ici... » Penchant la tête, il indiqua la bouteille sur la table avant d'aller chercher la sienne et de prendre place. « Qu'est-ce qui te stresse à ce point ? Et ne te mords pas la langue avant de répondre. » C'est qu'il va faire attention à ça maintenant. Un peu comme un grand frère, ou un ami. Ou autre chose. Mais avec une distance de sécurité si elle en avait besoin. Parce que si c'était lui la raison de tant d'émois, c'était peut-être pas la peine qu'il lui impose sa présence trop longtemps non ? Enfin, en soit, ça pouvait être marrant un instant mais pas si elle se faisait du mal. A un stade du jeu, il se connaissait jouer, taquin, parfois mesquin mais tortionnaire ; c'était uniquement pour ses meilleurs ennemis ou les mecs qui tournaient trop près de Lily du point de vue de James.

Par le slip de Merlin ! Et c'était bien le bon juron a utiliser maitenant. C'est qu'il s'en serait presque étouffer le pauvre Noah en l'entendant parler de sa bouche, de ses lèvres et de sa langue. C'est qu'il faut pas oublier qu'il l'a mangé lui aussi, l'aura de succube et que c'était sa première fois. Mieux encore, il avait aussi bouffé de l'aura de demi-vélane et il y était très réceptif visiblement. Donc oui, clairement là, il avait avalé de travers avant de reposer sa bière pour la regarder avec des yeux à moitié rond. Elle se rendait pas compte de ce qu'elle disait, n'est-ce pas ? Ni du fait qu'il pouvait lui aussi ressentir la même chose en ce moment ? On est d'accord ? On est d'accord. Bien, si ce point était au moins éclaircit, ça allait aider !

« Je crois que ton cerveau fonctionne très bien... Mais je crois que tu as oublié que j'étais aussi au Wizarding World Parc aujourd'hui... » Et qu'il était peut-être temps de faire le rapprochement entre ce qu'elle lui mettait dans les dents et le fait que ça pourrait faire écho en lui d'une manière ou d'une autre. Ce que ça faisait. Même si, pour le moment, il semblait capable de se tenir un minimum. Avoir fermé le Kugurumi était pas une si mauvaise idée que ça finalement.

« T'excuses pas. J'vais t'épargner mes pensées pour le moment parce que, je crois que c'est le genre de chose qu'on doit exprimer quand on est conscient mais... Wizarding World Parc, j'y étais aussi. » Oui, fallait qu'il insiste. Même si il doutait que ça ait l'effet escompter. Ou que ça s'imprime vraiment. C'est qu'elle n'avait pas l'air d'être capable de bien comprendre ce genre de sous-entendus, on est d'accord ?

« Et puis c'est quoi cette histoire de paillettes ? » C'était plus safe les paillettes non ? Parce que vraiment. Il y mettait de la bonne volonté là, pour pas se faire la remarque des traits de son visage, de ses lèvres, de ses grands yeux et du fait qu'elle soit en sous-vêtement sous ce machin qui se fermait d'une simple fermeture éclair. Vraiment, il faisait un gros effort pour rester concentrer. D'ailleurs, il allait devoir rester assis un petit moment là. Parce que se lever maintenant, ce serait clairement pas l'idée du siècle. Allez Noah, on se reprend, on se reprend. Et on reprend un peu de bière au passage... Ou pas. Parce qu'une nouvelle fois, le voilà qui manque de s'étouffer.

« T'as jamais bu de bière ? Mais tu étais à l'anniversaire de Kassie l'an dernier non ? Genre, quand ta sœur s'est fait jetée du manoir ? » Ou alors il avait confondu ? Non. Enfin, il aurait plus. Sauf que les styles de Sutton et Emily étaient tout de même radicalement différents, donc ça pouvait compenser le simple fait qu'elles soient totalement identiques. « Je crois que y'a toute une éducation à faire là alors. Au mieux, tu seras peut-être plus à l'aise dans la prochaine fête ? Au pire, tu pourras apprendre à apprécier les bonnes choses. Ou les choses simples ; ça dépend du point de vue. »

Oui voilà, parlons d'autre chose. C'était un bon plan. Le genre de plan qu'il validait et qu'il allait essayé de tenir un maximum. C'est qu'il a un standing à tenir tout de même et se laisser emporter par les émotions en sautant sur les jouvencelles, ça faisait pas parti de son package.  

