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La conversation est terminée ? Pour James et Lily visiblement. Parce que l'ancien serpentard n'aura pas manqué de regarder ce mouvement en haussant un sourcil. Par contre, excusez le encore, mais il aura simplement détourné là tête quand James lui aura fait signe se penchant plutôt vers Oriana pour lui indiquer qu'elle devrait aller se rafraichir maintenant.
Oui, ça fait très genre il prend soin d'elle là. Mais vu que c'est exactement ce que sa mère et celle de la jeune femme veulent, ça devrait passer crème si jamais elle relevait les yeux à ce moment là. Lui, par contre. Il sait déjà qu'il ferait mieux de ne pas bouger. Ne serait-ce que parce que son paternel est encore dans la pièce et qu'il faut bien laisser des oreilles trainer ici aussi -Oui, y'a pas que Rita qui aura cette idée visiblement-. Du coup, il va se contenter de s'assoir sur sa puissante envie de fumer et de disparaître dans une grotte au centre de la terre et juste continuer d'observer, les bras croisés et la tête légèrement baissée. Enfin, c'était l'idée hein, parce que les dés aurons de toute façon décidé que personne pourrait sortir de cette pièce. C'est qu'elles sont rapides les Weasley, surtout la mamie qui était tout près et qui attrape les oreilles de ses petits enfants pendant que Ginny nous lance un bon vieux : « Et où est-ce que vous comptez aller comme ça ? On n'en a pas terminé avec vous. » Non mais, c'était bien tenté dans l'idée. Mais c'était à peu près certain que ça allait foirer.
         

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« Je pensais plutôt nous amener dans l'un des salons, nous y serons plus à notre aise. » Et ça lui causerait beaucoup moins de sueurs froides en vérité. Parce que là, devant la demande presque trop souriante de sa mère, il en serait presque devenu blanc comme un linge. Parce qu'il faut avouer que la simple idée que ses parents en découvre l'intérieur... Bref, c'était impensable en l'état tout comme utiliser une autre chambre l'était. Un certain salon, en revanche, ça pourrait beaucoup mieux passé et c'est avec un sourire presque sûr de lui qu'il commença à tous les y mener. Il leur laissera même en découvrir la magnifique tapisserie avant d'y entrer. Kreattur ne devrait pas en faire une maladie tout de suite, c'est qu'ils étaient raisonnablement tous très purs ici.
Voici donc la pièce qui tiendra lieu de potence pour les deux jeunes sang-purs, parce que maintenant que la porte vient de se refermer, que la pièce vient d'être insonorisée au cas où d'indélicates oreilles s'approchent, -c'est que c'est vicieux un impur- et que ses parents sont arrivés au centre de la pièce tout comme Daphnée... Noah ne va pas faire un dessin mais si déjà, c'était loin d'être agréable avant, ça risque de l'être encore moins maintenant. C'est qu'ils aiment se révéler sans publique, ses parents.

Et pendant que Pansy sort un mouchoir pour continuer de s'épousseter, que Daphnée continue de froncer du nez en observant la tapisserie -Merci Kreattur d'avoir nettoyé la pièce au passage- et que son père sort de son veston un cigare, Noah il va rester debout, bien droit et attendre la première manchette qui va lui tomber sur le coin de la tronche. Ce qui ne tardera pas, première à lancer les hostilités ? Sa mère, cela va sans dire. Parce que ça fait bien trop longtemps qu'elle se retient.

« Maintenant que nous sommes -entre gens civilisés- seuls, est-ce que vous pouvez nous dire ce qu'il vous a pris de nous mettre dans une situation pareille ! » Pardon, Noah il avait l'impression que c'était eux six qui avaient été en danger de mort mais passons. « Thaddeus, tu sais très bien qu'on doit faire de plus en plus attention depuis que cette sang-de-bourbe de Granger a réussi à faire abollir nos droits. Est-ce que tu imagine seulement les conséquences que ça aurait pu avoir sur la place de ton père au Ministère. » C'est vrai que c'est la chose la plus importante en soi, conserver son petit pouvoir et rester au sommet. C'est vrai que ce serait dommage d'être un sorcier tout à fait normal qui n'a pas de problème avec le fait d'être comme tout le monde.  Bien entendu. « Et toi, ma chérie, ta mère s'est tellement inquiétée pour toi ! On te retrouves à peine et voilà que tu te laisses encore embarquée par ces gens. Les Potter et... -la fille d'un cafard même si c'est dit en des termes beaucoup moins gracieux- Tu as une idée des conséquences sur ton avenir ? Tu es la dernière à porter le nom de Slughorn, tu tiens vraiment à ce qu'il disparaisse avec toi ? » Elle est en forme Pansy, parce que même Daphnée a eu un regard pour elle vu le sous-entendu qu'elle venait de balancer. Vraiment, les apparences c'est très important. Toujours très important... La chose la plus importante ? A minima pour les deux femmes dans la pièce alors que sa mère vient, une nouvelle fois, lui replacer ses vêtements.

