Date : 3 août 2024.
Lieux : rues et ruelles de Pré au Lard.
Participants : @Teddy K. Romanov & @Eiji N. K. Masaaki.

Si Teddy avait été observatrice, au moins un peu, au moins suffisamment pour voir les mouvements, les fines expressions et les gestes aussi… Alors peut-être aurait-elle pu comprendre que certaines de ses questions pouvaient être perçue comme déplacer ? Remuant les réminiscence d’une époque révolu chez son demi-frère fraichement découvert. Mais Teddy n’est pas observatrice pour un sous, elle n’a pas appris à l’être. C’est ce qui ajoute sans doute à sa candeur ou sa naïveté. Mais aussi parfois ce qui peu la faire passer pour égoïste et aveugle. Rien ne lui faisait relever la tête des photos qu’elle regardait avec plus ou moins d’attention, parce que des détails lui échappais probablement : sur la photo elle ne voyais que les petits personnage qui bougeais et non pas le décors derrière ou les éléments qui aurait pu répondre à ses questions sans qu’elle n’ait à les poser. Tel que le cerisier en fleur devant un bâtiment d’architecture Nippon sur celle-ci. Mais non, Teddy n’y voyais qu’Eiji enfant.

- Oh ! Tu passais tes vacances aux Japon ? T’y allait souvent ? J’ai trop envie de savoir quel goût ça a les ramens et les mochis.

Blonde du jour, bonjour. Forcément, les mangas existe côté moldu, mais aussi côté sorcier vous vous en doutez bien. Mais chez eux c’est plus vivant on va dire. Alors la petite blonde, bien ignorante de la vie qu’aura vécue Eiji et ne connaissant finalement que la facette Eiji Kurotchkine à probablement l’air bien stupide. Après tout il n’y à pas pire idiotie que l’ignorance elle-même. Mais revenons à ce médaillon qui pendait entre les doigts de la demoiselle et qui avait attiré son attention en dernier. Médaillon qu’elle ouvrait alors même qu’Eiji lui-même n’avait jamais regarder à l’intérieur. Par ailleurs, le jeune homme avait l’air détaché, mais une fois encore, Teddy n’était pas assez observatrice ou bien trop centré sur le moment présent et ses émotions pour le noté.

- C’est peut-être pas une bonne idée que je garde tout ça non ? Enfin, t’a l’air d’avoir pas mal de secrets.

Là aussi, ça partais d’un bon sentiment, même si la tournure était peut-être grotesque. Mais Teddy ne se faisait pas confiance, pas le moins du monde. Et clairement les deux-là, dans la même pièce, c’était le jour et la nuit un peu non ?

- Ca va oui, c’est juste que… Si il savait lui pourquoi moi j’ai rien su ? Et pourquoi il est pas venu me chercher ?

Moi aussi qu’elle pensait, ayant soudainement une pointe de jalousie envers son demi-frère. Ce remémorant son enfance partager entre la maison de plaisir où travaillait et vivait sa mère et son temps chez les Romanov qu’elle avait du endurée toute sa vie. Elle fronçais des sourcils et reposais le médaillon sur la table, le laissant ouvert. Teddy recula quelque peur, faisant trainer le cousin sur lequel son fessier était poser pour s’étirer de tout son long, bras bien haut vers le ciel. Là aussi, manquant de discrétion même dans le son qui émanais de sa bouche.

- Mais au fait, pourquoi tu restes en Angleterre ? Fin’ je sais que t’est apprentis au ministère, mais bon t’aurais pas une toute aussi bonne formation ailleurs ? Au Japon ils sont bien badass non ?

On lui a dit, à Teddy, que la curiosité était un vilain défaut. Mais pour le coup, elle ne pense pas que cette question puisse faire le moindre mal. Et au moins ça la retiens de poser plus de question sur l’enfance d’Eiji et le reste de sa famille. C’est qu’elle veux en savoir plus, apprendre à connaître Eiji qu’elle fixe maintenant avant de prendre le médaillon qu’il lui avait donner entre ses mains et de l’observer en suivant chaque petit détail du bout de ses doigts. Doucement Teddy, très, très doucement, elle voudrait pas passer par la fenêtre si elle l’active sans le vouloir.