C'est pas qu'elle lui rendait les choses difficiles là, mais un peu quand même. Il avait pourtant été on ne peut plus clair, n'est-ce pas ? Il y étais au Wizarding World Parc et ça lui avait tellement tapé sur le coin du citron qu'il était revenu ici, en plein milieu de sa soirée, avec la première fille qu'il avait trouvé. En soit, ça n'avait rien de classe, surtout qu'elle était encore dans sa chambre et que lui, il avait tellement faim qu'il se retrouvait dans la cuisine à reluquer une autre fille. Alors oui, il avait beau dresser toutes ses barrières et bien mettre de la distance entre les deux. Parce que fallait pas pousser, c'était une amie de Lily qui, de surcoit, semblait cruellement manquer de confiance en elle. Mais non, elle ne lui facilitait pas la tache !
D'ailleurs, même le changement de sujet, il avait du mal à le tenir alors qu'elle bougeait sur sa chaise et qu'elle ne se rendait même pas compte de ses gestes. En fait, à bien y regarder, elle était tellement perdue dans son monde et dans ses certitude qu'elle ne devait plus que voir des paillettes et non lui, qui avait toutes les peines du monde à ne pas bouger ses fesses.
Et plus ça allait, plus elle continuait. Elle avait un flot de paroles qui ne le laissait pas en placer une et elle continuait avec ses petites moues qui aurait rendues dociles les plus grands des prédateurs.

Est-ce qu'elle s'était simplement regardée dans une glace un jour ? A défaut de pouvoir se regarder dans les yeux de Sutton qui, selon les dire, lui rendrait assez mal ce qu'elle était réellement. A quel moment, elle pouvait se dire que toutes les personnes qu'elles citaient étaient mieux qu'elle ? Parce que non Emily, tu n'es pas moche Emily. Et de ce qu'il a vu, tu as exactement tout ce qu'il faut, là où il faut. Le seul souci, c'est la confiance.
Toujours en la regardant, il finira par se passer une main sur le visage. Parce que l'entendre parler aussi simplement et naturellement c'est dérangeant. Pas ses mots, mais ce qu'ils sous-entendent. Et oui il la regarde, clairement. C'est même pas discret tant il la suit des yeux quand elle se lève et vient éponger la bière renversée.

Et là, il ne sait pas vraiment ce qu'il lui prend mais il pose sa bière sur la table. Un peu vite sûrement avant d'aller entourer le poignet d'Emily de ses doigts et de lui enlever la sienne des mains. Son autre main, vient se poser contre le bras, le forçant à se pencher légèrement en avant et l'encadrant pas la même occasion.

« Emily, tu es une fille. Et tu es une jolie fille par dessus le marché. » Un peu trop là tout de suite maintenant de son point de vue. Parce que ses traits sont clairement bien dessinés là, comme son grain de peau et la pulpe de ses lèvres. « Tu devrais arrêter de douter de toi. Ou bien ne pas faire semblant de ne pas le voir. Tu es jolie, Emily. Et si je reste ici, c'est parce que j'en ai envie. » C'est trop près là, non ? Parce que même pour lui c'est un peu trop près. Sauf qu'il l'a dit ; il préfère quand les gens sont pleinement conscients de leurs actes. Là, ce serait franchement un problème si il allait trop loin sans son consentement entier, non ? Mais, si elle n'était pas capable d'entendre les mots, à cette distance, elle comprendrait peut-être mieux son regard là ? Ou bien elle n'avait qu'à baisser les yeux de quelques centimètres. C'est qu'ils ont pas de téléphones portables les sorciers et que la baguette peut pas vraiment faire illusion à ce niveau là.  

