Niveau : 07/100
Health Point : 350/350
Objet(s) que vous avez sur vous : Notre pochette non magique avec un peu de terre, un cloporte, un vers et un papillon mort ?
Potion(s) que vous avez sur vous : La mixture que ça donnera quand on aura ajouté du marc de café ?
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Information(s) Hors-jeu : On est innocente mais on a les mains pleines !

On a beau trouver que le deux pattes à la main plutôt douce, d'ailleurs c'est peut-être pour ça qu'on la caresse du bout de nos griffes -ongles- mais par contre, on le trouve pas drôle du tout pour le moment. Ou plutôt, on commence à le comprendre ?

« On apportera un café demain matin alors, on le déposera au même endroit que celui-là si ça peut rendre le sourire. » On y croit dur comme fer même si la girouette en nous passera du coq à l'âne avec la petite pierre à la jolie rune. C'est qu'on a failli mordre l'autre deux pattes là, ou au moins lui courir dessus pour lui mettre un coup de museau. En suivant, on serait bien entendue partie en courant mais ce n'est pas arrivé. Parce que notre sœur à validé notre choix et que l'esprit aura pu nous guider jusqu'à cette clairière qui.. qui...

« On en a plein les sens ! » Tous ! Tous ! Littéralement tous les sens viennent de s'agiter dans tous les sens. On a envie de japper, de sauter, de courir, de se rouler dans l'herbe, de faire des pirouettes, des câlins à tous les arbres aussi ! On veut se rouler dans la terre, creuser notre terrier au pied de se grand arbre. On veut aller se rouler en boule dedans et ressortir d'un seul bond, on veut aussi y plonger la tête la première ! On veut courir derrière les insectes volants et faire semblant de les attraper ou les attraper vraiment ! On veut chasser les petits rongeurs pour se nourrir aussi ! Et puis se rouler encore dans l'herbe, jouer avec les fleurs, avec les feuilles avec tout ce qu'il y a ici. On veut vivre ! On veut vivre encore plus ! On veut que les esprits soient apaisés, qu'ils soient contents de notre venue, qu'ils ressentent comme on ressent et qu'on vive en harmonie tous ensemble dans un endroit préservé. On veut tellement de choses en même temps qu'on ne sait plus où donner de la tête. On va regarder notre sœur avec les yeux écarquillés et l'excitation qui suinte par tous les pores de notre peau. On va aussi dire au revoir au gardien de la forêt et on va regarder les deux pattes. On sait pas comment ils font pour rester aussi stoïques. Nous, on en peux plus notre race !

« On choisit un arbre et on l'apprend, puis on échange et on...on... » On perd le nord, on veut cet arbre là, on en lâcherait presque le deux pattes de la main. On en a déjà lâché notre sœur. « Quel arbre ça choisi ? » On parle très vite, trop vite sûrement. « Ça a qu'a se mettre dos à l'arbre que lui parle et laisser la nature faire le reste. Ça doit s'ouvrir et... On a la recette ! On peut aider avec la recette si le deux pattes comprend pas ce qu'on dit. Est-ce que ça comprend ? »

Pour être bien sûr de ne pas le lâcher, on va agripper notre autre patte à la sienne. C'est qu'on est pas bien loin de perdre le contrôle là, en réalité, même si nous on en a pas conscience. C'est qu'on a l'apparence d'un deux pattes presque adulte mais on reste ce que ça appel un bébé en temps normal. Avec une fourrure toute douce et toute fournie. On est toute dorée en plus ! On est trop belle ! On veut être belle, on peut pas le faire à volonté par contre.

« Ça veut bien aider les esprits de la nature hein ? Ça nous a regardé tout à l'heure, ça a demandé si on était intéressé par les banalités de la vie. On aime les banalités de la vie ! Est-ce que ça veut bien apprendre cette banalité là ? » On va bien, on dirait pas mais on va bien. Notre sœur sait qu'on va bien. On est tout à fait... Hooo, un tronc autre tronc d'arbre ! C'est creux, on peut faire un tout petit feu ? Et faut chercher les herbes aussi et les racines et... On n'en peux plus notre race. .    

