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Il dormait vachement bien là, Noah. Et clairement, si ça n'avait tenu qu'à lui, il serait resté dans les bras de Morphée encore un bon moment. C'est que la compagnie n'était pas mauvaise dans ce lit et il ne parle pas du Demiguise qui aura finalement dormi à leurs pieds. Il parle, bien entendu, de la petite blonde qu'il tiendra dans ses bras encore quelques secondes avant qu'elle ne... disparaisse sous la couette et tombe ? Alors clairement, Noah, nu comme un vers, il aura eu le même sursaut avant de fixer la porte de sa chambre et de limite attraper sa baguette. Rapport à verrouiller une porte au cas où sa mère et celle d'Oriana souhaiteraient rentrer histoire de bien s'assurer qu'il était levé. Heureusement pour lui, c'est James qui est entré... Enfin, heureusement ; ça devait pas être des plus agréable de voir son meilleur pote, baguette en main empêtré dans son sous-pull de la veille avec juste un œil qui dépasse du col. Mais voilà quoi, les gestes d'un ours sont pas forcément raccord le matin et là, Noah. Ou plutôt Thaddeus comme l'avait si gentiment hurlé sa chère maman, il assumait pas.

« Tu peux me prêter ton peigne s'il te plait ? » Non mais il va vite là, pas le temps de passer par la salle de bain ou quoi que ce soit alors que c'est le boxer qui rejoint ses fesses avant qu'il se dirige vers son armoire et le côté vêtements hors de prix. Il tirera de la une veste de costard, noire elle aussi, ainsi qu'un pantalon à pince et une ceinture. C'est qu'on change de style quand la famille arrive. Parce que si il sort en slip, j'vous racontes pas ce qu'il va prendre. « T'es habillée ? Faut qu'on trouve Oriana. » Alors clairement, à Noah ça prendra plus de temps que quelques secondes pour se mettre en plis. C'est à dire pas trop mal fringué, pas trop mal coiffé et surtout, sans odeur de jonc autour de lui. Un bon fiston quoi... Gentil... Tha-dde-us. Donc oui, clairement, faudra trouver Oriana, dès qu'il aura remit le peigne dans le sac d'Emily et qu'il se sera assuré que les matriarches sang-pures soient vraiment plus dans les parages. Parce qu'encore, qu'on trouve Oriana dans sa chambre, ça pouvait le faire. Autant Emily... Vous avez vu son nom de famille sur la liste ? Pas lui. Donc voilà quoi...

Et ils vont finir par la trouver, Oriana. Que ce soit lui où Emily.

« Elles sont là. » Et ça veut tout dire alors qu'il lui ordonne vaguement les cheveux tout en mettant de l'ordre dans ses vêtements. Parce que bon, faut pas déconner non plus et que y'a deux éruptifs qui continue de courir dans les escaliers. Donc, si Noah il embarque bel et bien Oriana, il embarque aussi Emily et son sac. Sûrement pour se rassurer ou pour se dire qu'il pourra disparaître dedans. Ou bien parce que c'est normal de tout partager ? Non mais il sait pas, il pense pas là. Et il va encore moins penser en arrivant en bas quand il verra son père. J'vous assures qu'il lui fait pousser un putain de balai dans le cul d'un seul regard et qu'il le crispe presque autant que si il venait de se prendre du trois milles voltes dans les dents.

Bon ben, c'est le moment de négocier du coup ? Histoire de pas se faire retirer toutes ses libertés ? Non mais c'est l'idée qu'il aura, même quand y'aura du mouvement devant lui pour reculer et qu'il bougera pas. Parce que, ben ils ont été vus maintenant donc ça sert trop à rien de vouloir disparaître dans un recoin. Par contre, faire disparaître ses mains dans ses poches tout en regardant Oriana...Oui non mais ça, c'est normal.
         