C'est qu'il devait fort envoyer des paillettes pour qu'elle ne capte pas ce qu'il était en train de dire. Ou qu'elle ne relève pas, au moins, alors que sa bière semblait avoir plus d'intérêt que lui. Il était soudainement devenu bilingue et utilisait un langage inconnu, même pour lui ? Parce que sinon, ouais, ça pouvait presque lui faire de la peine. Pas pour lui en soit. Lui il avait toute la confiance et l'assurance dont il avait besoin. Au point qu'il ne doutait pas de l'effet qu'il produisait les trois quarts du temps. Mais là... La bière, sérieusement ? Il allait devoir souffler un bon coup après ça. Un très grand coup, sauf que ses yeux étaient aussi vissés à ceux d'Emily. Il s'était approché pour quoi déjà ? Qu'elle imprime quelque chose. Alors si ça marchait pas sur elle, ça marchait vraiment très bien sur lui. Non parce qu'il la voyait très bien là, Emily. Il voyait très bien la beauté de ses traits, les plis de sa bouche, le sang qui palpitait dans son cou à mesure que sa respiration soulevait sa poitrine. Il le voyait et il le sentait très bien. Un peu trop d'ailleurs ? Certainement.
Mais est-ce qu'il s'était attendu à ce qui avait suivit ses paroles, alors qu'il s'était contenter d'étirer un sourire... Peut-être qu'il l'avait secrètement espéré, ou que l'effet d'une aura inconnue lui avait fait perdre le sens des réalités et de la retenue.

Mais en réalité. Non, juste pas. Il n'aurait jamais pu penser qu'elle aurait osée. Hormones ou pas. Et qu'elle aurait cette tête en suivant. C'était limite si il n'allait pas se vexer de lire ce qu'il lisait dans son regard. Sérieusement, c'était si terrible que ça ? C'était si dérangeant que ça ? C'est que ça piquait un peu son égo si vous voulez son avis. Ca piquait même franchement alors qu'il retirait ses bras de la table pour venir encadrer son visage de ses mains.

« Ne te mords ni la langue, ni les lèvres, ni les joues. » Il te voit Emily. Tu n'en a peut être pas conscience, mais là il te voit très clairement comme en plein jour. Et, pour le coup, il n'a pas franchement de doute. L'ennuyant dans tout ça, c'est qu'elle, elle ne se voit toujours pas.
Alors il se penchera légèrement en avant, réduisant la distance qu'elle avait marqué quelques secondes plus tôt pour déposer ses lèvres sur les siennes. Il ne prendra pas les pincettes que d'autres pourraient prendre. Après tout, c'est elle qui vient de briser la barrière même si elle semble s'en mordre les doigts.

Pour autant, il ne sera pas insistant dans cette échange alors que ses mains quittent son visage. L'une ira se loger dans son cou, entre la capuche aux oreilles de lapin et ses cheveux blond. Pendant que l'autre glissera au creux de ses reins. C'est qu'il s'emporte peut-être un peu pour le coup, même si il semble garder la tête sur les épaules. Assez, du moins, pour ne pas lui sauter dessus littéralement. Parce que, aura ou pas, ça ne le ferait vraiment pas.
Il restera un certain moment comme ça, à embrasser la pulpe arrondie de ses lèvres avant de se retirer lentement pour l'amener à lui alors que sa main quittera son cou pour venir retrouver le dessus du Kugurumi et glisser dans son dos.

« Apprend à avoir confiance en toi. Parce que c'est beaucoup trop dur de résister quand tu te torture l'esprit comme ça. »

Aura ou pas ? Oui aura, clairement. Ou pas. Il va se dire ça. Parce que ça rentre pas dans sa matrice de se taper les copines de Lily. Et parce que là, pour le coup, c'est clairement irrespectueux que ce soit envers lui ou envers elle. Mais il en avait eu envie quelle qu'est été l'influence extérieure qui est pu exister. Après, il n'allait pas en rajouter non plus. Si elle voulait oublier, il pouvait le faire et mettre ça sur le compte de cette sortie dans le parc d'attraction. C'était son choix après tout. Et c'était sûrement le meilleur qu'elle pourrait faire. Parce que oui, les gens connaissaient Noah. Elle aussi sûrement ?