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On est très loin de se dire que notre attitude pourrait avoir quelque chose d'inquiétant pour notre santé mentale. Pour nous, on est juste en train d'exprimer nos sentiments. Et ils sont entiers nos sentiments, peut-être trop pour des deux pattes mais c'est sûrement pour ça, aussi, qu'on a toujours eu du mal à s'adapter et que parfois on a été aussi triste que la mort elle-même. On pourrait bien nous mettre de gros panneaux clignotants au-dessus des deux pattes avec des signaux mayday, mayday, que y'a de fortes chances qu'on le voit même pas tellement tout ce qu'on ressent ici est intense. On peut même pas l'expliquer clairement avec des mots de deux pattes. Mais nos yeux sont tellement suppliants là, on doit entrer en contact avec la nature, ça doit entrer en contact avec la nature, ça doit s'ouvrir pour la comprendre, pour que les esprits soient heureux et apaisés et que cet endroit reste ce qu'il doit redevenir. Dans un coin de notre tête on sait que les deux pattes ils ont du mal avec ça, qu'ils ont jamais fait très attention. Parce qu'à l'inverse de on, ils pensent d'abord à eux et aux autres ensuite. On sait que ça doit leur servir plutôt que de servir d'autre d'abord et on a jamais compris ce principe. On essaye pourtant.

On est tellement concentrée sur le deux pattes qu'il nous faudra sûrement un coup de main -ou de patte- pour comprendre ce qui arrive derrière nous avant qu'on se dirige vers les ustensiles qui sont apparus, lâchant le deux pattes avant de faire demi-tour plusieurs fois d'affilé. Le deux pattes, le feux, le deux pattes, le chaudron, le … les herbes.

« Ça doit venir ici ! » A portée de pattes pour pas disparaître dans un nuage de fumée. Parce que les dernières paroles du deux pattes, qu'on a bien voulu comprendre elle nous ont laissées tellement perplexe que c'est tout notre visage qui a dû se transformer en point d'interrogation vivant quand on l'a regarder de nos yeux de deux pattes. Notre joueuse a eu fort envie de nous faire dire que aider la nature demande toujours des sacrifices mais on s'est dit que ce serait sûrement trop pour les deux pattes. On va donc lui montrer, à l'autre aussi ; que c'est bon et que c'est simple. Et puis, ça aide !

Alors on va montrer, on va venir tourner autour des ingrédients et du feu, on va se mettre à quatre pattes, les genoux contre la terre avant de mettre de l'eau dans le chaudron. Notre main va s'approcher du feu pendant qu'on vient prendre les racines de mandragores, qu'on va les sentir aussi, du bout de notre museau avec un sourire sur les lèvres. On va le couper comme il faut avant de les jeter dans l'eau et de passer un peu de temps avec elle, on va leur parler comme c'était montré avec le nuage de fumée et l'autre deux pattes. Puis on va passer aux épices, qu'on viendra aussi sentir dans le bol en bois. La technique pour les moudre va nous demander un peu de temps, parce qu'on beaucoup de respect pour elles et que ça laisse le temps au bouillon de prendre forme, de réduire la racine pour en diffuser les bienfaits. Et tout ça, on va le faire en terminant par nous asseoir sur nos deux pattes arrières, afin de pouvoir nous déplacer autour du feu de manière plus facile pendant qu'on coupe, qu'on mélange, qu'on ferme les yeux et qu'on prononce des incantations. On fait les mêmes geste que dans le nuage de fumée et on répète les mêmes choses que l'autre deux pattes. On prend grand soin des herbes sacrées, parce qu'elles sont sacrées et qu'elles sont très importantes pour la préparation.

On est très heureuse de pouvoir faire ça. On est très contente aussi. On ressent une véritable gratitude de pouvoir le faire. De pouvoir montrer a un deux pattes que la nature n'est pas seulement un habitat mais que c'est bien d'autres choses encore. Ça nous rend encore plus joyeuses qu'on ne l'était déjà même si on ne peut pas se rouler partout pour l'exprimer, parce qu'il faut qu'on garde la préparation. Qu'on prenne du temps pour elle, qu'on la respecte aussi, qu'on l'aime aussi. Que ce soit un bout de nous et un bout de ce qui nous entoure, c'est très important. Et ça l'est encore plus quand on vient en prendre des portions pour les verser dans les quatre bols.

« On pense que c'est près ! » Qu'on aura lancé à notre sœur. A son deux pattes peut-être aussi qui nous maudit aussi fort qu'il maudit notre joueuse présentement.