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Ce n'est peut-être pas le même nombre de décibels chez les Potter et chez les Sang-purs, mais je vous assure que là, Noah il les entends bien les remontrances. Ou plutôt, il les voient bien dans leurs regards. C'est que le dédain, ça se voit à des kilomètres à la ronde et autant, de sa mère vu son passif avec Harry Potter il s'y attendait. Autant de son père qui se lève de toute sa hauteur comme si la chaise était couverte de dragoncelle, ça se pose là. Enfin non, peut-être pas.

« Thaddeus, Oriana, ne restez pas plantés là, avancez-vous. » Il inspire fort là, Noah. Parce que si c'est dit très gentiment il entend bien ce que sa mère vient de dire sans mots. Et ça sonne un peu comme, ne restez pas en compagnie de ces infâmes sang-mêlés. Du coup ? Il va obtempérer hein, pendant que Rita Skeeter se jette sur sa fille telle une folle furieuse pour lui... Non mais il en aurait presque fait demi-tour là, si la main de sa mère ne s'était pas posée sur son bras libre, l'autre tenant la main d'Oriana en la gardant légèrement derrière lui. C'est qu'elle est en train de lui épousseter les épaules là. Comme si il était salle ou que la maison entière était salle. Enfin, ce n'était guère étonnant. « Je savais que ça allait arriver. Forcément, avec le fils de Harry Potter comme fréquantation. Daphnée, tu ne penses pas qu'Oriana devrait changer de dortoir également, parce que les murmures dans les couloirs, juste avant son bal des débutantes ! »

Crispé ? Non mais c'est pas le mot qui le décrirait le mieux là. Parce qu'il est en train de passer par toutes les couleurs les moins belles en quelques secondes seulement. La dernière étant le blanc alors qu'il fixe son père qui fait le tour de la table pour poser une main sur l'épaule de sa femme. Rita n'est plus là, n'est-ce pas ? Non, elle vient de gifler sa fille et de l'emporter plus loin. C'est donc la seconde gifle du moment qui part. Avec tout le bon ressentiment de son paternel dedans. Parce qu'il a beau ne pas être loquace, il la sent bien là, l'autre vague de dédain. Et tout ce qui n'est pas dit avec. Tel que, tu est une honte. Comment oses-tu trainer notre nom dans la boue en disparaissant aussi longtemps et surtout mais alors surtout, il l'entend bien là tout l'arbre généalogique que son père est en train de lui refaire mentalement depuis la création des vingt-huit sacrés. Donc la gifle en soi, même magistrale, c'est pas forcément celle qui aura fait le plus mal. Parce que ça continue en plus, pendant que sa mère vient lisser sa veste de costume comme si de rien n'était.

« Heureusement qu'il n'est rien arrivé à Oriana ! Qu'est-ce qui t'as pris de l'avoir associée à ça ! Ton père était d'accord pour te fournir un portoloin, pas pour que tu mettes en danger ma filleule. » On se tait ? Oui. On se tait. C'est pas encore le moment de parler mais ça devrait pas tarder. Il faut juste trouver le moyen de tirer les bons arguments pendant qu'on continue à lui refaire sa mise en pli. Non mais sincèrement... Il respire là. Il respire très fort quand il ramène sa main dans sa poche tout en regardant son père. Oui, c'est le combat des regards là, parce que sa mère elle a déportée son attention sur Oriana, avec Daphnée bien évidement. Parce que voilà quoi, ça lui suffisait pas qu'on la croit morte depuis un an ? Fallait en plus qu'elle disparaisse pendant cinq jours sans donner aucune nouvelle ?

« Daphnée, je suis désolée, il a dû perdre la raison. On sait toutes les deux à cause de qui... » Crispé, tendu et le reste de la compagnie pour décrire l'état de l'ensemble de sa musculature, jusqu'à sa mâchoire qui va finir par se briser à force qu'il la serre autant ? Oui, voilà. On peut ajouter ça aussi. Et c'est pas tourner un regard vers James qui va l'aider pour cette fois. Même si étrangement, là, il aurait préféré échanger sa place avec lui. C'est que ça avait l'air beaucoup mieux de se prendre tout dans la tronche plutôt que de se faire enfoncer de manière détournée.
         