« Je crois que la meilleure question serait de savoir comment notre portoloin a pu arriver à un endroit si éloigné du lieu prévu de notre arrivée. » Excusez-le. Il a jamais dit qu'il allait rentrer dans le jeu de sa mère et ne pas se concentrer sur son père qui le regarde presque trop fixement pour que ça n'en soit pas malaisant. « On aurait tous pu y rester. » L'effet sur sa mère et Daphnée ? Pardon mais si, chez les Potter, c'est un matriarcat qui a pris place, chez lui c'est pas le cas. Ca reste son père qui a le nom le plus important dans cette pièce. Du point de vue de certains, Pansy Parkinson a eu beaucoup de chance de trouver un si bon partit. Maintenant que c'est posé là, on en revient au paternel qui tire une longue bouffée de son cigare avant de... Il doit venir de là, le sourire de Noah. « Tous ? » Il viendrait presque de s'étouffer là, Noah. Parce qu'il n'avait peut-être fait que supposer que son père avait eu un rôle à jouer dans ce retour. Quoi qu'il ne comprennait pas trop pourquoi il n'aurait pas été plus aisé de simplement les faires tous atterir devant lui. Mais ce mot là, il lui déclenche un regard tellement noir qu'il n'arrivera pas à le cacher, l'ancien Serpentard.

A côté de ça, on a tout de même une Pansy qui vient de siffler entre ses dents. Visiblement pas contente de perdre la maitrise de la conversation et qui se place devant son fils et sa très chère filleule pour les observer tous les deux. « N'essayes pas d'amener la conversation dans un autre endroit, ton père n'y es pour rien. » On notera que ça n'a soulever aucune autre réaction quant au fait qu'ils auraient pu tous mourir, ni d'autres questions cela dit en passant. C'est qu'ils ne sont visiblement pas préoccupés par les mêmes choses. Là où c'est potentiellement la vie de leurs enfants qui est importante. Ici c'est avant tout l'image que va renvoyer toutes leurs actions. Bon, on s'entend que perdre un héritier ça se pose là, chose que Daphnée n'ira pas contredire certainement. Mais vu qu'ils sont en vie... Et qu'ils ont juste joués aux enfants de l'air, voilà.

« Pansy, et pour les rumeurs dans Poudlard. Il va falloir trouver un moyen de les faire taire avant le bal des débutantes. » Entendons par là qu'Oriana ne peut pas être associés à ça. « Ils disent quand même que c'est le père du bébé de cette... fille -catin ! On va replacer les choses comme elles sont, personne d'autre n'écoutes !- »

Et la, Noah, il vient de grimacer très fort à l'intérieur de lui-même. Parce qu'il se fait violence là, avec ses mains dans ses poches. Vraiment. Donc il va laisser le micro à Oriana quelques instants puisqu'il peut rien faire d'autre que de serrer les dents. Affaires de femmes, aux femmes, n'est-ce pas ? C'est qu'on va pas s'abaisser à régler ce genre de problème non plus en tant que mâle dominant...
         

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Les sang-purs et leurs progénitures... C'est à croire que toute cette vie a été régie par de rudes combats et qu'ici, aucune discussion n'a lieu sans négociation, faux semblants et sous entendus. Un bon petit jeu politique que Noah déteste depuis des années et dans lequel il ne souhaite surtout pas retourner. Sauf, bien entendu, si ça lui permettait de le changer. Malheureusement, de son point de vue, le moment n'est pas encore arrivé. Un jour, peut-être. Mais maintenant... Maintenant il se retrouve à juste serrer les dents pendant que le seul mot prononcé par son père résonne dans sa tête. Il voulait dire tellement de choses, ce mot. Aussi simple soit-il, il révélait tellement de possibilité que c'en était presque indécent. Ce ne serait pourtant pas la raison qui le pousserait à continuer cette conversation. Certainement parce qu'il sait, qu'au fond, ça ne résoudrait pas la situation. Et franchement, quand on sait la dose de protection que Noah pose autour de James... Ca se pose là qu'il ne réagisse pas plus que ça. Ce qui semble satisfaire son père qui va pourtant continuer à tous les observer en allant passer sa main sur quelques visages disposées sur la tapisserie. On sait tous que les trous dedans ne vont certainement pas l'intéresser cependant.