Mais qu'est-ce qui le prenait ? Il allait se la poser cette fichue question à un moment où à un autre ? Visiblement pas. Alors, il pouvait mettre ça sur le compte d'une aura de succube, sur celle d'une vélane, sur le fait qu'il avait les hormones en rut et une faim insatiable. Ou bien il pouvait tout simplement accepter, aussi, qu'il était un peu comme ça également et que son désir et son plaisir, ça passait un peu avant le reste. Oui, aussi. Mais on lui prêtera tout de même qu'il manque clairement de rationalité pour l'instant. Parce que là, clairement, il a perdu son cerveau. Promis, en temps normal, il n'est pas comme ça. Ou, du moins, il ne se voit pas comme ça mais là, c'est juste plus fort que lui. Pas qu'il la voit comme un sac de chair tout juste bon à le satisfaire, faut pas lui prêter ce genre de pensées non plus mais il ne peut pas nier que là, tout de suite maintenant, elle est clairement attirante. Elle a même un petit côté sexy malgré son attirail de personnage de dessin animé japonais. Même si c'est pas ça qu'il remarque vraiment depuis le début. Ce sont plutôt les traits de son visage, ses petites moues qu'elle lui offre sans s'en rendre compte et les courbes, qu'il n'a plus trop besoin de deviné maintenant qu'il a posé les mains ou les yeux dessus. C'est un tout en fait. Alors non, clairement, c'est pas une question de sentiment. Il irait pas se mentir ni se voiler la face non plus. Ni même le prétendre pour son propre bien. Mais là, ça devient difficile maintenant qu'il a rompu l'échange et qu'il sent son corps contre le sien.

Qu'il sent son souffle bien trop brûlant au travers de son t-shirt. Et qu'il entend cette petite voix qui lui étire lentement les lèvres en un sourire. C'est que faudrait voir à ne pas trop flatter son égo, n'est-ce pas ? Il n'en a pas trop besoin non plus. Mais alors vraiment pas en ce moment. Surtout qu'il aurait presque une mine boudeuse quand elle rompt l'étreinte et qu'elle remonte son regard vers lui. Punaise, elle a de ces yeux... D'ailleurs, à ce stade du jeu, c'est pas trop 'punaise' qu'il est en train de se dire. Mais alors vraiment pas. Ado en rut contre jeune adulte en rut ? C'est qu'il y a peu de chance que l'un des deux l'emporte sur l'autre là.

La bouche ? Sèche ? Pardon ? Alors, lui clairement, y'a rien qui est sec là. Mais alors rien du tout. C'est limite si sa respiration ne vient pas s'accélerer alors qu'il a lu dans son regard. C'est limite si il n'a pas, encore, la sensation de son corps contre le sien. Ses yeux... Putain !
Il avait été doux la première fois, il avait été réellement doux. Plus parce qu'il se maitrisait que pour autre chose mais là, y'a eu une barrière qui a sauter. Ou alors c'est juste la voix de la raison qui s'est barrée alors qu'il repasse une main derrière sa nuque pour l'attirer à lui. Y'a un moment, faut pas pousser mémé dans les orties. Ou alors faut pas tendre le baton pour se faire battre. Ou bien faut juste... Arrêtez de penser ! Parce que là, clairement, le baisé il est moins gentillet. Il sera pas brûtal non plus mais il libère sacrément bien le désir et il doit bien transmettre l'envie aussi. Une envie qui est attisée par une après-midi bien cataclysmique si on y regarde de plus près. Donc non, le rationnel, il ne l'a plus là ; alors que sa main qui s'était contentée de son dos jusqu'à présent vient se glisser sur son ventre et son torse pour attraper la fermeture éclair et la faire descendre lentement. Oui, y'a des échanges qui se savourent quand même. Surtout qu'il était pas non plus certain qu'elle ne lui en colle pas une à un moment donné. Même si sa main remontait le long de son ventre, à l'opposé de la plaie qu'il avait précédemment soignée. Il la sentirait presque là, la brûlure. Même si elle était clairement différente d'un Incendio et qu'elle venait plutôt de lui.