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C'est que ça ne va pas tarder à se voir là, qu'il commence à être pas mal saouler par les paroles des deux matriarches sang-purs, non ? Ou peut-être pas. Parce que si Oriana tente de faire appel à la fibre maternelle et aux souvenirs, Noah il reste toujours sans rien dire à fixer son père. C'est qu'il doute un peu que ça va régler la question qu'on parle de leur enfance là. Même si Pansy et Daphnée vont peut être se calmer deux secondes pour y réfléchir. Voir même soutenir Oriana dans cette épreuve si dure ? Non mais il s'en tape juste au final. C'est bien essayé mais avec les mouvements dans la pièce, ça sera bien tombé dans l'oreilles de sourdes. Qui, de toute façon, sont tellement prises par le venin du serpent qu'elles sont pas prêtes d'entendre raison. C'est qu'elles sont infernales, ces deux femmes, quand elles sont ensembles. Et c'est pas l'intervention de la mère de James qui va apaiser les tensions. Il en aura même fermé les yeux Noah, en se disant que si l'intention était là, ça n'allait juste pas l'aider dans l'immédiat. Voir même, ça allait jeter de l'huile sur le feu et quand on connaissait l'aversion de Pansy Parkinson pour les Potter et les Weasley... Vraiment... Il en aurait presque loué le ministre pour son arrivée là. Même si son regard avait un peu glissé sur Emily mais pas trop longtemps non plus. C'est que si lui est observateur, on vous raconte pas le niveau de son père pour décortiquer les micro-expressions sur les visages. Déjà rien que ça, c'était peut-être trop. Et on va pas épiloguer sur Lily qui se met à vociférer aussi... Vraiment pas.

On va juste faire ce qu'on leur dit de faire. Et quand le Ministre s'intalle, la fondatrice de Grimardent et le Directeur de Poudlard, c'est ce qu'il va faire aussi. Tirant une chaise pour Oriana à côté de celle qu'il prendra. Parce qu'on va pas se mélanger de trop non plus et genre, faire une tablée bien sang-purs de ses morts et une autre moitié Potter, ministre, hybride ? Oui, voilà. Enfin pour son effet, faudrait presque qu'il soit en bout de table sauf que, forcément, c'est son père qui se pose là. Donc il va juste s'arranger pour avoir le minuscule directeur de l'école de sorcellerie dans sa ligne de mire. Ou de tir. Parce que ça va finir par arriver lorsque notre cher ministre ouvre la bouche. Et là, même lui il va avoir un moment de blanc, observant l'homme à la tête du monde magique anglais.

Avant de... Se détendre ? Sérieusement ? Parce qu'on le voit renaître là, le sourire en coin alors qu'il vient croiser ses bras sur la table tout en baissant légèrement la tête.

« Si nous devons tout vous raconter, Monsieur le Ministre, peut-être devrait-on commencer par le commencement ? » Parce que, voyez-vous, avant la destination, il y a le départ. « Professeur Flitwick, si vous me permettez, depuis quand les professeurs de Poudlard laissent-ils leurs étudiants sortir aussi facilement de l'enceinte de l'école ? » Il s'excuse par avance là. Vraiment, parce que si c'est à l'hybride et sa gestion qu'il s'attaque c'est uniquement pour ralier ses parents et ceux d'Oriana. Pour autant, il ne va pas prendre le temps d'observer qui que ce soit d'autre que le Ministre et le Directeur en question. Pas un regard pour James, pas un pour Lily, pas un pour Emily. Pour personne d'autre que la cible en vérité. Et peut-être bien sa mère aussi avec qui il semble rentrer en grande conversation. « Etait-ce régulier durant vos années d'études ? Poudlard était pourtant réputé pour être l'un des endroits les mieux gardés, si ce n'était sécurisé, du monde sorcier. Et maintenant quoi, avec les portails c'est un moulin à vent dont tous les étudiants peuvent sortir allègrement ? » Non mais vraiment, il est désolé mais il avisera des conséquences plus tard. L'important là, c'est juste de gagner du temps.