On retrouvera donc Noah, toujours bien crisper et en train de presque grincer des dents. C'est une image, bien entendu, mais c'est typiquement le genre de réaction qu'il pourrait avoir en entendant Oriana foncer tête baissée. Si le but c'était de leur creuser une nouvelle place dans les caveaux familliaux, il fallait le dire plus tôt ! Parce que là, on l'aura bien entendu le bruit de bouche un peu trop plein de dédain alors qu'il attrape le poignet d'Oriana pour la placer derrière lui. Bien, bien... On recommence à jouer donc ? Alors, on s'attaque à qui.

« Oriana n'a pas besoin d'un test. » Il est beau son sourire là, quand il l'adresse à Daphné avant de lâcher le poignet de sa fille. Par contre, il se reflète clairement pas dans ses yeux qui viennent de lui lancer quelques beaux éclairs verts avant que sa main ne remonte sur sa veste pour en ouvrir le bouton. Ils sont tellement en train de le gonfler que ça commencerait presque à se sentir clairement. Sauf que, comme on l'aura dit, c'est lui l'héritier et il a été très bien élevé dans cette optique. Alors le sourire presque mauvais qui s'étend bientôt d'une oreille à l'autre alors qu'il sort une cigarette de sa poche avant de faire quelques pas, il se pose bien là.

« Scamander, donc ? Mais quelle bonne idée! » Il fera quelques pas encore dans la pièce, tel un charognard qui va bientôt se jeter en plein vol sur le cadavre d'une biche pour s'en délecter. « C'est vrai qu'une fois que le pot aux roses sera découvert et qu'on saura tous que Daphné Slughorn-Greengrass et Pansy Parkinson-Nott n'ont pas trouvé mieux que ça pour faire taire les rumeurs sur le fils de cette dernière. » Il en rit presque là. Parce qu'il imagine bien toutes les petites voix des femmes de la haute société en train de débattre sur ce que elles, elles auraient fait. Et à quel point ça aurait été mieux joué. « Tout ça pour arroser une journaliste qui, bien que bâtarde, arrive encore à vous faire acheter tous ses livres. Divine idée ! » C'est qu'on allait tous être fous de savoir à quel point ce serait fantastique de savoir que les Nott et les Slughorn n'avaient pas trouvés mieux que de faire chanter une sorcière plus proche de la sous-race de l'humanité qu'autre chose. Vraiment, il applaudit. Enfin, on pourrait l'imaginer faire alors que Pansy semble avoir avaler une couleuvre tandis que ses yeux sont presque devenus exhorbités.

« Et comment, au juste, ce fait pourrait-être ébruité ? » Allons, allons... Faut pas courir comme ça voyons ! C'est qu'elle y file un peu trop bien dans les plans foireux. Ca lui élargit le sourire là, à Noah. De même que celui de son père visiblement qui va pas en dire d'avantage. « Disons qu'à certains jeux, il n'est jamais bon de dévoiler ses cartes. » Bien. Maintenant que c'est placé, qu'il peut s'étirer avant d'attraper sa cigarette entre ses lèvres tout en posant son regard sur sa mère et sur Daphné. Il allait pouvoir changer de mode.

« Alors ! Combien de dîner mondain est-ce que ça va me coûter ? Fêtes de fin d'année comprise et exception faite du Nouvel An puisque je compte inviter votre fille à sortir. » T'étouffes pas Oriana ! Au moins, tu auras un allié pour venir t'accompagner dans toutes les prochaines mondanités où tu pourras être présente. Un plaisir !