« On n'a pas besoin d'un sacrifice, ça doit juste écouter. C'est pas compliqué. » C'est pas dangereux non plus. Mais un deux pattes, c'est sceptique. Alors si on lui tend un bol, on en tend un aussi à notre sœur puis un second pour son deux pattes. On va venir attraper le dernier et approcher nos babines du bord pour la sentir encore une fois et finir par le reposer pour y plonger la cuillère et en prendre un morceau.

« Ça peut prendre son temps si ça veut, pour en apprécier les goûts » Ou un truc comme ça, on sait pas trop. On mange déjà notre soupe et ce que ça nous dit, c'est encore plus fort que ce que ça nous disait avant. « On doit aller à son arbre maintenant. Ça doit aussi le faire. Ça peut fermer ses yeux si ça à encore besoin d'aide... » C'est tout ce qu'on peut dire au deux pattes. Parce qu'on ne peut pas non plus l'obliger au final, ou lui mettre un couteau sous la gorge. On pense que ce serait une mauvaise chose et on ne nous a pas encore prouvé que ce n'était pas forcément le cas.
A la place, on va plutôt sauter jusqu'à notre sœur et la serrer fort dans notre bois avant de galoper jusqu'à notre arbre et d'en faire le tour plusieurs fois. On va le sentir de la racine jusqu'à ce qu'on peut de notre hauteur et on va lui faire un câline, en frottant notre joue contre lui avant d'y poser notre dos. On va s'y frotter encore un peu avant de se laisser sourire et respirer. On veut encore courir partout mais on veut aussi apaiser. On veut comprendre et donner. On veut que tout soit bien, qu'on soit bien, que ça soit bien mais surtout, on veut que cet endroit et ce qui l'habite soit bien. On va exprimer tout ça avec les images qu'on a dans notre tête. Des images d'avant et de maintenant et puis on va écouter les autres images aussi, celle qui viennent de la forêt, de l'écorce jusqu'au cœur du bois, du sol et de l'air, de l'eau qui coule sous terre.

On est tellement bien là, tellement bien... Qu'on va voir si notre joueuse décide de nous faire tirer un dé pour savoir si on est toujours sur deux pattes avant notre prochain passage. On va en débattre entre nous et nous-même.     

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On est bien là... On est même trop bien sûrement, parce qu'on a fini par glisser le long du tronc et même si notre dos est toujours appuyé contre lui, c'est couché en chien de fusil qu'on va ouvrir les yeux quand on aura une sensation très, très bizarre. C'est que, d'un coup, nous aussi on s'est sentie très en colère et on a même siffler entre nos dents en retroussant nos babines parce que ça nous a dérangé. Pas l'esprit, l'esprit on comprend mais les deux pattes et tout ce qu'ils ont fait, ça nous dérange. Ça casse notre calme ambiant et ça nous fait pas du bien. Alors quand on se relève, on a vite fait de se remettre sur nos pattes arrières, nos pattes avant fermement plantées dans le sol pendant qu'on regarde en direction de l'esprit en fronçant notre nez.
On est très sensibles aux ondes, on est très influençables aussi et la bonne soupe des esprits, elle nous embrouille peut-être un peu l'esprit. C'est pour ça qu'on va rester à avancer sur nos pattes, avec méfiance et en crabe pour se rapprocher de notre sœur. La sensation, elle va avoir du mal à nous quitter et on est pas contente du tout après les deux pattes. On va d'ailleurs le montrer à l'esprit, dans notre tête et dans nos gestes.

On va avoir besoin d'un petit moment pour redescendre. Parce qu'on est vraiment pas contente ! Pas contente du tout. Ca nous donne envie de mordre fort les deux pattes, n'importe quel deux pattes ! Ou d'aller leur chiper leurs rations de nourriture pour qu'ils en aient plus pour l'hiver. Ou de brûler leurs maisons comme ça brûle nos forêts ! Méchant deux pattes ! Ils ont pas de chance des esprits de la nature, ils sont toujours les victimes. Comme les arbres, les autres plantes, les grands et les petits habitants. Y'a tellement peu d'endroit qui sont sécurisé pour ceux qui sont pas sur deux pattes.
Avec une petite moue, on va continuer à froncer le nez avant de se rapprocher un peu de là où on sent le mieux l'esprit. On veut lui montrer autre chose. Quelque chose dans notre tête. Un endroit où on est bien et où les deux pattes sont respectueux de ce qui les entoure. On aime beaucoup notre temple et sa nature environnante, ici aussi ça pourrait être comme ça. Alors on dit, ou on pense (?) -on sait pas-, qu'on va faire travailler les deux pattes là-dessus et que y'a toujours de l'espoir pour ici. Parce que y'a encore de la vie ici, dans cette forêt et y'a des gens qui s'inquiètent pour elle. Comme le deux pattes à la recette avec ses poils d'un noir intense et ses tresses. Y'en a d'autres des comme ça aussi, ça existe.