S'arrêter ? Là, maintenant ? Oui, c'était sûrement la meilleure des options. Parce qu'en soit, ils n'étaient pas maître d'eux mêmes. Enfin, pas totalement. Et ça, clairement, ça n'était pas dans son caractère. Non. D'ordinaire il ne les prenaient ni trop bourrées, ni trop droguées. Son état à lui importait peu puisqu'il savait ce qu'il voulait mais là, sous l'effet des hormones d'éruptifs. Puisque y'avait bien que ça qui devait expliquer la chose, il n'en avait soudain plus rien à foutre. Et le reste encore moins ! Ils étaient dans la cuisine ? Et alors ? C'était le point central de cette maison ? Et alors ? James pouvait rentrer à tout moment et passer par là avant d'aller dormir, Lily pouvait se réveiller et avoir faim ? On passait sur la dernière occupante d'une chambre qui pouvait simplement avoir envie de venir chercher le mec avec qui elle était rentrée. Et alors ? Ca là, il cherche même pas à savoir où c'est dans son esprit. Parce qu'il à clairement déconnecté au contact d'Emily. Et il se cherche limite pas d'excuses au final. Parce que, sous influence ou pas, c'est ce qu'il veut aussi. Alors, tant qu'elle est d'accord et qu'elle ne lui colle pas un frein, c'est raisonnablement pas lui qui va être capable de s'en coller un. Maintenant que la chose est bien ancrée dans la réalité. Qu'il sent bien la peau d'Emily contre la paume de sa main et ses lèvres qui se font plus tentatrices, on peut reprendre où ils en étaient.

Toujours dans la cuisine, doit y avoir un truc avec les tables et les plans de travail en ce moment. Une promo chez Ikea, peut-être ? Ou besoin de testeurs ? Mais là... Fallait pas lui en demander trop non plus. Il avait été cool, il avait été gentil. Il avait voulu lui faire passer une bonne soirée parce qu'elle s'était blessée plus tôt dans l'après-midi et que -putain de bordel de merde- c'était une amie de Lily. Mais là non, clairement, ça comptait pas.
Pas plus quand il remonta ses deux mains vers ses épaules après avoir fait tomber sa capuche en arrière. Pas plus quand il repoussait lentement le pyjama qui devenait encombrant et qu'il l'aidait à descendre le long de ses bras et de ses hanches. Se permettant de goûter sa peau du bout des doigts pendant que la fièvre semblait s'être emparée de leurs lèvres. Il n'y avait clairement plus rien d'autre dans son cerveau que la jeune femme qui se tenait devant lui à moitié nue. Que ses courbes qu'il carressait au travers de ses sous-vêtements que beaucoup jugerait un brin enfantins. Mais, ça n'avait pas d'importance, ça non plus. La nature des sous-vêtements s'entend. Pas ce qu'il y avait en dessous. Parce que ça, clairement, c'était le centre de son monde pour l'instant alors qu'il passait les main sur ses hanches pour la soulever et l'asseoir sur le bois de la table. Ben oui, quitte à le faire dans la cuisine, autant pourrir la table de repas... Merci Noah, Kreattur passera sûrement tout nettoyer demain et tu ne mangeras plus jamais ici ! Ou bien tu allais faire genre de ne jamais t'en souvenir alors que là, t'es clairement plus qu'entreprenant et que ça ne laissait aucun doute sur tes intentions.

Non vraiment, si il y avait quelqu'un pour s'opposer à cette union, c'était maintenant ou jamais. Parce que sinon, il lâchait prise totalement et là, y'a qu'à voir le regard brûlant qu'il pose sur elle pour savoir ce qu'il va se passer ensuite. Oui, si jamais l'indice qu'il lui enlève son vêtement rose n'en était pas un assez grand !