« Tu viendras à toutes Thaddeus. » Et là, on l'a bien entendu le « Toutes ? » Répliqué par son fils -et aussi dignement que son père précédement- qui ne va pas lâcher le morceau pour certaines d'entre elles « Disons plutôt la moitié et vous pourrez choisir la cavalière si je dois venir accompagné ». Mais visiblement, sa mère n'a pas fini. Donc on va lui laisser reprendre un peu de contenance. « Y compris celle où va exclusivement ton père. » Ouuuh, elle fait mal, celle-là. Parce que là, clairement, il est en train de compter toutes ces fois où il va devoir se pendre. Surtout que bon, certaines vieilles familles dont on connaît bien les penchants avaient encore tendance à fêter quelques gloires et avènements d'antan. Comme l'ascension du Seigneur des Ténèbres au pouvoir ? Le jour où les mangemorts ont tués le plus grand nombre de moldus ? Joie et bonheur ! Et au milieu de ça, on pouvait rajouter tous les chichis et les froufrous organisés par les deux matriarches ici présentes. « Je suppose que ça règle donc la question de mes fréquentations ? Bien... Tu as quelque chose à ajouter, Oriana ? »

Histoire de, on sait jamais. C'est le moment-là. Parce que maintenant qu'il vient de se vendre -ou de se prostitué- il n'est plus vraiment à ça près si ça peut aider. Il calculera plus tard le nombre de cul qu'il vient de tenter de sauver en une seule matinée. Pas dit qu'il y compte le sien cependant mais c'est le jeu, ça pourra être renégocier plus tard.
         

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Il donne bien le change, Noah. Au moins, on pourra lui laisser ça. Parce qu'intérieurement, ça pique. Ca pique vraiment très fort et il n'est pas loin de ne plus supporter sa propre peau. C'est qu'agir de cette manière, pour retourner dans ce monde qu'il abore tellement qu'il préférerait se clouer lui-même sur un pilori plutôt que de s'y rendre à nouveau, ça se pose là. Mais c'est pour la bonne cause, n'est-ce pas ? Et parce qu'au moins, pendants qu'ils sont sur ce sujet, le voyage n'aura pas été abordé. Il ne le sera sûrement jamais, puisque jouer les autruches et se dire que c'est la faute des autres, c'est toujours plus simple pour leurs familles. Tant que ce qu'il s'est passé là-bas ne leur explose pas à la figure où ne détruise par leurs plans mûrement réfléchit. Ouais, c'est ça. C'est bien comme ça.

« Je te ramènes à l'école ce soir. » Enfin 'il'... Pour leurs parents ça ira bien comme ça. Mais on sait tous que c'est pas lui qui va le faire et qu'Oriana rentrera simplement en même temps que les autres. Sauf que vu qu'il a encore l'ascendant là, suite à une vente aux enchères et après quelques chaines placées autour de son cou, autant en profiter. Ca permettra aussi à Daphné de ne pas épiloguer sur d'autres sujets et à son père d'aller se placer devant la porte d'un air presque trop satisfait. Vraiment, ça pique là et quand il fait les pas nécessaires pour ouvrir la porte et descendre les escaliers, c'est presque avec trop d'empressement. Presque. Parce qu'il va tout de même faire les au revoirs protocolaires juste avant que son père ne lui place la main sur l'épaule. Non mais il aurait presque entendu le 'enfin tu deviens digne, mon fils' et ça le ferait bien vomir une fois encore. Ou pire, vraiment là... C'est pire. On passera sur les embrassades de sa mère, trop heureuse de pouvoir l'exiber pendant toute une année et plus si affinités. C'est que vraiment là, si ça n'avait pas été sa mère, il l'aurait bien giflée. Mais bon, maintenant qu'ils sont tous barrés même si il aura presque dû pousser un peu plus pour que Daphné suive il peut respirer.

Et autant vous dire que la porte elle aura littéralement claquée avant qu'il ne pose son dos dessus et qu'il se passe une main sur le visage. On va pas se mentir, même pour lui c'était intense là. Et détestable et... Le poing qui vient de se former, il est parti droit sur le côté, dans le mur à côté de la porte avant qu'il ne souffle un grand coup.

« Au moins, t'es toujours dans l'équipe. » Ouais, il a un fin sourire là. Du genre bien éteint et bien las. Parce que vraiment, il se sent vidé de toutes ses forces présentement. Même si il va pas le dire à autre voix ni se mettre à pleurer sur son sort, c'est pas trop le genre de la maison en vérité. « Ca va aller ? » On s'inquiète ? Un peu, peut-être. Il la connait depuis longtemps Oriana, il sait que c'est sûrement aussi dure pour elle que pour lui de vivre dans ce monde. Mais c'était comme ça, n'est-ce pas ? On choisissait pas sa famille, avec de la chance, en revanche, on pourrait changer ce qu'elle continuera d'être.