Maintenant on est triste pour l'esprit, on a presque envie de pleurer alors on va aller poser notre tête sur notre sœur. On s'occupera des deux pattes quand on sera calmée et qu'on aura plus envie de les mordre. Pour l'instant on est encore entre deux eaux alors on va juste leur tirer la langue avant de nous rouler en boule par terre. Parce que c'est bien, par terre.      

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On aura traversé beaucoup d'émotions différentes depuis le début de cette aventure. Pourtant, on voulait simplement du marc de café à la base ! Mais on ne va pas se plaindre non plus, parce qu'on est contente maintenant que le gardien de la forêt à bien voulu écouter le deux pattes brun. Ca nous aura fait arrêté de grogner devant la gamelle qu'on avait préparée un peu plus tôt et ça nous fait tourner la tête vers les deux pattes. Ça parle bien un deux pattes, quand ça veut ! On trouve ça sympa même si on n'a pas tout à fait terminé ici.
C'est qu'on essaye encore un peu de se calmer, dans notre ancienne école, ça disait qu'il fallait respirer alors on inspire fort par notre truffe, avant d'éternuer parce qu'une herbe volante nous a chatouillée le nez. On était pas préparée et on refait un petit bond en tournant la tête de tous les côtés, c'est qu'on se demande qui a produit ce bruit -l'éternuement...- parce qu'on est certaine que ce n'est pas nous !

On a les sens dégagées en tout cas, au moins l'odorat et on sent que ça s'apaise en nous quand on regarde nos mains puis notre sœur sans trop comprendre. C'est que le manger était peut-être bon mais il commence à se dissipé et on se demande comment ça se fait qu'on soit toujours sur deux pattes vu notre état précédent. Ça nous calme moins de dix secondes avant qu'on reprennes nos petites affaires et qu'on tourne un peu sur nous-même. Déjà, on est débout, c'est un bon point on pense ! Mais faut qu'on reste concentrée, on est monotâche, on cherche donc notre tâche avant d'ouvrir la bouche comme si on se rappelait ce que le gardien avait dit juste avant.

« On va faire ça alors! » Et on relève la tête comme un furet, même si on est un renard et qu'on se parle toute seule à plusieurs !
« Ça veut bien faire un dernier effort ? Maintenant que c'est là, ce serait dommage de pas terminé ! »

On voit pas trop en quoi c'est un effort mais on va quand même regarder les deux pattes. Parce que l'esprit gardien il veut bien calmer les esprits que si on fait des choses et nous on sait ce qu'on doit faire, même si on est monotâche.

« Ça à besoin d'aide ? On va aller chercher les herbes, on aime les herbes! » Et on voit le deux pattes blond commenté que c'est pas « Les » herbes qu'on aime mais l'herbe tout court avant que ça hausse ses épaules blonde avant d'aller faire son truc. On sait pas lequel, ça fait la tronche.
On espère que le deux pattes blonds va faire comme on lui dit -le gardien- de faire. Parce que notre joueuse est en train de le retenir pour pas qu'il nous en colle une, c'est que ça commence à s'agacer sévère. Mais on n'a pas le temps ! Nous on doit faire comme l'esprit il nous dit et suivre ses indications, en courant une fois qu'on se sera assuré -éventuellement- que le deux pattes brun fait un truc aussi. On va y rester un petit peu de temps parce qu'on aime tout plein les herbes et qu'on a bien envie de nous remettre à courir dedans, où de s'y rouler mais on veut aussi accomplir le rituel. Alors on va sautiller autour des herbes sacrées, en essayant de pas perdre notre conversation. On a beaucoup aimé courir derrière les souriceaux en venant jusqu'ici, on espère qu'on aura pas changé de tâche entre temps mais ça, c'est notre dé qui nous le dira.


Lancé de dé : Echec/Réussite pour la récolte des herbes sacrées.