C'était le moment d'allumer les warnings là, les feux de détresse, les fusées même si il le fallait. Emprunté une cagette de feuxfous, ce serait pas du luxe non plus parce que là, clairement. Il était vraiment très très loin Noah. Genre sur un planète qui se situait dans un autre univers, une dimension parallèle -ou perpendiculaire si vous voulez- qui lui avait fait sauter les fusibles. Pourtant il aurait dû le sentir non ? Ou le voir. Ou quoi que ce soit d'autre. Mais non, la révélation lui était tombée dessus comme une bombe des familles et là... Il avait eu un doute. Un doute parce qu'au fond de lui même et malgré toute l'envie qui avait dresser tous les portes-étendards. Il savait que ça ne se faisait pas. Il savait aussi que c'était le genre d'évènement qui pouvait être important dans la vie d'une femme. Oui parce que son propre dépucelage, autant dire qu'il ne s'en souvient pas, il était trop bourré ce soir là. Mais, pour les femmes, en revanche, ça restait souvent gravé dans les mémoires.
Alors il commence à imprimer le bougre. Il imprime même assez bien l'idée et le contexte et tout les petits détails qui vont bien avec. Sauf qu'il ne répond pas tout de suite, si ce n'est en posant une main sur son dos dénudé avant d'observer un point invisible un peu plus loin. Lentement il se pinça les lèvres, faisant glisser sa langue entre elle alors qu'il fermait les yeux au contact de ses lèvres contre son cou.

Elle ne l'aidait clairement pas là... Et il lui fallut toute la force du monde pour que ses mains remontent vers les épaules de la jeune femme pour qu'elle se redresse et qu'il puisse l'observer un instant. Détailler ses traits et la profondeur de ses iris avant de lui sourire doucement.

« Je peux pas te promettre que y'aura un après Emily. Et je peux pas te promettre que ça va être la meilleure chose de ta vie. » Non pas qu'il doute de ses capacités. Mais il en avait croisé assez, des filles, pour qui ça avait été catastrophique et qui en était marquées même des années après. Même dix conquêtes après. La première fois, cette première fois. Ca reste en général. « C'est à toi de décider. Mes intentions sont claires, je crois. Donc c'est à toi de décider si c'est bon que ce soit avec moi, où si tu préfères attendre quelqu'un que, tu aimeras ? »
Oui parce qu'il ne doutait pas que là, c'était les hormones qui parlaient. Lui, ça lui allait. Même si il laissait doucement glisser ses mains loin de ses épaules et qu'il se baissait même pour ramasser le pyjama.

Le tout avant d'attraper sa main délicatement et de la mener au travers des couloirs. Parce que oui, clairement, elle allait devoir choisir et se décider. C'était pas quelque chose qu'il pouvait faire pour elle. Par contre, changer de décor c'était dans ses attributions. Parce que non, c'était pas la même chose de faire vivre cette expérience à quelqu'un pour la première fois, que de le faire vivre pour la centième.
Et oui, Noah il avait beau ne plus se tenir et être complètement hors des clous, il avait encore assez de jugeote pour savoir qu'un endroit où on ne risquait pas de les trouver en plein ébat, c'était sûrement mieux. T'aimais bien la cuisine, voici la chambre la plus proche de cette dernière. Et non, c'est ni la sienne. Ni celle de James.

« Tu as eu le temps de choisir ? Je le prendrais pas mal si c'est non. Mais si c'est oui, ici ce sera mieux que sur le bois d'une table de cuisine entre deux bouteilles de bières. » C'était pas le grand luxe non plus. Mais ça lui importait. Réellement. Quoi qu'on en dise, il était pas un goujat, il faisait généralement attention à ses partenaires que ça dure une nuit -non celle dans sa chambre, elle ne compte pas- ou celles qui tenaient un peu plus longtemps. Et tout en ouvrant la porte avant de se poser contre l'encadrement, il attendait sa réponse. Le pyjama rose toujours dans une main pendant que l'autre restait dans celle de la jeune fille.