« Avec tout mon respect, Monsieur le Ministre... -y'a plus de respect là mais c'est pas grave, il reviendra quand il faudra. Après trois ou quatre tirs dans sa direction sûrement, c'est le sens du sacrifice qui revient certainement?- ne serait-il pas mieux de commencer par là ? D'autant plus que pour pouvoir vous répondre au mieux, certainement que les questions doivent être plus précises également ? Au passage, vous voudrez bien noter que lors de ce départ, nous avons aussi été escorté par un Professeur de Beauxbâtons après être entré par un portail depuis Grimardent que nous n'aurions jamais dû pouvoir passer. » Vraiment hein, faut revoir la sécurité. Désolé Je-Ha mais les absents n'ont pas leurs mots à dire et ça laisse le temps aux autres de se sortir les doigts du cul pour savoir sur quel pied danser. En attendant, il arrive ce café ?
         

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Il a de plus en plus envie de fumer là, Noah. Mais alors vraiment ! C'est pas que ça commence à lui taper fort sur le système nerveux central mais un peu tout de même. D'ailleurs, il ne va clairement pas remercier Lily et Oriana sur ce coup-là. Parce que vraiment, les filles, tournez juste sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler. Ou de protester. Ou quoi que ce soit d'autre qui lui aura fait lancer un regard à Oriana l'air de dire, non mais t'es sérieuse ? Contrôles-toi ! Parce qu'en vrai, y'a pas trois secondes et avant l'intervention des deux filles, il avait presque visualisé la situation tourner à son avantage. Ou prendre la route qu'il voulait qu'elle prenne. C'est à dire un semblant de guerre entre les parents et le corps professoral histoire de leur faire gagner du temps. Bien entendu, il avait fallu que ça parle de ce fichu sport de malheur et le sang de deux rouge et or n'avait fait qu'un tour.

« Monsieur Bigeyes vous a-t-il expliqué ses penchants pour l'observation des sous-vêtements de vos étudiantes ? Oriana et moi-même avons été particulièrement choqué qu'une personne telle que lui puisse encore vivre si près de son école. » A Oriana, l'école. Pas à Emily. « Etiez-vous au courant ? » C'est qu'il a bien tourné le regard vers Daphnée là et vers sa mère aussi. Parce que c'est clairement une honte qu'un homme comme ça soulève la jupe d'Oriana ! Oui, Oriana. Pas Emily, ça ferait pas de sens que les deux héritiers sang-purs viennent en aide à la fille de Rita Skeeter. Mais c'est un débat pour un autre moment, n'est-ce pas ? Quoi qu'il allait l'empêcher d'exercer quand même, au pire, le prochain propriétaire de la ménagerie magique pourrait bien reprendre Emily, non ?

« Savez-vous avec qui votre fille va aller au bal des débutantes ? Parce que la moitié des sang-purs de Poudlard apprécierait sûrement avoir une talentueuse joueuse de Quidditch comme cavalière. Même si vous ne l'appréciez pas, c'est un sport qui apporte beaucoup de renommée. » On se tape la discute avec la mère de Oriana maintenant ? Ben oui, en quoi il est concerné par le reste de la conversation. Puis les valeurs et les traditions des sang-purs, ça passe clairement avant tout les petits problèmes scolaires des autres, non ? C'est l'idée hein, il n'a pas dit qu'elle était bonne mais si jouer de ses charmes pour sauver le cul de deux personnes ça fonctionne il va quand même essayé. Parce que clairement, pour le reste, il ne va pas se mouiller. C'est que si y'a matière à débat, c'est plutôt à son père qui fixe le ministre de la magie avec insistance, qu'il va falloir se dépatouiller. Sauf qu'on le sait, Monsieur Nott est aussi loquace qu'un mercenaire englué dans son mur donc voilà. On va lui laisser faire sa conversation silencieuse avec lui-même pendant qu'on boit un peu de café ? Tout à fait. C'est ici la différence entre eux et les autres. On dirait pas hein, mais là il va réussir à se faire vomir au bout d'un moment.