« Si ça te vas je vais monter. Je sais pas si ils ont terminés mais tu peux monter aussi si tu veux. » On ne refait pas le terme 'antre de Noah' comme on va pas refaire son état d'esprit parce que là, il est clairement pas loin du fond du seau. Il est même fort probable qui est déjà l'impression d'y être. Donc forcément, mettre ses mains dans ses poches et prendre les escaliers, c'est l'évidence. Le reste des conséquences ? Il avisera, on y est pas là. Un K.O à la fois.
         

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Il aura sûrement eu un soupir là, Noah. De soulagement sûrement, maintenant que les vieux étaient bels et bien partis. Il aura sûrement eu un sourire aussi, quelque chose qui se voulait rassurant, en entendant sa première question. Mais clairement, y'a une lumière qui s'est éteint doucement là, dans son regard. Parce qu'il n'aura pas fait la moindre vanne concernant la tenue d'Oriana. Il se sera simplement décollé du mur pour commencer à longer le couloir, puis les escaliers. Une main dans une poche pendant que l'autre vient se poser sur la rampe. Un peu comme si, le monde lui semblait lourd là. Il s'arrêtera sur la première marche, par contre, quand il sentira la main d'Oriana sur son poignet, jusqu'à la sortir de sa poche, cette main. Et juste avant de se retourner vers elle. Il est toujours là, le sourire. Parce que le perdre totalement, ce serait se perdre soi-même en quelque sorte.

« C'est quand tu veux. » Il est sympa, Noah. Au final, il doit avoir un cœur de Gryffondor quelque part. Ou bien il sait juste prendre soin de quelques personnes alors qu'il pose une main sur la tête d'Oriana avant de rire légèrement. « C'était plus marrant quand tu étais petite. » Et la main repartira comme elle était venue se poser, disparaissant dans sa poche avant qu'il ne tende l'oreille également. Il sera sûrement resté quelques secondes comme ça, à écouter le son qui s'échappe de cette porte. Mais sûrement pas assez longtemps pour en entendre la fin finalement. C'est que c'est pas trop sa place ici, pour le moment. Et que chacun à le droit à son espace, en quelque sorte ? Donc, même si c'est Emily et que ce qu'il capte de sa voix le fait frémir, il va pas rester et juste reprendre sa route dans les escaliers jusqu'à arriver sur le palier de sa porte. Dont il va fixer quelques secondes la plaque avant de s'y engouffrer. On l'entendra pas claquer, celle-là. Par contre il ira reposer son dos dessus tout en tirant sur le col de ce maudit pull.

Il aura une profonde expiration aussi, avant de se redresser pour tirer sur la ceinture du pantalon, en déboutonner les boutons et le balancer un peu plus loin. La veste de costume suivra sur ce court chemin entre la porte et l'armoire, de même pour le pull noir. Parce que là, il peut juste pas rester comme ça. C'est... Non. Donc il va prendre trois secondes pour aller chopper le pantalon le plus défoncer qu'il peut, un jean bien élimé et troué par endroit et sa main refera le même chemin à la recherche d'un pull beige au col en V bien trop détendu ; si bien qu'il baille et tombe un peu de tous les côtés. Voilà, c'est déjà mieux de redevenir un peu Noah. Son fauteuil en cuir aussi, toujours tourné vers la fenêtre et le petit plateau avec tout le matos pour rouler. Ce sera une cigarette d'abord, le temps de laisser sa tête tomber sur le dossier quelques secondes avant qu'il se relève et se mette à bouger. C'est sûrement pas pour rien que y'a autant de trucs pour lui occuper les mains. Y compris ce moteur moldu qu'il commence à tourner dans tous les sens, tournevis à la main.

C'est sûrement comme ça que James le trouvera, si jamais il ouvre la porte pour entrer. Et si jamais c'est pas le cas, Noah aura sûrement lancé une excuse au travers de la porte. Parce que non, il va pas se déplacer. Et un « Plus tard peut-être » ça devrait suffire. C'est que la configuration elle n'y est clairement pas là. Donc le monde, les paroles, les rires ou autres, tout ça il va pas pouvoir là. Retourner ses pensées dans tous les sens pour préparer la prochaine bataille de cette guerre solitaire ? Ca, en revanche, c'est possible.